Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Sam 4 Nov 2017 - 21:54

Frankie n’était pas entièrement rassurée, mais au moins elle avait la certitude qu’Isiah n’avait pas dit tout ce qu’il avait la veille pour faire joli ou faire la paix. La coréenne se demandait toujours ce que cela pourrait donner sur le long terme, elle avait toujours l’envie de prendre ses jambes à son cou mais c’était elle qui avait insisté pour que le blond mette un terme à sa croisade suicidaire. Et même si elle ne l’avait pas fait dans cette optique, une part d’elle savourait ce retournement de situation. Elle le nierait en bloc mais les faits étaient là.

Et ce qui était aussi là, c’était ce groupe compact de rôdeurs devant le magasin qu’ils avaient prévu de vider. Frankie se reposa sur la connaissance des lieux du blond qui avait vraisemblablement habité dans le coin. Elle devait bien avouer que même si elle avait habité par ici, elle n’aurait sans doute pas mémorisé les magasins de bricolage ou décoration, deux choses qui n’étaient absolument pas dans ses hobbies. Isiah étant Isiah, il se permit un petit trait d’humour, une pointe de provocation qui aussi délicieuse fut-elle arracha un regard noir à la coréenne. Comment est-ce qu’il pouvait toujours plaisanter en toutes circonstances ? C’était un truc qui lui échappait … mais qu’elle appréciait. Ce nouveau baiser ne dura à son goût pas suffisamment longtemps avant que le blond sûr de lui s’éloigne.

Elle le regarda s’éloigner, scrutant les environs en étant toujours sur ses gardes. Que comptait-il faire ? Une brillante idée ?
« Mais il est sérieux … » pesta-t-elle en entendant l’alarme de la voiture dans laquelle il était entré. Il fallait reconnaître que c’était plutôt efficace et rapidement la masse de fan attroupée devant l’entrée du magasin s’était agglutinée sur le véhicule. La coréenne avança d’un pas prudent, gardant son regard sur la voiture en espérant qu’Isiah en sortirait quand même vivant, ce serait bête maintenant qu’ils s’étaient trouvés. Encore une fois, elle n’avouerait pas, même sous la torture, qu’elle s’inquiétait pour lui quand il jouait les héros.

En quelques enjambées supplémentaires, Frankie rejoignit l’entrée principale désormais dégagée. Le point positif c’était que s’il y avait des cadavres ambulants à l’intérieur, ils seraient toujours agglutinés contre la vitre. Personne. Pas âme morte qui vive. La porte était fermée, et si la brune avait tendance à préférer la discrétion, l’alarme dans son dos lui souffla que ce n’était pas la peine de se prendre la tête. Un premier coup de hache vint fissurer la baie vitrée avant qu’un deuxième ne la fasse céder. La coréenne poussa un présentoir qui avait l’air assez solide vers la vitre brisée et avança dans le magasin jusqu’à entendre la voix du blond.

Soufflant de soulagement en le voyant approcher, Frankie reprit néanmoins rapidement son air supérieur.
« Quand je parlais d’idée brillante, je pensais plus à une qui n’attirerait pas tous les morts du coin … Mais bon, on sera tranquille tant que la batterie de la voiture fonctionne … » S’approchant suffisamment d’Isiah, la coréenne lui donna une petite tape dans l’épaule avant de lui adresser un petit sourire. Ils faisaient malgré tout une bonne équipe. « On va pas pouvoir prendre d’objets trop volumineux … Tu as fait une liste de ce qu’il nous faudrait ? » Le jardinage, le bricolage, c’était pas son truc et tout ce qu’elle espérait trouver dans ce magasin c’était des piles pour sa lampe torche ou d’autres lampes. Mais Isiah avait sans doute une meilleure idée de ce qui était nécessaire. « Tu crois qu’on pourra faire un détour par un magasin plus … adapté à ma prestance ? »  
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Mar 9 Jan 2018 - 2:22

