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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 2:36

OH SI J'EN AI ENVIE, retint-il avec vigueur en fixant toujours Ethan qu'Arthur avait immobilisé. Joey le retenait, Edwin s'était interposé, il allait pas franchir ces deux là pour retourner taper sur l'autre con même si ça le démangeait très fort. Il avait salement les nerfs, et maintenant que l'adrénaline coulait dans ses veines en le ramenant tout droit sur terre, Gary était furax de voir tout ce beau monde se laissait porter et attendre de lui un miracle. Aux dernières nouvelles, il était pas dieu, certainement pas un saint, et il avait encore moins demander à quiconque d'avoir passer un mois dehors à apprendre de ce monde.

Il eut un rire sans joie, s'éloignant d'un pas du petit comité. Non, il se jetterait plus sur le papa idéal pour lui faire sa fête, mais il avait des choses à mettre au clair dès maintenant :

Vous savez quoi ? Y'a deux solutions qui s'offrent à vous, là, maintenant. Il se tourna vers les rues désertes et eut un grand sourire cynique, la voix portant à tout le parking : Vous pouvez tenter votre chance, seul. Si l'envie d'rester ici vous défrise tant que ça, cassez-vous, je vous retiendrais jamais. Y'a plus rien qui vous force à quoique ce soit, donc hésitez pas. Prenez une bouteille d'eau, de quoi vivre deux trois jours, et l'une de ces caisses là-bas, et p't'être avec un peu d'chance vous trouverez un abri avant la nuit, puis un endroit sûr. Une « safe place », souffla Gary en rigolant. Il s'en voulait d'avoir cru ça. Il s'en voulait de ne pas avoir écouté Rose quand il le pouvait encore. Il avait décidé de rester en disant à sa femme que c'était mieux que rien. Et elle était plus là... Ou alors, vous vous mettez à la page de ce putain de monde une bonne fois pour toute et vous réalisez que y'a pas d'endroit sûr. Y'en aura jamais, quoique vous puissiez en penser. Vous savez d'où j'viens ? De Phoenix. C'est là où ma femme et moi, on vivait avec notre fils avant tout ça. Et à Phoenix, c'est la même merde que partout ailleurs sur cette planète. Y'a pas d'abri. Maintenant, on vit plus. On survit. Va falloir vous y faire.

Lara lui lança un regard furieux, sans doute en colère de le voir parler du monde comme ça, sans doute énervée de voir que l'homme de sa meilleure amie défunte était qu'un survivaliste égocentrique qu'avait pris la tête d'un groupe malgré lui et qui allait forcément droit dans un mur. Elle l'avait jamais vraiment apprécié, mais pour Rose, elle avait su se taire. Et c'était encore pour Rose, que là, Gary pensa la mettre à l'abri, elle aussi. Mais il comprit le message : non, il avait jamais été un exemple. Sauf que dans cette vie, il allait en devenir un.

J'suis pas ce qu'on appelle un mec bien, et ouais en effet, j'vous l'accorde, je suis plutôt à cran. Mais à partir d'aujourd'hui, vous croiserez que des gens comme moi : Des gens « à cran ». Des survivants, ouais. Deal with it. Il marqua une pause, se raclant la gorge en se passant la main sur sa nuque toujours douloureuse. Et si vous, vous commencez pas à vous dire qu'il s'rait temps d'être des survivants, j'peux rien faire pour vous... Vous avez froid, faim, vous êtes fatigués, vous êtes malheureux parce que tout ça c'est injuste et violent. Mais c'est comme ça que vous serez dans les jours et les mois à venir. Ça rend même les plus sages d'entre nous hargneux. Et si cette épidémie a une fin, alors vous le serez jusqu'à cette fin. Plus rien n'sera plus jamais simple, vous allez perdre vos amis, votre famille, d'une manière ou d'une autre, et la seule chose que vous arriverez à gagner dans tout ça, c'est du temps.

C'était bien la seule chose qu'il leurs restait.

Du temps, j'peux vous en offrir. J'ai... J'avais, rectifia-t-il d'une voix amère. J'avais une femme qui pensait qu'à défaut d'avoir une safe place, y'avait moyen de trouver un endroit stratégiquement défendable ou discret. Le gamin avait raison tout à l'heure. Faut s'éloigner des villes, et j'ai p't'être pas le paradis inaccessible à ces saloperies, mais y'a quelques années, elle m'a traîné dans une station de ski, pas loin de Maple Grove. C'est un coin enneigé la moitié de l'année, en plein milieu de l'Olympic Park, sur l'un des flans de la montagne. Ça sera loin de tout. Y arriver mettra bien plusieurs jours, vu l'état des routes, le temps, et surtout les infectés. Mais on peut l'faire.

