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Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 2:37


Clydwen Bellamy
29 ans • Gallois • Marin Pêcheur • Travellers

i've got a war in my mind

Clydwen est avant tout quelqu'un de bon et généreux. Certains diront de lui qu'il était quelqu'un d'altruiste et, ils n'auraient pas vraiment tort. Sa vie n'ayant été qu'une succession de désespoir, de désillusions et de souffrances, le jeune homme se porta rapidement sur le bien d'autrui, espérant trouver dans ces actes un semblant de réconfort ou un quelconque salut. Paradoxalement, il a toujours eu assez peur des gens, de leur méchanceté gratuite, de leurs actes incompréhensibles mais aussi de cette chose qui sommeille au fond de chacun de nous. L'Homme est, par essence quelqu'un de bon et cela, il en a toujours été convaincu, cependant, il a toujours su qu'à côté de la bonté sommeillait quelque chose d'horrible, présent mais bien caché. Cette chose, il la vit à de nombreuses reprises et ce, même avant que l'apocalypse ne vienne taper à sa porte. Outre cette peur, il a toujours eu du mal avec les gens, relativement timide et effacé il a toujours été la dix-huitième roue du carrosse, selon ses dires. Il n'a jamais vraiment eu beaucoup d'amis et, faisait plutôt parti de ceux que l'on en venait à oublier facilement, ou, que l'on se rappelait uniquement en cas de besoin. Ainsi, la solitude a longtemps été sa plus fidèle alliée, et, cela ne l'a jamais vraiment dérangé. L'on pourrait aussi parler de son âme brisée, convaincu que le monde n'aspirait à rien de bon pour lui, comme si, la destinée s'acharnait à le faire souffrir encore et encore. Il n'a jamais été quelqu'un de particulièrement optimiste et, cela n'a fait que s'aggraver lorsque la femme de sa vie finit par perdre la vie, lui faisant penser qu'il avait eu raison. En plus de cela, avec tout ce qu'il a appris à faire dans ce nouveau monde et, ces qualités qui se sont révélées primordiales pour la survie, notre ami n'a jamais eu particulièrement confiance en lui, toujours certain de n'être qu'un raté, comme on lui a si souvent dit tout au long de sa vie. Sa survie ? Il ne la doit qu'au plaisir malsain du destin à le faire vivre encore un peu, pour lui taper violemment dessus encore et encore, sans le moindre répit.


and blood on my hands

Clydwen n'a jamais été quelqu'un d'imposant, loin de là. Dépassant tout juste le mètre soixante-dix, il a toujours eu une musculature bien formée, sans pour autant tomber dans l’excès. Étrangement, cette force qu'il a toujours eu est, sans aucun doutes l'une des rares qualités qu'il s'est toujours reconnu sans rechigner, celle-ci lui a, en effet, sauvé la vie à plusieurs reprises et, a fini par le forcer à la voir comme bienfaitrice. Ces muscles qu'il n'a jamais particulièrement travaillés faillirent faire de lui un boxeur professionnel, avant que le destin ne s'acharne encore sur lui. Sur ses muscles l'on peut trouver de nombreuses cicatrices ça-et-là sur tout son corps, vestige d'un passé violent dans la rue. Nombre d'entre elles sont plutôt laides à regarder et d'apparence grossières, se recousant parfois lui-même, la chose ne fut jamais des plus évidente. Pour ce qui est de son visage, c'est un homme avec un certain charme, bien qu'il n'en ait jamais vraiment eu conscience, ainsi, il ne s'est jamais particulièrement préoccupé de son apparence et a toujours été mal peigné, mal rasé et souvent relativement mal habillé.

Pour parler de son équipement, Clydwen ne se sépare jamais de deux cannes à pêches, toujours solidement attachées à son sac. Ses cannes sont bien entendues accompagnées de quelques rouleaux de fil de pêche ainsi que de quelques hameçons de rechange. Outre cela, son sac contient tout le barda d'un survivant standard, sac de couchage, torche, quelques rations, gourde et quelques munitions qui traînent dans son sac depuis le tout début, non loin de l'arme de poing qui va avec. En effet, bien qu'ayant trouvé une arme à feu, notre ami n'a jamais vraiment réussi à s'en servir, préférant de loin utiliser ses couteaux, trouvés un peu partout aux alentours de Seattle. Depuis l'apocalypse, le jeune homme s'est trouvé une espèce de don pour le lancer de couteau, don qu'il n'a jamais reussi à s'expliquer de lui-même mais qui, au final, trouve une raison toute simple ; l'entraînement. Ces derniers ont toujours offerts de nombreux avantages par rapport aux armes à feu, de son point de vue. Ils ne font pas de bruits, n'attirent pas les abominations, peuvent se récupérer sur ses victimes, peuvent servir au corps à corps et, peuvent se trouver facilement un peu de partout. Ainsi, c'est avec une bonne vingtaine de couteaux en tout genre que le survivant se promène, la majorité à portée de main, attachés à la ceinture, à la cuisse, cachés dans ses bottes ou encore attachés à l'extérieur de son sac, prêt à l'utilisation à tout moment.