Isiah fixait doucement le trottoir de la rue qui se tenait devant lui, regardant avec une certaine admiration la volonté des raclures à s’agglutiner et essayer de croquer la moindre chose avec un semblant de vie qui restait dans ce tas de ferraille. Malheureusement pour eux, l’Allemand était encore suffisamment agile et rapide malgré son genou pour les esquiver convenablement. C’était fou de se dire que la civilisation avait fini par s’effondrer sur elle-même à cause de créatures si primitives et fragiles. Il finissait par croire qu’il s’agissait presque d’une régulation de l’espèce humaine par la nature ou encore une sorte de jugement divin mais auquel cas, il ne voyait vraiment pas en quoi lui avait eu le droit de survivre et pas sa fille. Ce monde était véritablement cruel et immature, il ne pouvait pas s’agir de la volonté d’un être supérieur ou alors cet être était encore plus cruel et immature que ces raclures. Mais dans ce malheur général qui l’avait poussé à errer presque sans vie, il s’était retrouvé relativement chanceux : lui qui avait fini par s’isoler dans la forêt, à chasser des cerfs et cueillir des baies pour survivre, il avait finalement atteint la ville et même rencontré la ravissante mais quelque peu… chiante, Frankie. D’ailleurs en parlant de la bête, lorsque le blond entendit la voix de la brune, il ne put s’empêcher de sourire, tel un ado fier de sa connerie face aux réflexions de la demoiselle.

Oui, il était fier de l’avoir fait s’inquiéter, il pouvait le lire sur le visage de la brune enfin sans véritablement le lire, il arrivait à le sentir, elle était bien trop fière pour l’avouer mais c’était sûr à présent, elle en pinçait complètement pour lui : au moins autant que lui pour elle. Il se sentait à la fois encore amoché par les dernières remarques de cette dernière, perdu à l’idée d’abandonner Kate à son destin et à la fois envahi d’un sentiment doux et léger, comme un jeune amoureux qui aurait volé son premier baiser avant de déambuler et courir partout dans les rues. C’était à la fois agréable et complètement perturbant d’un point de vue émotionnel. Se rapprochant doucement sous les réprimandes de la niakouée tout en gardant son petit sourire provocateur et fier, il répliqua d’un petit clin d’œil à la claque avant de reprendre un peu plus son sérieux et en réfléchissant à voix haute : « Hum… Une liste non à vrai dire mais… je pense qu’il faut prendre tout ce qu’on peut, arrosoir, sceau, taille-haie, râteau, piles, graines *il déposa le grand sac vide à ses pieds* Priorités à ce qui n’est pas tranchant, le reste on pourra le porter comme arme dans le pire des cas. *puis il regarda à nouveau la ravissante créature* Oh et quand je parle de râteau, j’te vois venir la diva, ne t’avise pas de me poser un lapin ou je repars sans toi. » Dit-il en tirant la langue puis en disparaissant à travers les rayons, toujours le canif en main par pure précaution.

