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Come and get me now • Lisandro Sedillo

Dim 12 Nov 2017 - 17:04


Come and get me now
Well I heard you were, about how brave you are. Well I heard you were trying to get back to the start and we won’t let it into the kitchen. No we won’t let it into the house. No we won’t let it through the front door 'cause its burning our pretty little heart. I'm gonna miss you, gonna miss you girl. And all of the things we should have done. You say I move so fast that you can hardly see. You say I move so fast, how could you be with me?But my heart beats slow. Well I wish you, wish you well all the best.


Du soleil à ne plus savoir comment l'éviter, toute la journée. Pas un brin de pluie ou de vent, seulement des rayons brûlants qui vous rougissent la peau, parfois une petite brise mais qui ne dure jamais assez longtemps pour avoir l'impression de respirer correctement. Habituée à la neige et aux températures basses d'Islande, Liv avait beaucoup de mal à s'y faire. Un été comme ça, elle n'en avait jamais connu. Dans son pays, les températures ne dépassent que très rarement les 20° et sont toujours accompagnées de pluie et de vent. Rien de paradisiaque. Alors là, elle était en train de crever sous la chaleur de Seattle. L'eau se faisait rare et les "lík", ou cadavres en islandais, beaucoup plus agressifs. Mais le pire restait l'odeur. A force de décomposition au soleil toutes les rues empestaient la mort. Une horreur. Les endroits les plus "sains" restaient les bâtiments pas trop délabrés, mais la chaleur en était étouffante à l'intérieur. Plus qu'à choisir entre la peste et le choléras et Liv se porta sur la seconde option. Elle ne pouvait pas juste bêtement rester planquée jusqu'à ce qu'elle n'ait plus une goutte d'eau. Il lui fallait partir en ravitaillement. Dans ces moments là, elle regrettait amèrement de ne faire partie d'aucun groupe. Mais lorsque vraiment elle avait faim, elle revenait sur sa décision en se disant qu'elle préférait mourir seule que de voir d'éventuels proches tomber à ses côtés.

Le bâtiment qu'elle avait infiltré n'était pas bien loin de sa planque du moment. Elle l'avait choisi spécifiquement parce qu'elle comptait visiter tous ces bâtiments délabrés et aujourd'hui s'annonçait être le bon jour pour une petite balade à Georgetown. Elle pourrait peut-être même éventuellement s'installer dans l'un des bureaux qu'elle trouverait. Il ne lui fallait pas longtemps pour arranger quelques pièges sonores et ce serait plus confortable que dans une maison de plein pieds où n'importe qui -et n'importe quoi- pouvait s'infiltrer par les fenêtres. Le problème, c'est qu'elle avait à peine visiter trois pièces qu'elle avait entendu des bruits derrière elle, dans les couloirs. Son coeur avait bondi dans sa poitrine mais aucun son n'était sortit de sa bouche. Probablement un lík, et si elle ne faisait pas de bruit, elle n'aurait aucun problème. Elle poursuivit donc sa recherche pendant un moment avant de se rendre compte que les bruits se faisaient toujours aussi réguliers. Ils étaient bien trop discrets pour être ceux d'un rôdeur, ces bruits là avaient tout de ceux d'un humain. Une porte qui s'ouvre et qui grince, un pas feutré sur un tapis poussiéreux, et cette sensation ô combien désagréable d'être suivie. Pas grand chose, juste de quoi savoir que quelqu'un était là et qu'il n'avait rien d'un cadavre ambulant. Ne sachant pas où elle allait, la jolie blonde disparut au tournant d'un couloir et se faufila dans le premier bureau qui lui passa sous la main.