a storm is coming



C'est par une nuit oragée, sur les coups de 20 heures, qu'un garçon vit la vie lui être offerte, dans le petit village de "Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch", qui se lit "Llan-vire-pooll-guin-gill-go-ger-u-queern-drob-ooll-landus-ilio-gogo-goch" et qui, dans la langue galloise signifie "l'église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près d'un tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge", en gallois, car, ce petit village au nom démesuré se situe bien au Pays de Galles en Grande Bretagne. Peut-être pourriez-vous penser que ce moment fut le plus bel instant des deux parents de cet enfant ? Et bien non, c'est bien tout le contraire, l'enfant n'était pas voulu, il emmena même un mariage pas tellement consenti des deux côtés. Pour couronner le tout, le père était alcoolique et violent, tandis que la mère avait quelques troubles psychologiques. L'enfant ne grandit pas du tout dans le bonheur, si bien qu'il se faisait souvent rosser par son géniteur lorsqu'il rentrait du pub. Il arrivait aussi à l'homme de lever la main sur sa femme. Peut-être que certains d'entre vous pourraient penser que cela est juste dû à l'alcool et que cet homme l'avait mauvais ? Et bien, pas vraiment, il était au fond de lui plutôt mauvais. Pour donner un exemple concret, dans la maison familiale résidait le père de cet homme qui était gravement malade, et bien, son fils, pour pouvoir boire à sa soif lui dérobait souvent quelques billets. C'est donc dans un cadre néfaste que le jeune Clydwen se fit "élever". Enfin je dis élever ... Quand les deux parents n'ont strictement rien à foutre de leur enfant, on ne peut pas tellement employer ce mot-là. L'enfer dura quelques années, jusqu'à ce que la mère, dans un élan de lucidité, et après avoir essuyé de trop nombreuses fois des revers, prit son enfant et quelques effets personnels pour se rendre chez ses parents, expliquant la situation, et, demandant à ce que ceux-ci prennent la garde de l'enfant, réalisant enfin qu'elle ne pouvait s'en occuper, et ne pourrait sans doutes jamais s'en occuper. C'est presque à contrecœur que ses parents acceptèrent. Pour la petite histoire, malgré ses 25 ans, la jeune femme n'avait apporté que des emmerdes à ses parents toute sa vie, dont, le plus gros, avoir un fils et ne pas quoi savoir en faire.

Les grands parents devinrent alors les tuteurs de l'enfant. A bien y réfléchir, Clydwen se demande parfois s'il n'aurait pas mieux valu rester chez son père.

Les premiers moments de sa nouvelle vie se passèrent plutôt bien, il faisait ce qu'on lui disait, sans trop réfléchir, et était heureux qu'on lui apporte un minimum d'attention. Quelques choses étaient, cependant, obligés à l'enfant. Premièrement, la grand-mère était une "fervente" catholique, (du point de vue de Clydwen, c'était plus pour se faire voir, et parler avec de vieilles amies après la messe) et obligeait l'enfant à aller à la messe avec elle tout les samedis. Deuxièmement, le couple avait une maison dans les montagnes, et s'y rendaient à toute les vacances, et durant la totalité de celles-ci. Certes au tout début cela ne le gênait pas, mais, quand petit à petit il se mit à penser réellement, et bien, ses vacances étaient comme gâchées, et, lorsque l'on n'est pas croyant, aller à la messe n'est pas forcément une bonne chose, encore moins quand on essaye d'en parler et que la seule réponse que l'on a est "T'es qu'un con, un merdeux, abruti, etc." en seule réponse.

