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Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 18:35


Edwin Brodentell me more about you

prénom(s) : Edwin
nom : Broden
date de naissance : 15 aout 1981
âge : 39 ans

ville de naissance : Vancouver
métier : Acteur/ Cascadeur
groupe : Faction, les IF

avatar : Chris Pine

what i am

qualites
avenant
optimiste
volontaire
curieux
Adaptable
defaults
Vicieux
menteur
arrogant
impulsif
lunatique
Equipement :
      La seule arme à feu dont dispose Edwin est un fusil à pompe Remington 870. Il a récupéré ce fusil sur le cadavre d'un policier s’étant fait dévorer juste devant chez lui, au début de l’épidémie. Il dispose sinon de divers couteaux ou armes blanches de fortune. Ces derniers temps, il utilise une petite pelle de camping en acier, dont il a affuté les bords avec une pierre. Simple, efficace et pratique. Son personnage de Charles Roche utilisait la même arme, dans un film sur la première guerre mondiale.

Étant donné qu’il va toujours privilégié la fuite et la négociation, Ed’ ne ressent pas le besoin de porter plus d’armes.
Details physiques :
Edwin est quelqu'un de relativement grand, il mesure environ 1 mètre 80. Avant l’apocalypse, il était quelqu'un d'assez musclé, pesant plus de 80 kilos ; depuis la fin du monde, il a perdu beaucoup de poids, chutant à peine à 70. Il est blond aux yeux bleus. Suivant la saison, il lui arrive de porter la barbe, il n’a pas réellement de préférence, c’est selon ses humeurs. Il ne présente pas de tatouages, ce n'est pas son genre.

Il a quelques petites blessures aux mains et aux pieds, mais il a globalement été préservé toute sa vie. Sa seule véritable cicatrice vient d’un coup de couteau dans la poitrine, un coup tranchant, partant de l’épaule gauche jusqu'à son sternum.

Psychologie

– Défauts –

Lunatique : La carrière d’acteur d’Edwin, depuis sa plus tendre enfance, a eu un effet désastreux sur son caractère. À force d’être balloté de tournages en tournages,  à jouer rôles sur rôles, à ne pas vraiment se construire d’identité propre, à fréquenter des gens qui jouaient… À force lui-même de simuler ses émotions, il est devenu « instable ». Lunatique.

Arrogant: Sa carrière d’acteur lui a donné une vision du monde totalement biaisée, il ne l’a découvert qu’au travers de ses tournages et de sa vie préservée. Grandissant dans le luxe et la richesse à partir de l’adolescence, il n’a pas fréquenté les gens normaux. Il n’a pas vraiment connu la dureté de la vie et sa culture est très… personnelle. Même s’il n’a pas de difficulté à parler aux gens, il vit dans son monde. Parfois. Souvent. Et évidemment, son monde est bien meilleur que le vôtre.

Impulsif : Si Ed’ veut quelque chose, alors il va tout faire pour l’obtenir et ça se jouera sur un coup de tête. Il est plutôt guidé par son cœur et une autre partie de son corps que par sa tête. Il est à l’écoute de ses besoins, avant de réfléchir à la raisonnabilité de ses actions… Après tout, on s’en fiche, il était riche et célèbre !

Vicieux : L’argent facile, la célébrité, le statut. Les fans qui se pressent à ses pieds. L’influence puissante d’Hollywood. Edwin a eu très tôt accès aux plaisirs de la vie, légaux ou non, et développé un goût tenace pour ceux-ci. Il aimait brûler la chandelle par les deux bouts. Son isolation forcée par l’apocalypse l’a obligé à se contenir, à se retenir, mais il n’est pas exclu qu’il retombe dans ses vieux travers s’il en a l’occasion.

Menteur : Quoi de plus normal pour un acteur que de mentir ? Il ment sur son histoire, sur ce qu’il est, sur ce qu’il veut. Qui pouvait prétendre savoir ce qu’il avait réellement derrière la tête ? Pas grand monde et de toute façon, ils sont tous morts.

– Qualités –

Avenant :S’il n’est pas en train de jouer l’un de ses rôles, de s’imaginer être un mafieux, un gamin génial ou qui que ce soit… Ed’ est globalement qu’un d’avenant, n’ayant pas de problèmes pour parler en public. Il s’adresse facilement aux gens et tente toujours de les mettre à l’aise. Cela l’a particulièrement aidé quand il devait demander de l’aide aux éventuels survivants qui croisaient sa route.

Volontaire : Ed’ est quelqu’un qui a la pêche, il aime aller de l’avant et faire des trucs. Si un projet lui tient à cœur, il y va. On ne peut pas lui reprocher un manque de motivation général, il est du genre à étudier une proposition et à l’explorer jusqu’au bout. Certains disent même qu’il le fait par caprice. Il lui arrive de proposer, beaucoup trop proposer. Mais cela fait son charme, non ?

Adaptable : Edwind n’est pas du genre à se plaindre d’une situation, il s’adapte à beaucoup de contraintes. En se glissant dans la peau des personnages qu’il a incarné, il parvient à avancer et à faire face à l’adversité. En faisant ça, il est rarement pris en défaut. Rarement, ça ne veut pas dire que ça n’arrive jamais, et en réalité, c’est plus régulier qu’il ne veut bien l’admettre.

