Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

Lullaby of Woe

Dim 19 Fév 2017 - 22:48

Mars 2016


La neige avait enfin fondue, après un hiver rude. Le soleil s'était timidement levé ce jour là, alors que l'amérindienne avait annoncé sortir. La nourriture avait commencé à se raréfier, et si Axel et Jasper avaient doucement grogné qu'elle ne parte seule, elle s'était contenté d'un bref sourire avant de leur tourner le dos, terminant d'enfiler sa veste en cuir en guise de réponse à leur protestations.
C'était étrange pour elle, de voir leur groupe se reconstruire timidement. Jack avait râlé qu'ils aient sorti de la neige Kaidan, l'archéologue un peu perdu qui continuait de rester timidement dans son coin, mais elle devait bien se l'avouer à elle même. C'était agréable de constater que l'humanité n'était pas entièrement reconverti en Wendigo en dehors de leur petit groupe.

Wendigo. Le terme assombrit un court instant ses yeux en se rappelant d'Ana le prononçant dans une élocution parfaite. Déjà deux mois que sa soeur n'était plus de ce monde, et il lui arrivait encore d'avoir le réflexe de la chercher pour vouloir lui parler de tout et de rien.
Elle ne devait pas penser à ça sur la route. Se concentrant sur le bitume abîmé par la nature, elle avait fini par rejoindre un petit motel abandonné à la sortie de Seattle. Si il ne ressemblait en rien au motel dans lequel elle avait survécu un temps en compagnie de Jasper et Ana, les grandes portes défoncées et les vitres du rez de chaussé brisées amenait la même touche de lugubre que l'ancien en tout cas. Cachant sa moto sous des branchages, elle avait fini par entrer dans le couloir assombri, repoussant du pied un reste de tapis en lambeaux. Au sol traînait des déchets divers et variés qu'elle ne chercha pas à examiner, préférant concentrer ses sens sur le moindre bruit ou râle qui lui parviendrait. Le faisceau de sa lampe éclairant le plan du motel, elle dût passer par un autre corridor pour rejoindre ce qui à une autre époque devait servir de restaurant, ne pouvant s'empêcher de grimacer en voyant un rat s'esquiver face a la lumière.

Si il y à des rats, il n'y à pas de wendigo... Murmura t-elle pour elle même en éteignant le faisceau, longeant les tables renversées pour s'approcher des grills.

Elle n'eut même pas le temps d'ouvrir les placards pour espérer trouver quelques sachets de nourriture déshydratées, que l'écho de pas dans le couloir qu'elle venait d'emprunter la fit se tendre lentement. Relâchant les poignées du placard, la navajo glissa souplement derrière le comptoir, profitant de l'obscurité présente pour disparaître du viseur de l'homme qui venait d'entrer dans la pièce. De la manière la plus furtive possible, sa main vint se placer au niveau de sa hanche, effleurant du bout des doigts le tomahawk qu'elle avait récemment récupérer. Si elle avait encore du mal à le manier, l'arme en elle même avait tout de même l'avantage d'écraser violemment les os sans qu'elle n'ait à faire trop d'effort.
Il ne restait plus qu'à espérer que l'individu ne remarque pas sa présence. Si elle était satisfaite de voir d'autres humains, ce n'était pas pour autant qu'elle désirer faire leur connaissance avec les temps qui couraient...


Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Ven 24 Fév 2017 - 21:18

Cela faisait plusieurs semaines maintenant que le magasinier sillonnait les environs de Seattle. Il errait à droite et à gauche passant son temps à tuer des cadavres qui voulaient s’en prendre à lui et cherchant un endroit ou pouvoir se loger ainsi que de la nourriture.

Suite à l’attaque de la demeure d’Ashley par une immense masse de cadavres, il avait été contraint de fuir vers le Nord. Sa décision était de regagner directement le centre de sa ville natale ; en espérant que la jeune femme fasse de même ? Mais malheureusement pour lui, les choses ne se passèrent pas comme prévu. Ne connaissant pas bien le secteur, il s’était tout d’abord dirigé vers un cul de sac. Il avait donc fait demi-tour. Puis après s’être fait bêtement repérer par quelques dépouilles, il avait été contraint de dévier encore un peu plus sa direction initiale. Se retrouvant bientôt au milieu de nul part, il continua à bifurquer puis bifurquer encore pour enfin se perdre totalement. Ce fut au bout d’un moment qu’il abandonna tout simplement son plan. Après tout, ici ou ailleurs c’était partout la même chose. Alors il continua à avancer au petit bonheur la chance. Espérant que le destin le guiderait vers un meilleur endroit.