Le véritable enfer commença à ses 6 ans, quand la tente de Clydwen devint mère. La fille tant aimé des grands parents. A partir de ce moment-là, l'enfant fut de nouveau mis de côté par tout le monde, qu'importe ce qu'il faisait, personne ne lui prêtait le moindre intérêt. Ce manque d'intérêt finit par devenir normal pour tout le monde, même quand la petite cousine n'était pas là, personne ne s'occupait de l'enfant, ou alors, c'était uniquement pour le critique, ou encore pour l'engueuler.
L'âge de l'école vint alors, et, il fallait être parfait, pour qu'une bonne image soit donnée par les grands parents, malheureusement, l'enfant n'était pas fait pour les études, ce qui était la cause de nombreuses insultes, critiques, rabaissement, ou encore simplement des réprimandes.
A ses 12 ans, il finit par faire accepter à ses grands parents de pouvoir faire du sport, hors école. Pour eux c'était embêtant, c'était payant, il fallait l'emmener, puis aller le chercher. Mais, pour on ne sait quel miracle, ils finirent par accepter que l'enfant fasse du golf. Tout ce passa bien dans ce domaine, l'adolescent était plutôt doué. Mais, à ses 15 ans, sa vie prit encore un mauvais tournant. En cours de sport, au collège, Clydwen se fit une tendinite à l'épaule. Certes, ce n'est rien, mais attendez la suite. En rentrant chez lui, ses grands-parents ne voulaient rien savoir, et l'obligèrent à aller tout de même au golf, "Il ne faut pas gaspiller d'argent ! Tu nous a fait chier pour en faire, on a payé, alors maintenant tu y vas petit con !". J'ai oublié de le préciser plus tôt, mais, les grands parents étaient du genre à obliger l'enfant à aller en cours, même avec 41 de fièvre. Enfin bref. Donc, dans un état plus ou moins instable, le jeune homme se rendit à son club, et, à peine avait il fait quelques swings, qu'une sensation étrange se fit ressentir : un peu comme si son bras s'était d'étaché du reste de son corps au niveau de l'épaule. Certes étrange, mais le jeune homme n'y fit pas vraiment attention. Dans les jours qui suivirent, une douleur atroce le prenait à chacun de ses mouvements de l'épaule. C'est après avoir supplié pendant près d'un mois ses grands parents, qu'ils acceptèrent en soupirant d'aller voir un spécialiste, pour apprendre que le ligament et le muscles s'étaient déchirés. Pensez vous que la grand-mère ait eu un quelconque remord que d'avoir indirectement bousillé son épaule ? Et bien non, ce fut plutôt le contraire à vrai dire. On l'engueula pour son manque d'attention, que c'était uniquement sa faute s'il s'était blessé de la sorte.

A 15 ans, sa vie était comme finie pour lui, le jeune homme était devenu dépressif, renfermé, et, pensait déjà au suicide. Après tout, qu'avait il dans la vie ? En y réfléchissant bien ... Rien. Il n'avait même pas d'amis. C'est dans cette solitude que le jeune homme découvrit la boxe. Il semblait doué, son professeur lui prédit un grand avenir, et ce très vite, lui promettant que s'il s'entraînait et continuait sérieusement, il pourrait peut-être un jour passer pro, ou au moins représenter son pays aux jeux olympiques. Mais, comme on dit, un bonheur n'arrive pas seul. Comme un ange descendu du ciel, le jeune homme rencontra une certaine Erika, alors que toute les filles se moquaient de lui, ou l'insultaient, elle, lui parlait avec le sourire, était si gentille avec lui, et ... Elle était si belle. Clydwen en tomba très vite amoureux, et, aussi étrange que cela puisse paraître, la jeune femme aussi. Il y avait enfin un peu de lumière dans les ténèbres de sa vie. C'est d'ailleurs à peu près au même moment que sa tante se fit un nouveau petit copain, un certain Seamus, qui, était très gentil, et s'occupait de l'adolescent. Son nouvel oncle avait deux passions dans la vie : la pèche, et la musique. Passions qu'il transmit au délaissé. Un week end sur deux il l'emmenait à la pèche avec lui, et, de temps en temps il lui donnait des cours de musique, lui apprenant le seul instrument qu'il savait jouer : le hammered dulcimer, instrument irlandais ancien.

Clydwen avait enfin un peu de bon dans sa vie. Mais ... Ce ne fut que de très courte durée. Après à peine six mois de relation avec la délicieuse Erika, alors que tout deux pensaient avoir trouvés l'amour de leur vie, et se faisaient des plans de futur, la jeune femme mourut prématurément d'une rupture d'anévrisme durant son sommeil. Mais pour couronner le tout, l'adolescent finit par perdre la boxe aussi, se blessant violemment l'épaule, selon son médecin, avec le temps, cela ne le gênerait plus vraiment, mais, impossible de continuer la boxe. Imaginez le choc pour le jeune homme ... Je crois bien que, il ne s'en remit jamais.

