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Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:09


CESARE EMILIO ACCONCItell me more about you

prénom(s) : Cesare
nom : Acconci
date de naissance : 2 août 1975
âge : 45 ans

ville de naissance : Seattle
métier : Producteur de film X
groupe : Faction (les Exiles)

avatar : Alexandre Astier

what i am

qualites
Créatif
Dynamique
Expressif
Optimiste
Charismatique
defaults
Sanguin
Arrogant
Rancunier
Indiscret
Déloyal
Equipement :
Un bon vieux marteau des familles, Fusil de chasse Remington 700 SPS à lunette, Pistolet à eau rempli de spray au poivre.
Paire de gants anti coupures, Veste de motard, Pantalon de travail, Chaussures de randonnée, Sac de randonnée, Gourde en métal, Briquet tempête, Lampe de poche dynamo et un cutter toujours en planque dans la poche arrière.
     
Details physiques :
Il a jamais été très grand, plutôt le genre silhouette condensée le Cesare. 1m72, 80 kilos. Ah il vous le dira sans détour, y a rien de mieux que l’apocalypse pour perdre du bide en trop. Aux cicatrices de longue date sur ses phalanges s’ajoutent toutes les autres depuis les dernières années. Cheveux noirs, barbe noire, même ses yeux sont bruns seulement quand la lumière est braquée dedans. Y a que son tatouage qui est gris depuis près de dix ans déjà. Sur l'omoplate droite, le seul qu'il a.
Mentionnez pas son début de calvitie, ça risque de mal finir. Vraiment, faites pas ça.


Psychologie

Sanguin, Créatif, Dynamique, Indiscret : Une pile électrique le Cesare. Toujours en mouvement, toujours un truc qui fuse, et certainement pas le temps de s’emmerder avec les détails de l’étiquette sociale. Il pose des questions sans vraiment chercher à savoir ce que vous pouvez considérer comme privé. Certains trouvent ça grossier, lui dira que c’est son franc-parler. Comme le système D, chez lui c’est l’option A. La débrouille et la bidouille, c’est son métier. Y a toujours douze chemins pour recréer la roue un peu plus bizarrement tous les matins, de ça il est persuadé. Mais venez pas le faire chier, ses gueulantes se calmeront pas avant ses quatre-vingt-quinze ans, et encore, s’il le sent. Il maitrise le coup de tête éclair comme personne, vaut mieux retenir l’information. Il pense pas toujours à prévenir quand il grimpe en pression.

Expressif, Optimiste, Charismatique : Ça reste un chef d’équipe, l’apocalypse a pas su lui enlever ça. Toujours à cheval sur une communication impeccable, sur garder la cohésion à son état optimal, il a le sourire facile pour embrigader les troupes autour de lui. Jamais vous douterez de ses sentiments sur un sujet, il fera tout pour le montrer. Presque pédagogue quand il s’y met. Magnifique porte-étendard à se dégoter, son franc-parler est parfois confondu avec de l’honnêteté, et c’est pas lui qui va vous corriger sur ce point-là. Y aura toujours un moyen de s’en sortir, et qui aimerait rester en vie le suive. Bon jusque-là c’est plus efficace pour lui que son entourage, mais il se décourage pas. Parce qu’il a un plan Cesare, faut juste qu’il le trouve lequel exactement. Mais quand il l’aura il sera génial, garantie Acconci.

Arrogant, Rancunier, Déloyal : S’il survit à son premier coup de sang, c’est là qu’il faut s’inquiéter. Pas du genre à lâcher un os le molosse, il a la rancune facile et le détourner demanderait plus d’énergie que de juste l’aider. Donnez-lui le choix, il débarquera toujours à 10 contre 1, et imaginez même pas lui dire que c’est lâche, ça va gueuler. L’honneur c’est bien, très joli drap pour se faire enterrer, lui préfère profiter des années qu’il lui reste à tirer. Et il peut être vicieux l’enfoiré, il appelle ça faire preuve de créativité. Sanguin peut-être, mais pas totalement con, ses plans de bataille sont légendaires pourvu qu’on lui laisse le temps. C’est lui qui l’affirme, mais y a plus personne pour témoigner. Il sait encore ce qu’il fait, même s’il a jamais essayé, dans sa tête au moins, c’est totalement planifié.




