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Re: "Someone" in common

Ven 9 Avr 2021 - 15:27

Mais le con c’est qu’il fait monter la pression avec sa bouille de fripon là ! Quoique avec ce sourire là, c’est un peu facile à deviner que lui aussi est passé par la case pieu avec la belle brunette. Voilà qui est curieux à entendre, elle n’est pas vraiment du genre à partager ses conquêtes avec la gente masculine. ”Ah ouais et tu as du la supporrrter plusieurrrs mois en prrrime ? M’durrr.” Pointe d’humour mais aussi un peu teinté de vérité, seule pendant des mois avec la tête brûlée de fliquette, ça doit pas être de tout repos en terme d’aventures et d’actions. ”C’est sûrr que ça aide, ouais.” La concernant, elle n’aurait pas tenu plus d’une semaine avant de lui sauter dessus, c’est une vérité. ”Tu as du êtrrre content d’la rretrrouver.” Ouais, ça doit être un doux sentiment ça et ça peut aussi expliquer pourquoi le garde forestier ne s’est pas encore tiré de Fort Ward maintenant qu’il vient de la retrouver.

Aouch, miss Jones, à ce stade c’est le genre de nom qui lui file des frissons et pas que des bons. En guise de première réponse son colocataire à directement le droit à une petite grimace qui annonce la couleur, pas une super couleur. ”Quelque chose dans ce goût-là.” Comment peut- on résumer ça proprement sans manquer de respect à personne ? ”M’disons que j’ai pu y glisser plusieurs fois la main sans me faire morrdrre jusqu’à ce que... ” Ahah jusqu’à ce que Jill entre en scène et que tout s’écroule derrière, jusqu’à ce que la russe merde quoi. ”Jusqu’à ce qu’elle me grrrille, la main prrête à glisser dans une autrrre culotte.” Elle assume mais cache néanmoins une petite gêne passagère en venant recharger son verre de vodka qu’elle s'enfile d’une traite pour reprendre un semblant de contenance. ”Mais j’continue d’la fairrre bander, son clito' s’gonfle à fond à chaque fois qu’elle réussit à m’pourrrirrr la vie.” Bien fait pour elle. ”J’peux pas vrrraiment lui en vouloirr. M’du coup j’passe mon temps à l’esquiver désorrrmais.” Une de plus à la longue liste des gens à fuir sur cette île. Elle en parle de façon détachée en se planquant derrière un humour des plus douteux mais le sujet est bien plus lourd que ce qu’elle y laisse paraître. Peu le savent, pas même la première concernée mais les sentiments à son égard étaient réellement là, elle l'a aimé ce qui rend cette situation ô combien pesante. ”C’est un peu ma spécialité d’toujourrrs tout fairrre foirrer, j’suis câblée pourr ça, j’crrrois.” Il est ainsi prévenu, qu’il ne pose pas trop d’espoir ou d’attache envers elle, un jour elle le décevra, c’est sa marque de fabrique.

Ptet temps de tenter une petite esquive : ”Et... rrien à voirr, mais tu trrainais où avant ?” Elle sait qu’il a passé un long moment seul en forêt mais n’en sait pas plus en termes de localisation et l’information l’intéresse.
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Re: "Someone" in common

Dim 11 Avr 2021 - 13:28

Il se contente d’une moue amusée sur le fait d’avoir supporté la flic durant de nombreux mois. À vrai dire, à cette époque, la jeune femme était loin de celle qu’elle est devenue à présent. Jeremiah l’avait sans doute connu au moment où cette dernière était la plus vulnérable et où elle ne pouvait se cacher derrière cette désinvolture qui lui allait aujourd’hui comme un gant. C’est ce qui rendait leur relation si particulière et il était content d’avoir vu derrière le voile. Mais il n’en souffle évidemment mot, respectant les secrets et les non-dits.
Acquiesçant aux propos de sa colocataire, il laisse un sourire étirer brièvement ses lèvres. “Vu son tempérament je la pensais morte depuis longtemps.” Il avait arrêté d’espérer, et après quelque temps, il avait aussi arrêté d’y penser. On ne survivait pas en étant bloqué dans un passé révolu. Il fallait continuer à avancer, coûte que coûte.

