The Walking Dead RPG

La discrétion n'est pas le fort de tout le monde, mais quand on a de gros sabots, ça n'est pas vraiment une surprise. Agile, la blonde ne fait aucun bruit, ça n'est pas le cas de tous les autres. Et voilà que ça détourne l'attention d'une partie des morts, qui se décident à vérifier leurs doutes. Ok, il n'y a qu'un regard en arrière pour saisir qu'ils ont une occasion. Elle en est persuadée : Isha saisirait la perche sans hésiter un seul instant ! Ils sont nombreux mais... elle les désigne du bout de sa lame dégainée : Ceux-là, on peut déjà les avoir !

C'est presque de l'enthousiasme qui s'entend dans sa voix alors qu'elle essaie de les convaincre. Ok, ils ne sont pas du même groupe, tous n'ont pas l'air très musclés mais... Quand même, quelques morts, ça n'est pas la mer à boire ! S'ils parviennent à en avoir un quart sur la masse qu'il reste, ça fera toujours ça de moins à gérer ! Si on parvient à les éparpiller, on prendra moins de risques ! En tout cas dans Seattle, c'est comme ça que ça fonctionne. Et elle n'attend pas pour pousser le premier du bout du pied. Elle tente de l'attaquer mais rate une première fois, avant de le mettre à terre et lui planter sa lame dans le crâne. Propre, n'est-ce pas ?

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si le soleil se lève sur les autres

On a dévalé la pente en moins d'deux, on a fait comme si on savait pas. On a évité les regards ambigus, on a fait comme si on pouvait pas. On a dessiné la zone, évité les roses, repoussé la faune, compliqué les choses. Mais maudit ami, je veux plus : Danser ce slow avec toi

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What makes you different makes you strong

by Wiise

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J'ai peut-être un peu sous-estimé le nombre de moches, finalement. C'est pour cette raison, sûrement, que je ne porte pas trop attention à ce que les gens disent, sur le coup. J'essaie d'anticiper la suite, comme à l'habitude, question de mieux réagir. Je n'ai pas l'intention de me laisser distraire. Et contrairement aux autres, j'ai la chance de ne pas me prendre les pieds dans tout ce qui traîne ici, parce que je suis concentrée. Par chance, les rôdeurs ne semblent pas trop s'agiter - enfin, c'était ce que je croyais, jusqu'à ce que j'entende les râles, et qu'on se retrouve face à un cul-de-sac.

Mes yeux se posent un instant sur le chemin à ma droite, puis sur Vi, les autres, et finalement les décharnés. Ils ne sont qu'une petite dizaine, et honnêtement, j'ai l'impression qu'on a pas trop le choix de les éliminer avant de poursuivre. C'est aussi l'avis de la petite blonde, d'ailleurs, qui se débarrasse justement d'un mort avec un enthousiasme discutable.

Mais ce qui me perturbe, c'est surtout de réaliser que Vi n'est pas particulièrement rapide sur ses pattes. Je sais parfaitement qu'elle est d'ordinaire beaucoup plus agile que ça. Je la vois s'avancer pour s'attaquer à deux connards, sauf qu'elle est encerclée - et inutile - en moins de quelques secondes. Je la tire derrière en agrippant sa veste, m'approchant à mon tour des affamés en réalisant ce qui se passe. « Sérieux, Vi? Une expédition comme celle-là alors que tu sais très bien que t'es pas au top? Brillant. » Je suis hors de moi, mais je dis ça dans le plus grand calme. Mes billes noisette se chargent de lui faire comprendre que je suis loin d'être heureuse de cette décision téméraire et stupide.

Dans tous les cas, je repousse l'une des deux horreurs d'un coup de pied, incapable de l'atteindre immédiatement. À la place, je me charge de celui qui est plus près de moi - et de l'idiote qui me sert de soeur. J'enfonce directement mon bâton de ski dans la tempe du moche, avant de me retourner pour analyser les choses, et passer à la prochaine étape.

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Évidemment qu’une quarantaine de rôdeurs ça ne leur donne pas spécialement envie de rester dans les parages. Alors quand Rafael heurte un conteneur, il devient urgent de presser le pas. Le groupe s’anime et se met à courir dans ce dédale de conteneurs. Le problème c’est qu’il suffit de tourner au mauvais endroit pour se retrouver coincés dans un cul de sac. Et c’est exactement ce qui leur arrive.