Clint jappa, se libérant de la prise de Max pour se rapprocher de son maître. Gary le laissa se poser à ses pieds, baissant juste le regard vers lui. Clint était sa dernière famille. C'était dingue à dire, dingue à penser. Clint était la dernière chose qui le rattachait à Rose et Norman. Et putain, ça faisait mal...

Je peux vous y amener. Mais si vous acceptez de m'suivre jusque là-bas, il y a deux règles : Personne discute ce que j'demande. Vous suivez, ou vous restez. Je tiendrais la main à personne, je serais pas amené à faire des choses belles, mais maintenant le monde est dégueulasse et il pue la merde, on s'en cogne. Va falloir vous y faire. Et la seconde règle... Gary se tourna vers l'homme parfait en lui jetant un regard noir : Le prochain qui revient m'agiter sa parfaite famille sous mon nez se prendra une flèche dans le cul.

Et il lança un regard à l'assemblée disant « c'est assez clair maintenant ? »


Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
reste en vie, mon amour

Connor G. Shepard
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 5:12

Le souffle toujours lourd, comme si j'avais pleinement prit part à ce combat. Comme si je m'étais mangé les pêches dans la tronche, moi aussi. Je ne quitte pas des yeux grise-mine. Et c'est comme une déflagration. Un condensé d'émotions qu'il ne peut plus retenir. Comme si Ethan avait posé l'index juste là, sur le nerf à vif. Je sens son âme hurler à travers son regard, et je sens toute la colère qu'il pourrait évoquer s'il voulait franchir les quelques pas qui le séparent de sa cible. Un guerrier, c'est ça que je vois. Il prend la parole, pour vider son sac, une fois pour toutes. Et.. Je le comprend. Je serai cet homme, si j'avais perdu Izzy encore une fois, et si tout l'monde venait m'emmerder pour savoir où pieuter. J'ai été cet homme, quand Tam' m'a avertit de la disparition de celle que j'aime. Qui aurait donc eu la force de m'empêcher de la rejoindre ? J'ai tué, pour la sauver. Je me rend compte qu'en tirant.. je ne m'étais pas posé de question.. IZZY BAISSE TOI !.. Pan Pan.. Pan. Humain, monstre, ou même un gosse souriant avec un couteau à la main, j'aurai tiré, coûte que coûte.

Je regarde le sol humide, ce bitume sale et tranquille, où autrefois roulaient encore les voitures. Si facile. Si ordinaire.. Je regarde ensuite ma main gauche, mutilée par cette boue de sang et de rage, par le volant de ce camion. Une main si sale, qui tremble de ne plus voir le véhicule familial emprunter le chemin du supermarché, de la maison.. Non plus jamais deux amis n'iront se chercher quelques pizzas surgelées, quelques paquets de chips, quelques bières dans la promesse de passer une si bonne soirée devant une émission télévisée. Il n'y aura plus jamais cette femme seule, qui pousse un caddie dans lequel hurle son bambin, car elle n'a pas de quoi lui acheter un putain de paquet de bonbons, vu le prix des clopes, depuis que son crétin de petit copain s'est fait la malle. Plus jamais de mendiant devant l'entrée, pancarte à la main, chien à ses côtés, pour attendre la charité d'une simple pièce, pour se payer le luxe d'une bouteille de vin plutôt qu'un sandwich et de l'eau. Et au milieu de tout ça, plus de famille modèle, organisée comme une opération militaire afin de perdre le moins de temps possible, car le temps s'accorde à sa famille, pourrait jurer le père en regardant les formes appétissantes de la jeune caissière.