Un homme, un peu plus grand qu'elle, fin et agréable à regarder, passa juste devant la pièce où elle était planquée. La porte s'était écroulée et la jeune femme s'était glissée dans le coin, si bien qu'elle pouvait le voir avancer. Lentement et sans un bruit, elle se leva et arriva dans son dos pour poser le bout de son pied de biche sur l'épaule de l'inconnu. Son accent résonna dans le couloir vide, sans qu'elle n'ait pourtant besoin d'élever la voix en raison de son habitude islandaise de parler aussi doucement que possible. "Ne bouge pas." Pour autant, seul le roulement des "r" fut audible dans cette courte question. "Pourquoi me suis-tu ?" Depuis combien de temps n'avait-elle pas parlé anglais ? Ses rêves, ses pensées, et même ses monologues à voix hautes étaient en islandais. Elle était bilingue en arrivant, mais après avoir passé autant de temps à si peu pratiqué elle en avait oublié comment prononcer correctement la phonétique anglaise. Quelque chose qu'elle n'appréciait pas spécialement parce qu'il rendait évident le fait qu'elle comprenait probablement d'autres langues. Pour une manipulatrice comme elle, ça faisait toujours un atout en moins. Elle ne savait pas pourquoi ce type l'avait suivit, elle ne savait pas s'il était dangereux ou pas, il possédait apparemment la même arme qu'elle et elle ne parierait pas sur elle-même si ce charmant inconnu s'avérait être un psychopathe voulant lui éclater la tête. Mais voyons les choses du côté positif, il était mignon. Si elle devait mourir, ça serait sur un visage agréable à regarder.

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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Mer 22 Nov 2017 - 13:01

26 juillet 2017.
Aux alentours de Georgetown.

Avec Alma, ils avaient trouvé un refuge dans un petit hôtel qui – même avant la chute du monde – ne ressemblait à rien. Un boui-boui miteux, une chambre dévastée, mais ils allaient pouvoir se poser pour une nuit, l’endroit ayant été déserté par les morts. Il l’avait porté sur son dos jusque là-haut, à cause de sa cheville qui la faisait souffrir et sur le lit de fortune, il l’avait déposé là. Un baiser déposé sur son front, il lui avait demandé de sortir son arme et de l’attendre ici. Ils arrivaient au bout de leur réserve de nourriture. Il fallait trouver quelque chose, à manger, à boire. Quelque chose. Quand Lisandro avait quitté le lycée, il n’avait sur lui qu’une veste et un pied de biche. Alma était plus équipée, elle était sur la route depuis plus longtemps que lui. Mais ses réserves n’étaient pas infinies. Il fallait penser à la suite. Lisandro espérait bientôt retrouver Eli, Roza, et les autres. Ils n’étaient plus très loin du point de ralliement – en espérant qu’ils s’y trouvent encore – mais Alma était fatiguée, affamée, et lui aussi. Il fallait trouver quelque chose. Alors barricadant la porte de la chambre, le chilien sorti de l’hôtel de seconde zone et chercha un endroit à explorer.

C’est là qu’il vit une silhouette blonde entrer dans un bâtiment. Un petit bout de femme aux cheveux dorés, qui semblait savoir où elle allait. Hésitant d’abord, il finit par se décider à la suivre. Peut-être savait-elle réellement où elle allait, peut-être qu’il y aurait quelque chose à ramasser derrière elle. Lisandro n’était pas vraiment doué pour la survie en extérieur, ayant vécu ces deux dernières années dans un camp où il était aisé de se nourrir, de se chauffer, de se protéger, il n’avait pas appris à survivre au dehors. Cette femme-là semblait savoir ce qu’elle faisait. Elle ne serait pas dehors seule, si elle ne savait pas y faire. Maladroitement, il se mit sur la piste de la blonde, entrant à sa suite dans le bâtiment. Il faisait de son mieux pour être discret, et jusqu’au bout, il était persuadé de ne pas avoir été repéré. Jusqu’à ce qu’il la perde et soupire, emmerdé. Retour à la case départ. Mais plus fine et plus discrète que lui, elle arriva dans son dos et posa son arme sur son épaule. Lisandro se figea instantanément. Ce n’était pas comme ça qu’il avait prévu de crever. Puta madre. Il s’était fait avoir comme un con. Puis doucement, il leva les mains en l’air, son pied de biche à lui toujours à sa ceinture.

« Je ne te veux pas de mal … J’cherche juste à manger. » Il fit une pause. « Ma compagne n’est pas loin, elle est blessée, j’n’suis pas doué pour tout ça. On cherche juste quelque chose à manger et je t’ai vu, j’ai cru que tu connaissais un endroit et qu’il y aurait quelque chose à ramasser après ton passage. » Il n’avait pas l’intention de s’en prendre à elle, à ses réserves. Il n’en avait pas la prétention. Puis il lui aurait fait quoi, franchement ? Lisandro n’était pas de ce genre-là. « Du coup, je t’ai suivi. Je vais me retourner à présent. » Il hésita, puis lentement, il se retourna pour se retrouver nez-à-nez avec le pied de biche de la blonde. Il lui offrit un sourire, du genre à vouloir sauver sa peau. « Lisandro. » Souffla-t-il.


