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Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 19:01


LOLA (Edwina) GARNIER
14 ans Canadienne Écolière Travelers (mais prochainement RG)

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

Plus jeune, Lola était le genre de petite fille modèle dont les parents sont très fiers. Cette gamine qu'on montre du doigt à la kermesse de l'école en criant "Eh regardez, c'est ma fille !" Aujourd'hui, c'est différent.

Lola a toujours été très créative. Déjà toute petite, elle passait son temps à dessiner des animaux magiques, des environnements de monde jusqu'ici inconnus, des choses qu'elle était la seule à pouvoir imaginer. À l'orphelinat, quand elle se sentait seule et n'arrivait pas à s'endormir, elle s'enroulait dans sa couverture et se créait une petite histoire, rêvait de choses qui la rendaient heureuse et finissait toujours par s'endormir toute seule. Son grand père y est pour beaucoup, lui qui chaque samedi après-midi passait au domicile familial pour lui apprendre à mieux dessiner, à manier un pinceau sur une toile et à laisser libre court à son imagination. Elle n'est pas une artiste, loin de là mais elle est assez douée en la matière. Heureusement, le dessin n'est pas sa seule activité. Depuis toujours, Lola est une grande sportive. Le football, la gymnastique, les courses en roller, la danse... elle a pratiqué de nombreux sports durant son enfance et si elle n'avait pas été aussi énergique à toujours sauter et courir partout comme une folle, elle n'aurait probablement pas pu supporter toutes ces heures d'amusement. Déterminée, elle fonce souvent la tête baissée, et elle confond souvent sa détermination avec le fait qu'elle soit une grande têtue. Intrépide, elle n'a pas peur du danger mais arrive la plupart du temps à se mettre dans de beaux draps mais finit toujours par s'en sortir, que ce soit par elle-même ou grâce à l'aide de quelqu'un. On peut dire d'elle qu'elle est optimiste. Quand elle est dans la merde, Lola essaye toujours de prioritairement penser positivement, de voir le bon côté des choses même si ça déplaît à certains de ses camarades. Elle n'est pas débile, elle sait qu'on ne récupérera probablement jamais le monde qu'elle a connu avant, mais elle espère quand même que quelqu'un les sorte de ce pétrin. Lola a beau n'être encore qu'une gamine, elle n'est pourtant pas naïve et a du mal à faire confiance aux gens qu'elle ne connaît pas. Méfiante, vous aurez du mal à vous la mettre dans la poche. Impudique, Lola choque la plupart du temps par son vocabulaire, par ses habitudes et sa façon d'être. Irrespectueuse. Celle qui était auparavant toute douce dit maintenant beaucoup de gros mots, d'insultes, son vocabulaire en est rempli (et Dieu sait qu'elle essaye de se limiter). Elle n'a honte de rien, l'opinion qu'ont les gens sur elle ne l'intéresse guère. Mature, elle sait qu'elle en a dans la tête et aime se voir comme déjà adulte, même si c'est loin d'être le cas. Si elle pouvait être le leader de son groupe, elle le serait. Franche et sarcastique, si elle n'aime pas quelque chose, elle n'hésite pas à le dire, et très souvent de la mauvaise façon. Menteuse, elle passe son temps à mourir et ce à tout bout de champ. En les temps qui courent, c'est le meilleur moyen qu'elle a trouvé de se protéger.


and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

Lola a de longs cheveux bruns et de jolis yeux bleus marin. Elle mesure près d'1m50 pour 40 kilos et est très fine.

Elle a une longue cicatrice sur le bras gauche, souvenir qu'elle a gardé de son premier monstre mis à terre. Elle était seule, il est sorti de nulle part et l'a prise d'assaut. Elle s'est empressé de prendre ce poignard qu'elle avait dans sa poche, elle a essayé de le planter en lui mais celui-ci l'en a empêchée en poussant ce foutu poignard vers son bras. Résultat, le coup qu'elle voulait lui donner s'est retourné contre elle. Elle a brièvement saigné et s'est empressée d'y mettre un bandage. Aujourd'hui, elle a toujours cette longue cicatrice rouge sur son bras.

