Pas d'opération ! S'exclama-t-il fermement en l'avertissant d'un index qui ne souffrait d'aucun refus. Cela étant, il ne put s'empêcher de repérer le sang en plus de ça, mais également la lumière qui déclinait. Pour Alex, ça avait l'air d'être totalement logique. Connor ne releva pas, malgré le tournis qu'il avait encore, le mal de tête au passage, le blond eut un soupir en se retournant, jusqu'à ce que la brune l'accompagne jusqu'à une porte vers laquelle menait la piste de l'hémoglobine. Poignée bloquée, le blond lui fit un signe : Je m'en occupe, souffla-t-il.
Il se plaça solidement de son côté, tentant à son tour de pousser la porte. De l'autre côté, une résistance qui ne tiendrait pas longtemps s'il s'y mettait vraiment. Ok, il n'avait probablement pas besoin d'y aller comme un bourrin, ce qui était déjà un bon début. Il eut un regard pour Alex : Tiens-toi prête à agir, lui demanda-t-il. Peu importait ce qu'il y avait de l'autre côté, lui ne pouvait que s'attendre au pire. Elle, peut-être à devoir aider quelqu'un, en tant que Docteur Brody. Il eut un soupir, reprit son souffle et força. Comme prévu : résistance faible, il y passa presque comme du beurre pour tomber sur...
Sur quoi, au juste ?
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Sujet: Re: Et si... Sam 2 Avr 2022 - 0:13
Et si...
« Tu ne veux pas que ce cauchemar se termine et retrouver ta vie ? Pense à ta famille Connor ! »
Alex n’est pas le genre de femme à baisser les bras et s’arrêter à la première difficulté, surtout si la vie d’une personne qu’elle considère comme un ami est en jeu. Liée a trop de promesses, devoir se heurter a presque aussi têtue qu’elle semble profondément épuisée la jeune femme. Surtout que, si elle ne voit pas le sang sur ses mains ou n’a pas l’air de formaliser par les jeux de lumière que leur offre le ciel, elle ne manque pas les signes que Connor a mal ou ne va pas bien.
Heureusement pour lui, les coups a la porte lui offre une belle diversion a l’acte 2 du prêche d’Alex. Alors que le sportif va pour ouvrir la porte la future maman tombe lourdement au sol sans réussir a se rattraper. Une mauvaise idée quand on est enceinte. Elle grimace de douleur et, toujours les fesses au sol, relève un visage plein d’incompréhension, avant de le rebaisser très vite, au regard de la vue plongeante sur des choses qu’elle n’a pas vraiment envie de voir, quand Connor lui demande de se tenir prête. Même s’il ne la regarde pas, concentré a sa tâche, elle a du mal à se relever et c’est d’une voix crispée qu’elle essaye, a nouveau, d’appeler de l’aide via son GSM.
Pendant ce temps-là, Connor force la porte au sens propre du terme. Les gonds ne tiennent pas longtemps face a cette détermination brute. Il y a une résistance, visiblement, la personne qui est derrière pousse aussi, mais cela reste d’une mollesse trompeuse. Le sportif n’a aucun mal a avancer et repousser l’individu enfermé pour ouvrir un chemin. S’il se demande ce qu’il y a dans la pièce, avant de le voir, c’est la petite voix d’Alex qui lui dévoile une grosse partie de ce mystère :
« Bruce ? Bruce Marksman ? »
Connor ne peut pas le voir de derrière la porte dégondée mais, étrangement, si c’est bien Bruce, il n’a pas l’air de lâcher le panneau ni de vouloir bouger. Pour autant, la pièce a une odeur métallique familière, la lumière ne semble pas vouloir entrer dans cette chambre curieusement sombre. Avant que Connor ne puisse vraiment réagir, Bruce se met a pousser la porte avec force.
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• Bruce y va de toute ses forces et a fait 2 + 9 soit 11, a toi de lancer un dé de 10 a aditionner sur ta force pour voir si tu peux résister • Tu peux lancer trois dés de 10 sur ta perception . • A chaque poste lance un dé de 10 sur ton endurance . 1/5
La douleur le reprit, plus forte peut-être. La nausée avec. Connor souffla un coup sec en essayant de ne pas vaciller sur ses appuis mais en parvenant à entrer, le blond eut l'impression qu'il n'était pas au bout de ses peines. A peine passa-t-il la porte que le décor semblait changer. Aucune lumière, une silhouette massive au milieu, un cri strident et un appel à l'aide. Connor se détourna brièvement pour regarder derrière lui, son cauchemar se transformait en enfer. Ses yeux revinrent vers Bruce, sentant son coeur se serrer.