And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time
❝If I had to lose you, I’d probably lose myself.❞


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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Mar 28 Nov 2017 - 23:10


Come and get me now.
Well I heard you were, about how brave you are. Well I heard you were trying to get back to the start and we won’t let it into the kitchen. No we won’t let it into the house. No we won’t let it through the front door 'cause its burning our pretty little heart. I'm gonna miss you, gonna miss you girl. And all of the things we should have done. You say I move so fast that you can hardly see. You say I move so fast, how could you be with me?But my heart beats slow. Well I wish you, wish you well all the best.


S'il suffisait d'avoir une belle gueule pour ne pas représenter un danger, ça se saurait. Cette anecdote valait aussi bien avant qu'après l'apocalypse et malgré la voix plutôt chaleureuse de l'inconnu, Liv ne se sentait pas en sécurité. Elle ne savait pas qui il était, d'où il sortait, ce qu'il faisait ici, et ses belles paroles n'allaient certainement pas la faire changer d'avis. Mais il avait le mérite de rester calme et ça, elle ne pouvait pas le lui enlever. Elle écouta ses explications en silence, essayant de déterminer s'il mentait ou pas. Impossible de savoir, elle ne lisait pas dans les pensées. Elle le laissa se retourner et recula dans le même temps, gardant son arme tendu devant elle en guise de menace. Elle examina l'homme un instant, évaluant sa taille grâce aux quelques centimètres de plus qu'elle qu'il faisait, se perdit un instant sur son visage en se disant qu'il devait être mignon quand il souriait, et finalement elle détailla ses vêtements du regard. Il ne semblait pas avoir d'arme cachée à première vue, mais elle se devait de rester méfiante. Elle finit tout de même par abaisser prudemment son arme, adoucie par le nom qu'il venait de lui donner.

A moins d'être un fin manipulateur, un psychopathe ne donnerait pas son nom, si ? Peu importe. Elle laissa s'installer un silence de quelques secondes puis décida de raccrocher son pied de biche à sa ceinture. "Liv..." répondit-elle finalement poliment. A cet instant, elle prenait la décision d'entamer un semblant de relation de confiance. Elle ne pouvait pas réagir comme si chaque personne qu'elle croisait était le pire assassin de la terre entière. "Il n'y a rien ici. Enfin je crois pas... J'ai rien trouvé, en tout cas." Et même si elle avait trouvé, elle n'aurait certainement pas partagé avec un inconnu alors qu'elle piquait de la bouffe à des gens avec qui elle pouvait traîner pendant deux ou trois jours, voir plus si c'était un groupe aux nombreux membres. En revanche, laisser quelqu'un à la merci des líks ce n'était pas son genre. Si cet homme était partit chercher à manger pour sa compagne et que cette dernière était seule, blessée quelque part, elle devait être terrorisée. "Tu ne devrais pas laisser ta petite amie toute seule." N'étant pas native, Liv n'était pas bien sûre de l'emploi des termes anglais à utiliser dans ce cas là. Alors elle utilisa les premiers mots qui lui vinrent à l'esprit.

Il faut croire que certains trouvent leur bonheur même dans ce bordel indescriptible. Tandis qu'elle continuait à déserter des groupes qu'elle ne supportait pas sur du long terme... Elle effaça rapidement cette image de sa tête. Elle devrait réfléchir à ça plus tard. Genre en septembre, au début de l'automne, histoire de se préparer pour l'hiver. En attendant elle était bien toute seule et prendre les gens au compte-goutte dans les moments opportuns lui allait bien. "Y a rien ici, mais..." Elle l'observa un instant et se décida à tenter le coup. Que risquait-elle à part qu'il lui dise poliment d'aller se faire foutre ? "... j'ai vu une supérette deux rues plus loin. Je peux pas la fouiller seule, y a un lík obèse à l'intérieur qui me fait peur et deux ou trois autres qui rôdent dans les rayons. Si tu m'aides, on partage. Sauf si tu préfères continuer à fouiller ici..." lui proposa-t-elle sagement. La Liv d'ordinaire taquine et joueuse se montrait on ne peut plus méfiante envers cet inconnu et préférait garder son jeu pour l'instant. Si jamais elle devait jouer la pauvre petite gamine éplorée et terrorisée, il valait mieux pas ne pas montrer à quel point elle était en réalité confiante. Ou nonchalante. Après tout, les qualités et les défauts sont complètement subjectifs.