Le monde a changé, et nous devons changer avec lui. Ses paroles sont dures, mais elles sont vraies. Nous sommes tous, maintenant, des survivants. Les gens de l'apocalypse. Des sauvages, car il n'y a plus de civilisation. Je regarde les gens autours de nous. De couvertures en maigres repas.. Ils me rappellent ces Afghans qui avaient tout perdu, à cause de la guerre. Ceux que j'allais aider pour voir Isabel. Ou même avant. Ou même après. Je repose les yeux sur lui. Je l'écoute, dans le respect, et je réfléchis à chacune de ses paroles. Il parle d'un endroit reculé. Une station de ski. Choix stratégique indiscutable. Difficile d'accès, et donc facilement défendable. Une forteresse où se poser, pour survivre. Peut être pour un jour, contrairement à ce qu'il dit, vivre. Ma main serre la poignée de mon arme de toute ses forces. Il a raison. Mais ses paroles manquent de quelque chose. Elle manquent d'espoir. Et un peuple sans espoir est un peuple qui abandonne. Non.. Ils n'abandonneront pas. Le discours de Gary est terminé. Quelques secondes de silence...


" Oh Smiley, t'es sûr de toi ? "

" Ouais. "

" Tu sais, t'as tenu ta promesse dans le fond. Tu les as sortit de la merde, non ? Regarde maintenant, ils peuvent s'en sortir seuls s'ils veulent. T'as plus rien à prouver mon gars. Tu peux te barrer avec Izzy, sans te foutre autant de boulets aux pieds. "

" J'ai jamais abandonné personne sur le terrain Andy. "

" Haha.. ça non mon frère.. T'as jamais fait ça. Espèce de gros taré de blanc, tu t'en es mangée une bien méchante pour le sauver ce putain de bleu. Tu es conscient que ça va arriver, encore ? Que maintenant, comme l'a fait comprendre ce mec là, c'est la guerre ? "

" J'sais ce que je fais. "

" T'es vraiment un putain de type bien Smiley. C'est ça qui va te faire la peau. "

" Ma peau ? J'l'ai toujours sur moi. Et j'compte pas la perdre en chemin. "


Quelques secondes. Ce conflit en moi.. Retourner avec Izzy, l'embarquer, me barrer avec elle.. retrouver Elyse.. Et n'être que trois et un fantôme à gérer ? Cette idée est plantée là, dans ma tête, aussi forte que la pression de mes mâchoires. Je serre les dents de toutes mes forces. Non.. J'suis pas ce mec là. J'pourrai pas me regarder dans un putain de miroir si j'fais ça. J'inspire longuement. Je souffle un bon coup.. je brise le silence pesant autours de nous, après les paroles de Gary.

" Ouais.. Bordel.. Ouais ce mec a raison. J'sais pas où on pensait aller.. mais vous l'avez vu par vous même, avec le stade. Y a pas d'endroit sûr. La merde s'est étalée partout.. Et elle continuera de s'étaler encore... Il l'a dit. On ne va plus vivre. On va survivre. "

Et malgré mes propos si ternes, mes paroles si grises, si froides, je relève la tête. Je les regarde, tous, les uns après les autres. Ils ont mal. Ils ont froid, et faim. Ils ont peur. Je regarde Isabel, ma pauvre.. ma belle. Elle qui s'est battue toute sa vie pour rendre le sourire aux démunis, pour leur apporter un sentiment du justice, la voilà aujourd'hui à leur place. C'est maintenant que je vais jouer mon rôle. C'est maintenant que je dois agir. Comme si toute cette journée n'avait été, pour moi, qu'une succession d'emmerdes pour me mener jusqu'ici, à ce moment précis. Ce moment où il faut reprendre espoir. Ce moment où nous nous levons et hurlons d'une seule voix... Non.

" Si nous sommes ici, maintenant, c'est parce que nous avons eu le courage de nous battre pour ça.. pour SURVIVRE  "

Je fais quelques pas, m'approchant d'un groupe, puis d'un autre. Je m'adresse à tous.. Tout ces gens là devant moi. J'ignore où je vais chercher la force de le faire. Je ne sais pas si j'ai raison ou non de le faire. Je.. je sais juste que je DOIS le faire. Ma voix, qui était hésitante, tremblante, devient maintenant assurée, ferme, puissante, sans pour autant s'élever trop haut et attirer l'attention de prédateurs indésirés. Encore une fois, j'essaye de motiver les troupes. Comme au bon vieux temps..