Le magasinier s’était donc réfugié dans un magasin de pièces détachées pour véhicules pour y passer la nuit à l’abri. Comme il se faisait tard et que la nuit n’allait plus tarder à tomber, il avait préféré fracturer la porte arrière du bâtiment pour s’y engouffrer discrètement. Puis après une inspection soigneuse et constatant qu’il n’y avait aucun danger pour sa vie, le manutentionnaire s’installa sur un fauteuil très inconfortable et y passa la nuit plus au moins au calme.

Le matin fut pourtant rude pour le grand gaillard. Il avait certes dormit et avait quelque peu profité de ce repos réparateur mais il avait toutefois encore passé une nuit remplie de cauchemars. Et quand Duncan s’était réveillé, il était entièrement courbaturé. Ce matin là, le magasinier était pourtant bien décidé à aller chercher de quoi manger. Le barbu plein d’entrain avait donc chaussé son bonnet, mit ses gants et déposé son sac à dos sur ses larges épaules. Puis après avoir réajusté son couteau dans son étui, qui était attaché à sa ceinture et attrapé sa matraque prête à défoncer quelques crânes au cas où, il s’enfonça dans les profondeurs de la ville.

Une fois dehors, le musicien traversa la rue principale et marcha pendant plusieurs minutes à la recherche d’un lieu ou il pourrait enfin trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Puis il déboucha, matraque en main, sur le parking d’un motel ou les vitres et les portes avaient été complètement brisées et défoncées. Duncan en pleine réflexion regarda tout d’abord attentivement la bâtisse désertée. Il savait que tous ces établissements avaient un restaurant. Alors il avait une chance sur deux pour qu’il y reste des vivres ? Mais il avait également une chance sur deux de tomber sur des macchabées ?

Le magasinier était hésitant à  aller y jeter un coup d’œil. Mais après une nouvelle inspection rapide il se décida toutefois à y aller. Duncan n’était pas le genre de personne à se dégonfler devant un obstacle et à aller se planquer. Au contraire, cela le motivait et lui procurait encore plus d’adrénaline. Sa tentative serait peut être risquée ? La nourriture, s’il y avait de la nourriture, y serait très certainement avariée ? Mais le musicien espérait fortement y trouver des bocaux remplis d’aliments non périssables. Et puis il avait tellement faim que de toute façon, il massacrerait quiconque se dresserait sur son chemin.

Le grand gaillard qui avait l’estomac dans les talons s’avança donc en direction de la grande bâtisse avec le maigre espoir de trouver les objets de son désir. Duncan se faufila donc entre les carcasses de véhicules abandonnées. Il slaloma avec prudence entre chacune d’entre elles, vérifiant à chaque fois que chaque recoin ne cachait pas un cadavre affamé.

L’endroit était calme. Bien trop calme à son goût. Mais il continua cependant à avancer jusqu’à la grande baie vitrée défoncée. Une fois devant celle-ci, le manutentionnaire piétina les débris de verre éparpillés au sol et s’introduisit avec discrétion à l’intérieur de l’établissement. Serrant sa matraque de sa main droite, il s’avança prudemment et traversa les diverses pièces qui se présentaient à lui en faisant extrêmement attention aux décombres répandus un peu partout.

Sa progression était lente et il avançait plus ou moins à l’aveuglette. En effet, celui-ci était dépourvu de lampe torche. Mais il pouvait heureusement profiter de la faible lumière du jour qui passait à travers les diverses barricades pour pouvoir poursuivre son chemin sans encombres.

Le barbu traversa ensuite un long couloir pour enfin déboucher dans une salle qui devait être le lieu de restauration ? Cet endroit était plus inquiétant et bien plus sombre que le précédent. Mais la faim poussait le manutentionnaire à continuer. Tout en progressant dans la pénombre, celui-ci se fraya, tout de même, un passage jusqu’aux meubles censés contenir diverses provisions. Il se pencha et commença à fouiner dans un meuble jusqu’à enfin découvrir ce qu’il recherchait : une boîte de conserve avec une étiquette qui indiquait « Olives Noires ». Instinctivement, celui-ci déclara : - « Bingo ! ». C’est à ce moment précis, qu’il crut percevoir un bruit provenant de derrière lui. Ne sachant ce qui se trouvait dans son dos, il se releva le plus vite possible et balança, à contre cœur, la boîte métallique en direction du bruit qu’il venait d’entendre.