La vie si on pouvait l’appeler comme ça, l’était beaucoup plus supportable avec les caprices de l’Asiatique. Sa nature si particulière avait tendance à lui rappeler à la vie d’autres fois et le tout accompagné d’un Nigel au quotidien et c’était juste une perspective d’avenir parfaite, enfin parfaite dans ce monde bien évidemment, il aurait été impossible que ces deux individus aient pu porter une simple attention à Isiah autrefois. Lui il n’avait été qu’un simple serrurier, le genre de type qu’on ne voit qu’une ou deux fois dans sa vie et dont on se porte le mieux quand il est loin de nous, un peu comme les raclures à présent au final. Mais le point positif à présent, c’est que le blond pouvait être ce qu’il voulait, il pouvait montrer ses vraies valeurs et ne plus être prisonnier de cette société, lui qui avait rêvé de devenir une étoile, au final on lui avait peut-être accordé ce souhait en le laissant survivre.
Écoutant d’une oreille moyennement attentive Frankie, il regarda quelques graines qui semblaient être périmées et principalement des fleurs qui plus est. Grimaçant quelque peu, il embarqua le tout, espérant que les quelques pousses de tomates et pommes de terre qu’il avait récupérées arriveraient à prendre, sinon l’hiver serait long. Il leva alors la tête rigolant quelque peu devant la demande de la prétentieuse avant de répondre très sérieusement : « Il y avait la maison d’un styliste à l’angle de la rue *dit-il en désignant le chemin qu’ils avaient emprunté* ce n’était pas vraiment un grand artiste mais il a marché dans le quartier à ce qu’il paraît, enfin j’y connais pas grand-chose, on ne va pas se mentir… Mais oui, on peut y passer si tu veux… ». Sur la fin de ces mots il continua quelques minutes à déambuler dans les rayons s’équipant de deux sécateurs de différentes tailles avant de froncer les sourcils en entendant un bruit sourd cogner contre la vitre, il s’accroupit avant de murmure : « L’alarme… je l’entends plus, il faut qu’on se dépêche Frankie ». Attrapant le sac, il vint vite se mettre à côté de la demoiselle avant de lui faire signe qu’il allait passer devant. Plus de temps à perdre, ils allaient vraiment être dans la mouise si les raclures débarquaient en troupeau.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Sam 13 Jan 2018 - 15:21

Isiah souriait, Frankie soupirait. Il était exaspérant et la coréenne se demandait vraiment pourquoi elle s’entêtait à le supporter. Le blond avait tout pour qu’elle le déteste, à cela près qu’il était physiquement très agréable évidemment. Et pourtant, Frankie s’était démenée pour rester, mais surtout pour que lui reste. Difficile à expliquer, dans un autre monde jamais ils ne se seraient rencontrés, jamais ils n’auraient échangé le moindre mot à moins que la diva n’ait cassé sa clé dans sa serrure. Mais dans ce monde ci, une part d’elle avait besoin d’Isiah, pas seulement pour assurer sa sécurité sans qu’elle n’ait à se fatiguer. Le blond parvint malgré tout à lui arracher un sourire avant que les deux ne se montrent plus sérieux.

Ils étaient en territoire hostile, et ils ne savaient pas combien de temps ils auraient pour faire leurs courses avant que la course contre la mort ne reprenne. Pas de liste, bien, voilà qui allait faciliter les choses, pensa la brune en soupirant aussi discrètement que possible. Mais heureusement Isiah avait au moins une liste en tête à défaut de l’avoir noté sur du papier. Avisant le grand sac à ses pieds, la brune hocha la tête avant de lever les yeux au ciel.
« Tu peux vraiment jamais passer plus de cinq minutes sans dire une connerie ? » Il l’exaspérait mais quelque part, elle aimait ça. Etre en colère, être amoureuse, quelque part, les deux avaient les mêmes attraits, elle se sentait vivante.

La coréenne commença à faire ce shopping forcé, rêvant à tout le luxe qui avait fait sa vie d’avant. Si elle appréciait les fleurs, les plantes, et un bon repas à partir de produits frais, elle n’avait jamais mis les pieds dans ce genre de magasins. D’ailleurs, entre deux sacs d’engrais et un arrosoir pas troué, Frankie demanda s’il y avait dans les environs un magasin qui lui correspondrait davantage. Sa garde-robe aurait bien besoin de s’étoffer un peu, surtout avec le temps qui allait se rafraichir.
« Un styliste ? Ça fera l’affaire. » Pas de boutique Gucci ou Chanel dans les environs, mais le stock d’un styliste ferait sans doute l’affaire.