Le sujet dérive sur l’intendante du camp et le garde forestier n’est pas mécontent de ne pas s’appesantir davantage sur des souvenirs devenus flous après tout ce temps. Arquant un sourcil surpris, il a du mal à imaginer l’Anglaise un brin frigide avec le volcan Russe qui lui fait face, et note précieusement ces informations dans un coin de sa tête. “Ouuuuh…” se contente-t-il de commenter comme un bon goujat qu’il est parfois, avant de laisser un rire amusé et un brin moqueur passer sa gorge quand sa comparse avoue n’être pas la plus fidèle dans le domaine. Se reprenant, il noie tout ça avec une autre gorgée, levant la main pour s’excuser. “Désolé…” Pas vraiment. “J’ai manqué de distractions pendant ces dernières années, ça m’rend un peu connard.” Il hausse les épaules, évitant la surenchère sur les propos peu classieux de la jeune femme. Non pas qu’il soit choqué, ça le fait plutôt marrer d’imaginer Miss Jones prendre autant de plaisir à lui pourrir la vie dans un côté sadique qu’il n’a pas de mal à lui prêter, mais il est déjà assez passé pour un beauf pour la soirée. “Pffff t’appelle ça tout faire foirer, j’appelle ça profiter d’la vie.” À nouveau un haussement d’épaules, peu enclin à promouvoir les belles histoires d’amour éternelles. “Vous étiez pas mariées et puis si on vit pas pleinement maintenant, on l’fera quand? Ça a sûrement plus de sens maintenant qu’il y a cinq ans.” Le quarantenaire n’était pas vraiment le genre de type à faire dans le jugement, encore moins en matière de relations sentimentales. C’est qu’il avait bien profité et plutôt déconné dans le domaine….

Se penchant pour se resservir, écoutant plutôt sa philosophie creuse que sa raison, il lâche un “Whiskey bend” laconique, avant de préciser. “Les bois de Whiskey bend, au sud-ouest de Port Angeles” histoire de situer grossièrement son ancien point de chute. “J’bossais là-bas avant tout ça. Quand c’est devenu la merde, j’ai eu l’choix entre m’entasser avec des milliers de personnes dans une zone militarisée ou m’tirer tout seul. J’ai pris mon matos, des réserves de bouffe, mon chien, et j’suis allé m’terrer dans une cabane de garde forestier.” Probablement la meilleure décision de sa vie finalement. “À toi! Pourquoi t’es venue aux States? Vladimir te menait la vie dure parce que t’aimes glisser tes mains dans les culottes des filles?”
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Re: "Someone" in common

Sam 1 Mai 2021 - 13:13

Ça devient un peu dark le sujet Jill, heureusement qu’on rebondit sur ma connerie finalement, ça sauve un peu la conversation, enfin façon de dire, il est en train de se foutre de ma gueule avec son air de fripon et son petit rire là. Mouais, je ne vais pas lui en vouloir c’est de toute façon bien mérité et sa réaction m’arrache tout de même un petit sourire en coin. C’est presque surprenant, en fait c’est plutôt agréable de pouvoir blaguer là dessus avec quelqu’un et ça dédramatise clairement la chose. Du coup, c’est sans me défaire de mon timide sourire que je balaye de la main l’excuse qu’il vient de me souffler et que je limite aussitôt en portant le verre de vodka à mes lèvres. Avec son point de vue extérieur, il y a de quoi devenir un peu “connard” -comme il dit- avec les potins de Fort Ward, c’est son Netflix à lui en fait.