Puis, à la vitesse de l’éclair et matraque dressée il vociféra : - « Qui que vous soyez sortez d’ici ! Sinon ça risque de mal finir ! » Duncan ne savait pas s’il avait à faire à une charogne ou à une personne armée ? Mais de toute façon il était affamé alors il était exclu qu’il reparte sans un petit quelque chose à se mettre sous la dent.



Blood for blood
Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Dim 5 Mar 2017 - 18:45


Il avait suffit d'un seul mouvement sur le côté pour que la semelle de ses Timberland ne crisse sur un tesson de verre abandonné. Jurant silencieusement, elle n'avait évité la boîte de conserve que par un prodigieux réflexe, alors qu'elle collait son dos au comptoir, se forçant à expirer lentement.

Peut-être bluffait-il après tout ? Des fous qui jetaient des objets en vociférant, il y en avait toujours eu. Mais le fait qu'il ai su viser immédiatement l'endroit sombre ou elle se trouvait lui intimait de ne pas jouer à la morte trop longtemps. Et fuir n'était pas vraiment une possibilité. Cela induirait de repasser devant lui, devenant une cible facile si il était armée d'un pistolet.
La navajo se mordit doucement la lèvre, alors qu'elle jetait un regard noir au tesson de bouteille qui l'avait trahie.

Je vais sortir. Annonça t-elle d'une voix calme, glissant le tomahawk dans son dos pour ne pas le laisser à la vue du type. Avec lenteur, elle sortit de derrière le comptoir, relevant doucement ses mains pour montrer qu'elle ne tenait pas d'armes. Son regard défia celui de l'homme une longue minute alors qu'elle détaillait rapidement le survivant, avant de rajouter.

Je ne cherche pas les ennuis. Et c'était bien vrai, auquel cas elle se serait contentée de lui jeter à son tour la conserve pour ensuite l'attaquer telle une furie. Ses paumes bien visibles malgré l'obscurité des lieux, elle reprit lentement la parole.

J'ai besoin de vivres. Et si je peux me permettre, la prochaine fois ne jette pas les conserves n'importe ou. Non seulement, ça attire les autres, mais en plus, autant les manger...

Pour un peu, et son estomac en aurait grondé. Le manque de vivre se faisait considérablement sentir ces derniers temps, et le poids qu'elle avait perdu depuis l'épidémie ne pouvait qu'attester ses dires. L'inconnu ne lui avait pas encore tiré dessus, c'était plutôt un bon point. Et tenter un discours du genre j'étais ici la première risquait de ne pas fonctionner vu le gabarit du personnage et le sien. C'était plutôt un coup à ce qu'il ne l'achève oui.

Ecoute. On peut toujours s'arranger. Il y à plusieurs étages ici. Tu n'as qu'à rester là, et prend l'étage du dessus. Pas de sang versé, pas de meurtres, et chacun rentre en vie.

C'était tout de même plus agréable que de s'entre tuer dans ce coin infesté de rats. Mieux valait suivre son instinct, et tenter de conserver un semblant de diplomatie, quand bien même le regard fier qu'elle lui lançait ne devait pas vraiment être compatible avec ses propos...

Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Ven 10 Mar 2017 - 21:45

L’ouie fine du manutentionnaire ne l’avait pas trahi. Il n’avait pas rêvé, il y avait effectivement bien quelqu’un d’autre dans la pièce. Et en l’occurrence une femme. La voix était douce et calme. Mais ce n’était pas une raison pour le magasinier de se laisser attendrir. Il ne connaissait pas ses intentions après tout ? Et puis, elle avait peut être des complices qui étaient dans les parages et qui ne tarderaient pas à revenir ?