Un bruit et surtout l’absence d’un autre bruit, celui de l’alarme, les arrêta dans leurs emplettes.
« On repasse par l’arrière pour sortir ? » Qui savait ce qui pouvait se trouver à l’arrière du magasin. Si tout une horde de fans s’était rassemblée devant le magasin grâce à l’alarme de la voiture, maintenant qu’il n’y avait plus aucun bruit pour les dérouter, ils allaient errer à l’affût du moindre bruit. Alors que des râles commençaient à se faire entendre dans le magasin, Frankie posa son index devant ses lèvres. Ils allaient devoir être silencieux si certains avaient réussi à passer.

D’un signe de la tête, la brune fit signe à Isiah qu’elle était prête à partir, sa hache et une serpe en main. Les râles se rapprochèrent mais ne leur parvinrent jamais, sans doute que celui-ci avait entendu un autre bruit plus intéressant. Mais il fallait atteindre la sortie rapidement, et surtout la maison de ce styliste.

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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Dim 14 Jan 2018 - 18:39

Isiah se contenta d’acquiescer en silence sous les directives de la brune, avant de se diriger vers la sortie d’un pas léger et alerte malgré le poids des sacs. Le danger était réel, loin d’être insurmontable mais s’ils restaient là à trop traîner ou papoter, il était plus que certains qu’ils passeraient un très mauvais moment. L’avantage pour eux était la lenteur des rôdeurs mais le nombre faisait que rapidement ils pourraient se retrouver complètement bloqués et obligés d’utiliser des contours, à l’image d’une tempête ou d’un simple bouchon bien que de nos jours le premier cas était plus présent que les périples routiers. Les râles s’élevaient de plus en plus fort ce qui n’était clairement pas bon signe et le petit couple devait vraiment se dépêcher.
Sans plus attendre, emboitant le pas en tête de fil, le blond se dirigea vers la porte par laquelle Frankie était arrivée tandis qu’il aperçut déjà les rôdeurs les plus frais se diriger vers eux. Attendant quelques secondes qu’une des raclures se pose sur la porte il donna un vif et puissant coup de pied pour ouvrir l’entrée en grand, renversant la créature sur le parvis du magasin. D’un simple geste de tête il fit signe de le suivre avant de se mettre à courir à petite enjambée en direction de la rue par laquelle se trouvait la maison du styliste. Étrangement le blond ne ressentait pas le danger de la même manière quand il était avec la diva, évidemment il restait sérieux et sur ses gardes mais il avait une entière confiance dans les qualités de la brune et se permettait parfois d’être à ses aises et même souriant. Découpant au passage quelques rôdeurs au taille-haie, la violence de la scène ne le gênait presque plus et sans pour autant pour dire qu’il prenait un malin plaisir à charcuter de la raclure comme s’il s’agissait d’un vulgaire buisson, il avait presque un petit sourire en coin tandis qu’il regardait la brune en coin comme pour la provoquer dans un petit duel de décapitation. Avait-elle une mauvaise influence sur lui ? Très certainement mais Dieu que c’était bon.

Ainsi le blond continua ainsi son petit trajet éliminant les gêneurs sur sa route, tout en s’assurant que la diva tienne le rythme jusqu’à lui indiquer la maison dudit "styliste" et alors qu’il arrivait devant cette dernière, il perça le crâne du dernier rôdeur bloqué devant la boîte aux lettres, murmurant : « Time to nut up or shut up » à l’étrange tas d’os qui avait définitivement quitté ce monde. Puis il se tourna vers la niakouée lui jetant avec défiance : « Alors notre reine de beauté n’est pas trop essoufflée ? Vous voulez peut-être que je porte vos sacs ? » Puis désignant la grande bâtisse du bout du nez, il rajouta : « Votre chambre est apprêtée milady. » Puis sur ces mots il laissa la demoiselle passer devant avant d’arriver sur le perron, déposant les sacs sur le sol avant de s’attaquer comme à son habitude à la serrure.
En quelques minutes cette dernière céda puis rangeant son matériel, il se contenta d’un simple regard pour faire comprendre à la brune de reprendre leur petite routine de fouiller la maison à la recherche de la moindre raclure avant de reprendre leurs petites joutes verbales. L’avantage de trainer avec les mêmes personnes c’est qu’avec le temps il était plus simple de se faire comprendre, à défaut d’essayer de parler le même langage que cette étrange chose que l’on appelait Diva. Refermant à clé la demeure derrière eux, il laissa les sacs dans l’entrée avant de se diriger en direction de la cuisine, pointant du bout de son index le plafond pour faire signe à sa petite capricieuse de s’en occuper, ajoutant à ses petites directives des clins d’œil pour amoindrir les réactions de la beauté.