Pour les vêtements, elle porte souvent des débardeurs quand le temps le lui permet ou de simple t-shirts trouvés par-ci ou par-là ainsi qu'une veste en jean qui ne la quitte jamais. Pour les bas, elle privilégie très souvent les leggings et les jeans. Pour les sous-vêtements, elle penche le plus souvent pour des boxers masculins ou féminins. À ses pieds, elle porte souvent sa paire de bottines noires qui s'avère aujourd'hui être très usée.


a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

2004-2012 : Naissance, enfance.

La petite Garnier est venue au monde le douze mars deux mille quatre dans un hôpital de Calgary, au Canada, aux alentours de deux heures du matin. L’enfant est né en forme, dans les délais prévus et sans réelle complication. Son père était journaliste d’investigation, sa mère était mère au foyer. Le fait qu’il n’y ait que l’un de ses deux parents qui ramène un salaire n’a pas réellement posé problème financièrement, les Garnier ont toujours pu payer leurs factures à temps et manger à leur faim. Leur fille était leur petite protégée, le petit soleil de leur vie et pour cette raison, elle ne manquait absolument de rien. Elle voulait la dernière Barbie sortie ? Elle voulait ce tobogan, cette piscine ? Ce nouveau costume de Cendrillon ? Elle avait tout, tout ce qu’elle voulait et ça ne l’a pas réellement transformée en petite peste. Elle n’a jamais abusé de ses parents, cherché à leur soutirer de l’argent à chaque fois qu’elle le pouvait, elle est toujours restée aussi douce qu’elle l’était. À l’école, elle travaillait plutôt bien. Ce n’était bien sûr pas son endroit favori, loin de là mais elle s’y plaisait. Elle avait son petit groupe de copines, ses professeurs l’adoraient de par son comportement et ses résultats exemplaires… Elle s’y plaisait. À la maison, tout se passait très bien. La petite famille était heureuse, les parents s’aimaient plus que tout, c’était ce qu’ils montraient en tout cas et ça, ça rendait Lola heureuse.

Mais bien sûr, tout a mal terminé, comme toujours. Parce que dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu. Il y a des imprévus, des obstacles, de grosses surprises. Et ça, Lola l’a appris assez tôt. Le vingt-cinq avril deux mille onze aux alentours de quatorze heures, alors que l’enfant était à l’école, la directrice de l’école primaire vint la chercher en classe et l’emmena dans son bureau. Son père venait de mourir du cancer contre lequel il se battait depuis bien longtemps. Forcément, Lola ne l’a pas très bien vécu et a donc arrêté les deux semaines d’école qui suivirent, restant avec sa génitrice à la maison à pleurer toutes les larmes de son corps, son père lui manquait, elle voulait le récupérer.

Pas loin d’un mois plus tard, c’est sa mère qui fut arrêtée alors que les deux filles étaient en pleine séance de shopping. La gamine fut emmenée en lieu sûr chez ses oncles où elle passa la nuit. On essayait de la faire dormir mais personne n’y arrivait, elle pensait trop. Elle avait peur de ne plus jamais revoir sa mère, d’être placée quelque part loin d’elle.

Le verdict est tombé. Les inspecteurs de police enquêtaient sur la famille depuis plus d’un an. C’est les différentes factures de la famille ainsi que les antécédents judiciaires de Mme. Garnier qui menèrent les inspecteurs sur sa piste. Ils découvrirent les activités illégales et nocturnes de Madame. Ses nombreux deals d'étranges substances à l'arrière d'un club de nuit de la ville, ces étranges sommes qui apparaissaient sur son compte en banque. Une fois inculpée, la mère de famille a tout avoué et fut directement placée en détention pendant que sa fille, elle, était placée en pensionnat à quelques heures d'ici, à Cranbrook, Canada n'ayant aucune famille capable de s'occuper d'elle. Ses oncles étant bien trop âgés pour ça.