Curieux : Il faut de la curiosité pour saisir un rôle et se glisser dans sa peau, le rendre crédible et vivant à l’écran. Avant la fin du monde, Ed’ avait accumulé pas mal de livre dans des domaines assez divers. Ironiquement, il s’intéresse à des sujets précis, mais en délaisse complètement d’autres, ce qui ne l’aide pas à s’ouvrir au monde.

Optimiste : Oui, il est peut-être perclus de défauts et difficile à cerner pour le commun des mortels, mais Edwin est un homme optimiste qui croit que tout finira par s’arranger pour lui. Que ce soit le manque de nourriture ou les problèmes qu’il peut avoir à percevoir la réalité du monde.

C’est de cette façon dont nous pouvons résumer Ed’. Il est simplement un gars avec un bon fond, qui s’est laissé bouffer et pervertir par sa carrière d’acteur. Provoquant certains manques, chez lui, qu’il se sent obligé de combler comme il peut.




Story of survival

Pre-apocalypse


Une carrière placée sous le signe de la réussite.

Edwin Joakim Broden est le fils de Rachel Tatopulos et de Bjorn Broden, deux acteurs européens ayant réussi une belle percée aux États-Unis à la fin des années 70. Mariés en 1980, il ont donné naissance, le 15 août 1981, à leur fils unique.

Fils d’acteurs renommés, Edwin a rapidement suivi les traces de ses parents, devenant un acteur dès son plus jeune âge. Le népotisme ayant du bon, il trouva des rôles durant toute son enfance. Son éducation passa par des précepteurs privés, payés par ses parents, qui le suivaient de tournages en tournages. Cela lui forgea très rapidement une passion pour les arts dramatiques et le cinéma. Mais cela eut un effet pervers sur sa vie, qu’auraient pu prévoir ses parents s’ils avaient été plus attentifs. Edwin passait son temps à regarder des gens changer de comportement sur les plateaux, des gens qui s’entredéchiraient dans les coulisses mais qui s’embrassaient devant une caméra, ou l’inverse. Le tout dans une valse de rôles, de films et de séries.

S’il est né à Vancouver, si ses parents avaient une maison là-bas, Ed’ n’y vivait que rarement. En réalité, il se souvient plus de ses séjours à Los Angeles, surtout pour les tournages de Markus the genius, que de la ville canadienne. Il fréquenta peu le monde « normal », ne mis jamais mis les pieds dans une école, par exemple. Ses fêtes d’anniversaire incluaient souvent l’équipe de tournage et sa famille, plutôt que des amis de son âge. Il noua cependant quelques liens avec d’autres enfants stars. Souvent, il a la prétention d’affirmer qu’il est celui qui a le mieux réussi. Ce qui n’est pas faux…

Il fut très proche de ses camarades de la série Markus the genius où il joua le rôle-titre. Cette série, qui dura 8 ans, le propulsa sur le devant de la scène, fit de lui un enfant star que tout le monde aimait et admirait. Elle biaisa aussi sa réalité sur les rapports humains : il constata que les gens l’aimaient pour le rôle de Markus ; alors pour que les gens l’aiment, il lui arriva de continuer à jouer ce rôle.

L’exemple le plus flagrant, et vrai point de départ de cette habitude se déroula quand il avait 11 ans, en 1992. Lui et ses parents étaient en vacances en Floride. Dans l’hôtel de luxe où ils se trouvaient, un groupe d’enfant y jouaient. Tous l’avaient reconnu comme Markus the genius, et aucun ne semblait réellement intéressé par Edwin en lui-même. Par peur de se sentir rejeté et de passer ses vacances seuls, il décida de jouer son rôle en intégralité. Il se comporta comme le petit génie arrogant qu’il était à l’écran. Il ressortit ses répliques les plus connues, ses catch-phrases. Il aida ses camarades à commettre les mêmes bêtises qu’à l’écran. De cette expérience, il aurait pu garder un gout amer, mais en réalité, elle lui sembla parfaitement logique. Pourquoi ne pas recommencer à l’avenir, si ça marchait ?

Sur demande de ses parents, il rencontra un spécialiste, un psychologue qui suivait régulièrement les enfants stars. Ils eurent de nombreuses séances ensembles. Quand Edwin lui parla de cette habitude, il ne fut pas vraiment surpris d’apprendre que ce n’était pas rare pour les adolescents de son âge. Le psy lui assura que c’était un mécanisme de défense normal pour quelqu’un dans sa situation, et que ça finirait par lui passer d’ici quelques temps. Il compensait simplement un manque de confiance en soit, le temps qu’il ne se trouve. Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.



De la télévision au cinéma.

À la fin de Markus the Genius, en 1995, contrairement à beaucoup d’enfants stars de son époque, Edwin était désireux de continuer sa carrière. Ses parents et lui habitaient encore à Los, ce qui facilita forcément les recherches. Il auditionna pour des rôles divers, tranchant avec ce qu’il avait joué avant. Une performance, comme un risque : il créa la surprise en jouant un simple d’esprit dans un film de Noël. Tout comme il étonna en jouant dans le remake d’un vieux film de karaté, Ninja Tiger. Ce qui surprit la critique ne fut pas tant le film en lui-même, mais sa performance durant les scènes de combat. Edwin avait en effet insisté pour effectuer toutes les scènes lui-même, alors qu’une doublure était prévue à cet effet.