Isiah se lança donc à la recherche de quelques vivres, fouillant en priorité la cuisine mais malheureusement la maison était complètement vide si ce n’est deux bières. Grimaçant légèrement, le blond termina son petit tour de garde avant de se jeter dans le fauteuil, posant ses chaussures un peu crasseuses sur la table basse tout en observant la décoration très cosy du salon avant d’ouvrir sa bière tranquillement et d’en délecter le contenu. Les petits plaisirs de la vie devaient se consommer en toute occasion, dommage elle était tiède. Damn it. Grimaçant sous la semi-surprise de cette bière pas fraîche, Isiah se permit alors d’appeler à voix haute : « Frankie ?! Tu trouves ton bonheur ?! Quand tu auras fini, j’ai trouvé quelque chose d’intéressant en bas… *puis se reprenant à mi-voix tout en scrutant la canette* …mouais, enfin semi-intéressant, c’est un crime de pas boire ça frais. ».
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Dim 14 Jan 2018 - 21:03

Ils étaient de plus en plus proches, les rôdeurs, la mort rampante qui avait rendu ce monde hostile pour l’humain. Frankie les entendait, et même si elle savait se débrouiller et qu’ils étaient bien armés, la perspective de rester enfermée dans un magasin de bricolage avec un troupeau de fans à ses trousses n’avait rien de motivant. La brune suivit le chemin dégagé par Isiah, jouant de sa serpe et de sa hache pour repousser ceux qui s’approchaient trop d’elle et menaçaient de couper sa course. Le couple se taillait littéralement un chemin parmi les morts, tout cela était devenu normal, naturel. Sans doute trop, ils en viendraient peut-être un jour à regretter cette aisance qu’ils avaient trouvée mais elle leur sauvait la mise, les empêchait de rester figés par la peur.

La route jusqu’à la fameuse maison du styliste était peuplée mais le plus gros des rôdeurs était derrière eux, près du magasin. Ils avaient réussi à les semer, c’était une chance que ces créatures n’avancent pas vite. Et alors qu’Isiah achevait le mort devant la maison, Frankie s’arrêta net.
« Tu peux me rappeler pourquoi on doit vivre dans une fichue serre alors qu’il y a des maisons comme ça dans le coin ? » Ça, c’était nettement plus son genre d’endroit. La maison avait du charme, du cachet, et était d’un luxe apparent. Bien évidemment elle aurait été relativement difficile à défendre mais à quatre ils auraient pu y arriver. Au lieu de cela, ils vivaient comme des gens du voyage dans un parc … Frankie soupira avant de suivre Isiah vers la porte d’entrée, son regard noir sondant les environs alors qu’il s’occupait de déverrouiller la serrure.

Encore une fois, Isiah semblait s’amuser. Secouant la tête en se disant qu’il était incapable de rester sérieux, Frankie entra dans la luxueuse demeure. D’un hochement de tête, elle acquiesça à ce plan silencieux et monta à l’étage s’assurer qu’aucune mauvaise surprise ne les attendait. Un tour méticuleux dans chaque pièce lui confirma que l’endroit était vide de toute vie, vivante ou morte. Soupirant en appréciant le confort des lieux, la brune rangea sa hache à sa ceinture et revint dans la pièce qu’elle avait repérée plus tôt. Le studio du styliste.