Story of survival


Papa a réalisé son rêve, avoir un restaurant. Maman le sien, avoir quatre enfants. Manque de pot pour elle, c’est que le quatrième la princesse. C’est le règne des garçons en attendant, ça braille, ça gueule, ça se fout sur la tronche dans toutes les directions. Et pour être honnête quand arrive l’âge, Tina aussi est du genre gueularde. Toujours du monde dans le salon de la baraque à trois chambres. Les amis, les cousins, des mômes, des parents. Si vous aimiez la quiétude et le silence, valait mieux déménager très loin. Ça doit être ce qu’on appelle le charme italien.

A peine ados, tous les mômes sont de service au restau, petits cons ingrats qui tirent la gueule de pas profiter de leur vacances, mais le restaurant les fait vivre, ils ont entendu ce refrain au moins 850 fois. Ah faut pas avoir d’autres projets, patriarche Giuseppe est pas le genre à négocier. Si les deux grands prennent le pli, les deux derniers sont du genre dissidents. Elle veut être avocate, lui acteur, le tout c’est de faire approuver le projet par Giuseppe. Encore que Tina a le soutien de la madre, mais le petit con et son cinéma ? Trois ans ils ont passé à se bouffer le nez. Ça a secoué les murs jusqu’en centre-ville y parait, jusqu’à ce que Cesare claque la porte pour aller vivre sa vie. Ah il en fallait de l’optimisme pour la tenter, mais la chance sourit pas aux vieux cons aigris.

Il s’installe avec Tina en ville à 18 ans tout juste confirmés, appartement pourri dans un quartier quasi délabré. Et s’il était déjà connu pour le coup de tête éclair, ça lui a peut-être valu quelques problèmes dans le passé, le stress de cette nouvelle vie est pas pour le calmer. Moins fliqué, il enchaine les conneries de son âge, Tina gueule juste quand il rentre trop tard. C’est sa faute à lui si les bastons de ses soirées ont toujours lieu aussi tard ? Pour l’alcoolémie il peut pas dire, il s’en souvient pas. Faut dire qu'y a toujours un ami pour lui refiler la bouteille qui va le faire finir ivre.
Mais pour le malheur de sa sœur il se trouve une autre activité. Quand il se bat pas il ramène de la compagnie pour finir sa nuit. Parait que ça emmerde les étudiants en droit de se faire réveiller par la copulation de l’autre côté d’un mur en papier. Ça va que les études de Cesare sont pas ultra exigeantes question matière grise, il s’en serait jamais sorti.

Entre l’allocation parentale de la sœur, le job sur le côté et ce que les frères comblent du budget, ils arrivent à garder le cap financier. Vous le croyez que pour payer ses études sans rien devoir au restau de papa il a dû faire des pizzas ? La vie a un humour terrible des fois.
Il boucle ses études en 97, beaucoup trop fier de lui. Faut pas long pour déchanter. Pas de job dans ce foutu secteur bouché, c’est pourtant pas faute d’essuyer les refus sans se décourager. Un an de dèche se passe, Tina aussi commence à se planter dans ses études, Cesare a des allures de bombe à retardement. Il entend la voix de son père dans sa tête, quand ils rentreront la queue entre les jambes, leur dire qu’il avait raison. Hors de question. Si ce jour arrive, y aura un parricide, il pourra vraiment pas l’avaler. Début 98, il est déterminé à tout tenter et fout sa fierté de côté.

C’est comme ça qu’il rappelle Bill, ami depuis le lycée, ils ont fait ensemble leurs études de ciné. Il a monté sa propre boite à la sortie, c’est bon, il peut bien dépanner un ami. T’façon à ce stade, Cesare ferait n’importe quoi. Exit le rêve de gosse, faut manger. Et c’est comme ça qu’il débarque technicien dans les films X en 98. Si sa mère le voyait, probablement qu’elle tomberait pour jamais s’en relever. Mais c’est un job, techniquement, c’est dans le cinéma aussi. Y a une promesse de sang de fratrie Acconci de jamais révéler les détails aux parents. Tous se mettent d’accord que c’est la meilleure solution. T’façon c’est temporaire, deux ans à tout péter, c’est juste pour dépanner.

