Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 1:49


HARRIET (PATIENCE) SALMON
26 ANS • NÉO-ZÉLANDAISE/AMÉRICAINE • VENDEUSE EN LIBRAIRIE • TRAVELERS

i've got a war in my mind


Harriet est une jeune femme plutôt calme, voire très calme. Ce n’est certainement pas le genre de personne qui parle le plus dans un groupe (pour peu qu’elle soit dans un groupe, et il y a peu de chance), mais elle sait très bien écouter. C’est quelqu’un de plutôt secret, farouche, et de renfermé sur elle même. Il peut néanmoins lui arriver d’aller vers les autres, et même d’être assez avenante quelquefois, lorsqu’elle en a le courage. Parce que dans son cas, on peut vraiment parler de courage. Pour elle, aller vers les autres, c’est un acte de bravoure, de foi même, étant donné qu’elle a passé une partie de sa vie enfermée dans son appartement à combattre la dépression et à s’auto-mutiler (oui c’est joyeux). Néanmoins même les petites bestioles farouches comme elle ont des sursauts de sociabilité. D’ailleurs, ce n’est pas qu’elle n’est pas sociale, juste que les contacts humains lui demandent un engagement émotionnel beaucoup trop grand. Car oui, comme on pourrait s’en douter, Harry est hypersensible. C’est à dire que des choses qu’une personne « normale » pourrait oublier tout de suite, elle va les traîner dans un coin de son cerveau, y penser et y repenser encore et encore, et en extraire involontairement tous les sens cachés ou inexistants. En gros, quasiment n’importe quoi peut la blesser, l’émouvoir, ou la mettre en colère. Mais elle a appris pendant sa croissance que généralement, en parler ne faisait que lui donner le statut de Drama queen, aussi elle s’est fabriqué une carapace et ne parle que très rarement d’elle ou de ses émotions. C’est néanmoins quelqu’un d’attentionné, qui s’inquiète pour les autre et pour peu qu’elle ait un minimum de lien avec cette personne, sera capable de faire beaucoup pour aider. Le fait d’être hypersensible lui confère en effet une grande empathie qui fait qu’elle a beaucoup de mal à rester les bras croisés devant quelqu’un qui ne va pas bien ou qui est en difficulté. Après, elle est quand même relativement maladroite et awkward, dans le sens où elle ne s’exprime pas bien et a du mal à dire les bons mots au bon moment. De plus, étant assez nerveuse, elle est facilement surprise et peut avoir des réactions physiques inattendus, ça va du simple sursaut au coup de poing dans ta face. Elle est aussi imprévisible que créative, que ce soit dans ses réactions mais aussi dans sa manière de penser. C’est le genre de personne a avoir des idées saugrenues. Aussi, il est notable qu’elle a toujours un carnet avec elle ou elle note des idées, que ce soit pour écrire, ou des questions à taper plus tard dans le moteur de recherche. Une autre chose non négligeable à son propos, elle a une passion relativement maladive pour les univers de fiction, qu’ils soient vidéoludiques, cinématographiques ou littéraires.

and blood on my hands

Harriet est une jeune femme plutôt grande. Elle mesure 1m77, et pèse dans les 60 kilos. Elle n’a pas la peau sur les os, mais reste quand même très mince. Ses hanches et ses épaules sont plutôt étroites et elle possède peu de poitrine. Son cou est très fin, et son visage entre le rond et le triangle. Ses lèvres sont de taille correcte, ni vraiment pulpeuses ni très fines , et elles sont ornées d’un grain de beauté au dessus à gauche de sa bouche. Son nez est légèrement retroussé, et elle a les yeux marrons. Elle possède d’épais cheveux d’un blond assez foncé légèrement cendré, qu’elle portait longs avant l’apocalypse mais qu’elle a coupé depuis dans un souci de praticité. Elle les a désormais coupés au carré, au niveau du menton à peu près. De manière générale, elle porte des vêtements plutôt simple avec une préférence pour les matières fluides et confortables comme le coupro, la viscose ou le coton. Sa tenue habituelle se composerait ainsi d’un jean skinny porté avec des boots sombres plates ou avec peu de talon, une blouse fluide, une chemise ou un t-shirt assez large, et une veste à capuche, un cardigan ou un pull un peu oversize. Les maîtres mot de son look sont confort et simplicité, bien qu’elle sache à peu près se mettre en valeur (pas que ça ait de l’importance après la fin du monde mais bon). Ses jours de repos, elle les passe en bas de pyjama et t-shirt avec des logos de jeux vidéos ou de séries.
Dorénavant, elle transporte avec elle trois tenues entre lesquelles elle tourne et qu’elle essaie de garder dans un état de propreté relative. Elle transporte avec elle un pistolet semi automatique de calibre 9mm ainsi qu’une boite de balles parabellum du même calibre. Elle évite de se servir de son arme à feu, et c’est pour cela qu’elle transporte avec elle une batte de baseball en bois, toute simple. Elle transporte également un thermos en métal brossé, un peu bosselé, une couverture en pilou, une brosse à cheveux en bambou, une petite serviette éponge qui sert normalement à s’essuyer le visage mais qu’elle utilise pour pas mal d’autres choses, un carnet  de notes noir, et deux stylo bille, un noir et un bleu. Elle a également dans son sac à dos en grosse toile les trois volumes des contes et légendes inachevés de J.R.R. Tolkien.  Il n’y a pas grand chose d’autre de notable sur elle physiquement si ce n’est qu’elle a généralement des cernes sous les yeux, une grosse cicatrice au genou droit, et une tendance à rougir de manière incontrôlée pour tout et n’importe quoi, à chaque émotion un peu forte en fait.