Frankie ôta sa veste qu’elle posa soigneusement sur un riche fauteuil de style art déco. Plusieurs valets remplis de robes, vestes, chemises, pantalons, tailleurs, jupes. Il y en avait pour tous les goûts et la coréenne retrouva un instant le faste de sa vie d’avant, lorsque les plus grands couturiers se battaient pour habiller la starlette sur les tapis rouges. Elle était au sommet de sa gloire à ce moment-là. Du bout des doigts, la diva effleurait les étoffes soyeuses, chatoyantes, riches, se remémorant cette époque avant que son regard noir ne s’arrête sur une robe en particulier. Frankie sortit le cintre du pendant, observant la robe un instant avant de la jeter sur une chaise à côté.

Elle continua de fouiner dans la pièce pour trouver une paire d’escarpins rouge carmin. Satisfaite de ses trouvailles, la coréenne ôta le reste de ses vêtements pour enfiler la robe et les escarpins pour s’observer dans le miroir. Elle n’avait rien perdu de sa classe, de sa beauté, même s’il lui manquait quelques kilos pour remplir à la perfection cette robe dos nu. Quelques petites cicatrices avaient trouvé leur place sur ses jambes mais rien de trop voyant, les aléas de cette nouvelle vie. Frankie s’observa quelques instants, jouant avec ses cheveux avant de remarquer une petite coiffeuse derrière elle. Aussitôt elle alla s’installer devant le miroir, attachant ses cheveux en un chignon plus ou moins ordonné pour secouer la tête en décidant de finalement les laisser lâchés. Il y avait encore du maquillage, bien entendu, personne n’aurait eu l’idée d’en voler. Quelques gouttes de parfum suffirent néanmoins à combler son besoin de coquetterie.

Elle terminait d’enfiler les escarpins lorsqu’elle entendit la voix d’Isiah. Monsieur aimait à jouer les idiots lorsqu’ils risquaient leur vie, mais Frankie se vengerait de ses plaisanteries et de sa légèreté. Descendant les escaliers en se rappelant de revenir vider cette pièce avant qu’ils ne quittent la maison, la brune avança vers le salon où Isiah s’était installé. Elle resta un instant dans l’embrasure de la porte, sa main posée sur le bois de l’encadrement avec un sourire provocateur. Frankie avança finalement dans sa direction, avisant la bière qu’il tenait d’un coup d’œil. Elle s’approcha, récupéra la bouteille qu’il tenait à la main pour en boire une gorgée.
« Semi-intéressant … Moi j’ai trouvé tout un tas de vêtements plus à ma mesure là-haut. » L’air fier, la brune tourna sur elle-même. Elle paradait, sûre de ses charmes, sans doute encore plus depuis la veille. Frankie se laissa finalement tomber sur le fauteuil à côté d’Isiah, retirant ses escarpins. « J’avais oublié combien c’était pas confortable … » admit-elle avec un sourire presque triste. « Il faudra qu’on revienne ici, j’aurais clairement pas la place d’embarquer tout ce qu’il y a là-haut dans mon sac … Cette robe n’est qu’un aperçu. »
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Lun 15 Jan 2018 - 5:07

M-8. Isiah sirotait tranquillement sa bière tiède tandis que tout se passait pas trop mal dans un monde qui tournait assez mal, observant tranquillement la décoration d’un œil semi-attentif, profitant simplement de ces petits moments de légèreté et de simplicité. La vie pouvait s’avérer la plus simple possible depuis l’apocalypse, si auparavant l’humanité pouvait s’inquiéter de futilité comme les démarches administratives, le travail ou encore l’avenir : cette nouvelle vie permettait de redécouvrir les petites choses simples, après tout, maintenant il ne s’agissait plus que de survivre et le reste ce n’était que du bonus et puisqu’il n’y avait plus de télé, de radio ou de réseaux sociaux et bien il n’y avait plus véritablement besoin de se prendre la tête pour trouver des distractions, cette simple bière tiède faisait la journée de ce bon vieux serrurier.
Mais alors que l’Allemand savourait tranquillement sa boisson, il était loin de se douter ce qui l’attendait dans quelques minutes, il était loin de se douter de l’affreux complot, de l’immonde attaque dont il serait victime.