Quinze ans plus tard il sera toujours dans la boite. Pas qu’il a pas essayé d’en partir, au moins les trois premières années, mais il a jamais trouvé. Et passé le premier choc de six personnes à poil un jeudi matin pour faire son étalonnage, finalement, c’est pas si terrible qu’on dit la pornographie. Même qu’ils passent la moitié de leur taf à se tordre de rire, soit les pornstars ont un humour hors concours, soit tout le staff est surmené et les nerfs lâchent. Au choix. A vrai dire il a surtout pas le temps de s’ennuyer. Ils sont six techniciens au début, autant dire qu’ils apprennent sur le tas à faire rentrer trente-cinq heures dans une journée. Monteur, cameraman, régisseur, éclairagiste et j’en passe, technicien c’est un joli mot pour dire qu’il est au four et au moulin et à la boulangerie tout à la fois. Mais ça marche. La petite boite prend tranquillement de l’ampleur, et si le ballet des employés partent pour du sang frais, Cesare se trouve étrangement satisfait autant que vanné. Finalement, c’est pas si mal.

Devenu officiellement le plus ancien en 2009, Bill débarque un jour pour lui filer le job de producteur. Sur le papier c’est beau hein ? Dans les faits, c’est que Bill pouvait plus se piffrer les rendez-vous de banquiers. Il a filé ça au type le plus hargneux qu’il connaissait. Vito, c’est toujours comme ça que Cesare a signé les films auxquels il participait histoire que ça s’ébruite pas, est propulsé dans un bureau. Loin des caméras, loin des bancs de montage, il a de la paperasse jusqu’à s’étouffer.
Ah c’est aussi lui qui est en charge du fait qu’ils se prennent pas un procès. S’il avait déjà pas une réputation de mec serein et sage, c’est pas pour l’aider. Quand il débarque sur un lieu de tournage, c’est uniquement pour gueuler et repartir quinze minutes après. Délai pas respecté, budget en passe d’être dépassé, flair artistique soudain d’un réalisateur qui s’est pris pour le Kubrick de la double péné, c’est peut-être pour ses coups de nerfs légendaires que Bill l’a mis en charge des plannings et des équipes. Ah personne ose moufter quand il débarque.

Entre temps, ses frères ont ouverts leur propre restau, peut-être devenus un peu plus dissidents avec les années, ou juste gonflés par Giuseppe. Tina a abandonné d’être avocate, elle est secrétaire dans un cabinet notarial. Cesare emménage avec Eva en 2011, peut-être un peu sur le tard pour enfin se mettre aux relations stables, mais c’est le métier qui veut ça. Allez dire à un mec ou une fille que vous bossez dans la pornographie. Si vous vous prenez pas une baffe dans la minute qui suit, ce sera dans six mois que finalement il supportera pas d’imaginer à quoi ressemble une de vos journées. Du coup, on comprend pourquoi il emménage avec une pornstar. Pas une de sa boite, trop de problème de paperasse légale, il sait, c’est lui qui la fait. Mais il connait un peu trop le métier pour s’inquiéter de par qui elle se fait tringler devant la caméra. A vrai dire la fidélité, dans leur branche, ça a des contours assez vagues.
2014 sonne le glas de cette relation-là. Ca aura tenu six ans, mais la routine a fini par le gonfler plus qu’elle le faisait rire tous les soirs. Tina essaye bien de l’engueuler mais ça passe pas. Il aura quarante piges l’année suivante, il est trop vieux pour les leçons de morale. Si quelque chose l’emmerde, ça dégage. A vrai dire ça fait déjà vingt-cinq ans qu’il fonctionne comme ça.