C'est pas possible, marmonna-t-il. Il le savait. Il avait tué Bruce. Il l'avait fait de ses mains, quelques semaines avant. Le bruit se rajoutait à l'équation, venant lui tirer une migraine plus forte supplémentaire. Alors qu'Alex chercha à le doubler pour s'approcher du footballer qui grognait, Connor la saisit fermement par le bras et la tira en arrière, sans faire très attention à sa cheville blessée apparemment : Viens ! Fit-il en revenant sur ses pas. Il referma la porte en essayant de la coincer comme il pouvait. On peut pas rester là, lui annonça-t-il.
Là, il ne savait pas où. Il fallait partir. La sortie, il fallait se focaliser sur ça, et... Ne pas faire attention à l'appel à l'aide qu'il entendait. Celui à la voix reconnaissable, qui lui vrillait un peu plus le cerveau. Ne pas y penser. Ne surtout pas y penser. Parce que ça aussi, ça n'était pas possible. Pas elle.
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Sujet: Re: Et si... Sam 2 Avr 2022 - 16:52
Et si...
Alex ne semble pas se rendre compte, à moins que ça ne soit Connor qui ne se rende pas compte, toujours est il que la future maman, claudiquant sur une cheville douloureuse est en train de se faufiler doucement dans la chambre. A-t-elle entendu le cri déchirant de Joséphine, déformés par la peur, ou ses appels a l’aide, désespérés a l’attention de Connor ? Ne voit-elle pas le sang dans la chambre ou ne se rend-elle pas compte de l’odeur qui s’en dégage ? Difficile à comprendre la petite brune qui ne semble s’alerter qu’en entendant un « ce n’est pas possible » sortir de la bouche de son compagnon.
Elle sursaute quand il lui saisit le bras et le regarde avec interrogation, comme si, ce geste en lui-même, était incompréhensible. Elle ne résiste pas quand il la pousse en arrière, grimaçant juste et trébuchant quand elle s’appuie sur sa cheville. La porte est dégondée, Connor essaye de la bloquer, mais elle ne tient plus à grand-chose. Pour autant, il arrive à faire un véritable miracle en l’enfonçant presque dans le mur pour la faire tenir. Alex a une voix douce mais elle transpire d’anxiété :
« Connor qu’est ce qui se passe ? Il faut que tu m’écoute, quoique tu vois ce n’est pas réel… concentre toi… Tu es en sécurité, a l’hôpital, avec moi. Tout va bien sauf que tu viens d’arracher une porte et que je crois que Bruce est blessé et que tu viens de le bloquer… »
Les bruits, les appels, les odeurs… le couloir n’a plus grand-chose de propre, il semble délabré, sale, couvert de mousses ou d’herbes folles, tagué et avec des traces de tirs partout. Les fenêtres sont noires comme peintes ou obstruées, on ne voit plus le ciel ni aucun paysage, seule la lumière clignotante éclaire de façon inquiétante le lieu. « On ne peut pas le laisser enfermé tout seul, c’est ton ami … »
Alex a un visage pale, sale, les cheveux en pagailles. La porte coincée se met a bouger, brusquement, une fois violement puis, c’est un grattement plus sournois, comme des mains habiles cherchant méthodiquement comment sortir de la pièce. Ils finissent toujours par réussir a passer. Alex continue, elle de tenter de raisonner son ami : « Ou que tu veuilles aller Connor, ce n’est pas le bon chemin, retournons dans ta chambre… »
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• Tu peux lancer un nouveau dé de 10 sur ta perception .et un sur ton intuition • A chaque poste lance un dé de 10 sur ton endurance . 2/5
Il bloqua la porte comme il put, pour s'assurer qu'il ne puisse pas sortir. Ce n'était pas Bruce, ça ne pouvait pas être lui. La douleur le fit tituber à nouveau, mais ne fut pas plus étouffante que l'impression de danger qu'il ressentait. Tout son environnement changea à nouveau. Du couloir ordinaire, aux traces de sang, à la poussière et la moisissure, les choses reprenaient un drôle d'aspect l'instant d'après. Et Alex à côté qui ne voyait strictement rien... Les cris de l'enfant se turent au profil d'un chant maladroit. Merde... Merde...
Alex, tu m'emmerdes avec cette opération, et cette chambre ! Grogna Connor se tournant vers elle, furieux. Juste, tais-toi ! Lui demanda-t-il. Ce n'était pas seulement la douleur qui parlait. Peu importait ce qu'elle incarnait, elle commençait à le faire sérieusement suer. Pas foutu de lui trouver une solution pour se sortir d'ici, à juste insister pour cette foutue opération. Merde, à la fin : Et n'ouvre pas cette putain de porte, ok ?! Fit-il en la désignant de l'index.