" .. S'il n'y a pas d'endroit sûr.. de bulle sous laquelle se protéger et disparaître.. S'il n'y a pas d'issue à ce monde de dingue.. Je peux vous assurer qu'il reste des forteresses à défendre ! Des endroit où nous pourrons assurer un semblant de sécurité ! Des endroits où nous pourrons organiser NOTRE SURVIE ! Ce ne.. ce ne sera pas facile.. Et plus rien ne sera jamais comme avant.. Mais IL sait où TROUVER un endroit comme ça ! "


Je lève lentement mon arme, pour la présenter à tout ceux qui m'écoutent.

" Vous voyez ce flingue ? J'en ai porté un dans le genre pendant dix ans. Dix ans à avoir les pieds dans une merde sans nom, en Afghanistan. J'étais un soldat. Volontaire pour aller combattre ce qui n'a plus aucune importance aujourd'hui... Au final, j'me suis retrouvé à défendre des villes, des bastions.. Contre des tarés.. ! Ce flingue, il a bien faillit me coûter la vie.. Mais sans ce flingue.. si j'l'avais abandonné.. Je n'aurai JAMAIS rencontré ma femme.. Elle n'aurait jamais fait de moi l'homme que j'ai été et que j'ai aimé être... L'homme que vous avez pu connaître.. peut être.. L'homme que je suis encore aujourd'hui.. Sans ce flingue.. Je n'aurai pas été celui qui vous a aidé à charger des caisses dans ce camion ! Qui a couvert ceux qui le faisaient, quitte à s'offrir en pâture à ces putains de monstres ! Vous voulez que j'vous dise ? Ce flingue.. Ce n'est rien du tout. Si j'ai fait tout ça, c'est parce que j'en avais la force, juste LÀ ! "

Mon poing frappe deux fois ma poitrine, désignant mon coeur, alors que je pince mes lèvres, tremblantes sous le poids de mes mots. Je m'ouvre à ces gens. Oh, comme je le faisais déjà sur scène, et ça faisait tellement de bien.. Mais ici, tout est différent. Je ne leur propose pas seulement quelques paroles calmes sur un air de pop. J'essaye de les toucher au plus profond d'eux même, pour aller chercher une énergie, une force qu'ils ne soupçonnent peut être même pas.

" ... J'ai parlé de courage de survivre. Vous l'avez prouvé, vous l'avez tous, pas vrai ? Je sais que vous êtes fatigués.. touché par ce qui s'est passé.. Je sais que vous avez tous payé le prix fort dans cette putain de journée en enfer.. Mais vous l'avez tous ce courage.. Alors servez vous en ! Parce que.. Moi j'vous le dis.. Ce mec j'vais le suivre. Je vais aller voir cet endroit dont il a parlé, et j'y arriverai même si j'dois ramper jusque là ! Cet endroit, c'est notre espoir ! J'en ai rien à foutre d'où je dormirai cette nuit ! Je sais qu'au bout du chemin, il y a ce putain d'espoir !"

Mes paupières tremblent. Ma main gauche pointe Gary du doigt. Mon discours est terminé. Je les regarde encore une fois, chacun, droit dans les yeux, pour leur faire preuve que c'est bien le feu de l'espoir qui brûle dans mon âme. C'est là bas que je vais. Pour me battre s'il le faut. Pour défendre quand il le faudra. Pour avoir un endroit à appeler home sweet home.. Jusqu'à ce qu'on soit obligé d'en trouver un autre.
Je m'approche de Gary. Je plonge mon regard dans le sien.


" Mec, j'vais te suivre, et j'te lâcherai pas. Si tu veux défendre un endroit, j'suis ton homme. T'auras besoin de gens comme moi. Tant que tu ne m'envoie pas chier comme ces cons à century link quand j'ai voulu reprendre du service, j'te suis. Ma femme aussi. Elle sera utile, crois moi. Deal ? "

Je lui tend ma main droite, laissant mon fusil pendre le long de sa sangle, espérant conclure cet accord par une bonne poignée, ce qui, après tout, reste mieux qu'une salade de phalanges. J'ai pris la décision, sans demander l'accord d'Izzy.. mais je sais.. j'espère que c'est ce qu'elle attendait de moi.. De nous.. Nous n'avons jamais laissé tomber ceux qui étaient dans le besoin.. Ni pendant une guerre, ni pendant une catastrophe, pourquoi changer en plein apocalypse ?

Je m'approche d'elle, une fois l'entrevue avec grise-mine terminée. Je suis encore sous le coup de l'adrénaline.. En fait, je ne sais même pas si elle a eu l'occasion de redescendre aujourd'hui.