Le jeune adolescent, pendant plusieurs mois, avait appris les rudiments du karaté, mais aussi de la danse et diverses acrobaties. Il s’était préparé physiquement, passant de longues heures à la salle de sport et répétant inlassablement les chorégraphies avec ses camarades de tournage. Tourner un film sur le karaté ne demandait pas réellement de compétences dans le domaine, il fallait simplement que cela rende bien à l’écran. Rien de bien compliqué en soi, mais cela lui permit de se découvrir une passion dans le domaine de la cascade, cet aspect souvent négligé et souvent moqué par ses parents, qui préféraient se concentrer sur la « performance émotionnelle ». Son investissement lui permit de s’offrir la réputation d’un acteur courageux, là où beaucoup d’autres préféraient recourir à une doublure quand une scène leur semblait trop compliquée.

Ce fut également à l’issue de Ninja Tiger qu’il eut un premier accident. Dans le film, il incarnait un jeune homme amoureux et maladroit, mais qui brisa le bras de quelqu’un s’en prenant à sa petite amie. Dans la vraie vie, il lui arriva pratiquement la même chose, à un détail près. Son adversaire n’était pas un cascadeur quelconque, mais un homme qui se défendait. L’affaire se termina avec deux doigts et un bras cassés pour Edwin. Il en fallut cependant plus pour le décourager d’incarner ses personnages dans la vraie vie. En effet, comme il le dit à ses parents après être sorti de l'hôpital, autrement, jamais il n’aurait pu trouver le courage de tenter de se défendre ; même s’il avait échoué. L'histoire lui donna raison finalement, car sa petite amie le récompensa très... chaleureusement, après coup, le confortant dans l’idée qu’il avait bien fait de faire ça. Ancrant un peu plus en lui encore, cette habitude de jouer certains rôles.

Avant de prendre une décision, d’agir, il se posait la question : « Que ferait ce personnage ? » Cela scella définitivement sa carrière, son image de marque devenant celle d’un jeune acteur motivé, toujours dans ses rôles, la coqueluche des médias. Il s’attira un certain nombre de fans, de femmes et d’hommes, prêts à tout pour passer un petit moment avec lui. Le succès lui facilita « l’accès aux femmes. », comme il le répétait souvent à ses amis, lors de soirées bien arrosées.

Entre 1998 et 2000, Edwin ne tourna que dans un seul film, une comédie appelé American Hot Dog. Un film potache, mais grand succès populaire, oubliable dans la carrière d’Edwin. A contrario, il entra dans une école de cascadeurs afin d’acquérir une réelle formation initiale dans ce domaine. Il suivit de nombreux stages par la suite, pour se perfectionner dans les domaines du combat, de la chute et des armes à feu. Mais ironiquement, ce ne fut pas un rôle exigeant de la cascade qui lui offrit la reconnaissance critique qu’il attendait.


L’âge d’or de la décadence.

À la sortie de sa majorité, Edwin prit enfin l’indépendance vis-à-vis de ses parents, au niveau professionnel, réussissant à ne plus être considéré comme le fils de quelqu’un. Le film le lança réellement en tant que « grand » acteur fut Le Violoniste, un film dramatique où il se distingua par sa performance puissante et naturelle. Une grande partie du succès du film vint du fait qu’il avait réellement appris à jouer, tenant encore une fois à ne pas dépendre d’une doublure.

D’abord, il s’était contenté d’apprendre strictement les morceaux qu’il devrait jouer dans le film, sans se préoccuper du solfège, répétant encore et encore jusqu’à ce que cela soit crédible. Il mit six mois à parvenir au résultat de sa doublure, mais il réussit à jouer les quelques morceaux du film à la perfection. Mais il y avait pris goût ; à la fin du tournage, il continua à prendre des cours pour le plaisir, développant une véritable passion pour l’instrument. Était-il doué ? C’était une autre question.

Grisé par le succès du Violoniste, Ed’ décide de ne plus rendre de compte et de littéralement faire ce qu’il voulait, à tous les niveaux. Cette période constitua le paroxysme de sa carrière en terme d’activité. Il enchaina de nombreuses productions, entre un et deux films par an, sans compter des apparitions dans des publicités et des séries. Son image publique resta fixée sur des positions qu’il avait établies depuis l’adolescence, il se comportait comme son personnage à la mode dans la rue. Pour Edwin, ce n’était pas du tout un problème ou une maladie, non, il était parfaitement conscient de ce qu’il faisait et quand il le faisait. Simplement, il aimait se glisser dans la peau de son personnage pour réagir. Il n’y avait là aucune pathologie mentale, simplement un jeune homme qui poussait loin le jeu de rôle. Comme il aimait l’affirmer, il n’était pas très différent de cet homme qui fumait une cigarette sur le bord de la route. Pouvons-nous dire qu’il était malade, car il aimait fumer ?

Pour parfaire ses compétences sur les tournages, Edwin passait une grande partie de son temps à s’entrainer. Il allait régulièrement à la salle de sport et à courir, prit de nombreuses de leçons dans des domaines tels que la gymnastique ou encore le parkour. Sans être un adepte de haut niveau, il pouvait se targuer de faire beaucoup de figures simples, de savoir chuter et correctement se battre devant une caméra. Il prit également des leçons de conduite à grande vitesse… mais les résultats ne furent guère probants.