Il savait par avance qu'elle allait le prendre pour un fou, qu'importait. Il préférait largement ça. Lui ne comptait pas rester ici de toute façon. Bruce n'est pas là, Bruce est mort ! Je l'ai tué, je le sais, je l'ai vécu de mes propres mains, alors tu vas juste... Arrête, lui demanda-t-il comme une faveur. Sa mémoire n'avait pas pu oublier ça de toute façon, c'était impossible. Et laisse-moi tranquille si tu veux pas assister à ça. Rentre, va ou tu veux, laisse-moi, fit-il. Il se détourna. La sortie n'était pas là. L'enfant, ou était-il ? Est-ce que c'était Elliot ?
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Sujet: Re: Et si... Dim 3 Avr 2022 - 1:27
Et si...
La douleur monte d’un cran et avec elle, la bouche de Connor se fait pâteuse et sèche malgré ce gout métallique qui s’intensifie. Les sons, les odeurs, les sensations : tout s’intensifie aussi dangereusement et il sent au fond de lui qu’il est au bord d’un point de rupture. Pour autant quelques fragments de secondes, encore, selon les caprices des néons de ce couloir d’hôpital, il reprend son air propre et « neuf » d’un bâtiment entretenu par des vivants ne craignant pas les morts. C’est fugace, mais c’est encore là. Dès que cela s’arrête, la crasse et l’obscurité reviennent régner sur cet endroit qui devient oppressant avec les seules lumières des plafonniers agonisant et de la veilleuse verte pale au-dessus de la large porte battante au bout du couleur.
Lorsqu’il grogne vulgairement sur la jeune femme en face de lui, elle ne recule pas, elle n’affiche aucune crainte, juste de la tristesse et de l’inquiétude. Elle ne détourne même pas les yeux vers la porte qu’il désigne, restant les prunelles ancrées dans les siennes. Quoiqu’il y ait vraiment derrière le panneau qu’il a bloqué, cela continu de gratter encore et encore, comme le titillement d’une plaie mal cicatrisée. D’une voix douce, presque compatissante, elle se contente de lui dire :
« Ce n’est pas a moi d’ouvrir les portes ici et tu le sais. Je suis juste là pour t’aider a le faire. »
Elle l’écoute avec une véritable douleur sur son visage de le voir aborder un sujet aussi pénible.
« Arrête de t’infliger tout cela ! Pourquoi tu veux a tout prix souffrir et t’enfoncer dans ce cauchemar ! Connor… ca peut s’arrêter…. tu peux te délivrer de tout cette souffrance. Ce n’est pas ce que tu as toujours voulu ? La paix ? Que le cauchemar s’arrête ? Ce sont tes mots, non ? »
Au fur et a mesure qu’elle parle, l’éclairage semble vouloir repartir timidement et vaste couloir reprendre une allure « normal ». Elle te tend la main :
« Tu n’es pas obligé de subir tout cela… Elliot a besoin de toi, ta famille a besoin de toi... »
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En fonction de ce que Connor veut faire ou pas, je te dirais quel de lancé (si besoin d'en lancer) sinon, il y a toujours le dé de 10 sur ta perception celui de 10 sur ton endurance a faire. Attention, tu as un malus de 1 maintenant sur tous tes des. 3/5
La douleur fut lancinante mais Connor s'accrocha. La chanson prit une autre tournure, dans son esprit ou en écho dans les couloirs, il ne pouvait pas le certifier. Pinçant les lèvres, le laïus d'Alex lui donna envie de frapper quelque chose : Alex, tais toi ! La somma-t-il fermement, lassé de ses complaintes, de ses tentatives pour le conduire à nouveau vers autre chose qu'il ne désirait pas. Lâche-moi, exigea-t-il ensuite en se détournant d'elle.
Le couloir lui sembla plus sinistre encore, plus terrifiant, mais Connor n'en était plus à en avoir quelque chose à faire. Il devait sortir d'ici rapidement, il devait trouver comment faire. Parce que ça devenait plus intenable au fur et à mesure, plus flippant d'attendre encore après une autre résolution. Alex ! Appela-t-il à travers le couloir. Si la brune derrière lui tenta de lui répondre, il l'ignora royalement : ALEX ! Insista-t-il en s'avançant.
Connor se sentait moite, comme s'il faisait soudainement une énorme fièvre. Un frisson désagréable lui remonta l'échine, une douleur comme un pique, une piqure peut-être, le lança dans son cou également mais il fit en sorte de l'ignorer. Il devait partir, cette idée devenait lancinante et évidente.
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