Retour à la case départ, plutôt la case normale pour lui. Coups d’un soir, sans histoire, femmes ou mecs indifférenciés et tout ce qui se trouve entre ces deux extrêmes là. A vrai dire, il en a plus ou moins rien à péter, sait déjà qu’il aura oublié leur nom au réveil au moment de se présenter. Finalement le cul, ça évacue autant la pression que de se battre.
On pourra pas nier que c’est quand même une évolution respectable. T’façon il a trop de paperasse à gérer, jamais il aurait cru que des paires de cul puissent être aussi compliquées à administrer. Bill va bien lui, de temps en temps il passe jeter des directives et hop, démerde toi. Putain. Si Cesare avait su, et eu la thune aussi, c’est lui qu’aurait ouvert cette con de boite. Quitte à faire tout le taf chiant pour même pas en avoir les lauriers.


13 octobre 2015 : Dernière fois qu’il laisse ce con de Gutterson aller tourner dans l’Olympic National Park. Soit disant que le réseau passe pas, ça coupe avant qu’il ait fini de l’engueuler à chaque fois. Ça fait qu’un tour, mais un bon, avant que Cesare saute dans sa caisse pour aller le pourrir de vive voix. Les voitures de flics se sont détriplées en ville, mais la situation est sous contrôle qu’ils disent. Encore des conneries ouais, ça va qu’il a un réalisateur à savonner. Autre chose à penser.

14 octobre 2015 : Ça lui aura pris la nuit, si le tournage traine en longueur, c’est parce qu’un cameraman est aux abonnés absents depuis trois jours et qu’ils ont un projecteur qui déconne sec. Ah. Le réseau passe vraiment pas. Il tente bien de retourner en ville mais le barrage lui dit rien qui vaille. D’un œil il capte le message d’alerte à la station service… ouais. Il achète plus de bouffe que prévue et remonte dans leur petit parc de chalets réservés. Ils ont pas la télé, doivent pas trop savoir où ça en est cette histoire de timbrés, papa Vito se charge de transmettre le message.

21 octobre 2015 : A force de trajets vers la station service et les autres boutiques, ils se tiennent au courant de la loi martiale déclarée. Les images de l’exode et des routes bloquées, ça ou les tanks en ville, les confortent dans l’idée de juste rester planqués. De toute façon ça peut pas durer.

3 novembre 2015 : La station service a été dévalisée, bris de verre à l’appui et tous les commerces ont fermé. L’électricité des chalets est coupée. Merde, ça a l’air parti pour durer. C'est là qu'ils voient leurs vrais premiers, mais du bout de la rue, ils démarrent avant que les quatre junkies se rapprochent assez pour identifier ce qu'ils sont en réalité.

Mi-novembre : Sans électricité, le froid est pas tenable dans leurs chalets. Ils ont de toute façon presque plus rien à manger, la décision est prise de se déplacer. Ils sont douze, moitié staff, moitié pornstars, à filer du côté de la réserve en contrebas. C’est moins risqué que la ville, c’est tout ce qu’ils se disent. Dans leur montagne paumée, ils ont plus d’info depuis presque un mois, voit juste du chaos avec les jumelles qu’ils ont récupérés du poste de secours à côté et encore, quand la brume se lève pas.

Fin-novembre : C’est là qu’ils voient le premier de façon rapprochée. Et si Cesare est celui qui lui gueule le plus fort de se barrer, c’est David qui se décide à aller le virer. Ils veulent personne près du camp. Mauvaise idée. A peine il pose un bras dessus que ce trou de balle notoire s’échine à le bouffer. On passera les cris, de surprise, d’agonie et de terreur de toute l’équipe, c’est au démonte-pneu qu’ils arrivent à le faire lâcher. Reste plus vraiment de bras chez David. Et si la nuit est pas simple à passer, le David qui se relève est pas plus facile à vivre. Y a rien pour le raisonner, les coups dans le bide font rien non plus. C’est quand même pas la même chose de défoncer le crâne d’un mec avec qui depuis cinq ans on bossait. Possiblement, y a plus personne pour en témoigner, que Cesare a gerbé juste après. Le premier qui commente se fera tabasser.