" A deux, on sera assez fort pour surmonter tout ça.. Je.. j'espère qu'Elyse.. On la retrouvera.. D'accord ?.. "

Comme si c'était si facile..
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 11:16

J’étais en train de m’occuper des autres une fois de plus lorsque le ton était en train de monter entre les deux hommes dont j’ignorais le patronyme. Est-ce que je devais m’interposer ? Je n’en avais certainement pas le gabarit. J’aurais pu crier, mais j’aurais attiré les rodeurs. Heureusement, Arthur était dans le coin et avait pu calmer la situation. Il fallait apaiser la tension entre les deux hommes et il semblait plutôt douer. Pour le coup j’étais plutôt du côté de Gary, oui il y avait quelques familles avec nous, mais la plupart avaient perdu des êtres chers aujourd’hui et la peine était déjà assez dure sans qu’il se sente obligé d’en rajouter une couche.

J’étais encore bouleversé de la mort de June, alors je faisais de mon mieux pour ne rien laisser paraitre. J’étais comme tout le monde une survivante, j’avais toujours été une survivante dans un monde qui ne m’avait jamais vraiment apprécié pour ce que j’étais. Depuis notre arrivée à Seattle Dante et moi avons fait de notre mieux pour rester en vie ce qui n’avait pas été tous les jours faciles en soi. Alors oui j’apprécie le confort, mais j’étais prête à m’en passer. Je l’avais déjà fait une fois, alors pourquoi pas une deuxième ou même une troisième ? J’étais prête à tout.

- Personnellement, j’ai confiance en toi Gary, et j’ai compris depuis un moment la triste réalité. Je t’ai obéi sans réfléchir à l’intérieur du stade et je recommencerais sans hésiter. Alors, ce qui veule le suivre, prenait place dans mon camion quand on repartira.

La neige ne me faisait pas peur et j’avais l’intime conviction que je devais le suivre. J’espérais que Dante soit d’accord avec moi concernant la question de l’autorité, de toute façon le choix ne se posait pas vraiment, entre rester seul ou rester avec le mec qui s’y connaissait le mieux. Je ne savais pas ce qu’avait décidé Arthur, mais il allait certainement faire vite part de son opinion sur la question.

Évidemment, quelques instants après Arthur affirmaient qu’il suivrait aussi. On était comme deux toutous devant leur maitre. C’était peut-être un peu dégradant pour nous, mais j’assumais parfaitement la comparaison. Je ne savais pas ce que dirais les autres vis-à-vis de mon attitude, après tout j’emmerdais cordialement ce que les gens pouvaient penser de moi. Il fallait s’optimiser pour la survie et ce ne serait certainement pas le plus simple à faire. J’avais tout de même besoin de l’approbation de Dante. Je ne pourrais pas prendre le chemin sans lui. Il représentait une bonne partie de ma vie et je ne pouvais pas le laisser derrière moi.

- Dante, tu me suivis si on va avec lui ? C’est grâce à lui qu’on est encore en vie à l’heure actuelle et c’est le mieux préparé pour tout ça.

L’invasion des mobs et la survie, on ne pas s’attendre à ce qu’un truc comme ça nous tombe sur la tête, mais lui était déjà dehors avant. Il connait la dure loi de la survie et il pouvait certainement nous apprendre ce qu’il sait déjà. Le suivre était l’unique option que j’avais trouvée dans laquelle on restait en vie plus de cinq minutes Dante et moi
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 11:45

La suédoise vit une ombre s'approcher d'elle, elle s'attendait à Alan ou Christina, c'était leur genre de venir lui parler quand elle s'isolait... il n'en était rien, il s'agissait de Kurtis, l'homme avec qui elle avait parlé quelques jours auparavant la catastrophe du stade... Lui demandant si il pouvait fumer tout en lui tendant le paquet pour lui proposer, Rebecca fit un non de la tête, tout en lui adressant un sourire, elle se souvenait de leur rencontre qui avait commencé par l'odeur "désagréable" de cigarette comme elle l'avait qualifiée.
Cependant elle n'allait pas l'empêcher de faire ce qu'il voulait, elle n'était pas sa mère, et après tout si ça pouvait l'aider à surmonter toutes ces épreuves... Même si elle se doutait que l'homme n'était pas quelqu'un de faible d'esprit et qu'il avait l'air d'avoir un mental solide. C'est alors qu'il lui demanda si elle aurait pu prendre la place d'Arthur, à savoir achever June, en insinuant très fortement qu'il l'aurait fait si cela avait été nécessaire.