2012 : entrée au pensionnat, rencontre de Jade.

On lui avait mis quelques affaires dans une grande valise : des fringues, quelques photos de famille, des livres... et on l’avait emmenée à une vingtaine de minutes de chez elle, de cette maison dans laquelle elle avait vécu les premières années de sa vie. Elle est entrée dans ce grand bâtiment, dans ce pensionnat qu’elle n’avait jamais pensé approcher un jour. Elle les avait déjà vus à l’école ses résidents, des gamins pour la plupart mal en point, malheureux, qui avaient échappé des situations horribles. Elle en comptait parmi ses amis d’ailleurs, et n’avait jamais fait de différences. C’était des enfants, de simples enfants qui méritent beaucoup mieux. Elle a marché dans ces couloirs bruyants, entourée de cris d’enfants, de rires, de bruits de pas. On lui a montré sa « zone », sa chambre. Une petite pièce de 10m² nue, dénuée de couleurs, de meubles. Elle était vide si on ne comptait pas les deux lits qu’il y avait à chaque coin de la pièce, séparés par un léger espace. Alors qu’elle prenait le temps de découvrir sa nouvelle chambre, on lui disait qu’elle pourrait la décorer comme elle le souhaitait du moment que ça ne dérangeait pas sa future copine de chambre. Elle a juste rangé ses affaires dans l’armoire commune posée contre le mur puis s’est installée dans son lit, restant silencieuse pendant les jours qui suivirent… Il fallait bien que quelque chose de positif se produise dans la vie de Lola pour qu’elle redécouvre la vie, pour qu’elle se remette à vivre, et ce soleil est arrivé.

Pas moins de deux semaines après son arrivée, Lola accueillait sa colocataire, Jade. Elles avaient le même âge, elle était brune et elle blonde, elles faisaient à peu près la même taille. Lola ne s’en doutait pas mais elles allaient devenir meilleures amies. Lola s’est montrée accueillante avec celle avec qui elle devrait partager sa chambre, tentant de mettre ses mauvais souvenirs de côté pour ne pas faire mauvaise impression. Lola lui a fait visiter le pensionnat, lui a donné quelques conseils de vie dans le pensionnat puis elles se sont mises à discuter. La première journée de Jade s’était plutôt bien passée, même si elle ne semblait pas heureuse d’être là, ce qui était normal. Puis plus les jours sont passés, plus les deux filles se sont rapprochées. On les voyait tout le temps ensemble, en train de rire ou de pleurer. Jade connaît tous les secrets de son amie et ne lui a jamais rien caché. Elle était fière de pouvoir la compter comme meilleure amie.

Octobre 2015 : fin d'un idylle.

Pendant tout ce temps à l’orphelinat, elles ne se sont pas quittées. Elles étaient toujours toutes les deux, elles étaient chacun le petit rayon de soleil de l’autre. Quand l’une n’allait pas bien, l’autre allait la réconforter. Elles dormaient parfois toutes les deux. Elles se racontaient tout et n’importe quoi, et ça les faisait rire. Quand quelqu’un connaissait  Lola, il connaissait aussi Jade, on les voyait tellement toutes les deux qu’on se demandait parfois si elles n’étaient pas sœurs… ou amoureuses. Cette courte mais très appréciable période de bonheur finit par prendre fin en octobre.

Lola fut conviée à un concours d'orthographe après de bons résultats à l'école. Ce concours se déroulant à Newport, aux US, Lola et de nombreux camarades de classe durent s'engager dans une escapade en bus censée durer le temps de quelques jours. Quelques jours après son départ, les écoles étaient fermées, on diffusait des flashs spéciaux à la télé, on entendait à longueur de journée des sirènes de police, c’était tout simplement affreux. Les images choquantes d’hommes qui marchaient derrière des gens pour les mordre n’aidait pas Lola à dormir. Le monde allait mal et était peu à peu en train de se noyer dans l’obscurité. C’était la fin.


on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.