Si sa vie ne s’était résumée qu’à de simples jeux de rôles et à son obsession pour bien faire son métier, cela aurait été parfait. Mais malheureusement pour Ed’, pour beaucoup de monde, il avait aussi une sérieuse tendance au vice. Il avait vite pris goût aux soirées, à l’alcool coulant à flot, à la poudre qui s’étalait sur une table. Il avait pris goût au succès, aux filles faciles et oubliables, jetables comme un mouchoir après usage. Pourtant, au début, ses frasques restèrent assez discrètes, perdues dans une masse d’affaires plus ou moins importantes. De nombreux acteurs faisaient pire que lui à ce niveau. Malheureusement, tout finit par se payer, il en fit l’amère expérience.


Le déclin…

À compter de la seconde moitié des années 2000, Edwin enchaina les tournages, les apparitions dans divers médias, les conquêtes, dans un brouillard où il ne redevenait qu’assez rarement « lui-même ». Sur les tournages, il acquérait une réputation de « passionnée », d’excellent acteur, motivé et motivant, mais difficile à vivre et à contrôler. Cependant, les propositions se firent moins nombreuses au fur et à mesure que ses frasques en dehors de la caméra se faisaient connaitre, en particulier après 2009. Durant cette période, il apparaissait toujours en public en jouant le rôle d’un personnage, refusant qu’on l’appelle Edwin lors d’une interview. Comme il aimait le dire, encore et toujours, un personnage ne peut pas vivre que le temps d’un film pour être crédible.

Cependant, en dépit de sa perte de vitesse et de ses frasques, il garda une certaine popularité auprès de ses fans, et connut plusieurs réussites critiques et commerciales. Il enchaina deux rôles très forts, celui d’un officier Nazi durant la seconde guerre mondiale et celui d’un espion américain alcoolique. Ce furent à la fois ses derniers et plus gros succès. Plongé dans ces rôles, il accumula les erreurs et les scandales. Effectuant le salut nazi chez Jimmy Fallon, se baladant dans les rues de L.A. avec une prostituée au bras et un flingue dans la main. Des comportements qu’il pouvait avoir à l’écran et qu’il reproduisait spontanément dans la vrai vie, vivant le personnage jusqu’au bout.

En mars 2011, dans tous les tabloïdes de Los Angeles, on pouvait lire dans les journaux peoples, et voir dans quelques JT de grandes chaînes : « Edwin Broden frappe un enfant. » C’était le soir de la première de son dernier film, The spy who kissed me. Pour faire bonne presse, Ed’ s’était plongé dans son personnage, afin de réagir de façon plus authentique aux questions qui lui étaient posées, un exercice de style que beaucoup de journalistes semblaient adorer. Mais cela eut aussi un effet pervers sur lui. Dans la mesure où son personnage était un alcoolique violent, qu’il avait décidé de coller comme il se fallait à son rôle, Edwind eut l’excellente idée de vider plusieurs verres de champagnes, de prendre un petit rail de poudre avant de se jeter dans le bain de ses fans. Il répondit à leurs questions, sourit, serra des mains et donc, frappa un enfant qui avait eu le malheur de lui demander « Pourquoi vous saignez du nez ? », devant plusieurs centaines de témoins et des dizaines de caméras. Un coup violent, direct dans le nez, du sang partout, des cris, des larmes. Mais surtout, une carrière visiblement brisée pour Edwin, le scandale de trop.

À la suite de cet acte, il fut condamné à une peine de prison de deux ans pour coup et blessure. Un avocat de haut vol, beaucoup d’argent et le nom de son père, lui évitèrent une peine plus lourde. Il purgea sa peine dans un quartier VIP de la prison de Folsom entre juillet 2011 et août 2013. Là-bas, il fut contraint de subir une cure de désintoxication pour son addiction à l’alcool et aux drogues. Étrangement, cela lui fit le plus grand bien. Coupé du monde d’Hollywood, de ses fêtes, de sa débauche, il remonta un peu la pente.


Une timide renaissance…

En sortant de prison, en août 2013, Ed’ n’était pas l’être le plus malheureux. Certes, il n’était plus le bienvenue à Hollywood, mais il avait encore de l’argent et il restait jeune. Son premier réflexe fut de quitter la Californie, toxique d’après lui, pour s’installer non loin de la frontière canadienne, à Kirkland. Il s’offrit une villa sur la côte de Rose Point, une maison de belle taille avec une petite jetée pour amarrer son bateau. De cette façon, il se rapprochait de ses parents, qui avaient finalement décidé de prendre leur retraite à Vancouver, mais restait aux États-Unis, qui offraient plus d’opportunité de travail, en dépit de sa disgrâce.

Edwind profita de cette nouvelle vie pour suivre une thérapie avec une psychiatre, il se confia sur sa vie, sur ses excès, ses frustrations… Il entreprit un travail sur lui-même afin de se départir de cette habitude de plonger dans ses rôles. Comme lui avait dit l’autre psychologue deux décennies plus tôt, ce n’était qu’un mécanisme de défense, relevant d’un certain manque de confiance en soi.