- Il fallait bien que quelqu'un le fasse... pour ma part je ne sais pas, si il n y avait eu personne d'autres probablement... Mais dans ce contexte là, ressentir toutes leurs émotions, ça dépend de ce qu'ils auraient attendu du geste, je ne sais pas si j'aurais réussi à gérer ce flots d'émotions...ça paraît dingue hein ? C'est pour ça qu'à la base j'aurais préféré être seule...

La biologiste avait toujours son problème d'empathie qui n'avait jamais été aussi intense depuis l'épidémie... ressentir la tristesse et le désespoir d'autres personnes était plutôt lourd à porter et elle n'avait jamais vraiment appris à le gérer, ce qui était d'autant plus dommage que Rebecca était quelqu'un de naturellement solide mentalement pour ce qui la concernait elle... Pour June, si ça avait été le souhait commun de tous de l'achever, elle aurait pu le faire, cependant si la tristesse et le dénie de ceux qui lui étaient proche était trop fort, la suédoise l'aurait ressenti et elle n'aurait probablement pas réussi à appuyer sur la détente. Mais peut être qu'avec le temps tout le monde s'endurciraient et que, par conséquent, son problème serait réglé...

Elle entendit vaguement au loin le prénommé Edwin proposer  aux autres d'aller siphonner de l'essence... C'était une bonne idée et Rebecca se serait bien proposé mais elle était nulle avec tout ce qui se rapportait à la mécanique et elle les ralentirait plutôt dans leur tâche elle n'y prêta donc plus aucune attention.

- Qu'est ce que tu comptes faire ? demanda la suédoise intriguée, elle avait cru comprendre qu'il était plutôt de nature solitaire mais il les avait quand même suivi, peut être s'était-il attacher à des personnes ici, ou alors de façon plus pragmatique, sachant qu'il était mieux d'être à plusieurs pour survivre.

- Moi je ne sais pas, probablement rester avec Alan, Christina et leur fils, je ne sais pas si tu vois qui c'est... ils m'ont beaucoup apportée quand nous étions encore au stade...

C'est alors que quelques minutes elle crut entendre les esprits s'échauffer, la biologiste se disait qu'elle avait bien fait de s'isoler, même si dans le cas contraire étant anti conflictuelle elle n'aurait surement été que spectatrice. Elle entendit Gary, puis Arthur parler longuement chacun leur tour... ils se trouvaient être un peu désignés comme les leader du groupe, il en fallait bien un de toute manière et ça n'aurait certainement pas été Rebecca.

- On dirait qu'il se passe quelque chose, on ferait mieux d'aller voir non ?
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 11:47

Christina avait répondu à Alan par une moue qui aurait pu s'apparenter à un sourire. Ça n'en était pas tout à fait un pourtant. Mais au moins était-il un peu plus au chaud maintenant. Elle se tourna vers son fils, pour s'assurer qu'il n'était pas lui-même congelé. Il la rassura. Dans tous les cas, il ne pensait pas pouvoir être en droit de se plaindre. Puis il avait sa parka. Edwin proposa ensuite de récupérer de l'essence dans d'autres véhicules, et ceux qui avaient une idée de comment s'y prendre allaient s'y atteler quand tout dégénéra.

Pour n'avoir pas suivi le discours d'Ethan, ni même véritablement vu Gary coller son poing sur Ed et l'agent du FBI, la vision de ce dernier pointant une arme sidéra Christina. En une fraction de seconde, elle sentit de nouveau ses poils se dresser sous l'effet de la peur, et l'intensité du malaise du matin lui revint en pleine figure. Son visage pâlit, et elle eut un mouvement de recul, qu'elle accompagna d'un geste pour forcer ses hommes à reculer avec elle. Être constructif, s'était-elle dit... c'était réussi ! Heureusement, Ethan n'était pas vraiment sérieux dans sa menace, et Arthur redressa la situation rapidement. Il n'empêchait que la tension était de nouveau à son maximum. Gary leur offrit alors un discours puissant. Dramatique, mais puissant. Christy écouta ses paroles, et chancela sur une phrase : « à Phoenix, c'est la même merde que partout ». Elle s'agrippa au bras d'Alan pour rester debout. L'image de James luttant dans ce chaos, succombant peut-être, s'était matérialisé devant ses yeux. L'homme ajouta des mots durs, mais qu'ils devaient tous entendre et se rentrer dans le crâne. L’hôtesse de l'air la première. Ces quatre vérités dites, elle sentit d'ailleurs les larmes lui chatouiller les paupières et se retint vivement d'éclater en sanglots. C'était trop tôt. Comment voulait-il qu'ils acceptent en quelques heures seulement ce terrible constat ? Que tout serait différent. De leur quotidien à l'essence même de ce qu'ils étaient.

