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Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 1:03


Zoelie Stig
25 • Americaine • Ex-styliste • Traveler

i've got a war in my mind


55 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

« T'es la fille la plus forte que j'ai jamais rencontré Zo'. »
J'ouvris la bouche de façon idiote. Mes mains enlacées par celles de mon homme, je me retenais de fondre en larmes. Pas après qu'il ait dit que j'étais forte voyons ! Les yeux plongés dans les miens, Badis continua sa déclaration :
« Je suis fier d'être avec toi. Je suis fier d'avoir une guerrière, tenace, avec un caractère résistant à toute épreuve. Je sais que quand je partirai tu … »
« Arrête de parler de ça tu ne vas pas mourir ! »
Badis souffla doucement.
« Tu sais très bien que je suis infecté maintenant. J'ai mal, je souffre. Mais je ne suis pas inquiet pour toi chérie. Rien ni personne ne pourra t'arrêter. Tu survivras quoiqu'il arrive j'en suis sûr. Regarde, ton ingéniosité t'a permis de t'en tirer lors de notre raid suicide à l'hôpital. Tu te rappelles ? Tu t'es jetée sous le cadavre de la grosse infirmière. »
« Ah c'était tellement crade ! » je lâchai.
Badis tenta de rire mais il fut parcouru de soubresauts. Son visage était en sueur, son teint habituellement mate virait au grisâtre.
« Toujours aussi princesse ! Tu dois être la plus féminine des survivantes. Ton sale caractère te serviras dans ce monde affreux. »

« Mais arrête chéri, je ne suis qu'une peste pourrie gâtée. Je le sais et je le revendique même ! Je ne suis pas une guerrière. J'ai peur Badis ! Je vais me retrouver seule quand tu  … Oh et puis merde t'es vraiment un abruti de mourir ! »
C'était fait, je pleurai maintenant à chaudes larmes. Posant mon front sur le torse bouillant de Badis, je me questionnai sur mes chances de survies quand je serai livrée plus qu'à moi-même.


and blood on my hands


2 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

« J'ai quand même une bête de style pour une survivante non ? »
Badis ne répondit pas. De la sueur perlait sur son front, et, en portant une main sur son visage, je pus constater qu'il était brûlant de fièvre. Il fallait que je lui change les idées, je ne pouvais rien faire d'autre.
« T'aurais dû te caser avec une femme médecin, pas un pimbêche dans mon genre ! Regarde moi, avec mes long cheveux blonds comme les prés et mes yeux en amandes. Regarde ça, c'est bien pratique d'avoir une belle gueule, des lèvres pulpeuses et un petit nez en trompette ; mais la séduction ça ne marche pas sur ces bouffe-cervelles ! »
A ma grande surprise, ma tirade semblait fonctionner comme je le voulais car Badis esquissa un sourire. Depuis qu'il avait été mordu, je n'avais presque plus sa si jolie mine amusée. Incapable de faire autre chose que raconter des âneries, je continuai mon show :
« Non mais regarde ces jambes, elles sont interminables ! Bon t'approche pas trop non plus elles ne sont pas épilées. Quelle idée j'ai de me balader en short. Mais les rasoirs c'est plus trop monnaie courante en ville tu sais. Oui tu sais c'est sûr … Bref ! En tout cas le short me donne un petit côté Lara Croft, avec un peu de seins en moins il est vrai. Bon on ne peut pas tout avoir, j'ai déjà les fesses ! Et je n'ai qu'un seul flingue. Un Colt Python de collection, de mon grand père. A vrai dire il me rassure plus qu'il ne me sert, vu mes capacités déplorables en terme de tir. Et puis il me rappelle papa ... »
Je me coupai dans ma phrase, lâchant malgré moi un sanglot.
« Mais bon, je me dois de rester forte pour lui. Pour toi aussi chéri. Attends, ce ne sont pas des bouffe-cervelles qui vont tuer une bombe comme moi ! Je vais leur montrer ce que la princesse aux dents du bonheur est capable de faire ! »
Badis se releva difficilement de la couchette. Il se colla contre le mur, de façon à me laisser une place contre lui. Je me lovai dans ses bras. Je n'avais même pas quitté sa veste militaire bien trop large pour moi, mais que j'adorai porter tout le temps.
Car je savais qu'il n'en n'avais plus pour longtemps.
Après quelques minutes à être enlacés, je dus me résoudre à la procédure de sécurité. De mon sac à main – car je n'avais pas de sac à dos et pendant l'apocalypse j'avais omis d'aller faire les soldes – je tirai une paire de menottes. Badis se laissa faire tandis que je l'attachai à la tuyauterie.
« Tu seras le plus beau des bouffe-cervelle », lui dis-je en sentant couler une larme au coin de mon œil.