Trois ans plus tard, alors que la douleur de la mort de sa bien-aimée s'était légèrement apaisée, deux nouvelles morts vinrent s'inscrire dans la vie de Clydwen. La première, celle de son oncle Seamus, qui mit le jeune homme dans un état incroyable. La seconde fut celle de son père, qui, n'avait plus jamais donné signe de vie depuis la séparation. Enfin, peut être était-ce le destin qui avait décidé de sourire enfin au mal aimé, mais, l'assurance de son père lui octroya une coquette somme. Sans plus réfléchir, il passa bien vite son permis, s'acheta une fourgonnette, récupéra la barque de son oncle, ainsi que ses cannes à pèches et déserta pendant une nuit la maison familiale direction Dublin. Il apprit par la suite que personne ne s'inquiéta jamais de sa disparition. L'on s'inquiétait plus pour la barque qui fut volée qu'autre chose.

Malheureusement, rien ne se passa comme prévu dans la capitale irlandaise. En effet, le garçon avait eu des espoirs plein la tête mais, comme il en avait si bien l'habitude, rien ne se passa comme prévu. Il ne réussit pas à trouver du travail, quel qu'il soit, ni d'appartement, devant bien vite se résoudre à passer ses nuits dans sa fourgonnette. Rapidement, il se mit à survivre grâce à la pêche. Les poissons qu'il attrapait, il en gardait une poignée pour lui, afin de manger à sa faim, le reste, il tentait de le vendre sur le marché le matin, gagnant de quoi mettre de l'essence dans son moteur, de quoi s’acheter quelques habits, s'offrir de quoi manger autre chose que du poisson, ou encore une entrée dans une piscine municipale afin de prendre des douches régulières, toujours l'espoir présent de réussir à trouver un travail plus stable.

Malheureusement rien n'arriva. Le gallois finit par passer ses après-midi à jouer de son hamered dulcimer dans les rues, de quoi gagner quelques revenus supplémentaires, ce qui n'était pas négligeable. La coquette somme offerte par l'assurance ? Le jeune homme ne voulait pas y toucher, préférant le préserver pour le futur, le jour où il aurait l'envie de s'acheter une maison, cela lui apporterait un apport non négligeable, persuadé qu'il finirait par trouver quelque chose. Conte toute attente, par une belle nuit d'été, un homme vint frapper à la carrosserie de son domicile mobile, pour lui proposer un travail, tout ce qu'il y avait de plus illégal. Il s'agissait de combats clandestins, avec une petite somme intéressante à la clé. Cela regroupait surtout des sans domiciles tout comme lui, qui avaient sûrement les tripes, de tout risquer pour quelques billets. Clydwen, n'ayant pas d'autres perspectives d'avenir accepta et, son premier combat fut difficile. Très difficile. N'ayant plus porté les gants depuis de nombreuses années et, n'ayant pas répété ses gestes depuis, ses coups étaient lent, son souffle court et sa résistance pitoyable. Oui, il se fit massacrer et, dut se résoudre à se recoudre lui-même, très grossièrement et très douloureusement. Cependant, cette défaite, il ne la digéra pas. Il s'entraîna de nouveau, se levant encore plus tôt le matin pour aller courir, frapper dans le vide encore et encore, dans cette discipline que les boxeurs appelaient le shadow, en allant même jusqu'à s’acheter une corde à sauter pour travailler ses appuis. Bien que les massacres continuèrent quand il y retourna, il se redressa petit à petit pour rivaliser avec ses adversaires, finissant même par gagner une partie de ses combats, malgré les coups, malgré les barres de fer et les couteaux. Oh, des coups il en prit des tas, des dizaines, des centaines, peut-être même plus et cela, son corps s'en souvint. Des marques étaient visibles sur une grande partie de son corps, la plupart recousues par ses soins, de temps en temps par une âme charitable ce qui rendait l'aspect plus soigné. Malgré tout, ces combats, il ne les regretta pas vraiment. Malgré la douleur, il pouvait se sentir vivant lorsqu'il était dans l'arène et puis, que pouvait-il faire d'autre de sa vie ? Avait-il été façonné pour autre chose ?