Alors qu'Arthur affirmait son allégeance, Christina regarda tour à tour son mari et son fils. Devaient-ils suivre ces autres ? C'était certainement leur plus grande chance, la seule, qui savait. Gary avait du charisme. Puis Arthur était militaire et sa présence était rassurante. Le groupe aussi était un atout. Même s'ils s'exposaient davantage aux conflits et aux situations délicates comme celle qui venait tout juste de se produire. En fait, une seule question se posait : pouvaient-ils faire confiance à tous ces gens ? La femme posa alors son regard sur Tamara, Nara, Rebecca, Giulia, Brooke et d'autres. La plupart n'était pas des inconnus, et la réponse était donc évidente...
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 12:12


    Alors que je commençais à m'apaiser légèrement auprès de ma famille, mon attention fut à nouveau attirée par les haussements de voix ; elles s'étaient quelque peu calmées quelques minutes auparavant mais il semblait que tout le monde était bien trop à cran pour réfléchir et se mettre en accord. Tout comme Christina, je regardais d'un air sidéré la scène qui se déroulait devant nos yeux et ne savais pas réellement s'il fallait s'interposer ou laisser les esprits se calmer. Quand Gary fit son discours, je ne pu m'empêcher de penser à Rose, ne m'étant même pas encore penché sur l'évidence qu'elle et son fils n'étaient peut-être désormais plus de ce monde. La nouvelle fut lourde à encaisser et je fermais les yeux pour ne pas me laisser reprendre par une vague de colère incontrôlable. C'est la main de ma femme sur mon bras qui me fit rouvrir les yeux et je compris. Si ce fléau c'était répandu jusque là en bas, qu'est-ce qui nous garantissait que San Francisco soit sûr ? Que James soit en vie ? Mes précédentes pensées me revinrent en mémoire et il m'était relativement compliqué d'imaginer une issues positive à tout cela. Passant un bras autour des épaules de Christy, je serrais un peu mon étreinte. Nous n'allions pas baisser les bras, pas maintenant que nous avions survécu à l'assaut quelques heures plus tôt. Jetant un regard à Sven, lui aussi semblait perdu, presque à bout de nerfs, pensant la même chose que nous. Il fut le premier à mettre des mots sur nos pensées.

« Qu'est-ce qu'on fait ? Il faut aller avec eux ? »

    Car c'était bien là la seule question important pour le moment. Devions nous poursuivre notre chemin de notre côté, tenter de retrouver James et de survivre tant bien que mal, ou était-il plus judicieux de poursuivre notre route avec ces gens qui s'étaient battus à nos côtés, prouvant bien qu'en restant tous soudés nous pouvions nous en sortir ? Le choix n'était pas simple, surtout quand il s'agissait de le prendre en vitesse, l'esprit encore embourbé dans toutes ces images horribles qui risquaient d'être bien difficiles à encaisser. Détournant légèrement mon attention de l'assemblée, je pris le visage de Christy entre mes mains ; en plongeant mes yeux dans les siens je ne pu que remarquer toute cette peine qu'elle tentait de garder en elle, la peur aussi de ne pas savoir de quoi serait fait demain. Sentant également les larmes monter, je ravalais un sanglot avant de parler.