L’année s’est terminée avec de nouvelles résolutions. D’autres morts se sont amenés, malgré les arbres qui les protègent qu’à moitié. Le camp de tentes est fortifié, tranchées, barricades, c’est pas comme s’ils étaient en manque de bois, de toute façon ils auront utilité des haches pour les cadavres. Ils raid jardineries et repères de garde-forestiers. Deux fusils de chasse, onze âmes. Cesare en a pris un pour lui et personne a osé moufter. Il a déjà éclaté onze crânes au démonte pneu au total, ça impose un minima de respect. Au moins ils ont des couvertures et pas assez de place pour pas se serrer. Ca réchauffe, un peu. Deux survivent pas au froid.

2016 : Etrangement y a un genre de calme qui s’installe dans ce bordel quand les beaux jours reviennent. L’équipe qui sillonne l’extérieur a croisé quelques survivants, dans toutes les directions l’histoire reste la même. Les morts courent le monde, peu importe la raison du décès, ils se relèvent. La police et l’armée font figures de grandes absentes dans la mêlée. Possiblement qu’ils sont pas du bon côté de la montagne pour ça. Mais ça change rien à la conclusion, chacun pour sa vie. Ils se rendent compte que c’est plus facile de dépouiller les cadavres ambulants que les bâtiments. A coups de jumelle, ils repèrent les anciens survivants bien équipés qui en ont finalement pas réchappé. C’est moins risqué. Ils ont doublé le nombre d’armes à feu en milieu d’année. Gros coup d’instinct en janvier, ils ont décidé de se préparer au long terme. Les premières récoltes se font en octobre, enfin un truc frais. La cour des miracles s’en tire pas mal sur ce coup-là.

Eté 2017 : Ils se croyaient vraiment en sureté. En manque d’essence, certes, mais au moins planqués. C’est dans la nuit que le drame est arrivé. Quinze types sortis de nulle-part, lampes braquées dans leur gueule avant d’ouvrir le feu sans qu’ils aient le temps de calculer. Une seule voiture a réussi à se sortir de ce merdier, cinq impacts sur la portière passager. C’est seulement le lendemain, en panne pour de bon, qu’ils ont réussi à remettre les éléments en place. Ils s’attendaient pas à une attaque de survivants. Ils ont laissé leurs traces de pneus sans jamais s’en inquiéter. Ils sont plus que cinq de leur cour des miracles, deux pornstars, deux crew camera, et un Cesare qui a autant les boules qu’il sait qu’ils ont pas les moyens de se venger. A vrai dire dans le foutoir, il les aurait en face qu’il saurait pas reconnaitre leurs visages. Ça le ronge mais faut avancer.

Hiver 2017 : Aux jumelles ils ont aperçu leur première horde et espèrent que la ville et ses bâtiments servira de brise-vague. Leur campement disparu, la nourriture trop rare, la décision est collégiale. On pille. On pille les morts, les maisons, les vivants. Pour la bouffe, pour l’eau, pour les munitions. Un passage dans une boutique d’équipements de moto ravi toute la bande, Serena en tête. Elle se faisait appeler Mia Lova à l’écran, mais collez-lui un fusil dans les bras, la petite fait des étincelles. La cour des miracles est un gang de bikers à présent. Ils sont juste à pieds quoi, mais au moins eux y croient.

Printemps 2018 : Serena revient en dansant quasiment. C’est qui la reine de la chasse urbaine ? Elle a descendu deux cerfs en ballade du côté du supermarché dévalisé. La soirée se passe trop bien pour être vrai, le lendemain les rappelle à la réalité. Aucune idée de ce qu’ils ont branlé, mais tous gerbent leurs tripes et se roulent dans leur sueur de trop de crampes de tous les côtés. La reine de la chasse urbaine passe pas le lendemain, ni celui qu’elle appelait son cameraman préféré. Dans un sursaut de raison au milieu de la fièvre qui fait des ravages, Cesare éclate les deux crânes avec trop de mal. Au moins eux se relèveront pas. Il mettra cette gerbe là sur le compte de l’intoxication, personne est en état de relever.