Méfiant, le musicien ne déclara pas un mot et là laissa se relever. Ne baissant pas son arme, il se disait qu’il serait dans de beaux draps si jamais la jeune femme sortait avec une arme de poings en main ? Mais ce ne fut pas le cas. La demoiselle semblait au contraire désarmée et docile ? Paumes tendues vers le barbu, elle semblait inoffensive ? Mais son regard était toutefois provocateur. C’était un peu comme si elle n’avait pas peur de sa présence et qu’elle testait ses intentions ? De toute façon, comme le disait la vieille mère du musicien : « il fallait mieux se méfier de l’eau qui dormait ».

La suite des propos de la brune rappelèrent ensuite au musicien le pourquoi de sa venue dans cet endroit sordide : la nourriture. Il faut dire que tout le monde était maintenant logé à la même enseigne. Et à la réflexion, la demoiselle avait raison. La réaction impulsive du grand gaillard n’avait pas été des plus intelligentes.

Baissant progressivement sa garde, Duncan répondit à la jeune femme d’une voix claire et bien plus calme que la première fois : - « Ok ! Bon, ça tombe bien, je ne cherche pas de problèmes non plus. Mais ça veux pas dire pour autant que je te fais confiance. » Le musicien se passa la main gauche dans sa barbe, puis déclara : - « Tu peux baisser les mains mais tu vas les poser doucement sur ce comptoir. Je veux les voir ! » Le ton de sa voix était plus autoritaire cette fois. - « Tu es seule ici ? Tu as des amis qui traînent dans le coin ? » Le barbu se doutait bien que si c’était vraiment le cas, la jeune femme ne lui dirait pas mais il devait tout de même le lui demander.

Voulant cependant montrer qu’il ne voulait pas de mal à la jeune femme il reprit : - « Bon, on va se calmer. Je vais te faire confiance et pour prouver ma bonne foi, je vais déposer ma matraque et mon couteau ici. Ok ? » Le manutentionnaire s’exécuta immédiatement sans attendre la réponse de la brune. - « Tu vois ? Alors si tu as une arme, j’aimerais que tu fasses de même pour me prouver que tu n’es pas agressive envers moi. » Lui dit il après avoir déposé ses armes sur le meuble qui se trouvait à ses côtés. - « Je m’appel Duncan et je dois avouer que tu as raison. » Il désigna de son index droit l’endroit ou il avait envoyé la boîte métallique. - « C’était instinctif. J’ai entendu du bruit et lancé le premier truc que j’avais sous la main. » Le musicien, qui se détendait petit à petit, croisa les bras et s’adossa au meuble derrière lui, tout en reprenant : - « Je veux bien faire cinquante-cinquante sur ce qu’on va trouver mais à vrai dire c’est toi qui étais la là première ? Donc se serait plutôt à toi de me dire de dégager, non ? »



Blood for blood
Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Sam 11 Mar 2017 - 13:27


Au moins, il n'essayait pas de lui tirer dessus maintenant qu'elle se présentait à lui. Et visiblement, il ne cherchait pas les ennuis. En revanche à la remarque concernant la confiance, la navajo n'avait pas pu s'empêcher d'hausser légèrement les sourcils. On est deux.

C'est qu'en plus il prenait du poil de la bête, à lui lancer ses ordres d'un air autoritaire. Sans quitter ses yeux des siens, la brune avait lentement posé les mains sur le comptoir en restant silencieuse. >Personne. Lâcha t-elle du bout des lèvres. Et ce n'était pas plus mal. Elle aurait mal imaginé Jack ou Axel dans ce genre de situation sans perdre son calme. Et toi?

Si les lieux semblaient relativement silencieux, il pouvait tu aussi bien faire partie partie d'un groupuscule qui s'était séparé le temps des fouilles. En revanche, la brune ne put cacher sa surprise quand le barbu lui annonça se séparer de ses armes et lui demander d'en faire autant si elle en avait. Silencieuse, elle l'observa encore quelques secondes en silence en jugeant si il s'agissait d'une provocation ou non, avant d'hocher la tête pour accepter son accord. D'un geste lent, elle récupéra le tomahawk ceinturé dans son dos pour venir le poser sur le comptoir. Si elle hésita une demi seconde, elle finit par se séparer du revolver dont elle ne se servait jamais, le déposant tout près de son arme blanche pour ensuite faire signe à son interlocuteur qu'elle était complètement désarmée.

