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Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 15:19


YAELLE Q. WILLIAMSON
24 ans • AMERICAINE • COACH SPORTIF • THE TRAVELERS

i've got a war in my mind

Yaelle n'est pas très mystérieuse, dans le sens où dix minutes passées avec elle suffisent à la cerner. Même si ce n'est pas une grande bavarde, qui n'aime pas s'étendre trop longtemps sur un sujet, et qui préfère déménager dans un ranch seule avec ses chevaux plutôt que de vivre entourée d'une dizaine de personnes, la jeune femme accorde très vite sa confiance à ceux ou celles qu'elle croise, ne voyant pas qu'il peut y avoir du mal. C'est un trait de son caractère qu'elle n'aime pas, tout simplement parce qu'elle ne le contrôle pas. Son côté solitaire vient probablement du fait qu'elle cherche à s'éloigner des gens, pour ne pas avoir de mauvaises surprises en leur accordant son sourire.
Sourire qu'elle aime travailler, d'ailleurs, car pour la demoiselle, l'apparence est importante. Que ça soit sa propre apparence physique qu'elle prend un malin plaisir à enjoliver par de belles tenues et autre attributs, mais aussi son intérieur. En effet, Yaelle aime les compliments, les regards, sans pour autant être superficielle, juste intéressante et attirante. Elle aime plaire par son physique et son psychique. Du désordre? Jamais, autant sur elle que dans son lieu de vie. Elle aime savoir où sont les choses, que l'ambiance soit légère et que l'on puisse réfléchir sans perdre son regard dans le brouhaha d'un milieu sans dessus dessous.
Solidaire et généreuse, pourtant, elle n'hésite pas à donner ou à venir en aide à ceux dans le besoin, sachant être relativement sociable, caractéristique nécessaire dans sa profession de coach sportif à domicile. Mais elle n'aime pas ça, les autres. Elle n'aime pas ça, car elle ne peut pas savoir ce qu'ils pensent, elle ne peut pas savoir ce qu'ils veulent. Et comme ses idées sont bien tranchées, ça finit toujours par craquer.
Yaelle est têtue. Quand elle a quelque chose en tête, elle ira jusqu'au bout, quoi qu'on lui dise, et surtout si on essaie de la contredire. Énergique de nature, et particulièrement courageuse, rien ne l'arrête, bien au contraire. De la persévérance pour certain, têtue pour d'autres. Mais c'est ce qui lui donne force dans ses projets, qui sont relativement ambitieux. Son impulsivité et sa force de caractère font partis de son charme, avec un mélange de sentimentalisme quasiment plus fort que le reste de son personnage.
Mais qui dit sentiment, dit faiblesse, et elle ne supporte pas ressentir une once de faiblesse.



and blood on my hands

De taille moyenne, voir plutôt grande, Yaelle n'a jamais dépassé les 62 kilos. Enfant, elle a très vite grandit, et donc frôlait l'anorexie, mais elle a bien vite rattrapé la croissance d'une enfant de son âge à l'adolescence. Physique, elle est relativement musclée, et bien en forme; le sport a toujours fait partie de son quotidien. Plutôt sûre d'elle, sa démarche est relativement déterminée, et elle sait se mettre en avant, même si elle n'est pas prétentieuse. Elle a de longs cheveux bruns qu'elle affectionne particulièrement, qui ondulent naturellement et dont elle n'a pas trop à s'occuper, même si ça ne l'empêche pas d'aimer ça. Sa peau est légèrement mate, dû à ses origines des Philippines, plus particulièrement lorsque le soleil tape, ce qui lui a valut l'envie et presque la jalousie de certaines de ses amies.

Son dressing est aussi bien constitué de tenues féminines que de tenues plus pratiques. Plutôt dans le moulant que le large, elle aime toutefois porter de longues robes drapées selon ses humeurs. Depuis l'apocalypse, elle a dû tirer un trait sur ses tonnes de vêtements, et se balade avec un pantalon moulant kaki, un slim noir et un short en jeans destroy dans son sac. Toujours en bottines, mi-cowboy mi-motarde, elle a laissé chez elle ses multiples paires de chaussures. En effet, elle a eu la chance de pouvoir préparer son départ lorsque la terrible menace frappa l'Amérique, s'enfuyant avec deux chevaux. Dans ses affaires, elle peut compter non seulement quelques vêtements de rechange, mais aussi de quoi se protéger (ustensiles équestres, révolver, lasso, couteau suisse), de quoi se nourrir et récupérer de l'eau (conserves, gourdes), une trousse de premiers secours et quelques effets personnels.