C'est après bien cinq ans passé dans cet endroit sordide que, un beau jour, alors qu'il jouait comme à son habitude de son instrument en plein centre ville qu'un homme l'accosta. Il se disait être directeur du conservatoire de Dublin et lui dit penser avoir décelé du talent et du potentiel chez lui. On lui donna même un rendez-vous, avec le rêve d'une potentielle bourse s'il arrivait à entrer. Bien que n'ayant pas vraiment d'espoirs pour cet entretien, l'étranger s'y rendit et, contre toute attente finit par avoir une place. Dès lors, sa vie changea radicalement. Il n'eut pas besoin de faire tout ce qu'il faisait pour se maintenir en vie, se contentant d'étudier, d'apprendre à jouer de nouveaux instruments et devenir presque doué dans ce qu'il faisait. Du moins, même s'il avait d'assez bons résultats, il continuait de douter, certain de n'être qu'un raté, comme on le lui avait si souvent dit dans sa vie, pour ne pas dire toute sa vie. Il continua néanmoins à partir pêcher lorsqu'il le pouvait, plus par passion et par amour pour son oncle qu'autre chose. Il continua aussi à garder la forme, en parant courir régulièrement et reprenant quelques cours de boxe lorsqu'il avait le temps.

Sa vie dura ainsi trois ans. Trois ans durant lesquels il apprit à plutôt bien jouer de la guitare et de quelques instruments à percussion, brillant toujours par son art du hamered dulcimer. On finit par lui proposer quelque chose de difficilement refusable, une place potentielle dans l'école des arts de la scène de Seattle. Il y avait un concours d'entrée et, selon ses profs, il avait une chance de réussir. Le conservatoire avait reçu quelques invitations pour ce fameux concours et, on avait pensé à Clydwen. Bien entendu, notre ami tenta sa chance et, contre toute attente, il réussit et finit par déménager, en ayant une chambre sympathique, non loin des docks. Malheureusement, après deux ans d'études, il finit par se résoudre à arrêter. Le niveau était devenu bien trop haut pour lui et, les bases qui lui manquaient en de nombreuses matières finirent par avoir raison de lui. En plus de cela,  notre ami avait eu du mal à s'intégrer, à se faire des amis comme à son habitude et, ne réussit pas à avoir la moindre petite copine. Par la suite, il réussit rapidement à trouver du travail sur les docks de la ville avant d'intégrer un bateau de pêche après avoir prouvé ses compétences dans la matière. Il réussit à trouver un logement, se rapprocha rapidement de ses collèges et, pour la première fois, sa vie semblait aller bien. Elle alla d'ailleurs parfaitement bien, une année durant, jusqu'à ce fameux mois de Septembre où tout commença à partir en vrille.

on the highway to hell

Les débuts de l'épidémie aurait presque pu faire rire Clydwen. On parlait de virus un peu virulent mais, étrangement, il ne croisa personne dans la rue qui semblait particulièrement malade. Il y eut tout un tas de rumeurs toutes plus folles les unes que les autres, avec des videos absurdes circulant sur le net. Combien de fois avait-on prédit la fin du monde ou toute sortes de saleté par Facebook ? Non, cela n'était rien, comme d'habitude, n'est-ce pas ? C'est ainsi que, avec ces collègues, le gallois reprit tranquillement la mer pour une session de deux semaines, loin du monde et de ces bêtises, ne se doutant pas un seul instant que, durant cette courte épopée le monde allait changer à jamais. La radio déconna un long moment, recevant quelques messages étranges qui furent pris par le capitaine comme des gamins qui s'amusaient. Des morts qui se relevaient. Qui aurait bien pu y croire à cette époque ? C'est ainsi que, ces deux fameuses semaines passèrent sans le moindre problème, dans la joie et la bonne humeur, comme à leur habitude.

Lorsqu'ils revinrent enfin, heureux de retrouver la terre ferme, la ville avait changé. Le monde avait changé. Il y avait eu de nombreux morts. Cette histoire de virus était belle et bien vraie, tout comme cette histoire de morts qui se relevaient et semblaient résister à bien des coups et bien des balles. Comment une telle chose était possible ? Personne ne semblait avoir une quelconque foutue réponse. L'armée semblait avoir pris possession des lieux et, on les empêcha d'entrer en ville, avant de faire quelques analyses et vérifié qu'ils n'étaient pas mordus. Malheureusement, avec tout ce qu'ils avaient entendus, quelques membres de l'équipage ne désiraient qu'une chose ; retrouver leur famille et, une bagarre éclata entre les pêcheurs et les militaires. Il y eut des coups de feu, du sang de partout, des morts et des blessés. Clydwen lui, resta tétanisé. La violence, il la connaissait, tout comme la nature humaine, profonde et hideuse. Mais, la mort … Il n'avait jamais vu quelqu'un se faire tuer devant lui et, encore moins ce genre de carnage. Le capitaine finit par récupérer le reste de ses hommes en vie, récupéra les armes qu'il distribua pour prendre le commandement et décider d'entrer en ville. L'idée était simple, récupérer famille et affaires pour se barrer d'ici. Selon lui, s'il y avait une épidémie, s'il y avait des morts qui se relevaient et voulaient bouffer les vivants pour en faire des êtres horribles comme eux, il ne fallait pas rester dans une si grande ville.