a storm is coming

Jon et Liz Salmon étaient un couple d’informaticiens Néo-Zélandais, des gens sympathiques et ouverts, doués pour leur travail. Ils avaient un enfant, une fille, qu’ils avaient appelée Harriet. Celle ci était une enfant calme, mais curieuse et intelligente, bien que peu douée avec les mots. Aussi, elle ne manifesta pas sa peine lorsque vers ses dix ans, sa mère accepta une mutation aux Etats Unis, et son père et elle déménagèrent avec elle, son père trouvant sans mal un autre travail grâce aux recommandations de son directeur de service.
Aussi, Harry passa la majeure partie de son adolescence en Californie, dans la Silicon Valley. Dans ces endroits où les jeunes s’ennuient, il y a beaucoup de bêtises à faire. Mais Harriet faisait plutôt partie de ces ado qui se renferment sur eux mêmes, et s’intéressent davantage aux livres et à la fiction qu’à la réalité et leur semblables. Elle se réfugiait dans la littérature fantastique et les jeux vidéos, et ne fréquentait que peu de camarades de son âge. Il lui arrivait d’aller fumer des cigarettes avec quelques autres marginaux, mais dans l’ensemble sa croissance ne fut marquée par rien de notable. C’était une jeune fille tout à fait banale, avec des notes juste assez correctes pour être prise dans une université à la réputation plutôt bonne. Elle prit des cours d’écriture créative et de criminologie, voulant écrire des polars ou d’autres choses lorsqu’elle aurait fini ses études. Elle obtint son diplôme et l’université fut le lieu de quelques rencontres et relations, mais jamais rien de bien sérieux, Harry étant totalement incapable d’exprimer ce qu’elle ressentait ou ce dont elle avait besoin. Elle avait quelques espoirs professionnels, pourtant son plus grand accomplissement fut de mettre certains de ses écrits en ligne sur un blog, où ils eurent un petit succès, sans que cela lui rapporte vraiment d’argent. Incapable d’écrire un œuvre aboutie ou complète, Harriet enchaînait les petits boulots et arrondissait ses fins de moi avec les revenus de son blog. Elle avait déménagé à Seattle, après l’obtention de son diplôme, ayant du mal à supporter le climat de la Californie, trop chaud et ensoleillé à son goût. Elle vivait dans un petit appartement relativement miteux, aux murs couverts d’affiches et de dessins divers, aux étagères débordant de livres et au sol couvert de cables et de consoles. Puis, alors qu’elle avait 23 ans, elle perdit ses deux parents à cause d'un bête problème de chauffage. Leur chaudière, trop vieille, diffusait du monoxyde de carbone, et à un retour de vacances, ils en firent tous les deux les frais, mourrant à quelques jours d'intervalles. Doucement, Harriet se referma sur elle même, et éteignit toutes les lumières de sa vie. Elle n’avait jamais été du genre à se faire des amis facilement, aussi elle lutta contre le deuil toute seule. Elle était à présent seule face au monde. Et ce monde, elle décida de le limiter au maximum. Ayant récupéré un peu d’argent après le décès de ses parents, la jeune femme décida de se cloitrer, ne sortant que pour faire les courses, et encore. Ses seuls contacts humains avaient lieu sur internet. Et puis un jour, elle décida d’aller se promener un peu, de respirer un peu l’air, de donnre au monde une nouvelle chance. Elle avait survécu à une dépression, en sortait non sans cicatrices et sans séquelles, mais en sortait. Elle avait passé des mois devant des écrans, les volets clos, et la lumière du soleil l’éblouissait, elle clignait des yeux, désorientée dans cet univers auquel elle avait l’impression de ne rien connaître, dans lequel elle ne trouvait pas sa place. Pas très loin de chez elle, il y avait une librairie de taille modeste, dans laquelle elle entra et passa des heures à regarder les livres et les clients qui s’agitaient, entraient et sortaient. Puis, elle vit collée au dessus du comptoir, une affichette portant la mention « Recherche vendeur(se), urgent ». Elle se savait peu loquace, mais s’y connaissait en livres, en classification et en histoires. Elle se dit que c’était peut être un moyen de reprendre contact doucement avec la réalité. Ainsi, elle réussit à se faire engager, malgré sa lenteur d’esprit apparente, surement car le responsable avait vu derrière la difficulté à s’exprimer la passion et la capacité de convaincre des clients, mais aussi, probablement, parce qu’il avait vraiment besoin de quelqu’un pour l’aider à s’organiser, urgemment. Aussi, Harriet repris une vie à peu près normal. Elle mit plusieurs mois à cesser de s’automutiler, et à peu près autant à retrouver un rythme de sommeil normal, ponctué ci et là de nuits vidéoludiques ou de lectures jusqu’à quatre heures du matin. Néanmoins, Harry avait retrouvé une place sur le territoire des hommes, elle se créait des liens, pas très profonds ni très solides, mais quelques liens quand même. Elle faisait de nouveau partie de l’espèce humaine.