a storm is coming

T'es qu'une salope, Queeny. Mon frère jumeau me jette un regard par l'encadrement de la porte qui se referme doucement sur son visage, bizarrement sombre. J'ai toujours eu l'habitude de l'embêter, depuis notre plus tendre enfance on se chamaille toujours, on se taquine. Ca n'a jamais été autrement. Je me rappelle le nombre de murs abimés, le nombre de parterres de fleurs retournés dont nos chamailleries étaient la clefs. Notre belle maison de Vancouver en a vu des belles et des pas mûres. Mais ça fait partie du rôle d'une fratrie, de se faire péter mutuellement les nerfs. Et ceux des parents, au passage, même si papa n'était pas souvent là. Militaire dans l'armée américaine, il était soit à la caserne, soit en mission, mais dans tous les cas, il n'était pas à la maison. Sauf aux anniversaires et autres évènements importants, ça il ne les loupait pas. Il était relativement haut placé pour se débrouiller, et si ce n'était pas le cas, il s'arrangeait toujours pour faire "comme si"; une vidéo, une lettre, un appel téléphonique. J'ai toujours adoré mon père, nous étions relativement proches contrairement à la relation plutôt électrique que j'entretenais avec ma mère, dès le début du collège. Mais au fond, je crois que c'est parce que je lui en voulais. Peut-être plus à lui qu'à elle, mais étant donné qu'à notre naissance, elle avait laissé son poste à la Navy pour s'occuper de nous, j'ai toujours imaginé que c'était la raison pour laquelle papa travaillait autant. Sans aucun fondement, je l'admets, c'est quelque chose que je n'ai jamais abordé avec eux. Mais le fait de choisir d'habiter en dehors de la base (soit disant pour nous donner une chance de nous épanouir par nous même), le fait d'être là quand il ne l'était pas... bref, je trouvais un tas de choses à lui reprocher, sans vraiment en avoir le droit, au final. Car ses choix, ou plutôt "leurs choix" n'étaient pas mauvais, loin de la; ils nous avaient permis à moi et mon frère, de grandir avec une stabilité peu commune dans ce genre de famille. Pas de déménagement intempestifs (exceptés deux cas un peu exceptionnels, lorsque j'avais 10 ans, au Mexique pendant un an, et lorsque j'avais 14 ans, pendant 6 mois, en Allemagne), pas de problèmes de scolarité (résultats et intégration), pas de confrontation trop direct à la dure réalité de ce monde. Nous avons été préservé un maximum, nous permettant d'évoluer vers nos propres horizons.

Quoi qu'il en soit, cette fois là, je n'avais rien fait de plus terrible que d'habitude. J'avais simplement fait fuir la fille qu'il fréquentait depuis une semaine. C'est rien, une semaine.Et puis on sait très bien qu'une semaine, pour un mec de 19 ans, ça ne suffit pas pour être amoureux. Il voulait juste baiser, c'est tout. Je pensais qu'il allait hurler une fois, jeter mon téléphone par la fenêtre, et puis que je serais venue m'excuser cinq minutes plus tard avec une glace au chocolat en main et son DVD préféré dans l'autre. C'est ça qui est cool entre jumeaux; on ne s'en veut jamais vraiment. Mais là, il n'avait pas du tout la même expression sur le visage que les autres fois. Et puis il m'avait dit vraiment des horreurs, en venant dans ma chambre comme un taré. Et le pire, c'est qu'il n'avait même pas crié. Pas un mot plus haut que les autres. Un vrai discours froid et poignant, qui te fait culpabiliser et te noie sous les remords. Peut-être qu'elle comptait vraiment, cette nana.