Il disait s'appeler Duncan. Hochant doucement la tête, la navajo finit par s'éloigner du comptoir ou elle venait d'abandonner son attirail. Carmen. dit-elle brièvement pour se présenter alors que son partenaire d'infortune expliquait son geste, puis parlait du partage. L'entendre dire toute cette histoire autour du cinquante cinquante la fit brièvement sourire, alors que l'homme se rappelait justement qu'elle aurait pu le mettre dehors, étant arrivée la première sur les lieux.

Je pourrais ouais, mais je ne le ferai pas. Un instant, elle lui lança un regard impassible avant de rajouter. Pas de coups fourrés, on agit comme une équipe. Après, on fera cinquante cinquante. En signe de pacte, elle lui tendit sa main pour qu'il puisse la serrer, rajoutant.

A deux, on pourra trouver plus de choses et protéger nos arrières. Tu recherche quelque chose de particulier pour commencer ? Parce que du peu que j'ai vu, t'es pas très fan d'olives ...

Pour la première fois, un fin sourire naquit sur les lèvres de l'amérindienne alors qu'elle fixait Duncan, le ramenant au lancer d'un peu plus tôt. Après tout, mieux valait en rire puisqu'il l'avait lamentablement raté. Son regard se posa sur la pièce dans laquelle ils se trouvaient, résumant brièvement à son acolyte. J'espérais trouver quelques conserves encore mangeables. Apparemment le lieu à pas été particulièrement fouillé, vu tout ce qui traîne. Haussant brièvement les épaules, elle fit balader le faisceau de sa lampe vers le corridor dont ils étaient sortis. Dans l'idéal, je voudrais aussi fouiller les chambres. Entre les draps et les médicaments, on devrait pouvoir se faire un bon paquetage je crois.

Et oui. Fallait bien commencer à diviser par deux dès maintenant.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Dim 12 Mar 2017 - 17:57

Le magasinier qui était bras croisé continuait de regarder effrontément la jeune femme. En tout cas, il était sûr d’une chose : la demoiselle semblait avoir du caractère ? Et la succession d’ordre qu’il venait de lui donner ne semblait pas lui avoir plu ? Mais alors pas du tout ! Et vu comment elle le fusillait du regard elle devait être plutôt habituée à donner des ordres qu’à en recevoir ?

Toujours est il qu’elle obtempéra et déposa ses mains sur le comptoir. A contre cœur sans doute ? Et elle disait être seule et ne pas vouloir de problèmes. Oui, en fait elle pouvait très bien dire n’importe quoi et essayer de lui raconter des bobards ? Il était peut être grand et musclé, mais il n’était pas pour autant un crétin ignare qui pouvait se faire berner par des histoires à dormir debout. Elle pouvait avoir des complices au dehors mais c’était un risque à prendre. En fait, le musicien aimait prendre des risques et jouer avec son destin. Alors il déposa ses armes quitte à s’exposer à ce que la demoiselle fasse feu sur lui ?

Le barbu la regarda ensuite attentivement. Elle réfléchissait et se demandait si elle devait obéir ? - « Je suis seul. » Déclara t’il spontanément. - « Mais je ne suis pas persuadé que tu me crois ? En même temps je ne peux pas t’en blâmer pour autant. » Elle restait silencieuse et stoïque et ne cessait de l’observer. - « Mais tu as de la chance que je ne sois pas un de ces tarés qui attaque les innocents pour les voler et ensuite les tuer. »

Sa dernière phrase avait peut être fait son effet ? Car sans prononcer un seul mot, elle déposa ses armes lentement sur le comptoir. Le magasinier contempla l’arme blanche qu’elle venait de retirer de son dos puis le revolver. Il pouvait dire qu’il avait eut chaud que la jeune femme ne soit pas malveillante sinon elle aurait put le canarder facilement comme un lapin. - « Beau matériel ! » Annonça t’il tout en regardant le tomahawk que venait de déposer la jeune femme prénommée Carmen.

