Un bon type. C’est comme ça que Ted, son ancien directeur de cabinet parlait de lui. C’est comme ça qu’il en parlait aux clients avant qu’ils ne rencontrent Klauss. Faut les imaginer hein les pauvres, ils viennent chercher de l’aide, ils se sentent vulnérable, et on leur propose quoi pour les aider ? Un bon type … Et c’était un « bon type », un mec franc et juste, doué dans ce qu’il aimait faire plus que tout : chercher des failles, contourner une sécurité, et l’exposé au grand jour. Mais l’engager, c’était accepter son franc parlé justement, à la limite de l’indélicatesse. Il ne prenait jamais de pincette pour dire aux gens ce qui n’allait pas dans leurs défenses, mais aussi dans leurs comportements, leur façon d’être. Sans mauvaises intentions, la plupart du temps …


Même s’il était prompt à admettre ses erreurs, et bien qu’à son avis il n’en fasse que très peu, le remettre en question lorsqu’il est sûr de lui est à ce jour un des meilleurs moyens de le mettre en rogne, de le voir devenir râleur et d’autant plus indélicat qu’à l’accoutumé.


Pourtant, ce n’est qu’un premier abord. Lorsque l’on apprend à le connaitre, on se rend très rapidement compte que oui, c’est en effet un bon type. C’est un travailleur acharné et dévoué, il cherche perpétuellement à améliorer le quotidien des gens. Son côté débrouillard et intrigué par un peu tout lui a permis, principalement après les événements de 2015, de se rendre utile autrement que par des faits d’armes ou des démonstrations de virilité débordante. Réparé quelques objets, détourner des objets du décors pour les rendre utiles, trouver l’astuce à chaque problème. Ses années à chercher des failles, à vouloir tout améliorer lui permettent aujourd’hui d’avoir cette réflexion à chaque instant dans un coin de sa tête : comment améliorer tout ça à mon niveau ? Enfin si sa patience lorsqu’il planche sur un projet, sa détermination à continuer à chercher quoi qu’il advienne sont des qualités notables, il ne faut pas moins en oublier un autre détails, et pas des moindres, la flemme ! L’intersidéral flemme qui rôde au coin de chaque mur ! Si cela peut être fait plus tard, Klauss le fera. Plus tard. Il sait néanmoins poser des limites, ou du moins essaye t’il, et est hautement capable de se motiver et de faire preuve d’une grande volonté et détermination lorsqu’il en sent le besoin.


Enfin, un dernier côté de sa personnalité, lié autant à ses expériences pré fin du monde qu’à sa vie post fin du monde : c’est un homme réservé. Il ne se confie qu’à peu de personnes, et uniquement sur des sujets choisis, autre biais de sa profession. Expert à l’époque d’ingénierie sociale, il considérait et les événements récents n’ont fait que le lui prouver d’avantage, que la plus grande faille de n’importe quelle organisation ou structure composée d’êtres humains se trouvait au sein même de ses personnes. Et il a étudié, il a vu en action, et il a exploité ces faiblesses. Il n’hésitera pas à manipuler les gens dans son intérêt, dans la limite de ce que son éthique lui dictera.

Du haut de ses 1M70, Klauss ne se juge pas petit, ni forcément très grand d'ailleurs. La moyenne c'est bien, on passe plus inaperçu. Malgré ses cinquante cinq bonnes années de vies derrière lui, Klauss ne se laisse pas trop aller. Enfin, particulièrement depuis le début des événements. Il s'entraîne régulièrement, pas dans l'objectif de devenir une bête de concours gonflé de fibre musculaire, simplement d'être en forme, et de pouvoir accuser le coup malgré le passage du temps. Athlétique. Voilà un descriptif tout à fait adéquat pour décrire Klauss !


Il porte les cheveux courts, cheveux blonds tirant un peu sur le grisonnant avec le temps. Sa barbe, qu'il porte courte depuis très longtemps, mais qu'il a commencé à envisager plus longues ces derniers mois, est quant à elle plus sel et poivre qu'autre chose (même de plus en plus sel que poivre pour ne rien se cacher). Peut-être une piste à explorer un de ces quatre, cette idée de barbe ...


Ses yeux bleus, vifs et perçants peuvent être à l'origine d'un regard pétillant et amusé, comme d'un regard assassin et froidement analytique. C'est justement ce regard qui illumine l'ensemble de son visage lorsqu'il sourit, dégageant un air bon enfant et gentils, contradictoire avec l'air stricte et froid qu'il peux arborer par moment.


Il ne porte aucun tatouage, mais une large cicatrice lui barre le pectoral droit, souvenir d’une époque pas si lointaine. M’enfin, Klauss se promenant rarement nu, vous n’aurez probablement jamais à en réentendre parler. Justement, s’il ne se promène pas nu, Klauss arbore en effet un style des plus classique. Depuis toujours il est adepte de l’indémodable chemise. C’est un problème chez lui, vraiment. Un tshirt ne lui conviendra jamais, un polo, encore moins ! Klauss est un homme à chemise, sans restriction aucune sur le type de chemise cependant, après tout, le chemise hawaïenne, ça peut avoir un style … non ? …  

Après son retour récent à l’état d’homme errant, Klauss ne possède plus grand-chose, guère plus que ce qu’il trouve ici et là. Se déplaçant continuellement, il utilise un grand sac à dos de randonnée pour stocker l’ensemble de ses maigres propriétés, qui se composent à l’heure actuelle de quelques vêtements de rechange, de quelques outils qu’il a pu se procurer à droite à gauche (marteau / tournevis), de la quincaillerie, très peu de nourriture, un briquet et un couteau de combat, qu’il a récupéré récemment sur un cadavre de soldat. Il lui reste également une maigre quantité de cigarette, oui, maigre comme comptable sur les doigts d’une main. Sale addiction par les temps qui courent…