Désireux de se faire oublier, Ed’ décida de laisser tomber les caméras. Il voulait néanmoins continuer son métier d’acteur, il décida de se concentre sur le théâtre, moins toxique, plus proche des gens, comme une repentance après toutes ses années d’excès. Un nouveau défi pour lui, dans la mesure où il devait totalement changer sa façon de jouer et de se comporter. Il accepta des rôles divers, parfois mineurs, bien en deçà de ce qu’il pourrait prétendre, il se sentait bien. Une sorte de leçon d’humilité qu’il apprit plus ou moins durant ces deux dernières années. Il se concentra aussi sur la pratique de la cascade, s’entraina pour le plaisir de s’entrainer et d’aller toujours plus loin. D’une façon presque anonyme, il participa à quelques spectacles et présentations. Il chercha parfois même des rôles masqués ou muets, simplement pour le plaisir de jouer sans qu’on se dise que c’était lui.

Cette réhabilitation fut cependant marquée par deux évènements tragiques.

La mort de ses parents lors d’un accident d’avion en février 2015 : si Edwin avait repris le contact avec eux, s’ils s’étaient tous les trois rapprochés, il y avait encore de nombreuses plaies qui restaient béantes dans leurs relations. Le fait que les deux meurent avant de pouvoir les résorber définitivement porta un très sérieux coup au moral d’Edwin et un effet désastreux sur les progrès qu’il avait accompli. Pendant plusieurs semaines, il se réfugia dans son rôle de violoniste, cherchant à fuir la douleur par la musique et par ce personnage.

Le second évènement tragique fut l’assassinat sauvage de sa thérapeute par un de ses clients au début du mois de d’octobre 2015. Elle avait été battue et en grande partie dévorée, dans un contexte de crise et de violence de plus en plus marqué, où ce genre de faits se généralisait. Cela marqua profondément Eugen ; il se sentit abandonné par cette femme qui le suivait depuis plus de deux ans afin de l’aider à combattre ses démons. section>

Post-apocalypse

Octobre 2015 / Mel Rickson / Le clapier où j'traine ma misère, Kirkland.

Comment j’aurais pu prévoir que ça allait arriver, comment j’aurais pu prédire que tous les efforts que j’avais fait jusqu’à présent seraient vain ? Que je me retrouverai seul, à la merci d’une bande de mangeurs de chairs. Depuis mon salon, j’ai vu les journaux télévisés qui montraient des agressions partout, je l’ai vu dans la rue… Bref, je n’étais vraiment pas bien. Ma thérapeute, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à elle, à nos séances. Moi, simplement Edwin Broden, je ne savais pas comment réagir à tout ça, que faire devant un tel déchainement de violence ? Se cacher, attendre ?

Pour survivre à ce mois, à cet enfer, je n’ai pas eu le choix. Je devais réagir et penser comme quelqu’un qui savait se montrer brutal, qui ne laissait pas de place aux émotions et à la faiblesse… Qui de mieux que le vieux Mel Rickson ? Hanté par la mort de sa femme… sachant utiliser un flingue, un poil violent sur les bords. Parfois suicidaire. Peut-être pas mon rôle le plus équilibré, mais il a fait l’affaire. C’est ridicule de raconter ça comme ça, de le raconter avec la plume de Mel… Oui j’ai trouvé le courage de sortir en me prenant pour lui, en me souvenant de son comportement de ses postures. Mel c’est le gars qui ose, torturé, mais il ose, il surpasse tous ses adversaires…  Ça peut me sauver la vie de me comporter comme lui…  Alors il faut que je sois dans mon personnage, que je le fasse vivre, que j’invente sa suite, que je le fasse évoluer. Car j’ai bien eu besoin de lui ce jour-là.  J’ouvre mon journal et je commence à raconter :

Pluie, cris, larmes, peine, souffrance. Une belle journée de merde en somme, j’tourne comme un animal sauvage dans une cage. Les gens sont en train de virer fous… Fous.  Ils se dévorent entre eux, par la fenêtre, j’ai vu une marée humaine ravager tout sur son passage. J’ai vu une bande de flics, pauvres gars en uniforme, se faire balayer et moi ? Moi j’me suis planqué pour rester vivant plus longtemps, je n’ai pas le droit de mourir, on dit que les meilleurs meurent en premier. Alors je n’ai pas le droit de mourir, j’dois laisser ça à d’autres, meilleurs que moi. J’ai attendu que la marée des morts parte avant d’oser sortir de chez moi. Prêt à démonter le premier taré qui s’approcherait de moi ! J’avais récupéré une épée que j’avais gardé de Edge of justice. Pourquoi j’étais sorti ? Entre un .12 et une épée, vous prenez quoi ? Bah ouais, on prend le .12 !

Sauf que j’ai eu une mauvaise surprise en m’approchant des cadavres des flics, à moitié bouffés, pauvres gars, ils voulaient juste faire leur taf, y’a vraiment pas d’justice et pour une fois ce n’est pas la faute d’un juge corrompu. J’me suis penché pour ramasser un fusil à pompe, l’arrachant des doigts encore chauds de son ancien propriétaire. Le pauvre, il était mort avec la face de quelqu’un qui a souffert, j’sais pas qui tu étais, mais ta mort n’aura pas été vaine… Mais comme j’disais, j’ai eu une mauvaise surprise, car le mec avait fini par ouvrir les yeux. Au début, j’ai cru qu’il avait survécu, mais non ! Il s’est mis à me sauter dessus pour tenter de me bouffer la tronche.

Pas question de me faire meuler sans me défendre, pas question de mourir alors que j’avais la sécurité de mon foyer non loin ! J’ai rendu coup pour coup. Je l’ai frappé avec l’épée aussi fort que je pouvais. Elle était émoussée, mais j’ai dû toucher un truc vital là-haut, quand je l’ai frappé à la tête, il s’est effondré ! ET OUAIS, c’est Mel qui est le plus fort !