on the highway to hell

Au début, lors des premières agressions, Harry ne s’était soucié de rien. À vrai dire, elle ne regardait pas tellement les infos, et en tant que personne connectée constamment à internet, elle avait acquis un certain scepticisme face aux vidéos et tweets des violences. Aussi, elle continua d’abord de vivre sa vie normalement, sans se soucier de quoi que ce soit en particulier. Ce fut lorsque le gouvernement s’engagea dans les recherches et les infos, qu’il fut conseillé de ne pas sortir de chez soi, qu’elle commença à se dire que peut être quelque chose n’allait pas. Elle se mis à participer activement aux discussions sur les forums et les réseaux sociaux pour déterminer la nature de ce qui avait lieu, essayer de comprendre si c'était un hoax, quelque chose qui avait vraiment lieu, Certains étaient même enthousiastes. Mais par prudence, elle se procura une arme, et une batte de baseball. Si tout ce qu'on racontait était vraiment en train d'arriver, ça allait sûrement se répendre. Il faudrait être prête à parer toute éventualité. Elle avait l’illusion que s’il se passait quelque chose, l’expérience acquise en jouant aux jeux vidéos l’aiderait d’une manière ou d’une autre. Elle ne se doutait pas que les choses se dérouleraient aussi vite et aussi violemment. Au bout de quelques jours, la librairie ou elle travaillait ferma pour une durée indéterminée. Elle fit un maximum de courses et se décida à se barricader chez elle avec ses provisions. Mais, sans électricité et sans eau, elle eut vite fait d’empaqueter des boites de conserves, quelques fringues et ce à quoi elle tenait le plus pour tenter de trouver de quoi survivre, tout en revenant aussi souvent que possible dans son appartement, qui était l’un des rares endroits où elle se sentait en sécurité. Le fait de s’être cloitrée lui évita en quelque sorte d’être emmenée dans un centre de réfugiés, et elle avait du mal à faire confiance à qui que ce soit. Néanmoins, dans sa routine d’allers-retours quotidiens entre chez elle et la ville, elle aurait souhaiter avoir créé des liens sociaux plus tôt pour ne pas avoir à affronter cela toute seule. Finalement, elle se mis à s’interroger, et à se demander s’il n’était pas plus sage de partir très loin dans la campagne pour cultiver ses propres provisions et se barricader au fond des bois.  

time to meet the devil

• pseudo › Wasbeermeisje ou Birdy.
• âge › 21 ans
• comment as-tu découvert le forum ? › Par hasard grâce à google
• Ton ancien personnage ?  › Pour tous ceux qui ont connu l'épreuve du reboot Very Happy
• et tu le trouves comment ? › super cool !
• présence › on va dire 6/10 normalement

• code du règlement › Ok by Jay
• crédit › de la bannière et du gif, tumblr.
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 10:44

Bienvenue parmis nous et bon courage pour le reste de ta fiche.
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 11:08

Bonjour et merci !
Je vais essayer de la terminer rapidement ! : )
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 13:01

Bienvenue miss!
Ton début d'histoire me donne envie de te faire un câlin!! :smile42:

Je veux vite lire la suite!!
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 13:30

Le géant leva une main immense et des plus gêner dans une tentative de salut des plus pathétiques. Essayant de cacher sa laideur, le colosse dit alors de son ton lent et rauque à souhait.

Robert- Euh... Bonjour et bienvenue sur le forum... Euh... Fais attention à toi ok?
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 13:51

Bienvenue & bonne rédaction pour le reste :p j'aime beaucoup son caractère Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply. 2736068674
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

Dim 20 Déc 2015 - 14:21

Juliane > Oh, merci beaucoup haha je suis flattée :3

Bobby >
La jeune femme fit un sourire chaleureux au colosse :

- Bonjour Robert, enchantée de faire ta connaissance, toi aussi fais attention à toi !

Jasper > Hello hubby (jk) ! Merci beaucoup, je vais essayer de terminer ça rapidement pour passer aux choses sérieuses bientôt !
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Re: Harriet Patience Salmon • It is both a blessing and a curse, to feel everything so deeply.

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