T'as rien à faire là, casse toi. Debout devant sa porte, j'attendais qu'il accepte de me parler, mais visiblement, ce n'était pas gagné. On a toujours été correctement élevés, lui et moi. On savait à quoi s'en tenir, avec deux parents militaire. La politesse et le respect des autres, on le connait par cœur. Un droit de s'exprimer, l'obligation d'écouter. Là, pas moyen de percer la carapace sombre et glaciale qui l'avait enveloppé. Je n'avais pas le droit de franchir la porte, alors je me suis assise contre le battant, à la limite de sa moquette bleu roi. C'est pas parce que toi t'as pas de cœur et que tu couches avec tout le monde, que moi j'ai pas le droit d'aimer quelqu'un, tu sais. Il est froid, il me fouette avec ses paroles, encore une fois. Mais je ne dis rien, il est énervé, ce n'est pas vrai. Je ne couche pas avec n'importe qui. Et j'ai un cœur. Justement, un peu trop gros. Et puis je suis jolie, alors je plais. J'aime ça, plaire. Mais je n'aime pas m'attacher. Alors oui, j'en embrasse un, je m'assois sur les genoux d'un autre une semaine plus tard, je tiens la main d'un troisième le mois suivant. Mais je ne suis pas une fille facile. Juste un peu compliquée. Je sais ce que je veux, et ce que je ne veux pas. Je suis courageuse pour tout dans la vie, sauf pour les cœurs brisés. Je les largue un par un, mais c'est pour la bonne cause. Tu préfères tes chevaux aux êtres humains, tu devrais aller crever dans le boxe de Riviera, chez papi. Encore une fois, je ne dis rien. Il a tord. J'ai toujours été passionnée par les chevaux, et c'est vrai que j'aime bien être seule. C'est juste que je m'attache vite, et que je ne le veux pas. Au moins, les chevaux ne risquent pas de me blesser. Et ça, il le sait. Il le sait parce que c'est pareil depuis toute petite. J'ai toujours été comme ça, et il l'a toujours compris. Il est fâché, c'est tout.

T'as fini ? Je peux m'excuser maintenant ? J'ai fait une bêtise, c'était idiot. T'as le droit d'acquiescer. J'irais lui parler, à c'te fille. Je n'ai aucun problème a demander pardon. Je sais quand je dépasse les bornes, je sais quand je vais trop loin, je suis pas bête. Je sais ce qui passe ou pas dans la vie, surtout depuis que j'ai commencé à bosser pour la salle de sport. On a tous des responsabilités, et les erreurs, ça arrive, il faut les rectifier. Et puis la famille, c'est trop important, il ne faut pas le négliger. Un bisou ?



Trois ans plus tard, je quittais Washington pour m'expatrier dans le ranch de mes grands parents, dans le sud du Montana. Le petit village se situait non loin de là, ce qui me permettait de continuer le coaching, et puis j'en profitais pour établir des relations plus stables avec mes clients, avec quelques allers-retours en ville de temps en temps, et du coaching par internet. J'avais été diplômée de l'université locale, et avec un diplôme sportif, j'avais pu me former directement cette profession. La première année, j'ai réussi à me faire embauchèrent dans une simple salle de sport, histoire de me faire la main et surtout de me faire connaître. Et puis au fil du temps, J'ai monté ma propre boite avec deux amis, affaire qui ne cessait de grandir. Mais lorsque mon grand-père a commencé à ne plus pouvoir tenir le ranch seul, j'ai écouté ma seconde passion pour lui venir en aide. En effet, je devais l'aider à supporter le décès de ma grand-mère, et à s'occuper des chevaux et de la bâtisse. J'aimais être là-bas, loin de tout, mais en même temps, à distance vivable du reste du monde. J'avais tout juste 23 ans, et j'étais loin de me douter de ce vers quoi le monde tendait.


on the highway to hell


On a longtemps été épargné du danger qui commençait à s'éprendre des états-unis. Depuis mon déménagement au ranch au mois de juin, mon frère passait relativement souvent, j'avais régulièrement mes parents au téléphone, et je pouvais continuer de bouger en ville. L'été passa agréablement, mais dès que le mois d'octobre s'annonça, les difficultés commencèrent. Mon frère venait de moins en moins souvent, de plus en plus inquiet pour la civilisation. Il se passait des choses bizarres en ville. On n'osait pas trop mettre de nom dessus, on n'osait pas trop sortir, on ne savait pas vraiment. Je commençais à avoir peur, essayant tant bien que mal de garder un minimum de contact avec le monde autour de nous. Des braquages, des agressions, des malades, des images horrifiantes... Mon père avait été réquisitionnée, ma mère avait dû reprendre du service, avant même que je sache vraiment où, et pourquoi. Un jour, on n'a plus eu de nouvelles. Mon frère, récemment sur Seattle suite à la mutation de mes parents, ne venait plus, mes parents ne répondaient plus depuis longtemps.