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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Jeu 21 Déc 2017 - 11:08

Il se laissa scanner par le regard de la jeune femme, la laissa décider s’il était dangereux ou non. Il ne l’était pas, du moins, pas consciemment. Mais il pouvait comprendre que d’un point de vue extérieur, un homme seul suivant une femme dans l’ombre était plus que suspect. Elle aurait été bien naïve de ne pas prendre ses précautions avec lui, comme lui-même aurait probablement dû faire plus attention. Il n’était pas encore… rôder pour cette vie-là, il ne le serait probablement jamais. Il était important qu’il retrouve les autres avec Alma. Ensemble, ils seraient plus forts. Avoir laissé Alma derrière lui ne lui plaisait pas outre mesure, elle était bien plus douée que lui pour l’extérieur. Mais elle était fatiguée, elle avait mal. Il fallait qu’elle se repose, il n’avait plus qu’à espérer que cette chambre d’hôtel serait suffisamment sécurisée pour la protéger, le temps qu’il revienne. Si la demoiselle en face de lui, lui permettait de la retrouver. Elle semblait hésiter, elle cherchait à le trouver inoffensif. Elle lui rendit son prénom ; Liv. Prudent, il hocha la tête en signe de salutations, attendant qu’elle décidé, attendant qu’elle baisse son arme. Elle finit par décider qu’elle pouvait lui répondre, peut-être l’aider. « C’n’est pas grave, je… J’irai chercher ailleurs. » Peu importe, elle pouvait lui mentir de toute façon, il s’était fait cramer. Elle pouvait bien lui dire qu’il n’y avait rien pour le faire déguerpir et garder le butin pour elle, il ferait ce qu’il disait : il irait voir ailleurs. Il n’était pas du genre à s’imposer, à voler aux autres, enfin … il ne savait pas comment il devait être à l’extérieur. Il vivait en groupe avant, les décisions de survie ne lui revenaient jamais. C’était un peu difficile, pour lui, de savoir quoi faire, suivre une survivante lui avait alors semblé être une bonne idée. Même s’il aurait dû faire plus attention, et s’attendre à ce genre de revirement de situation.

Il sourit à la mention de petite amie. Il aurait bien aimé. « Non ce n’est pas… » Puis il réalisa que ça ne valait pas la peine d’en parler. Ils ne se connaissaient pas. Il n’avait pas de compte à lui rendre, seulement à Eli. Et il n’était pas là aujourd’hui pour qu’il se justifie. Elle était la mère de celui qu’il considérait comme son fils, il aimait beaucoup Alma, mais il ne pouvait rien se passer entre eux, n’est-ce pas ? « Je ne suis pas tranquille de l’avoir laissé, mais elle est plus dangereuse que moi. Je ne suis pas censé être absent longtemps. » Elle semblait avoir pris le parti de lui laisser une chance, devenue moins menaçante, Lisandro se détendit légèrement. Il ne prit pas pour acquis le fait qu’elle ait baissé les armes, il retint la leçon qu’elle venait de lui donner. Il se fit prudent, mais pas agressif. Elle reprit la parole, lui proposa un deal. Un coup de main pour la supérette du coin. Il fut surpris. « Je… oui, d’accord. Oui. » Il lui offrit un sourire qui se voulait engageant. Il lui désigna son pied de biche, le même que le sien. Il n’avait rien d’autre, mais c’était amplement suffisant, il n’était pas dehors depuis assez longtemps pour avoir su s’équiper plus que ça. Alma avait bien voulu lui donner ses armes, mais Lisandro avait refusé. Elle devait avoir de quoi se protéger, au cas où. Non vraiment, il ne devait pas s’éterniser trop longtemps, que Liv’ soi une bonne compagnie ou non. « On y va ? T’as raison, je ne devrais pas la laisser seule trop longtemps. » De plus, s’il ne rentrait pas à la nuit tombée, ils avaient décidé qu’elle devrait partir et reprendre la route. L’attendre, dans le cas où il ne reviendrait pas, ce serait suicidaire.

Il laissa la blonde lui montrer le chemin, ensemble, ils sortirent du bâtiment, discrètement. Elle lui indiqua la supérette au bout de la rue et il lui emboita le pas, ne manquant pas de jeter quelques coups d’œil à la fille qui l’accompagnait – qui faisait de même, par ailleurs. Ils se jaugeaient, déterminaient les compétences de l’autre sans savoir s’ils pouvaient vraiment se faire confiance. « Je n’arrive pas encore à savoir si tu es courageuse ou suicidaire de vivre cette vie-là toute seule. » Quoi que, elle pourrait ne pas l’être. Il avait d’emblée parlé d’Alma, mais elle n’avait mentionné personne. Devait-il en déduire qu’elle était seule ? Et si elle l’entrainait dans un piège. Cette pensée le rendit un peu plus sur ses gardes. « En fait, tu pourrais m’attirer dans un traquenard et je serai l’homme le plus stupide de la terre… » Il secoua la tête. « Madre Dio… » Mais il prenait le risque, parce qu’Alma avait besoin de manger quelque chose et qu’il comptait sur sa chance pour s’en sortir… Au cas où.


And I know this is the truth, 'cause I've been staring at my death so many times. These scary monsters roaming in the halls, I wish I could just block the doors and stay in bed until the clock will chime. I felt like I won, but I wasn't done. The nightmare repeats itself every time
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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Lun 25 Déc 2017 - 15:12


Come and get me now.
Well I heard you were, about how brave you are. Well I heard you were trying to get back to the start and we won’t let it into the kitchen. No we won’t let it into the house. No we won’t let it through the front door 'cause its burning our pretty little heart. I'm gonna miss you, gonna miss you girl. And all of the things we should have done. You say I move so fast that you can hardly see. You say I move so fast, how could you be with me?But my heart beats slow. Well I wish you, wish you well all the best.


Le risque était similaire pour chacun d'eux et c'était ça qui était bon. Cet homme aurait pu être le plus grand psychopathe que la terre ait porté ou l'homme le plus pieu qu'une paroisse puisse rêver d'avoir, ça ne changeait rien. L'islandaise avait besoin de manger, tout comme lui, et les possibilités étaient simples : soit elle tentait et elle avait une chance sur deux de se faire prendre au piège et d'y laisser sa peau, soit elle ne tentait pas et elle avait aussi une chance sur deux d'y laisser sa peau si elle ne trouvait pas une autre supérette accessible avec de la bouffe dedans. L'avantage de celle-ci, c'était qu'elle était bien gardée et que donc les probabilités que quelqu'un d'autre soit venu la fouiller étaient maigres. A moins que les trois rôdeurs qui erraient à l'intérieur n'aient été des aventuriers un peu trop téméraires qui s'était fait grignoter par l'ancien employé obèse, auquel cas... Et bien, ça rajoutait du challenge. Elle n'omettait pas la possibilité qu'un gang de gars lui tombent dessus par surprise dès qu'elle mettrait le pied dehors et que toute l'histoire de Lisandro ne soit que mensonge, mais si elle commençait à ne plus rien faire dès qu'un "mais" entrait en compte, elle pouvait se tirer une balle tout de suite. A ceci près qu'elle n'avait pas de munitions, et encore moins le pistolet qui allait avec.

Perdue pour perdue, Liv sortit du bâtiment en compagnie de son compagnon d'infortune de fortune. Il était plutôt grand, n'avait pas l'air très musclé, ne laissait rien paraître à première vue des éventuelles compétences qui pourraient lui être utiles. Mais si jamais il ne servait à rien et s'avérait être un boulet sans nom, il pourrait toujours servir d’appât le temps qu'elle remplisse son sac à dos. A condition que les rayons ne soient pas vides, évidemment, et ce n'était pas impossible, après tout ce temps, qu'il n'y ait presque plus rien à piller en ville. "Les vivants sont plus dangereux que les morts." répliqua-t-elle avec douceur. Ils l'ont toujours été, eut-elle envie d'ajouter, mais elle n'en fit rien. Malgré toutes les conneries religieuses parlant d'expiation et autres hypothèses magiques produites par des fanatiques qu'elle avait pu lire, tout ça était purement scientifique et biochimique. Elle avait étudié les plantes assez longtemps pour savoir que les hommes étaient capable du tirer le pire de Mère Nature sans jamais penser à en tirer le meilleur. L'égalité des ressources, l'humanité, le respect de l'être humain, rien à foutre de tout ça, en revanche dépenser des millions pour créer des armes biochimiques et exterminer le voisin, aucun problème. Liv aurait pu poursuivre ses études de ce côté là plutôt que de partir vers les subtilités futiles du parfum, mais parce qu'elle se foutait déjà à l'époque de l'avenir de l'humanité et qu'elle ne voulait travailler que pour sa propre gloire, elle n'en fit rien. Ses compétences en herboristerie et en biochimie lui permettaient de trouver les plantes adéquates quand elle tombait malade ou se blessait, et c'était le minimum qu'elle savait faire à défaut d'avoir le matériel nécessaire pour plus. Mais si demain on lui proposait un laboratoire complet pour entamer des recherches afin de trouver un vaccin contre cette saleté qui souillait le monde, elle en rirait sûrement pendant trois jours. L'humanité ne méritait pas d'être sauvée, elle la première. Elle survivait par réflexe, parce qu'elle tenait trop à la vie pour l'abandonner et qu'elle voulait voir le plus loin possible ce qui allait se passer, mais tout ça n'était qu'un juste retour des choses après avoir tant abusé de tout.

"Ou alors c'est toi qui me tend un piège, tu sais parfaitement où on va et si ça se trouve tes petits copains nous attendent, ou une horde, et là je te maudirai jusqu'à la fin de tes jours." Un sourire naquit sur le coin de ses lèvres. "Mais j'ai trop faim pour réfléchir, et j'en peux plus des raviolis en boite froids." Après avoir traversé la rue sans accro malgré quelques líks endormis sur le chemin, ils arrivèrent face à la supérette. Elle n'était pas bien grande, il devait y avoir cinq ou six rayons à l'intérieur et on pouvait voir par les vitres, plus ou moins brisées, que des pillards avaient déjà emporté une bonne partie du butin. Mais il restait des choses et ça valait le coup. Cependant, Liv n'avait pas menti et elle pointa un espèce de truc dégueulasse géant au ventre autrefois arrondi par la bière mais qui était maintenant à moitié dévoré. Un bout d'intestin pendait même dans le vide. "Tu vois ce truc ? C'est hors de question que je l'affronte seule." Entre autre cette erreur de la nature qui aurait dû ne jamais naître même bien avant l'épidémie, il y avait deux rôdeurs plantés dans des allées, qui ne bougeaient pas, l'air amorphe. Et c'était pas normal. "Y en avait un troisième, je sais pas où il est." Elle posa enfin son regard sur Lisandro et lui adressa un sourire mi-joueur, mi-moqueur. "Alors ? On tente notre chance ?" Elle aurait pu les sortir de là avec quelques pétards mais c'était trop risqué, le bruit pourraient en attirer bien d'autres et elle n'avait pas spécialement envie de recevoir un comité d'accueil à la sortie.

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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Jeu 28 Déc 2017 - 22:20

Sur la route, il se demandait encore s’il avait raison de lui faire confiance. Au loin, il entendait Alma le traiter d’idiot et de naïf. Il avait encore beaucoup à apprendre de la vie dehors, il n’avait qu’à espérer que les erreurs qu’il ferait ne lui seraient pas fatales. Comme celle-ci. A sa réflexion, elle lui renvoya l’ascenseur. Elle n’avait pas tort, rien ne lui disait qu’il n’était là que par hasard, il pourrait effectivement lui tendre un piège. La manipuler pour qu’elle l’emmène vers un point de ravitaillement, pour finir par l’achever sur place et prendre le butin pour lui et les siens. Plausible. Si on ne le connaissait pas. Pourtant, un excès de prudence n’était pas de trop dans ce monde, on ne pouvait jamais savoir qui nous avions en face de nous. La blonde était belle, très attirante, elle faisait un bon appât. Mais devait-il vraiment penser à mal à chaque fois qu’il rencontrait une nouvelle personne ? Ne le connaissant pourtant ni d’Eve, ni d’Adam, Alma lui avait sauvé la vie, lui laissant le bénéfice du doute. Et à son tour, il le faisait avec la dénommée Liv’. « Je te l’accorde, je pourrais être en train de te mener droit dans un piège. » Il lui donna du clin d’œil amusé. « Va falloir que nous nous fassions confiance, visiblement. » Ils prenaient le risque donc, pourvu que cela leur réussisse.

Arrivés devant la supérette, Lisandro se posta à côté d’elle pour qu’elle lui indique le danger à l’intérieur. Effectivement, le mort obèse était d’une morbidité sans nom. C’était réellement ignoble. « Madre Dio. » Il regarda la jeune fille presque frêle à ses côtés. Est-ce qu’ils étaient vraiment de taille pour ces morts-là ? Il y en avait d’autres, d’autres qui n’auraient aucun problème à se mouvoir, contrairement au mastodonte au milieu de l’allée. « Tu m’étonnes que tu ne veux pas y aller seule, je n’suis pas vraiment sûr d’avoir envie d’y être. » Il jeta un coup d’œil à l’intérieur, réfléchissant à la meilleure façon de faire. Il y avait une vitrine brisée, peut-être que leur entrée serait furtive. S’ils faisaient attention à là où ils mettaient les pieds. « On devrait entrer par-là et s’occuper des autres avant de s’occuper du gros. Avec de la chance, il ne sait pas se déplacer plus vite qu’un homme obèse. Même s’il nous entend, on aura tué les autres avant qu’il ne nous tombe dessus. Il faut être discret autant que possible, inutile d’attirer du monde, tu ne crois pas ? » C’était dangereux, un peu hasardeux, mais avaient-il vraiment le choix ? Ils se mirent d’accord sur la façon de faire puis ils firent le tour de la supérette pour s’approcher de la vitrine brisée par les précédents pillards.

« Il y a peut-être plus à manger qu’on ne le croit. Ce gros-lard fait un excellent chien de garde. Vaut mieux ne pas trop s’éterniser après ça. » Il disait ça à cause de l’ouverture dans la vitrine, il y avait de la place pour entrer sans trop risquer de se couper. Ce qui était plus embêtant, c’était les bris de verre au sol. Leurs pas allaient grincer. Il indiqua le sol à la jeune femme, puis choisi de prendre les devants en s’avançant. Il posa le pied délicatement au sol, minimisant le bruit de ses pas. Il parvint à entrer sans alerter les monstres à l’intérieur, et sans plus se retourner il se dirigea vers l’une des allées à l’opposé du monstre de chair mais où d’autres cadavres stagnaient mollement. Ils semblaient quelque peu agités, comme s’ils essayaient de sortir de leur transe depuis que les deux avaient pénétrer dans la supérette. Le mort obèse semblait chercher quelque chose, à l’opposé d’eux. Lisandro se concentra sur les deux cadavres ambulants, n’en voyant pas d’autres sur l’instant. Il s’avança, le couteau d’Alma prêt à l’emploi et son pied de biche dans les deux mains. Il l’avait déjà fait. Dans cette église, près du lycée. Au lycée même, pour sauver sa vie. Viser la tête, du bas vers le haut. Il se lança : le premier s’écroula au sol et le deuxième se rua sur lui. Difficilement, il se débarrassa de lui, l’achevant d’un coup de couteau à l’arrière du crâne. Ensuite il se redressa, chercha la blonde du regard. Il y avait peut-être d’autres cadavres dans la supérette, un troisième ? Il espérait qu’elle l’avait trouvé, et qu’elle l’avait eu – sans trop attirer l’attention de l’obèse.
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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

Mer 10 Jan 2018 - 15:29


Come and get me now.
Well I heard you were, about how brave you are. Well I heard you were trying to get back to the start and we won’t let it into the kitchen. No we won’t let it into the house. No we won’t let it through the front door 'cause its burning our pretty little heart. I'm gonna miss you, gonna miss you girl. And all of the things we should have done. You say I move so fast that you can hardly see. You say I move so fast, how could you be with me?But my heart beats slow. Well I wish you, wish you well all the best.