Par chance, en courant pour échapper à cette horde, celle-ci s’est divisée et le nombre de morts qui les accule semble soudain plus acceptable. Une dizaine, onze pour être exact. Quand Johanna annonce qu’ils peuvent se les faire, Raina acquiesce, pensant que ce sera vite réglé. Au point même où l’amazone renonce à user de son arc pour s’élancer comme les autres, avec son couteau à la main.

Visiblement ces morts leur donnent du fil à retordre. L’amazone s’avance devant Juliet pour filtrer les morts qui viendront sur elle. Mais le premier lui échappe, elle ne le touche que superficiellement, avant d’être dérouté ailleurs et qu’un deuxième mort se jette violemment sur elle. Suffisamment fort d’ailleurs pour que son dos vienne heurter bruyamment un conteneur. Fais chier. Elle grogne, alors qu’elle fait ce qu’elle peut pour tenir le mort éloigner de son visage, mais son équilibre n’est pas très bon alors elle ne parvient pas à planter sa lame dans son crâne. Elle était bonne pour une sale morsure, sans l’intervention de Juliet pour lui sauver la mise.

Rejetant le corps enfin inanimé au sol, Raina souffle un « Merci » amer, avant de se remettre en garde. Le problème ; c’est que le bruit qu’elle avait fait ont fini par rameuter d’autres rôdeurs, et c’est six autres silhouettes qui s’avancent vers eux. « Eh merde. » Souffle-t-elle.

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Hochant la tête pour toute réponse à la proposition de Rafaël, Juliet se mord tout de même les lèvres. Elle en a assez d’être la petite chose fragile à protéger, mais ses entraînements ne payent pas assez rapidement à son goût. Il lui faudra redoubler d’efforts, pour au moins être capable de se défendre seule, et ne plus être un poids mort en mission, une faille dans le plan. Soudain, un bruit métallique, caverneux, résonne et elle sursaute, avant d’être brusquement tirée en arrière. Il lui faut un instant pour comprendre que Rafaël essaie de la mettre à l’abri, derrière son dos.

Et pour cause, un petit groupe d’infectés se détache de la horde et se dirige vers eux. Resserrant ses doigts autour du manche de son couteau, elle les laisse venir, restant attentive à son environnement et aux mouvements des autres. Johanna et Harper en abattent un chacune, tandis que Violet a l’air de se trouver en mauvaise posture. Dans le feu de l’action, Rafaël a bougé, lui aussi, lui permettant de s’avancer à son tour.

Visant l’infecté qu’Harper a repoussé, Juliet le cueille sous la mâchoire, sentant la lame de son couteau percer le plancher crânien. Par acquis de conscience, elle fait tourner le couteau, avant de le retirer et de reculer d’un pas, alors que le mort s’effondre définitivement. Elle réitère l’opération avec un second cadavre, tout de même un petit peu fière de constater que malgré tout, elle n’est pas totalement inutile.

 ses côtés, Raina paraît soudain en difficulté et Juliet la débarrasse rapidement du rôdeur, lui assénant à lui aussi un violent coup de lame, perçant l'os temporal.

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S’il se maudissait pour sa maladresse, certains semblaient le prendre plus mal que d’autres. Le ton enjoué de Johanna le laissait perplexe, mais elle avait raison. Ils étaient suffisamment pour s’en sortir. Tenant fermement son bâton, il s’avança légèrement, pour être libre de ses mouvements et ne pas être entravé par un des conteneurs… ou par ses coéquipiers. S’il pouvait ne pas les assommer ou les gêner au passage, il aimait autant.

Il jeta à peine un regard à Raina, venue se positionner devant Juliet elle aussi, et frappa de toutes ses forces sur un premier rôdeur, explosant sa cervelle de son bâton sans sourciller. Si ça l’aurait mis mal à l’aise il y a des années de ça, ça le laissait indifférent maintenant. Il ne s’attendait pas à ce que la cavalière à ses côtés soit en difficulté, et s’il était prêt à s’en prendre à sa cible, Juliet le prit de vitesse, l’achevant avec efficacité.

Elle se débrouillait bien, malgré les risques. Même si elle était bien trop exposée. Essayant à nouveau de faire barrage entre elle et les morts-vivants, il en repoussa un du bout de son bâton, pour mieux l’abattre sur lui, une fois, puis plusieurs autres, pour être sur qu’il ne se relèverait pas.

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