Novembre 2015.

À Newport, il n'était plus question d'un concours d'orthographe. C'était la panique, et ça, Lola l'a bien compris depuis la chambre qu'elle occupait avec certaines de ses camarades dans un hôtel de la ville. Les images qui passaient en boucle à la télévision lui fichaient la trouille. C'était la panique pour tous. Lola attendait là, toute seule dans sa chambre que quelqu’un se décide à faire quelque chose. Elle avait peur pour sa vie, peur pour ses camarades mais surtout pour Jade qui était restée au pensionnat. C’est mi-novembre que quelques cars sont arrivés et qu’on a ordonné à tous les gamins de faire leur valise et d’emporter le strict minimum, c’est-à-dire des fringues et quelques souvenirs de famille qu'ils avaient pris avec eux. Les plus grands essayaient d’apaiser la situation, de faire croire aux gamins que tout irait bien et reviendrait à la normale après quelques jours, mais Lola n’était pas naïve et savait que ce n’était que des mensonges, des conneries. Personne ne pouvait voir le futur et espérer à nouveau apercevoir la paix après de telles dégringolades.

Lola a donc embarqué dans ce car sans savoir où elle allait. C’était loin d’être calme dans le bus, les gamins parlaient en criant, certains pleuraient dans leur coin et les cinq accompagnateurs tentaient de les consoler sans grand succès. Tout le monde était inquiet, les lignes des réseaux téléphoniques étaient submergées donc inutilisables. L’équipe scolaire avait hésité avant de prendre le chemin vers l'inconnu, c’était soit la mort, soit la survie… Ils ont choisi la seconde option.

Ils auraient pu emmener les enfants dans l’un des centres et refuges qui avaient ouverts à Portland mais avaient prévu le coup et s’étaient dit qu’ils devraient trouver un refuge très éloigné pour avoir plus de chance de survie et éviter de se voir refuser l’entrée, un refuge dans une petite ville pas très connue, c'était ça, la solution. Ils étaient plus d’une cinquantaine d'enfants et beaucoup d’habitants s’étaient sûrement déjà réfugiés dans cette école qui leur servait de refuge à Newport… Alors, ils roulaient sans avoir où aller. Ils ont roulé près de quatre heures, et c’est après quelques arrêts pipi qu’ils arrivèrent finalement à Castlerock, petite ville située dans l'état de Washington. C’est en pleine nuit qu’ils ont découvert cette grande ferme sur laquelle on avait peint ces mots : « REFUGE POUR CEUX DANS LE BESOIN ». Il était cinq heures du matin, l’un des accompagnateurs était descendu du bus et est allé voir si tout se passait bien, s’ils pouvaient descendre. On les a accueillis avec grand plaisir et c’est là-bas qu’ils trouvèrent leur premier refuge, à l’abri de ces monstres mangeurs de chair.

Les enfants prirent donc possession de cette énorme grange remplie de paille, au milieu de ces quelques animaux enfermés là-bas. Tout le monde s’installa là où il le souhaitait. Les accompagnateurs prirent soin de divertir les gamins, de leur trouver quelque chose à faire pour qu’ils évitent de s’ennuyer, de penser à des choses qui pourraient les rendre tristes même s’il était déjà assez tard pour ça. Les pleurs étaient de moins en moins présents et laissaient place aux rires…

Ils s’y sont installés pour plusieurs semaines. Les enfants n’oubliaient pas leurs parents mais commençaient à penser qu’ils ne les reverraient plus jamais, pas dans cette situation en tout cas. Les accompagnateurs sortaient à tour de rôle en ville dans l’espoir de trouver de quoi nourrir toutes ces bouches. Les plus grands aidaient à faire régner l’ordre et à calmer les plus jeunes tandis que les adolescents essayaient de mettre leur tristesse de côté pour que tout se passe pour le mieux et que ça ne soit pas la panique.