La gorgée est salvatrice, Jeremiah se lâche juste derrière pour approuver mon comportement et ça me laisse un peu sur le cul, c’est bien la première personne à ne pas me juger pour ce coup-là. ”Heu.. ouais… ?” Mon étonnement a du mal à me quitter, je dois avouer que je m’y attendais pas trop, c’est qu’il gagne des points le garde forestier. ”C’est m’bien dit...” Je fais la maligne, j’approuve ses dires mais au fond de moi je regrette quand même d’avoir perdu l’anglaise comme ça, en un claquement de doigts. ”Après, j’te cache pas que ça m’fait un peu chier de la voirrr aussi rancunièrre.” Je manque pas de culot à lui rejeter la faute et j’ai même pas honte pour le coup. ”Enfin, c’est fait c’est fait hein.” Pas besoin de s’éterniser là-dessus, on ne changera pas l’anglaise et les machines à remonter le temps ne sont pas prêtes de voir le jour.

Enfin l’occasion d’en apprendre un peu plus sur lui et sur son parcours et malgré l’alcool qui commence à monter, il a toute mon attention. ”Ah ouais… M’faut des balls pour partir tout seul comme ça avec ta bite et ton couteau… t’avais perrsonne à cherrcher ?” Ouais c’est peut-être un peu chaud comme question mais j’ai besoin de connaître la réponse. Curiosité de merde j’imagine mais il est peut-être comme moi, beaucoup trop loin des siens, ça nous ferait un bon point commun.

Voilà que c’est mon tour et j’ai pas bien le droit de me défiler pour ce coup là, donnant donnant comme on dit. ”Ah ah ouais, les brrouteuses de minous m’sont pas superr bien acceptées parr chez moi.” Et ça va encore plus loin mais je préfère clairement éviter ce sujet, la putain de honte de ma nation. ”M’puis j’voulais vivre mon Amerrrican Dream à moi mais aussi voyager parrrtout dans le monde comme Guest-Star du tatouage.” Une pratique assez commune chez les tatoueurs et c’est clairement plus facile de se faire un nom en commençant dans les terres de l’oncle Sam. ”J’tourrrnais m’pas mal en Europe avant que tout se barrrre en steak.”
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Re: "Someone" in common

Sam 1 Mai 2021 - 14:33

Constat premier et peu flatteur pour son ego : il tient à présent aussi bien l’alcool qu’une pucelle de quinze ans. La tête lui devient lourde et la vodka le place dans un état cotonneux plutôt salvateur vu les circonstances. Filtrant son inquiétude et imbibant ses soucis d’une barrière je-m’en-foutiste agréable. Haussant les épaules quant au côté rancunier de l’Anglaise - qu’il ne connaît pas assez mais dont il a pu admirer le venin - il se dit que la vie est trop courte pour s’encombrer de sentiments aussi négatifs et destructeurs. “Dis toi que s’il elle en avait rien eu à foutre d’ta gueule, elle réagirait pas de façon aussi virulente.” Ouais bon, son discours un peu surfait n’est probablement pas le plus rassurant en soi mais il n’avait jamais été particulièrement doué pour passer de la pommade sur les plaies des autres, pas au sens figuré du terme en tout cas. Jeremiah ne s’était jamais attaché suffisamment à une femme - exception faite de Jill - pour donner dans ce genre de mélodrames et il s’en félicitait encore aujourd’hui. “Voilà! C’qui est fait est fait! J’espère que l'autre gonzesse en valait la peine!” Et il lève son verre avant de boire une énième gorgée, sans savoir qu’il se faisait réducteur avec sa propre meilleure amie.

Haussant à nouveau les épaules, il ne sait si sa décision de partir seul signifiait qu’il en avait effectivement une paire entre les jambes et si ça avait finalement été la décision la plus conne de sa vie. Seul comptait, après tout, le résultat, à savoir être encore en vie après cinq ans de cette merde. Mais quand la question se précise, quand le sujet devient plus épineux, et plus personnel, son regard se perd dans le vide et ses traits se referment. Il a une pensée pour son jumeau, si identique et pourtant aux antipodes de sa personnalité, sa belle-sœur qui avait tenté de faire au mieux pour les réconcilier, et finalement son neveu et nièce qui avaient été le ciment d’une relation fraternelle retrouvée. Disparus. Il n’avait jamais su où. Dans un camp? Ailleurs? Jeremiah, seul au milieu de Whiskey bend, avec pour seule compagnie un bouvier bernois et ses sombres pensées, avait préféré les penser morts. Pour ne plus se torturer de questions, de peut-être, pour continuer à avancer. Cette hypothèse, au fil des ans, était devenue réalité, ancrée dans son inconscient. Ils étaient morts. Point. Il n’y avait personne à chercher.