Je ferme le journal. Honnêtement, je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour tuer ce mort-vivant, pour trouver la force de le frapper encore et encore, de trouver le courage de prendre cette arme et ces munitions qui trainaient sur des cadavres. Me la jouer Mel m’a aidé à tuer, mais qui me faudrait-il incarner pour survivre sur la longueur ?


Avril 2016 / Markus the Genius / Ma p’tite maison de Kirkland.

Les beaux jours sont de retours… Moi je suis toujours là, c’est un progrès j’imagine. J’en aurais des choses à raconter sur la survie. Il serait temps de faire un point, récapituler ce que j’ai fait pour m’en sortir jusqu’à présent. J’ai dû me glisser dans la peau de plusieurs personnes pour avoir les réponses à plusieurs situations. Mel dès qu’il s’agissait de devoir me battre, intimider quelqu’un ou trouver du courage d’une manière générale. Mais j’ai surtout fait appel à un autre rôle, un rôle qui m’a propulsé au rang de star et il m’a certainement sauvé la vie. Laissons-le s’exprimer, j’ouvre encore une fois mon fidèle journal :

Il faut reconnaitre que ce n’est pas simple de survivre, mais rien n’est impossible quand on est un petit génie. Vivre seul et avoir des ressources limitées contraint à une planification minutieuse et à de l’imagination. C’est un jeu d’échecs où la défaite n’est pas synonyme d’un mat, mais de mort, car c’est elle votre adversaire. Et je suis vainqueur pour le moment ! En premier lieu, j’ai profité que nous soyons dans une région pluvieuse. J’ai installé des bacs de récupérations d’eau de pluie sur mon toit.

Les gens ont fui le coin, j’ai décidé d’accumuler le maximum de ressources possibles avant que d’autres finissent par avoir cette idée. J’ai eu quelques soucis avec les pillards, mais Mel était là pour s’en occuper. J’ai récupéré dans la plupart des maisons alentours, j’ai posé des pièges, renforcé la maison. J’ai également fait le plein de livres pratiques pour nourrir mon esprit et aider mon corps à rester en vie. J’ai construit une sorte de serre dans ma véranda, fabricant des bacs et utilisant mes… pour faire du terreau. Il y a quelques légumes qui germent doucement.

Entre ça, quelques petits bricolages pour avoir de la lumière, vive la diffraction dans l’eau et les miroirs, on n’est pas trop mal. Là, je suis en train d’étudier un moyen de recharger des batteries de voitures à l’aide d’une dynamo et d’un vélo. Je pense que j’ai réussi à mettre quelques coups d’avances sur la mort. Forcément, quand on est un petit génie ! La semaine prochaine, je tenterai d’installer une nase à poissons au bout du ponton.


Franchement, jouer Markus, me souvenir des tours tordus qu’il avait inventé, que les scénaristes avaient inventé, jouer son caractère curieux et débrouillard, ce n’est pas toujours suffisant, mais c’est une bonne base. L’ironie dans tout ça, ce que j’ai fait en imaginant être redevenu Markus, je ne l’ai pas sorti de mon chapeau. Je me suis contenté de lire des livres. C’est aussi simple que cela, à l’époque, je donnais le change à l’écran en lisant des livres sur les sujets dont il parlerait. Là ? Je me suis contenté de faire pareil, Mike Horn, Bear Grylls. Des livres sur les maisons autosuffisantes et écologiques. J’ai simplement compilé ce qui était dit là-dedans, tentant, réussissant parfois, échouant souvent. Grâce à Markus, à tous mes rôles, mais aussi grâce à moi-même, ma maison ressemble vraiment à un endroit où il fait bon survivre.


Janvier 2017 / Adonis Grodis / La demeure de mes sentiments : Kirkland.

Le ciel gris laisse tomber des monceaux de neiges sur le jardin, un froid intense plane dans la maison, le silence pesant n’est que brièvement rompu par mes activités. Je n’ai rien à faire de mes journées que de trainer ma carcasse en tâchant d’ignorer l’appel de mes réserves de nourritures, de ne pas céder à l’envie d’allumer un feu. Je passe mes journées dans mon sous-sol à m’occuper l’esprit comme je peux, jouant du piano ou de la guitare.

L’hiver a au moins de bon que je puis me permettre de laisser aller ma tristesse sans risquer qu’un rôdeur vienne frapper à ma porte. De tous les livres que j’ai lu, qu’ils soient de survie ou des romans, peu racontent le pire ennemi du survivant solitaire comme je le suis : l’ennui. Je m’ennuie à longueur de journée et de nuit, je n’ai personne à qui parler. Je sais bien que c’est ma faute, je me suis moi-même isolé, reclus comme un ermite, ne cherchant pas la compagnie de mes semblables. Mais est-elle digne de moi ?  Aurais-je ma place avec eux ? Leurs serais-je seulement utile ? Je ne sais pas, je ne sais plus.

Comme le disait le poète, je doute le monde mais je redoute mon esprit aussi.


Je referme encore le journal, oui… Je crois que je suis déprimé et j’ai froid. Je crois que ça m’aide de me glisser dans la peau d’Adonis, j’ai l’impression que cela m’empêche de me laisser abattre par ces sentiments. Après tout, il a bien réussi à les surmonter, alors en suivant ses pas, je vais également y arriver, non ? Je surmonterai cette solitude, j’en fais le serment !