Les mois passèrent et ils s’étaient faits à cette nouvelle vie. Certains accompagnateurs qui étaient sortis en expédition ne revinrent jamais, laissant quasiment tous ces jeunes livrés à eux-mêmes. Début année, ils commençaient à manquer de vivres. Il n’y avait plus d’adultes pour sortir en chercher, les plus grands se mirent à sortir eux aussi en groupe. Certains revinrent, d’autres non. Ils étaient loin d’être prêts face à ce qui les attendait dehors et ça, ils ne le savaient pas. Les crises et la panique recommencèrent lorsque l’un des monstres réussit à se hisser dans la grange en pleine nuit. Après quelques morsures, quelques cris et pleurs, ils parvinrent à mettre fin à son existence à coup de pelle.

C’est là que tout est parti en cacahuètes, que tout a pris fin. Que fallait-il faire de ceux qui s’étaient fait mordre ? Est-ce que c’était grave, est-ce que ce n’était rien ? Les plus grands finirent par mettre fin à leurs vies à coup de pelle devant les yeux effrayés des gosses, craignant une transformation en ces monstres qu’on voyait ramper dehors. La panique s’étant installée, beaucoup d'enfants ont choisi de quitter ce refuge en groupes, sans adultes, pensant pouvoir mieux s’en sortir étant livré à eux-mêmes. Lola en faisait partie et s’était mise à suivre ce groupe de filles avec lesquelles elle avait sympathisé quelques jours après son arrivée au pensionnat. Elles n’étaient pas plus âgées qu’elle et ne s’appréciaient pas réellement, mais au vu de la situation, elles n’y faisaient pas attention et restaient juste ensemble pour survivre.

Mars 2016.

Trois mois, c'est la période ou plutôt la durée durant laquelle les filles sont restées ensemble. Elles avaient quitté la ville de Castle Rock comme beaucoup d'autres et s'étaient réfugiés dans un commerce de station service à deux heures de là, à Lakewood. Elles ont croisé des monstres sur le chemin mais ont juste pris leur jambe à leur coup et ont usé de leur vitesse et agilité pour leur échapper. L'endroit était complètement vide de vie mais leur donna un petit avantage de beaucoup d'autres n'avaient pas... de la nourriture, des vivres. L'endroit avait été pillé, fouillé mais les rayons étaient toujours rempli de bonbons, de gâteaux, de sandwichs et de sodas. Les filles n'ont pas cherché midi à quatorze heures et se sont mises à barricader les lieux, bloquant les portes avec des distributeurs de nourritures et des meubles, barricadant les vitres avec des planches de bois. Elles s'y sentaient à l'abri et un peu heureuses, même si leur vie était loin de l'être. Elles essayaient de manger et boire le moins possible pour tenir le plus longtemps, même si bien sûre l'une d'entre elle ne pouvait s'empêcher de ne pas respecter les règles ce qui bien sûr créa de nombreux conflits entre les filles.

En année, manquant de vivres, Lola s'est portée volontaire pour sortir chercher de quoi manger. Elle est sortie avec son sac à dos sur les épaules et un couteau de cuisine dans la poche et a parcouru quelques kilomètres dans l'espoir de trouver de quoi nourrir le groupe. Elle a trouvé quelques sodas, boîtes de conserves et paquet de chips qui commençaient à peser lourd sur son dos. Il commençait à faire nuit, elle ne pouvait pas rentrer dans l'obscurité, elle a décidé de faire un somme dans la dernière maison qu'elle a fouillée. Elle ne se doutait pas que cette nuit-là serait le début de son cauchemar.

Août 2016 jusqu'à aujourd'hui (Seattle).

Le soleil était en train de se lever, elle était plongée dans un sommeil profond lorsqu'un toucher, lorsqu'une main sur son bras la fit sursauter, sortir de son sommeil. Est-ce que c'était l'une des filles qui était partie à sa recherche ? Non, impossible. Non, cette personne, cette homme qui lui faisait face, elle ne le connaissait pas. Il la regardait avec l'un de ces sourires sadiques dignes des personnages de films d'horreur. L'homme lui a murmuré un petit "Bonjour" puis l'a soudainement prise sur son dos, tenant ses jambes fermement alors qu'il marchait pour sortir de la maison et la mettre dans son camion. Elle se débattait, essayait de le blesser pour qu'il la lâche mais ça n'a en rien fonctionné puisqu'il a réussi à la jeter sur la banquette arrière de son camion et de saisir un bout de corde qui traînait par là pour la ligoter. Rusée, Lola s'est empressée de saisir le couteau qu'elle avait dans la poche arrière de son jean et de se jeter sur l'homme pour le lui planter de sang froid dans l'épaule. Il se mit à hurler, la laissant tomber sur les sièges pour venir poser sa main sur la blessure, hurlant de douleur. Croyant qu'il était seul, Lola tenta de s'enfuir mais elle n'eut même pas le temps de sortir du véhicule que son coéquipier sortit de nulle part et vint la contrôler, lui prenant au passage son couteau. Il la ligota puis l'enferma avec force dans son coffre.

Des minutes, des heures passèrent. Elle n'en était pas sûre. Tout est plus flou quand on est enfermé dans le noir. Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, un homme la fit sortir de la voiture et l'emmena dans une église où elle vécut le reste de sa vie. Elle vécut parmi un très grand groupe de survivants qu'elle devina être une secte, un groupe de fanatiques qui passaient leur temps à prier Dieu. Ils vivaient reclus dans ce lieu de culte et forçaient des personnes ramassées par-ci, par-là (comme Lola) à travailler pour eux. En cuisinant, en les aidant à retaper leur église, en les accompagnant comme "pions" lors de leurs exclusions à l'extérieur. C'est un groupe que Lola a toujours trouvé terrifiant et affreusement glauque. Elle y vécut premièrement comme "esclave", exécutant leurs moindres ordres, faisant semblant d'être elle-aussi dans leur délire religieux très extrême avant d'être finalement jugée comme étant l'une d'entre eux. Elle y vit aujourd'hui plus sereinement, mais il ne se passe pas une seule minute sans qu'elle ne se méfie d'eux. Elle se contente de ce qu'elle a et veille à ne pas échauffer les esprits de ses supérieurs. Elle rêve d'un meilleur groupe, mais au moins, elle peut y manger et être à l'abri des rôdeurs.



time to meet the devil

• pseudo › Lumineers.
• âge › Dix-huit ans.

• comment avez-vous découvert le forum ? › Sur Google, fastoche.
• et vous le trouvez comment ? › Génial ?
• présence › Chaque jour, mais je privilégie les réponses le w-e.
• personnage › créé [x] - scénario [...] - prédéfini [...]

• code du règlement › Code validé par Morgan
• crédit › clarkgriffon (tumblr).
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C'est vide mais ça ne le restera pas bien longtemps... Lola ✞ They should be terrified. 1011461198
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 19:09

Bienvenue miss !!

Et j'approuve le vava ! Quand j'ai vu la dernière saison de The 100 je me suis dit qu'elle ferait un perso terrible sur le fo Wink

PS : ado power !
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 19:11

Wiiiiiii une RG (bon choix de faction vraiment :111:)
Bienvenue Lola, bon courage pour ta fichette, et à très vite !
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 19:21

Encore une fois bon courage et bienvenuuueee !! :smile26:
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 19:35

Bienvenuuuuuuue Very Happy Hâte de lire ta fiche !
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 20:18

Officiellement bienvenue à toi Lola Smile
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

Mar 9 Oct 2018 - 21:21

Super choix d'avatar ça ! (oui je dis ça à chaque fois qu'un acteur de The 100 arrive, je saaaaais :MisterGreen: )

Bienvenue et bon courage à toi pour ta fiche Smile
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Re: Lola ✞ They should be terrified.

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