Relevant ses yeux sur la Russe, il se contente d’un simple “non” efficace et qui laisse peu de place au dialogue. S’épancher sur ce genre de choses ne lui ressemble pas. Profitant que le sujet reparte sur sa compagne, il acquiesce, reprenant son sourire de gros con. “Lesbienne et tatoueuse, putain, t’es dans le cumul des handicaps camarade Votiakova!” En tout cas vis-à-vis de sa Mère patrie. “Donc en résumé, tu vivais ta meilleure vie en voyageant un peu partout et en tatouant dans des salons réputés en serrant de la femelle à tout va pour finalement te retrouver coincée chez l’Oncle Sam avec une bande d’Amerloques capitalistes! Chienne de vie!” Conclut-il dans un léger rire en s’offrant une nouvelle rasade. “Tu tatoues encore?” Questionne-t-il, se demandant même s’il est encore possible de trouver le matos adéquat et de l’encre. Est-ce que ça périmait ce genre de trucs? Mais à Fort Ward, plus rien ne l’étonne vraiment maintenant.
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Re: "Someone" in common

Dim 9 Mai 2021 - 15:40

Je tique un peu quand il me sort que la réaction à Layla est certainement synonyme de l’importance qu’elle peut éventuellement me porter. Finalement, cinq petites secondes de réflexion après, je ne peux pas retenir un rire gras qui lui explose en pleine face. Non clairement il se fourre un gros doigt dans l'œil sur ce coup-là, il a beau m’avoir collé le doute quelques secondes, j’en suis persuadée maintenant. ”M’aha t’es mignon !” Je prends sur moi pour redescendre et calmer ce petit rire de meuf qui a trop picolé : "C’est juste son orrrgueil et sa fierrté que j’ai salement secoué. Elle est du genrre rrancunièrrre, c’tout.” Même si je rêverais presque que ce soit l’inverse, c’est clairement ça à mes yeux et rien d’autre. Après comme il dit, ce qui est fait est fait, je vais alors me contenter de faire comme d’habitude, l’esquiver, elle comme ce piquant sujet et m’efforcer de passer à autre chose.

Je vois par la suite sa mine se décomposer un peu face à ma question. C’est clair qu'elle n'était pas fine mais je comptais bien sur l’alcool pour le dérider un peu. Comme quoi le sujet est un peu trop lourd pour que ce soit le cas. Du coup, son “non” j’ai un peu de mal à y croire pour je vais pas insister pour autant, question de respect. D’ailleurs il m’en laisse de toute façon pas vraiment l’occasion, le boulevard de ma propre vie semble suffisant pour lui, il plonge dedans même.

”Ouais, j’ai choisi le mode harrrdcore. Faut croirre que j’ai du mal avec les choses faciles.” Petite analogie aux jeux-vidéos et pas besoin d’être un fan de cet univers pour comprendre où je veux en venir. ”C’est exactement ça ! Pas trrop eu l’choix que de rrester ici, sans famille ou repèrre parrticulier.” Ce qui finalement est un peu une sorte de bénédiction, je n’ai clairement pas à m’en faire pour ma famille, ils sont beaucoup trop loin pour que je puisse y faire quoique ce soit ou un jour entendre parler d’eux. ”Et ça me va.” Je vais pas mentir, c’était dur, au début et puis étrangement, je me suis faite, une fatalité comme une autre quoi, l’accepter c’est la balayer, ou presque.