Novembre 2015 arrivant, je ne pouvais plus quitter le ranch, mon grand-père ayant besoin de moi un maximum. De toutes manières, les communications étant quasiment coupées continuellement, je ne pouvais plus faire grand chose. Plus de télé, la radio une fois sur quatre, le téléphone n'en parlons pas. Le mois passait, dans la peur et l'angoisse. Je ne savais plus trop quoi faire, dans mon ranch du Montana. Ici, on est un peu coupé de tout en général, sans pour autant ne pas comprendre que la situation était bien grave. Mais se sentir soudain totalement seuls, sans vraiment savoir, c'est difficile, et effrayant.

Je commence à me sentir hors du temps alors que les fêtes de fin d'année passent, premier Noël sans ma famille, avec deux ou trois voisins d'une petite ferme d'à côté. Vieille manie de guerre, mon grand-père fait de son mieux pour nous garantir un garde manger assez stable. Ne pas savoir est la pire des choses, alors on prévoit. Et on réfléchit. Moi qui suis tellement impulsive, je n'ai jamais autant réfléchis de ma vie que durant ce mois de décembre, passant trop lentement à mon goût.
Mais peu après Noël, j'aurais préféré ne rien savoir. La première fois que je suis tombée sur l'un de ces monstres, j'étais à cheval. La neige collait au sol, une étendue totalement blanche devant moi. Totalement, exceptées trois tâches noires, des silhouettes bancales, trainants du pied dans la poudreuse. Des grognements rauques, des vêtements déchirés, de près, ils étaient totalement effrayants. Prise de panique, je me suis enfuie à temps, mon cheval détalant à une vitesse impressionnante, vers la route du ranch. Depuis ce jour, nous avons eu quelques visites, de loin, de ces monstres visiblement bien réels, à l'origine de cette apocalypse.

Jusqu'à ce 3 février 2016, nous étions plutôt tranquilles. Effrayés, mais sains et saufs. Nous n'avions plus de nouvelles des voisins depuis quelques semaines, tout simplement parce que nous n'osions plus vraiment sortir. Mon grand-père ne pouvait plus rien faire. Il a cependant eu la chance de ne pas être malade, de pouvoir s'endormir tranquillement dans son fauteuil et ne plus se réveiller. En tout cas, c'est ce que je croyais quand, doucement, les larmes aux yeux, je couvrais mon grand-père d'une couverture chaude après l'avoir couché dans son lit. Debout devant la porte de la chambre, je lui accordais un dernier regard, ému mais rassuré; il ne vivra pas ces horreurs qui commençaient à nous ensevelir. Un regard qui sauva ma vie car, sans lui, je serais probablement morte sous les dents du monstre qu'il était devenu. Rien ne m'avait préparé à tout cela, moi qui avait plus ou moins été préservée durant tout ce temps. Ces monstres étaient en réalité au fond de chacun de nous. Il a fallu que je regarde les choses en face; le monde n'était plus celui que j'avais connu.

Au début du mois de février, je suis restée au ranch, tentant du mieux que je pouvais de protéger la maisonnette et les différents boxes des "rôdeurs" qui semblaient augmenter. Nous avions la chance d'être assez éloignés des villes pour ne pas être trop embêtés, alors j'avais du mal à imaginer ce que ça pouvait donner ailleurs. Je réalisais très vite que je ne serais jamais vraiment en sécurité si je ne me bougeais pas un peu. Des piquets, du barbelé... J'entourais la propriété d'une protection relativement efficace pour mon niveau. Mais je ne pouvais pas être tranquille. Je devinais ce qu'il se passait non loin d'ici, et ne pas avoir de nouvelles de ma famille prenait tout son sens. Je ne pouvais néanmoins laisser mon impulsivité prendre le dessus; le monde n'était plus celui qu'il était jusqu'alors, et une expédition telle que celle que je m'apprêtais de suivre ne s'abordait pas à la légère.