a storm is coming


83 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

Comme tous les vendredis soirs depuis ce que j'appelais l'apocalypse, nous étions tous réunis en cercle pour nous raconter de vieilles anecdotes. Mais ce soir était un jour particulier.
« Il y a vingt-quatre ans, jour pour jour, tu es née Zoelie. Ce jour là a été l'un des plus beaux de mon existence. Même si j'avais une situation de rêve, la plus splendide des épouses et une santé encore solide, t'avoir comme fille fut la plus grande de mes fiertés. »
Papa me fixa de ses yeux sombres. Je n'avais pas l'habitude de le voir ému comme cela. Depuis toute petite, j'ai été élevée dans les exigences d'une famille se voulant parfaite. Exigence était le maître mot. Comme on aimait me le répéter, dès mes premiers pas dans notre hôtel particulier sur la cinquante-sixième rue, dans le nord de Seattle. Une bâtisse d'un blanc toujours immaculé, fierté de la famille Stig. Impressionnante trader dans le commerce agricole international, ma grand-mère s'était démarquée comme l'une des femmes les plus influentes du pays. Elle avait tout aussi habilement mené sa vie privée en épousant un certain Anatole Stig, bellâtre canadien et comédien à succès. La classe et la prestance de ce dernier, mêlées au caractère intransigeant de ma grand-mère Gladys, avaient parfait la création d'un empire.
L'empire Stig.
De cette union naquirent mon père, Jefferson, ainsi que mon oncle Berlioz. Celui-ci, assis sur la banquette, continua de raconter quelques-uns de nos histoires passées.
« Je me souviens de ton sixième anniversaire. T'avais fait tout un caprice pour mettre une robe de princesse. Tu étais ravissante, avec ta couronne de princesse. Installée sur le fauteuil de grand-mère, tu nous toisait déjà avec ton petit minois et tes magnifiques boucles blondes. »
« Les mêmes que ta mère. » rajouta brusquement Jefferson.
Son intervention eut l'effet d'un violent coup de poing. Il y eut un silence de mort dans le bunker.
Marilyn Stig avait été une femme incroyable. Depuis toute petite, je vouais une admiration quasi divine envers ma mère. Avec le teint diaphane, un port de tête impressionnant et une beauté à couper le souffle, elle semblait l'héritière d'une famille royale. Je rêvai d'avoir sa classe, son charisme, de ressembler à la femme forte qu'elle était.
Jusqu'à l'apocalypse. La voir devenu cette espèce de mort-vivant avait brisé quelque chose en moi.
« Je me rappelle quand on a fêté tes dix-huit ans ! » intervint alors Roxane.
La conjointe de mon oncle Berlioz avait maladroitement tenté de relancer l'ambiance. Je la toisais cependant avec mon regard ouvertement hautain. Je ne l'aimais pas cette femme. Elle était l'archétype de celle qui avait été la bombe sexuelle il y avait quinze ans de cela et qui maintenant n'était plus qu'une vieille peau aux seins refaits et à la face tirée. Et bien sûr, je ne manquais pas une occasion de lui dire. Elle n'avait pas cette classe que l'on possédait dans la famille Stig.
Et elle était vivante. Alors que maman non.
« Dans ta robe couleur crème, avec ton rouge à lèvres noir, tu nous a montré à quel point tu étais belle. » continua Roxane, en tentant toujours vainement de m'amadouer. « Tu avais été élue reine du bal juste après je m'en souviens. Tout le monde t'adorait au lycée. Tu étais le modèle de plein de filles j'en suis sûre. »
« Et maintenant mon fan club ressemble à une bande de bouffe-cervelles. » je répliquai froidement.  « Tu crois que je devrai les inviter au bunker pour fêter mon anniversaire ? »
Une main se posa autour de mes épaules pour me calmer.
Badis.
Mon fiancé.
A sentir son odeur, je me souvins de notre rencontre. C'était un an après le lycée. J'étais en école de stylisme, enjouée par des études qui permettaient de démontrer mon sens de la classe et du raffinement. Avec quelques amies, nous étions fanatiques des salons de mode et des soirées mondaines. Robes cocktails, mascara, coupe de champagne et airs supérieurs étaient de mise. C'était d'ailleurs lors d'un gala pour l'ouverture d'une grande bijouterie que j'avais rencontré Badis. Dans son costume noir, il avait l'élégance d'un acteur hollywoodien. Ses cheveux plaqués, ses yeux d'émeraude, son teint parfait, il était digne d'être à mon bras. Un papillonnement des cils par ici, un clin d’œil par là, et il était à moi. Depuis ce jour, nous étions inséparables.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