L'avantage, lorsque l'argent n'a plus aucun intérêt, c'est qu'on peut tout échanger. Il y a toujours quelqu'un prêt à troquer quelque chose en échange de quelque chose d'autre, si tant est que l'échange est équitable. Ce n'était pas qu'une question de confiance ici, mais une question d'échange. Ils prenaient tous les deux les mêmes risques pour obtenir les mêmes choses et se les partager. Plutôt pas mal comme deal. Surtout dans un monde où Livia avaient failli plus d'une fois se faire tabasser ou violer par des hommes et par des femmes qui préféraient prendre plutôt que de donner. Tout était une question de tentative. Et cette fois-ci, la tentative semblait être bonne. En toute honnêteté, vu sa corpulence et celle de Lisandro, il aurait pu la vider de son sac -ou de son sang- sans problème. Une fois sortis du bâtiment et force est de constater que personne ne les attendait dehors, elle se dit qu'elle ne risquait plus rien avec lui. Oh il pouvait bien lui piquer les vivres qu'ils avaient récupérés après leur petite mission, mais en général c'était la spécialité d'Ólavía ça, donc l'idée ne l'inquiétait pas plus que ça.

En tout cas, il semblait bien plus courageux qu'elle. A peine cinq minutes devant la supérette et le chilien avait trouvé une idée. Son plan était un peu hasardeux mais c'était mieux que tout ce qui avait pu traverser l'esprit de Liv jusque là. "Je serai silencieuse." confirma-t-elle. Elle le laissa entrer en premier puis prit une profonde inspiration avant de se lancer. Sa jambe passa par dessus les morceaux de verre de la fenêtre délicatement, et son pied se posa aussi doucement que possible sur ce qu'il y avait au sol. Un petit crissement se fit entendre, mais visiblement pas assez fort pour que les monstres ne se réveillent. La jeune femme sentit son coeur s'accélérer dans sa poitrine lorsque son complice prit de l'avance, mais elle se força à rester calme et à ne pas se précipiter. Il suffisait d'un faux mouvement pour qu'elle alerte toute la boutique et même si elle était assez proche de la sortie pour ne rien risquer, elle s'en voudrait que Lisandro se fasse bouffer à cause d'elle. Une fois les bris de verres dépassés, Livia se sentit bien plus libre de ses mouvements et accéléra. Elle dépassa le rayon dans lequel le chilien tuait les deux rôdeurs visibles et passa les trois restantes pour vérifier qu'il n'y avait aucune mauvaise surprise. Rien... En revanche, la porte de l'arrière salle était ouverte. Une idée germa dans son esprit et elle retourna près de Lisandro. Les cadavres étaient au sol, le gros occupé à on-ne-sait-quoi, elle pouvait en profiter pour au moins chuchoter.

Sa main se posa sur le bras du chilien, après qu'il l'ait vu arrivé, histoire de pas se faire planter par erreur, et elle lui fit signe de se baisser un peu. Elle approcha sa bouche de son oreille et apposa même sa main sur sa joue pour minimiser le bruit de ses paroles. "L'arrière salle est ouverte. Si on lance des trucs dedans, peut-être que le bruit attirera le gros dedans et on pourra faire nos courses tranquillement ?" Elle avait bien pensé à y lancer un ou deux pétards, mais ils risquaient d'attirer les monstres de dehors. Elle avait donc renvoyé cette idée au placard. En revanche, se débarrasser du gros ne serait pas de trop et c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé jusque là pour l'attirer dans un "piège" sans risquer qu'il lui tombe dessus par mégarde. Ou qu'il finisse devant la seule sortie disponible tout ça parce qu'il s'était décidé à bouger sa graisse comme par hasard quand il ne le fallait pas. Après, il pouvait aussi y avoir des réserves dans l'arrière salle. Mais ce n'était pas franchement dans les projets de Liv de revenir ici. Une fois lui suffisait, et c'était bien parce qu'elle était accompagnée, sinon elle aurait abandonné l'idée.

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Re: Come and get me now • Lisandro Sedillo

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