M-4. La vie était toujours belle pour notre trentenaire, qui depuis seulement quelques minutes n’avait pas fait grand-chose de plus si ce n’est partagé son dégoût pour la température de son délicieux breuvage et bien évidemment, il avait pris le soin de se mettre à l’aise, retirant ses grosses chaussures pour laisser apparaître des grosses chaussettes de laines qui, il fallait l’avouer, lui avaient sauvé la mise plus d’une fois lors de l’hiver dernier et qui ne manquerait certainement pas de lui rappeler que cet hiver serait lui aussi très rude.
Croisant les bras derrière sa tête, Baumann se remémora des péripéties de la semaine plus que chargée. En effet, en à peine 5 jours, les deux s’étaient engueulés plus que jamais au point de se dire les pires vacheries du monde avant de se séparer dans l’idée de ne jamais se revoir ; puis se retrouver, se rabibocher et s’installer dans un nid pas très douillé pour finalement s’avouer leurs sentiments avant de partir en expédition dans le plus sein des mondes. Nan décidément, rien de très extravagant, une semaine ordinaire. Surtout si on oubliait la petite action périlleuse et semi-suicidaire du blond, franchement il n’y avait presque pas de quoi s’en faire… et après on se demande s’ils ont le temps de s’ennuyer ? Bien évidemment que non.


M-0. Mais alors qu’Isiah n’attendait plus que Frankie, cette dernière toujours aussi fourbe, vile et… Frankiesque, bref, pointa enfin le bout de son nez pour venir chiper quelques gorgées de bière alors que la sienne avait été mise bien en évidence. Mais si seulement elle s’était arrêtée là. Bien sûr que non ! Aussi dangereuse et machiavélique qu’elle était, cette dernière s’était embellie à l’aide d’une magnifique robe, de maquillage et d’un… –bon sang- …parfum qui laissèrent le blondinet sans voix, la bouche légèrement ouverte et les yeux fixés sur les… atouts… de la demoiselle. Alors que la Coréenne se mit à tourner sur elle-même exhibant avec charme et mystère ses délicates courbes, ce fut le coup de grâce. BOUM, le cœur lâcha et… le pantalon aussi à vrai dire. Décidément, il était seul depuis trop longtemps.
MAYDAY, MAYDAY. Cerveau, ici le cœur, nous avons un problème : Isiah ne répond plus, il faut reboot le système. Bref, faisant de son mieux pour connecter son cerveau à la connexion, le trentenaire se contenta d’adosser sa tête contre la paume de sa main, tout en fixant la brune en faisant semblait d’être très intéressé par ce qu’elle disait, le tout avec le plus large et le plus intéressé des sourires. Bien évidemment qu’il ne l’écoutait qu’à moitié, elle était bien trop magnifique pour ça ! Mais alors qu’elle semblait lui poser une sorte de question le serrurier hocha frénétiquement la tête avant de tilter avec un certain temps de retard et d’ajouter en balbutiant : « Re… revenir ici ? Oh oui ! Bi.. bien sûr *dit-il en regardant une nouvelle fois de bas en haut la brune dans sa somptueuse tenue* Quand tu voudras ! ».
Puis doucement sur ces quelques mots, il se rapprocha doucement venant se mettre à l’extrémité du canapé le plus proche du fauteuil, toisant du bout des doigts l’avant-bras de Frankie dans de fines caresses, le regard toujours aussi embrassé et le même sourire niais. Puis sans un mot il attrapa avec fermeté mais douceur le bras de la demoiselle et tira déçu pour la faire venir contre lui, venant dérober un long et passionné baiser, laissant ses doigts baladeurs parcourir avec tendresse l’échine dénudée de son amante. Une fois le baiser rompu il se contenta de souffler : « Un superbe aperçu… » puis il vint doucement descendre ses lèvres le long de son cou ajoutant petit à petit : « Et si… on… pouvait passer… à un autre aperçu ? ». Revenant saisir les hanches de la brune, le regard plus que jamais désireux.
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Re: Surely we're bright enough to outshine the stars