on the highway to hell

187 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

Jusqu'alors, je trouvais que dégommer un crâne à coup de baskets compensées était une action que je ne ferai jamais.
Mais face à un mort-vivant qui semblait vouloir me bouffer le cerveau, c'était un acte envisageable.
Dévalisant les marches, poursuivie par mon majordome-cannibale et son nouvel ami le jardinier tout aussi affamé, je finis par m'écraser en beauté sur le sol en marbre blanc du hall d'entrée. Une des portes en bois lustré s'ouvrit à la volée tandis que je roulais sur le côté. J'entendis mon short en jean craquer, mais ce n'était pas le moment de me soucier d'avoir les fesses à l'air.
J'entendais les sirènes vomir leur bruit assourdissant, signe que toute la ville était en panique. L'état d'urgence était déclaré. Moi qui pensais bêtement que nos gros murs de notre grande maison allait nous épargner.
Je sentis une poigne puissante m'attraper par le bras, m'enserrer et me soulever comme un sac. C'était Badis.
Sans ménagement, il me traîna jusqu'à la salle de jeu, où je voyais mon père et mon oncle Berlioz, tous deux armés des queues de billards. Ils se servaient d'elles comme d'armes, car ils avaient été surpris dans leur partie par ces … choses.
Il y eut un énorme vacarme et des bruits de cassures.
« Roxane et Marilyn sont dans la cuisine ! » cria Berlioz. « C'est l'apocalypse ! Courez au bunker je vais les chercher ! »
« Non ! »
Badis avait élevé la voix avec force. Il me jeta littéralement sur mon père et courut dans le hall.
« J'y vais ! » avait-il hurlé avant de partir.
Papa me traîna alors dans le bunker.

Je pleurais. Et encore, cela semblait être un grand euphémisme. Prostrée sur l'une des quatre couchettes de la pièce ultra-protégée située sous la maison, je n'arrivais pas à contenir mes émotions. La porte était entrouverte, gardée par mon père et mon oncle, en attendant vainement le retour des autres.
Maman.
Badis.
Que se passait-il ? J'avais clairement vu le majordome se jeter sur moi, la peau grise et la mâchoire dépecée. L'instant d'avant, j'étais en train de regarder les chaînes d'informations qui lançaient un état d'urgence, et, me préparant à descendre demander ce que nous devions faire à papa qui jouait au billard avec les deux autres hommes, j'avais ouvert la porte pour me retrouver face à ce … bouffe-cervelle.
« Là ! »
Il y eut du mouvement de la part des deux gardiens de la porte du bunker. Les yeux embués de larmes, je ne compris rien au chaos et ne vis que des silhouettes noirâtres. Une masse s'écrasa sur la couchette en face, tandis que l'autre se jeta sur moi.
Je donnai sans réfléchir coups de pieds et de poings pour me débarrasser de la chose qui m'attaquait. Je ne voyais qu'un corps musclé et couvert de sang qui tentait de m'enserrer les bras.
« Zoelie arrête ! C'est moi ! C'est Badis ! »
Hurlant comme une aliénée, je continuai de donner des coups de toutes mes forces. Mais trop faible, je finis par cesser, tant j'étais épuisée. Je me contentai de poser le front contre la couchette et de pleurer.