« On va les suivre, d'accord ? On est trop épuisés pour continuer comme ça, il nous faut un endroit pour reprendre un peu de forces, ensuite nous irons chercher James. »

    J'avais ponctué ma phrase en posant mes lèvres sur son front, et la serrant un peu plus contre moi. Que pouvions-nous faire d'autre ? Que se passerait-il si nous partions de notre côté, que ne nous trouvions jamais James, et qu'au final nous nous retrouvions seuls ? C'était une éventualité qu'il m'était difficile d'accepter mais qui n'était pas négligeable. Après quelques longues secondes, je m'éloignais un peu de ma femme, jetant un nouveau regard à Sven qui avait hoché la tête à mes dires. Puis, me dirigeant d'un pas lent vers le centre de l'assemblée, je croisais les yeux de Gary qui lançaient des éclairs, lui aussi à bout de tout ce qu'il fallait accepter. D'une voix qui se voulait tant bien que mal contrôlée, le lançais :

« On va vous suivre aussi, la station est un bon point de départ, et en restant ensemble on devrait pas avoir de soucis à sécuriser les alentours. »

    Je ne savais même pas si quelqu'un avait prêté attention à mes dire ni si ça aurait un impact sur le reste, à dire vrai je m'en foutais royalement. Tout ce qui importait c'est que je puisse mettre les miens à l'abri. Mon esprit reparti un instant vers l'image de Rose ; elle avait confiance en Gary, je le savais, alors je n'avais aucune raison de douter de lui à présent.
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Re: Animation - New Beginning

Sam 23 Jan 2016 - 12:49

La colère était montée tellement vite en Edwin qu'il fut presque surpris de devoir serrer les poings pour ne pas sauter à la gorge des deux hommes. Il n'avait pas tout de suite remarqué l'arme entre les mains d'Ethan. Ces trois là, ils se rendaient pas compte qu'ils effrayaient plus les autres survivants. Arthur intervint et "sauva" la mise. Tant mieux. Qui sait ce qui aurait pu se passer. Alors qu'il commençait à respirer pour tenter de se calmer, le discours de Gary ruina ses efforts. A nouveau, un hurlement de rage retentit dans son esprit. Mais quel crétin ! En réalité, ce qui fit gronder Ed, ce n'était pas tant le discours en soi car lui avait bien compris que c'était la merde et si ça l'était pour eux, ça l'était forcément pour tout le monde. Non, c'était sa connerie qui disait "Exhibez pas vos familles devant moi". Ça, c'était trop. Pas question qu'il reste là, sans quoi il finirait réellement pas rendre son coup au "leader" de merde.

- Imbécile.

Ed avait craché ce mot au moment ou il bouscula de l'épaule de l'homme. Ouais. Imbécile. Parce qu'il était un imbécile. Croyait-il vraiment qu'il était le seul à avoir perdu quelqu'un ? Croyait-il vraiment qu'il était le seul père n'avoir pu sauver femme et enfant ? Putain ! Putain d'enculé d'égoïste ! Si jusque là Edwin avait suivi Gary, c'était bien parce qu'il le respectait énormément. Parce qu'il avait une certaine prestance, un peu comme un solide rock. Mais c'est aussi parce qu'il y avait Norman. Il avait vu Gary comme un père près à tout pour son gamin, comme le fauconnier l'aurait été pour Travis. Mais cette tête de gland foutait tout en l'air en voyant que son nombril à la con. Ouais, il avait perdu ce qui était le plus précieux à ses yeux mais y avait qu'une poignée de chanceux qui n'avaient pas dû achever quelqu'un qu'ils aimaient.

Les pas d'Ed se dirigèrent d'eux même jusqu'au camion où était attaché Sora, son rapace. Il enfila son gant, prit l'oiseau sur son poing et s'éloigna au mieux du groupe pour s'isoler. C'était l'occasion de voir si son animal était bien dressé ou non. Un mouvement de la main et la bête s'envola. C'était pour elle le temps de se nourrir. C'était quitte ou double, elle revenait ou non.

Mâchoire crispée, l'homme alla s'asseoir à même le sol. Il enleva son blouson tâché de sang et le balança au sol sans ménagement. Enfin, le michiganais sortit Jonah de sa poche. Le porte-clé ornithorynque... Jonah... Travis... Qui prouvait que son fils était encore en vie ? Qui pouvait prouvé que Jason avait pu le mettre à l'abris ? Qui pouvait dire qu'il les reverrait vivants ? Qui pouvait assurer que le reste de sa famille n'avait pas grossi les rangs de ces putains d'infectés ? Petit à petit, la pression se relâcha, il oublia la douleur de sa blessure à la lèvre et la colère se transforma en peine immense. Lui aussi avait tout perdu. Mais contrairement à certains cons, il ne voulait pas taper sur les gens. Putain, ça f'sait chier d'être encore vivant ! Merde !
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