Lun 15 Jan 2018 - 23:05


Elle n’en doutait pas un instant, et pourtant Frankie savoura sa petite victoire. Elle avait réussi son effet, Isiah était sans voix. Le blond essayait de ne pas le montrer, mais à quoi bon lutter, à quoi bon faire semblant ? La coréenne était irrésistible, et elle n’avait pas fini de le faire tourner en bourrique. Installée près de lui, Frankie suggéra de revenir dans cette maison parce qu’elle avait encore de quoi essayer, ramener. Sa garde-robe au Conservatory allait se remplir rapidement avec le studio de feu monsieur le styliste. Le regard noir de la diva passa de ses escarpins qui pendaient au bout de ses doigts fins à Isiah. Elle lâcha les chaussures hors de prix avant d’être entrainée plus proche du blond, répondant au baiser en oubliant un instant où ils se trouvaient, tout le monde qui les entourait.

Le contact de ses doigts sur sa peau dénudée la fit frissonner. Plus rien de ce qui gravitait dans leur univers n’avait d’importance, pendant l’espace d’un instant, une infime seconde, Frankie oublia tout ce qui avait pu se passer. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire mutin satisfait, fière de son effet, avant que la brune ne penche la tête sur le côté, lui accordant un meilleur accès à son cou. Lorsque son regard croisa celui du blond, Frankie hésita un instant. Elle pouvait le faire languir encore, se jouer de lui. C’était elle qui avait le pouvoir, comme dans chacune des relations qu’elle avait tissées. Et pourtant, elle n’avait pas envie de garder cet ascendant sur lui. La coréenne n’était pas là pour le manipuler.

D’un mouvement gracile, la diva l’enjamba. Assise à califourchon sur ses genoux, sa robe remontant légèrement sur ses cuisses pour dévoiler un peu plus sa peau légèrement hâlée, la brune esquissa un sourire provocateur.
« Il me semble que vous en demandez beaucoup monsieur Baumann … » souffla-t-elle avant de revenir l’embrasser. Les mains de la brune se posèrent sur les épaules de son amant, ses doigts glissèrent sur son torse en savourant les contours jusqu’à se glisser sous les diverses couches de vêtements pour découvrir un peu plus sa peau.

Rompant un instant le baiser, Frankie se recula, plongeant son regard dans celui du blond. Etonnamment fragile pendant une fraction de seconde, la coréenne parut chercher quoi faire. Elle n’était pas là pour le manipuler, elle s’était ouverte à lui, et elle voulait croire que tout ce qu’il avait dit était vrai, et que cela serait toujours vrai. Mais cette seconde écoulée, la brune renvoya tout questionnement dans un coin de son esprit pour se décider à le débarrasser de cette veste, ce pull, ce t-shirt avant de revenir l’embrasser.

Il y avait dans ces gestes la même provocation que celle dont elle avait fait preuve lorsqu’il l’avait accueillie dans cette maison abandonnée après leur rencontre. Mais il y avait autre chose, le poids de ce qu’ils s’étaient avoué la veille, le jour même. Il n’oserait tout de même pas la repousser ? S’il la repoussait maintenant, alors Frankie comprendrait qu’Isiah n’était peut-être pas prêt à aller de l’avant. Mais c’était lui qui avait réveillé la flamme après tout. Ou bien était-ce elle ? La brune esquissa un sourire contre ses lèvres. Le monde tournait autour d’eux, mais elle n’avait plus l’impression d’en faire partie, libérée de la lourdeur de leur existence depuis le début de l’épidémie.

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