180 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

Une semaine. Une semaine que nous étions dans cette boîte affreuse.
Je devenais déjà folle.
Maman n'était jamais revenu de la cuisine. Je ne savais pas exactement ce qu'il s'était passé, mais Roxane avait un air traumatisé à chaque fois que ce souvenir semblait lui remonter en mémoire. Quant à Badis, il avait toujours cet air grave qui me faisait si peur.
Ce bunker était l'une des idées folles de grand-père. Un vieillissant, il était devenu quelque peu paranoïaque et s'était préparé à une guerre nucléaire, prévoyant un stock considérable de nourriture et autres vivres pour lui, sa femme et ses deux fils. Une arrivée d'eau et des sanitaires plus que précaires étaient également là.
Un véritable lieu de survie. Un lieu qui nous avait sauvé de cette folie au dehors.
Mais maintenant, nous étions coincés.
Roxane pleurait sans cesse, jours et nuits, prostrée sur sa couchette. Papa ne disait plus rien, il se contentait d'écrire sur un carnet d'étranges messages. Berlioz rationnait la nourriture, car nous savions pas pour combien de temps nous allions rester là. Le seul qui avait osé sortir, rien qu'une fois, c'était Badis.
« Le chaos. Il y a des bouffe-cervelles partout, je n'ai même pas pu quitter la maison. Je n'ai pas vu de vivants … »
Mes yeux rougis d'avoir pleuré pendant une semaine croisèrent les siens.
Et la crainte que je lisais dans son regard me pétrifia totalement.




7 jours avant la pénurie de rouge à lèvres.

Six mois. Je cochai une case de plus sur le calendrier que j'avais improvisé. Berlioz m'avait instauré de garder la notion du temps, car enfermés dans cette pièce la folie nous menaçait chaque jour un peu plus.
Je gardais d'autres habitudes un peu folles. Chaque samedi, je mettais du rouge à lèvre pourpre sur mes lèvres. Comme pour me souvenir du bon vieux temps, lorsque je sortais. Cela semblait stupide, mais personne ne me faisait de réflexion. Ils savaient que c'était un petit détail qui m'empêchait de totalement péter les plombs.
« Il faut qu'on sorte. »
Je me retournai. C'était Berlioz qui avait parlé.
« Il ne nous reste plus beaucoup de vivres. Cela fait plus de six mois qu'on a pas vu le soleil et je  … J'ai besoin de sortir je n'en peux plus. Au moins pour voir si l'armée a pu nous sauver, ou je ne sais pas ! »
Mon oncle était au bord des larmes. Comme tout le monde, tout le temps. Nous n'étions plus que l'ombre de nous-même.
« Non … » souffla Roxane, tremblante.
« Je suis d'accord avec Berlioz. »
« Moi aussi. »
Je fixai mon père et mon fiancé. Ils semblaient eux aussi sur le point de craquer.
« Sortons. » je conclus. « Trouvons de l'aide, trouvons à manger, et éclatons ces bouffe-cervelles. »