Au début du printemps, aux alentours de la mi-mars, je décidais de me bouger. Il fallait que je fasse quelque chose, je ne pouvais décidément pas restée terrée ici. J'étudiais pendant un moment une carte, un plan, un itinéraire, et m'organisais une mission digne de ce qu'auraient voulu mes parents. Pour m'habituer, je sortais de temps en temps, me fixant des points de repères, de plus en plus loin autour du ranch. J'ai appris à utiliser une hachette, un bâton, des ustensiles équestres que je n'aurais jamais pensé utiliser dans ce genre de situations. Au fur et à mesure, j'ai pu tapisser un périmètre relativement important autour de la maison, appris à me défendre, et à rester en alerte, passant quelques nuits à l'extérieur. Et arriva le jour où je me lançais définitivement. Deux sacs remplis de vivres, de vêtements, de plans et d'armes sur un cheval, je montais ma jument favorite, m'accrochant encore du mieux que je pouvais à ce plaisir que pouvait m'apporter l'équitation. Mai commençait, et mon aventure également.

Alors que je pensais être seule et exclue de tout dans mon ranch du Montana, sur les routes américaines, c'était encore pire. Je n'avais croisé qu'une personne vivante jusqu'alors, sur ma route vers Washington, et un mois s'était déjà écoulé. Les beaux jours arrivaient enfin lorsque je tombais sur un petit groupe de sept personnes, peu avant d'atteindre Wenatchee. Je savais que les États-Unis n'allaient pas, mais ce que j'appris au sein de ce petit groupe fut bien pire. Alors que j'avais essayer d'esquiver les grandes villes jusqu'alors, me rapprocher de la civilisation me faisait prendre conscience de l'importance de la menace, grandissante et bien installée. Je ne perdais pas espoir, gardant en tête l'idée de retrouver mon frère et mes parents. C'était une grande ville, Seattle. Elle avait probablement été protégée, plus que le reste, plus que les plus petites villes. Ils devaient être en vie, j'en gardait l'espoir profond.

Après un mois de cohabitation sauvage, notre petit groupe fut attaqué par des pilleurs. La plus grande partie de mes amis se transforma en monstres, les autres s'éparpillèrent sans plus aucun signe de vie. Je réussis à m'échapper moi aussi, laissant derrière moi une partie de mes réserves, et une blessure par balle, au niveau du bras, que je tentais tant bien que mal de soulager. Août, ses longues journées, et ses fortes chaleurs essayaient de m'achever, mais je gardais la tête haute. A nouveau seule sur les routes, je me rapprochais de Seattle. Les rôdeurs étaient plus nombreux, les vivants malintentionnés également, mon bras n'était toujours pas guéri. Je trouvais une grange abandonnée, non loin des routes vers la ville, et m'y installais afin de me préparer à partir à la recherche de ma famille, et de survivants, à Seattle. Il me fallait des forces, autant physiques que morales, pour affronter ces horreurs.

time to meet the devil

• pseudo › Manon
• âge › 21 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › Je cherchais un forum Walking Dead sur Top 50 rpg.
• et tu le trouves comment ? › Je sens que je vais bien m'amuser !
• présence › quasiment tous les jours.  

• code du règlement › Ok - Jay
• crédit › Tumblr
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 15:53

Bienvenue parmi nous Very Happy
Je te souhaite bon courage pour ta fiche o/
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 15:55

Bienvenue sur wd ! Impatient d'en savoir un peu plus que Yaelle Wink
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 16:16

Bienvenue à toi et bon courage pour le reste de ta fiche Smile
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 17:04



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Yaelle :MisterGreen:

Alors par contre, avant toute chose, il faudra trouver un avatar qui soit un peu plus contexte. Difficile de survivre face aux rôdeurs dans ce genre de tenue Razz Rien ne t'empêche de garder Kylie mais il faudrait un truc plus habillé qui fasse moins photoshoot également ^^

En tout cas si tu as des questions, n'hésite pas !
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 17:26

Merci à tous :smile6: :smile6: :smile6:
Après réflexion, il est difficile de trouver une Kylie Jenner adaptée à la situation... Alors je change mon avatar si c'est encore possible :smile17:
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

Lun 29 Aoû 2016 - 17:42

Bienvenue par chez nous et bonne rédaction ! :MisterGreen:
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Re: Apprendre à danser sous la pluie, alors que l'orage gronde - Y A E L L E

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