La suite de 2018 est pas mieux. Une fusillade éclate avec l’autre groupe présent en ville, et ils sont que trois, Cesare arrive tout juste à se planquer pour en réchapper. Fait chier. Ils le savent encore dans les parages, ont trop imprimé sa gueule pour qu’il reste là. Il se barre en direction de Tacoma mais c’est pas fini. Il a plus de jumelles ou d’assez bon yeux pour capter avant d’y mettre les pieds. Trois corps sont pendus en guise de bienvenue dans un quartier. Etrangement il se dit qu’il va continuer de tracer.

Hiver 2018 : La pluie lui manque soudainement. Il est desséché quand trois gars tombent sur lui dans les premières maisons qui bordent Renton. Il se trouvera que c’est une fine équipe d’étudiants en ingé, ils se sont installés, barricadés, et pratiquent l’aggro hors-sol comme personne. Ils manquent juste de force de frappe pour vraiment durer, les pillards finiront bien un matin par les débusquer. Jusque-là ils se sont pas trop fait emmerdés, même une relation stable avec un autre groupe local. Ca partait bien, ça a duré un mois. Une horde a eu raison de l’espoir des bâtiments brise-vague. Cesare s’est tiré sans chercher à se retourner.

2019 : La neige, les conflits armés, Cesare sait d’avance qu’il doit se trouver une place dans une communauté. Trop vulnérable en solitaire, surtout au manque de bouffe, il retentera certainement pas de chasser. Il a aussi besoin de voir des gens pour pas définitivement vriller. Il atteint Seattle après presque quatre ans sans la voir. Etrangement le fantôme de ville est pas pour le rassurer. Les cadavres définitivement morts s’entassent dans les rues, il ose même pas trainer du côté des quartiers connus. Ça risque d’achever son moral et il y tient pas.

Hiver 2019 : Il le passe dans un groupe bien installé, lui-même squatte parmi eux depuis trois mois. Son fusil est moins efficace en ville, mais le bon vieux marteau piqué aux ingé en herbes sait bien le remplacer. Il modère ses coups de gueule comme il peut, mais leur leadeur est un con buté. Il déteste les cons buté. Au moins y a Harper pour le calmer, on a déjà dit que le cul ça calme les nerfs autant que de se battre ? Parce que c’est définitivement le cas. Enfin, au moins pour six mois.

Printemps 2020 : Le soir il est de garde quand il se décide. Ce con de leader va tous les faire buter à force de se foutre sur la gueule avec d’autres clans mieux armés. Pas très loyal, il a tenté de motiver Harper a le suivre, s’est retrouvé à lui promettre que lui non plus partirait pas. Il aimait bien Harper, mais il préfère rester en vie. Razzia dans le stock de munitions, il quitte leur planque au milieu de la nuit, se barre à la lampe de poche dans les rues avant qu’on capte son pillage. Il a pas survécu jusque-là pour crever des décisions d'un petit emmerdeur qu'on a foutu leader. Il quitte la bordure extérieure et tire vers le centre-ville.

Eté 2020 : Retour de karma, la leptospirose le frappe. Cette fois il se voit crever pour de bon dans un recoin du No Man’s Land. Faudra que ce soit des fanatiques chrétiens qui fournissent les antibios qui le sauveront, lui, le mec qui a passé presque vingt ans dans le porno. Putain s’ils savaient, c’est clairement pas lui qu’ira leur avouer. S’il doit claquer, il compte pas se confesser. Un mois difficile pour se relever, mais Cesare refuse toujours de trépasser. Il est hargneux, même contre les maladies.

Automne 2020 : La vie solitaire est pas pour lui plaire. C’est le retour de la galère, installer un récupérateur d’eau de pluie de la dèche complète, avoir une jungle de cordes qui mène dans le corridor jusqu’à là où il dort, planquer la fumée qui s’échappe entre les bâtiments d’une rue tellement remplie de cadavres qu’il a entassé que personne a envie d’y passer. Non définitivement, il faut qu’il voit du monde. Il va vraiment tourner cinglé.