Je ne veux pas me risquer à aller voir d’autres survivants pour le moment. Je pourrais mais… j’ai peur, j’ai peur d’avoir du mal avec eux. Plus d’un an de solitude, déjà ça ; mais en plus, qui me dit que les gens ne sont tout simplement pas devenu fous et qu’ils ne me tueront pas en me voyant ? Pas question de prendre ce risque, je tiens trop à la vie. Alors solitaire oui, mais au moins, je suis vivant.


Août 2018 / Charles Roches /  Un trou à rat, avant-poste de mes principes : Kirkland.

Les balles qui fusent, un balai incessant de sifflements mortels et imprévisibles. C’est à peine si j’osais lever la tête pour regarder d’où venaient les tirs. En même temps, ils ne peuvent pas provenir de mon jardin. Ces hommes, ces femmes, la cupidité et la colère les poussent à s’attaquer aux valeurs construites à la sueur du front d’un homme. Valeurs qui semblent finalement si peu importantes quand j’observe les miroirs brisés, les vitres fracassées, les murs criblés d’impacts de balles. Dehors, il y a des cris, de la colère, des injonctions à la mort. Mais je suis là.

Mes mains se serrent sur mon fusil à pompe. Profitant d’une accalmie, j’en profite pour répliquer, envolant un nuage de plomb sur mes assaillants. Encore et encore. Une danse coordonnée où nous espérons nous toucher mutuellement. Trois adversaires armés, contre un seul, ils pensaient que je céderais, mais non, hors de question. La guerre est une abomination, mais elle est gagnée par ceux qui ont la détermination. Je plonge alors dans mon courage et ma ténacité pour survivre, pour affronter mes adversaires et pour les vaincre.


Je referme le journal, y laissant des traces de sang. Le mien malheureusement. Ce trio de pilleurs en avait voulu à mes ressources. En trois ans le monde avait bien changé, j’ai dû rencontrer moins d’une cinquantaine de personnes durant tout ce temps, souvent de loin, toujours méfiants, d’un côté comme de l’autre. Je comprends mieux, maintenant. Je comprends pourquoi les gens étaient méfiants. Sans mon rôle dans Men of Valor, je ne sais pas si j’aurais réussi à tenir, face à ce déferlement de violence. Je ne sais pas comment j’aurai trouvé le courage de me lever et d’affronter ceux qui venaient s’en prendre à ce que j’avais construit. J’étais terrorisé, j’avais peur, mais je n’avais qu’une seule chose en tête. Défendre et tenir, comme si j’avais eu d’autres choix.

Dans le film, Charles affronte quatre allemands seuls, moi j’ai affronté trois pilleurs… et j’en garde une sacrée blessure… J’ai pris un sale coup de couteau dans la poitrine, un coup tranchant. Quant à mes agresseurs… Disons que comme Charles, je préfère oublier ce qu’il s’est passé…


Décembre 2019 / Edwin Broden / Chez moi : Kirkland.

Je n’ai même pas la force de me glisser dans la peau d’un de mes rôles, je suis simplement fatigué, fatigué de la solitude. J’ai commencé à « faire des expéditions », explorer au-delà de Redmond. Jusqu’à présent, je m’en dispensais comme je pouvais. Plus de quatre ans à trainer ma misère dans les zones de Kirkland et de Redmond, je crois bien avoir fouillé toutes les maisons, tous les cabanons, toutes les voitures de ces rues, comme j’aurais rongé la moindre chair consommable sur un os. Cela n’a pas facilité ma survie, c’est clair, j’ai souvent manqué de nourriture, de ressources diverses. Mais je préférais encore ça au risque de me faire tuer. Cependant, il semble que ce ne sera bientôt plus possible, j’ai donc commencé par aller au sud.

Vers Seattle, là-bas, j’ai rencontré une certaine densité de survivants. J’ai entendu parler d’un endroit dans l’ancien quartier industriel de la ville, le No man’s land, un endroit où on peut troquer et rencontrer des gens. Il venait d’être plus ou moins attaqué par une bande de pillards, une grande bande de pillards. J’ai obtenu cette information de la part d’un homme que j’avais aidé à se débarrasser d’un groupe de rôdeurs voulant s’en prendre à lui. Un échange de bons procédés, en somme. Je ne me souviens même plus de son visage, mais on peut dire qu’il a été providentiel.

C’est avec prudence que je me suis rendu au No man’s land, dans l’espoir de tromper un peu mon ennui. J’y ai vu aussi la possibilité de commercer, d’échanger quelque peu avec d’autres survivants.  Je dois avouer ma surprise de voir un endroit aussi peuplé, de voir que des gens commerçaient, on se serait cru dans un film postapocalyptique. Jamais je ne me serai douté que ce serait possible ! Après… plus de monde, c’est aussi attirer plus de problèmes. Me rapprocher d’eux voudrait dire abandonner tout ce que j’ai construit, et je ne me sens pas prêt à ça. Qui dit en plus que les pillards ne reviendront pas ? Non, pour le moment je vais me contenter de rentrer chez moi, mais au moins, je saurai que je pourrais venir échanger des choses qui me sont inutiles, en cas de besoin.


Octobre 2020 / Jemerson Dirck / Dans ma cabine de commandement : Kirkland.