Voilà qu’on parle tatouage maintenant et à sa question je dégaine un petit sourire en coin avant de désigner l’entrée du garage du menton. ”Ouais, on m’a rramené du stuff pour se fairre. Ça attend sagement dans le garrage.” C’est vrai que j’ai pas encore tatoué depuis qu’il est là et que j'ai clairement oublié de lui en causer. ”Ça te tenterrait ?” Me voilà bien curieuse de sa réponse et j’ai bien envie qu’il bascule du côté obscur de la force, c’est pas comme-ci l’occasion allait souvent se présenter à lui en prime.
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Re: "Someone" in common

Mer 26 Mai 2021 - 22:37

Lui adressant une grimace quand elle se met à glousser comme une dinde, avec autant de subtilité et de grâce, il lève finalement son verre, ouvrant la bouche pour lui répliquer qu’elle a fatalement dû secouer autre chose mais se ravise, refermant la bouche et s’octroyant une nouvelle rasade. Inutile de jouer dans la surenchère un peu trop grasse sous prétexte qu’il est déjà un peu éméché. Quelle gonzesse! “Toutes les femmes le sont non?” Rancunière il entend. Il ne tente même pas de faire dans le cliché misogyne, il parle d’expérience. Ce n’est pas faute d’avoir toujours posé les bases avec ces dernières, venait invariablement le moment où elles se sentaient bafouées et cherchaient vengeance. Heureusement, à l’époque, Seattle était une métropole de plusieurs milliers d’habitants faciles à éviter et pas un camp fermé de plusieurs centaines d’âmes. Une bonne leçon à retenir s’il voulait ne pas jouer au con.

Riant légèrement à sa réplique, il regarde un instant l’intérieur de la baraque, repense à sa survie dans les bois durant cinq ans et se dit que tout ça : le canapé, le matelas douillet, l’électricité, le verre entre amis parce que d’autres montent la garde, oui, tout ça ne ressemble pas vraiment au mode hardcore que la Russe décrit. C’est même facile. Un peu trop. Comme partir dans une game avec la meilleure arme du jeu, les protections les plus solides et tous les codes triches. Seulement Roza a le visage qui parle pour elle niveau survie difficile de même que son corps, les rares fois où il a pu le voir du fait de leur colocation porte les stigmates de sévices dont il préfère ignorer la cause pour le moment. “Il existe un autre mode maintenant? Parce que j’signe tout d’suite!” scande-t-il en levant à nouveau son verre, avant de se dire qu’il doit passer pour un gros con à trop répéter ce geste.

Elle n’a en tout cas pas l’air de s’en faire beaucoup, une fois un peu alcoolisée et sa mine de chien battu - mais hargneux - effacée de ses traits. Du genre à rebondir et à continuer à avancer coûte que coûte. C’était le propre de tout survivant finalement, si on voulait tenir dans ce nouveau monde qui puait la merde et la mort. Surtout la mort finalement.

“Ouuuh enfin des propositions indécentes, j’commençais à croire que mon charme n’arriverait jamais à percer tes murailles anti hétéro!” plaisante-t-il en se redressant sur le canapé, faisant attention de ne pas bousculer Vodka qui grogne et se rendort aussi sec. “J'pense que c'est l'bon moment pour t’avouer un truc avant, un peu gênant pour un type de quarante balais…” fait-il mine de se trouver contrarié. “J’suis… comment dire… vierge.” Du moins pour les tatouages. Il se retient quelques secondes avant de rire, pas certain qu’elle ait compris tous les doubles sens des conneries débitées. Lui laissant le temps d’assimiler tout ça, et d’en rire ou de l’envoyer chier, il termine son verre, le reposant sur la table basse. Il a bu mais pas au point de se laisser balader dans un trip tatouage express qu’on regrette le lendemain. “Alors, j’aimerais un lettrage sur le torse, un beau Carpe Diem, ensuite, le symbole de l’infini sur le poignet et pour finir, une salamandre sur la cheville, histoire de garder une touche d’originalité.” Et il lui affiche son plus beau sourire de connard charmeur qu’il maîtrise si bien. Quitte à donner dans le cliché, autant tenter de la faire marrer.
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Re: "Someone" in common

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