Mars 2021 : Une milice se forme dans le No Man’s Land, il s’y engage pour voir du monde, entendre ce qui se dit sur les groupes. Il est pas encore décidé sur qui rejoindre, mais ce seront pas les premiers dont il aura entendu parler. Il en a sa claque de courir de ville en ville tous les six mois, trop vieux pour ces conneries. C’est là qu’il rencontre Isha et James. Ah il se cache pas d'être intéressé, ni se gêne pour demander des détails sur les conditions de vie de leurs communautés. S'il se fait envoyer chier, il en démord pas, se trouve un pistolet à eau particulièrement pourri qu'il est peut-être le seul à trouver hilarant. C'est pas grave. 

Mai 2021 : La mine de la veille est à la hauteur du réveil. La maison est pas un refuge en ruines comme celui qu’il squatte depuis trois mois. Elle est même habitée, Isha tire une sale tronche en captant qu’il a toujours Cesare dans les pattes. Eh, c’est lui qui l’a ramené, faut assumer. Discussion loin de ses oreilles, la sentence finit par tomber. Bienvenue dans le groupe, eh, au moins on va pas te buter. S’il se marre, il a comme l’impression d’en avoir réchappé à un poil. Ca aurait été con de mourir comme ça.



Tout frais et bon dernier à avoir posé son sac au Merchants Cafe des Exilés, sur un malentendu on va pas se le cacher, Cesare est encore sous le coup de la confiscation d’armes à l’entrée. Plus de fusil, plus de marteau, plus de cutter. Ils ont même senti l’embrouille du pistolet à eau. Les enfoirés. Au moins il s’est trouvé une activité d’un intérêt tout particulier pour occuper ses journées, la remise en branle de la distillerie. Ah ça, le jour où l’alcool coule à flot, il entend bien rappeler à tous qu’il y est pour beaucoup. Et en profiter. Ses débuts de nuits sont occupés à la vigie, Sidney en babysitter tout droit nommé. Le reste du temps, il apprend à connaitre un peu les gens. Isha il commence à s’en faire une idée, son collègue de ronde aussi, comme la petite jeune en charge de la cuisine. Que ceux qu'on connu la famine lui jette la pierre de toujours bien se faire voir du cuisinier.

Pour l’instant il a plutôt de quoi profiter de sa tranquillité. A part la salle d’eau qui ressemble à un donjon moyenâgeux, il a vraiment pas à se plaindre des locaux. Comparé au bout d'immeuble qu'il squattait les derniers mois, même s'il présente toujours ça mieux, non en fait c'est pas comparable. Il tourne un peu trop en rond à son gout, mais il tente, très fort, de prendre son mal en patience pour l’instant. Ils ont l’air à peu près fiables, au moins assez stables pour durer, ce serait con de passer à côté. De toute façon, il ira nulle part sans son fusil, celui-là le suit depuis trop longtemps pour qu’il le laisse derrière lui.

Il fait de la manutention aussi, de ce qu’il a suivi, le groupe vient de quitter son ancien repère. Poussé par New Eden y parait, y a bien cent questions qu’il a à poser sur le sujet.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Laancy
• Âge irl : 25
• Présence : Quotidienne
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? Il y a fort long
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Tout ?
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X]
• Crédits (avatar et gifs) coucou

• Code du règlement He who sat on it had the name Death


fiche (c) langouste.
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:11

Re-bienvenue avec ce choix de visage surprenant (mais agréable à voir) ! drama
Invité
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:12

Re-bienvenue ! :smile6:
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:13

Docteur Minou producteur de film X drama


On my skin
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:14

L'ancienne actrice X ramène ses fesses.

Hâte de le voir en jeu ton producteur !
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:17

J'étais pas prêt à voir la trogne d'Astier sur le forum ...

Mais j'aime cet effet de surprise :smile3: :smile3:
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

Sam 8 Mai 2021 - 12:21

Yeah ! Cette superbe idée de prendre Astier !!!!!

Bon courage à toi !!!

À tout vite !

Cesare Acconci - Snake in the grass 1604864741


Une menace à son enfant, trouble le sang d'une mère.
Spoiler:
Emilie Knox
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Re: Cesare Acconci - Snake in the grass

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