Lorsque la lourde porte du bunker s'ouvrit, nous fûmes tous étonnés su silence qui régnait dans la salle de jeu. Le billard avait été retourné, les meubles détruits et la porte défoncée. Mais pas de cannibales étranges prêts à nous sauter dessus. Papa était armé du revolver de mon grand-père, Badis attrapa une queue de billard et Berlioz avait une planche de bois taillée en pointe. J'avais pour ma part prit l'un des couteaux de cuisine que nous avions dans le bunker.
Évidemment, tout dégénéra très vite.
Il y en avait des milliers de ses monstres.
L'un d'eux se jeta sur moi, mais Badis lui transperça l'estomac avec son arme de fortune.
« Faites demi-tour ! » hurla Jefferson, mon père, en tirant en pleine tête de notre jardinier, toujours là après une centaine de jours.
Le corps putréfié de l'homme fut prit de soubresauts avant de s'écraser au sol, inerte. Cependant, un second bouffe-cervelle jaillit d'une autre porte du hall où nous étions pour tomber sur Berlioz. L'être lui croqua dans la jambe, récupérant un morceau de chair sanguinolent entre ses dents pourries. Mon oncle hurla à la mort tandis que je me sentais tourner de l’œil. Je perdis l'équilibre et tombai face contre terre … Le monstre transpercé par Badis n'était pas inconscient et ses deux bras flétris s'agrippèrent à mes épaules. Je vis ses lèvres renfrognées et, prise d'une rage incommensurable, je lui mis un coup de tête. J'eus juste le temps de me dégager avant de plier mon genou pour lui envoyer mon talon en pleine face.
Sa tête fut transpercée.
Je vomis.
Une main m'attrapa par le col.
« Cours ! »
Badis me jeta en avant, tandis qu'un autre être affamé se jeta sur Berlioz qui était inconscient. Je bondis par dessus le corps de celui qui avait été fusillé par mon père et tentai de rejoindre la salle de jeu. Mais le bruit des coups de feu les avait fait rappliquer dard-dard et tout un groupe était autour de Roxane, bloquée contre le mur à tenter vainement de les repousser. Il y eut encore un cri de douleur. Cette fois, c'était papa. Je me retournai et vis trois bouffe-cervelles lui sauter à la gorge. Il me lança un regard terrifié, et dans un dernier mouvement désespéré, me jeta son revolver. L'arme glissa sur le sol et je l'attrapai sans réfléchir. Il était trop tard pour lui, un amas de monstres étaient sur lui. Je me tournai vers Roxane et tirai, sans savoir ce que je faisais.
Une fois.
Deux fois.
Cinq fois.
Il n'y eut que deux victimes parmi les agresseurs de Roxane. Mais elle décapita un autre avec l'habilité d'un batteur de base-ball. Ele se jeta en avant et partit vers la cuisine en criant, attirant avec elle toute une tripotée d'affamés.
Je vis ma chance.
En me jetant à corps perdu en avant, je roulai et atteint la porte du bunker. Je fis très rapidement le code d'entrée et ouvris la porte avec force. J'entendis le grognement d'un autre bouffe-cervelle et me retournai pour tirer.
C'était Badis.
Il était vivant, mais sa jambe était ensanglantée. Il courut néanmoins jusqu'à être à l'abri, tandis que je refermai la porte blindée avec la force du désespoir.
« J'ai été mordu. » lâcha Badis en s'écroulant.




La pénurie.


Des jours à veiller sur Badis. A panser sa plaie, faire une sortie suicide à l’hôpital pour lui trouver des médicaments fébrifuges. Mais rien y faisait, Badis s'éteignait petit à petit.
Nous étions samedi, et il ne s'exprimait presque plus que par des grognements de douleur.
« Tu ne peux pas me laisser seule. Non. Je ne survivrai jamais ! Je vais devenir cinglée ! »
Nous avions déjà discutés de cette fin, avant qu'il ne soit trop mal en point. Il fallait que je m'éloigne du centre ville, que je trouve d'autres survivants.
Mais je m'en sentais incapable. Les mains entourant celles de mon fiancé, je le regardai dans les yeux tandis qu'il me lâchai ses derniers mots :
« Je … hm … Tu … As oublié ton rouge à lèvres chérie. Et je … hm … Tu es si belle avec … »
Le délire que je lisait dans ses yeux mourant s'éteignit soudainement, ne laissant qu'un affreux vide. Des larmes coulèrent le long de mes joues, mais je savais qu'il me restait quelque chose à faire.
Je le recouvris d'un drap avant de lui tirer une balle dans le crâne, en sanglotant violemment.

Je me retournai et vis mon sac à main. En l'ouvrant, je trouvai le tube de rouge à lèvres et l'ouvris avec des mains agités d'atroces tremblements.
Il était vide.

time to meet the devil

• pseudo › Niracoon
• âge › 19 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › Google est bien gentil
• Ton ancien personnage ?  ›
• et tu le trouves comment ? › Il semble assez vivant (lel)
• présence › 4/7

• code du règlement › Okay by Obi.
• crédit › Niracoon
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 1:17

Bienvenue à toi jolie jeune femme !
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 1:19



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue ! Si tu as des questions n'hésite pas Smile
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 1:31

Faudra penser à passer chez le dentiste hein ! Bienvenue Smile
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 3:00

Merci à vous tous ! :smile12:
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 6:31

Le colosse salut timidement la jeune femme à la chevelure qui ressemble a des reflets de soleil. De son ton rocailleux mais dont les mots semblaient teintés d'une douceurs qui devraient être étrangère à une silhouette si grotesque, le monstre souhaita la bienvenue.

Robert- Bienvenue sur le forum... Euh... Prend soin de toi OK?
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

Mer 25 Mai 2016 - 7:55

Bienvenue =) et bon courage pour le reste de ta fiche.
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Re: Zoelie ▼ Don't eat me, I'm a princess

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