Rapport du capitaine, les ressources sont de plus en plus rares, notre base avancée commence à manquer sérieusement de nourriture. Je me vois contraint de me rationner de plus en plus, il me faut aussi mener des expéditions plus lointaines et rencontrer d’autres peuples pour espérer survivre.

La base avancée où je suis actuellement commence à montrer des signes d’usure. En dépit de mes attentions, elle présente des signes de plus en plus marquants de délabrement. Je ne dispose pas des capacités nécessaires au rétablissement de l’intégrité de la structure. Les combats intenses de l’année 2018 ont provoqué des dommages importants, hâtant la destruction du bâtiment. Les installations sanitaires et agricoles montrent des signes de faiblesses, les efforts demandés pour une remise en état se montreraient probablement contre-productifs au vu de mes capacités physiques actuelles. Je note l'apparition de lézardes et d'infiltrations d’eau à plusieurs endroits, signe d’une fatigue avancée du bâtiment.

L’option de déménager dans une autre maison à proximité n’est pas non plus viable. Redmond ne semble plus être en mesure de supporter ma forme de vie. Le dénominateur commun à tous mes problèmes semble être la solitude, mes lacunes n’étant en aucun cas compensées, en dépit de toute ma bonne volonté. À compter des semaines suivantes, je vais devoir rassembler mes ressources et envisager un rapprochement avec les autres peuples qui hantent les ruines de ce qui fut la baie de Seattle…

L’ancien quartier industriel semble abriter une densité de population remarquable en ces temps difficiles. Il me serait peut-être possible de trouver de l’aide auprès d’eux ?

Journal du capitaine Jemerson Dirk. Fin d’entrée.


J’ai refermé mon journal, avant de soupirer et de regarder le soleil se coucher sur l’eau. Bordel, comment je vais faire ? J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je vais devoir déménager, peut-être descendre vers le sud. Je n’en sais rien… Pourquoi je m’obstine ? Je rouvre le cahier et je raye une ligne pour en rajouter une autre… J’ai beau me comporter comme mes rôles, je ne trouve pas de solutions… Je crois que j’ai besoin d’aide..

Survie

Edwin possède une routine fixe et immuable, qui l’a aidé à tenir le choc. Il se lève avec le soleil, toujours, et se couche avec lui. Il commence par effectuer des exercices pour se tenir en forme, puis va manger un morceau. Ensuite, il fait le tour de ses installations, vérifiant leur état. Si la météo le permet, il va prendre son vélo pour aller récupérer des ressources. Si ce n’est pas le cas, il travaille chez lui, fait le ménage, s’occupe de ses plantations, tente dans la mesure du possible de réparer sa demeure. Mais les dommages sont au-delà de sa portée... Après le diner, juste avant d’aller se coucher, il s’occupe l’esprit en jouant du violon ou en lisant un peu.


Liste des rôles majeurs d’Edwin :

1987-1995 : Markus the Genius, un enfant surdoué qui vit dans une famille modeste. On le suit depuis la primaire jusqu’à la fin du lycée. Arrogant, sûr de lui, il ne reconnait pas la défaite.

1999 :American Hot Dog. Un film pour adolescent à la cool, où il jouait le rôle d’un fêtard débridé, vulgaire et aimant s’écouter parler… pas si éloigné de son lui réel.

2001 : Le Violoniste, Adonis Grodis. Son premier rôle dramatique, puissant et triste, où il a appris à pleurer sur commande et à sembler misérable. Il a également appris le violon. Dans ce rôle, il a l’air triste et pensif.

2004 : Star Scape, Jemerson Dirk. Dans ce film de science-fiction, il joue un très jeune capitaine de vaisseau vivant des aventures incroyables. Rationnel, droit, froid, fidèle à son équipage, il s’en sort toujours.

2006 : Men of Valor, Charles Roche. Il joue un jeune lieutenant lors d’une des pires batailles de la Première guerre mondiale. Courageux et intrépide, il croit dur comme fer aux valeurs qu’il représente. Il mena ses troupes à l’assaut d’une position très lourdement défendue, un parfait soldat.

2009 : A grave on a flower, Heindich Rimel. Son rôle le plus marquant, il jouait un officier nazi responsable d’un camp de concentration. Il se lia d’amitié avec une petite enfant juive, qui utilisa ce lien pour fomenter une révolte. À la fin du film, il tue lui-même l’enfant avant de se suicider. Insensible, parfois cruel, le remord n’est pas une option.

2011 : The spy who kissed me, Mel Rickson. Son dernier grand rôle au cinéma ; il jouait un agent de l’AAG devant déjouer un attentat contre le président. Torturé, alcoolique, mais efficace et violent. Un rôle au poil pour un homme en pleine crise existentielle.

time to met the devil

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fiche (c) langouste.
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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 18:37

:smile30:



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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 18:50

Re-bienvenue, je sens que je vais kiffer ce perso Edwin Broden. Acting crazy ! 1342238320
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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 18:51

Edwin Broden. Acting crazy ! Tumblr_osd13xqjtx1ujcvduo1_500

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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 20:12

Re bienvenuuuuue :smile2:


stay safe on the Path


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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 20:28

Re-bienvenue à toi ! Smile
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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

Sam 7 Nov 2020 - 21:04

(Re) bienvenue Edwin !!! I love you
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Re: Edwin Broden. Acting crazy !

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