Ne sachant quoi récupérer, Clydwen fit un grand sac. Il prit aux peu de choses auxquelles il pensa, des habits, une gourde, quelques médicaments, le pistolet qu'on venait de lui donner ainsi que le peu de munitions restant, mais aussi un jeu de couteaux qui traînait dans sa cuisine, enfin, il enfourna ses cannes à pêche dans son fourgon et se retrouva au point de rendez-vous, pour former un groupe de survivant relativement conséquent. Durant deux mois, le groupe avança aux alentours de la ville, récupérant ce qu'ils pouvaient dans les villas, s'entraînant comme ils le pouvaient pour survivre, tout en enterrant leur morts, après avoir pris bien soin de planter une lame dans leur crâne, afin de ne pas avoir la surprise de les voir revenir. La première fois qu'il se retrouva confronté à une de ses abominations, contraint de la tuer à l'aide d'un de ses couteaux, il ne ressentit cette fois-ci, étrangement plus aucune peur, ce n'était qu'un basique instinct de survie, c'était la chose ou lui et, cela ne le dérangea jamais d'en tuer. Rapidement, le gallois compris que les armes à feu n'étaient pas une bonne idée et s'entraîna encore et encore avec ses couteaux à les lancer contre des arbres à chaque moment de répit jusqu'à devenir extrêmement adroit dans le lancer.

Malheureusement, toute bonne chose à une fin et, le peu de survivants finit par tomber dans une embuscade, humaine cette fois-ci. Des malfrats qui souhaitaient simplement obtenir l'équipement du petit groupe et, ce fut la première fois que notre ami eut à tuer quelqu'un de vivant. De réellement vivant. Cela aurait pu le terrifier, le travailler mais, la peur était tellement présente et tout se passa tellement vite que, le couteaux lancé en plein dans l’œil de l'homme qui l'avait en joue, ne lui fit au final ni chaud ni froid comme si, toute cette violence et cruauté était devenue normale pour lui. Dans cet affrontement, Clydwen en ressortit seul vivant, réussissant à s'enfuir lorsque plus personne de son camps ne semblait vivre. C'est par un habile lancer de couteau dans un genoux qu'il réussit à créer une ouverture pour lui permette de s'échapper. Ainsi, depuis cette période, notre ami continue à voyager en solitaire. La solitude finit par le ronger petit à petit. Lui qui avait si peu l'habitude de vivre entouré de gens avait finit par y prendre goût, à son plus grand désespoir. Malgré tout, le grand malheur que fut toute sa vie semblait l'avoir préparé pour ce qui était en train d'arriver. Il n'était pas faible, il n'était pas peureux, il tentait simplement de survivre et, apparemment, il était relativement doué pour la chose.

time to meet the devil

• pseudo › Maewan
• âge › 26 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › J'ai été corrompu par Hope What a Face
• et tu le trouves comment ? › Très joli, bien foutu et beaucoup de parties du règlement qui me font me dire qu'ici, c'est cool.
• présence › J'essaie de passer plus ou moins tous les jours sur les forums

• code du règlement › Ok - Jay
• crédit › onewismybitch
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 3:10

Hellcome !
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 6:47

Héhé bien joué Hope :p
Bienvenue !
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 8:50

J'aime beaucoup ce que j'ai lu :smile25: Bienvenue sur WD !
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 9:39

Bienvenue parmis nous Wink
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 10:25



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue donc !

Même si j'imagine que Hope y a déjà répondu, si tu as des questions n'hésite pas ^^
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

Mer 17 Aoû 2016 - 10:42

Ooooooow tu es venu Clydwen - Et ça continue, encore et encore. 4160752524
J'espère que tu t'amuseras bien ici ♥️



Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my, state of my, state of my head
Andrea West
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Re: Clydwen - Et ça continue, encore et encore.

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