- « Je suis heureux de te l’entendre dire. » Répliqua le musicien. - « Pas de coups fourrés et on fait cinquante-cinquante ! Promis ! » Lui répondit il en lui serrant la main. - « Hé bien en fait je vais surtout prendre ce que je trouve et ce que je peux manger. Les olives ? » Il éclata littéralement de rire tout en lui déclarant : - « J’ai jamais été un grand spécialiste au lancé ! Alors ceci explique peut être cela ? » Le grand gaillard qui avait vu le sourire naissant de Carmen retrouva instantanément son caractère jovial. - « On va faire comme ça ! Il doit bien y avoir quelques trucs intéressants à récupérer ici ? » Duncan claqua ensuite des mains tout en reprenant : - « Bon, on pourrait peut être récupérer nos armes maintenant qu’on fait équipe ? Qu’en penses tu ? »



Blood for blood
Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Mer 15 Mar 2017 - 12:39


L'atmosphère tendue entre eux sembla se dissiper timidement, alors qu'il annonçait être seul et que chacun déposait les armes pour faire gage de leur bonne volonté. Si ils restaient toutefois sur leurs gardes l'un envers l'autre, au moins ne s'étaient-ils pas jeté mutuellement pour se taper dessus ce qui restait un point positif. La brune sourit légèrement en l'entendant vanter ses armes, alors qu'elle haussait légèrement les épaules. Elle avait eu de la chance de trouver cette arme dans le musée des natifs, bien qu'elle nécessite énormément de temps pour la tenir comme neuve.

Alors, quand il fût officiel qu'ils n'étaient pas ennemis dès qu'ils parlèrent de partager les trouvailles, la jeune femme fût un peu plus naturelle. Par ces mots, ils scellaient un accord, et pas des moindres. En se protégeant l'un l'autre le temps des fouilles, ce serait un souci à retirer de la liste de survie, et Duncan la dépassant de plusieurs centimètres, elle devait bien avouer que c'était rassurant pour elle.
Les paroles joviales de l'homme achevèrent de la mettre à l'aise, alors qu'elle mêlait son rire au sien concernant ses aptitudes au lancer de conserve. Si ça peut te rassurer, j'aurai tout aussi mal visé, je ne suis pas très douée pour ça. Dit-elle avec un léger amusement, alors qu'il espérait pouvoir récupérer assez de vivres dans le motel. Cela devrait se faire, vu comme les lieux semblaient avoir été désertés rapidement.

Quand à l'idée de reprendre leurs armes... Elle se contenta de tendre les siennes à l'homme en premier, venant rattacher la petite hache à sa ceinture et coincer le revolver dans son holster. Espérons juste qu'on aura pas à s'en servir. La présence des rats me fait penser qu'il ne devrait pas y avoir trop de wendigo. Enfin... De malade, ou je ne sais pas comment tu les appelles. Précisa t-elle avec une petite moue.

Rôdeurs, marcheurs, rampants, wendigo... Il y avait tellement de termes pour les définir qu'elle finissait par s'y perdre. Réhaussant la sangle de son sac sur son épaule, elle éclaira le reste de la pièce en faisant signe à Duncan. La réserve doit être au fond du couloir. Et par chance, ce fût le cas. Un sourire fleurit sur ses lèvres en observant les cagettes encore remplies de conserve, alors qu'elle en récupérait une pour la poser entre son partenaire et elle, lisant les étiquettes. On à du corned beef, quelques sauces, et même des ... sortes de raviolis. La bouffe ici devait être une nourriture pitoyable, mais vu leur situation, ça ressemblait d'avantage à un repas de roi. Y'a aussi quelques sachets de riz là. Laissant la cagette à Duncan pour qu'il puisse récupérer ce qu'il désirait, elle ouvrait un second placard contenant des fruits au sirop. Tiens. Tendant une des conserves de fruits au géant, elle rajouta. Le lieu est calme et tu disais avoir faim. Mange un peu le temps que je monte la garde.

Le ventre vide, il ne risquait pas d'être excellent si un combat devait arriver. Et si le maigre repas qu'elle avait pris avant de venir lui suffisait amplement, c'était toujours l'occasion pour eux d'apprendre à se connaître un peu plus. Allumant une cigarette alors qu'elle commençait à trier les conserves encore consommables, elle releva le nez en direction de Duncan. T'es tout seul depuis le début ?

C'était ça désormais les banalités. Braquer les inconnus, et si la confiance naissait, se rattacher un peu au passé pour essayer d'en savoir plus. Tirant une bouffée de nicotine qu'elle rejeta sur le côté pour ne pas enfumer son acolyte, elle attendit sa réponse alors que la pile des conserves encore mangeable restait tout de même relativement grande.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Lullaby of Woe

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 3 1, 2, 3  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum