→ Optimiste... D'ordinaire ce terme est plutôt considéré comme une qualité et à vrai dire, c'en est une, à bien des égards. Mais dans ton cas particulier, dans ce contexte qui n'a de cesse d'évoluer au fil des années, il s'agit malheureusement d'un faux-ami, d'un défaut qui pourrait bien te coûter très cher. Tu n'aimes pas l'admettre mais, ta tendance à voir le bon côté des choses, et surtout le bon côté des gens, est constamment comme une épée de Damoclès au dessus de ta tête. Car certains n'ont aucun scrupule à en profiter pour se servir de toi ou s'attirer ta bienveillance qu'ils ne méritent pas. Heureusement, tu n'es pas aussi facilement manipulable et tôt ou tard tu comprends toujours... Mais, c'est bien là le problème. Parfois c'est tôt, parfois c'est tard, trop tard. Ça t'a d'ailleurs déjà causé quelques problèmes et nul doute que ça t'en apportera encore. Cependant, cette optimisme à toute épreuve, tu refuses farouchement d'y renoncer. Car si aujourd'hui tu devais cesser de croire en l'autre, si aujourd'hui tu devais admettre que toute cette merde a fini par tout salir... alors se battre n'en vaudrait plus la peine.

→ Rebelle, ouais, ça c'est un prénom qui pourrait te convenir. Du plus loin que tu t'en souviennes, tu l'as toujours plus ou moins été. Bien sûr t'étais pas du calibre de ceux qui se rebellent pour un oui ou pour un non et qui dépassent toutes les limites juste pour revendiquer leur titre. T'as jamais fugué ou tout pété dans une pièce. Non... Toi, t'as toujours été une rebelle un peu plus discrète. Jouer les larbins, obéir aux ordres, te soumettre à la volonté d'autrui, ça n'a jamais été ton tripe. T'es bien trop indépendante et têtue pour ça. Mais tu as ta façon bien à toi de l'exprimer. Pas de violence, pas de grands cris, d'excès de colère ou de noms d'oiseaux. Nan. Toi t'es un peu plus raffinée, un peu plus subtile. Déjà, dans un premier temps, t'essaies toujours de négocier, histoire d'inverser la tendance et de faire croire à l'autre que finalement te laisser voler de tes propres ailes est la meilleure solution. Psychologie inversée. Si ça marche pas, et bien, tu fais mine d'être bien docile, tu esquisses ton plus beau sourire et tu fais à ta sauce par derrière. Pas besoin d'esclandres pour arriver au même résultat non? Et c'est tellement plus excitant comme ça. Néanmoins, même si tu rechignes à obéir, tu sais reconnaître lorsque cela est nécessaire et justifié. Tu ne te montreras donc récalcitrante et indisciplinée que si tu juges cela indispensable. Se rebeller pour se rebeller? Ça n'a aucun intérêt à tes yeux. Sauf si... ton interlocuteur l'a cherché? Et oui, l'art et la manière, ça compte aussi. Si on te traite avec dignité et respect, alors il y a de grandes chances que ça passe crème. Mais si on te prend de haut, si on te traite comme une moins que rien ou une vulgaire esclave, là, ton esprit de contradiction se mettra en pilote automatique. La raison l'emportera toujours mais t'en feras voir de toutes les couleurs à celui ou celle qui aura osé te traiter ainsi.

→ Obstinée, têtu, acharnée, coriace, butée... Quand t'as une idée en tête, on peut dire que tu ne l'as pas ailleurs. T'es du genre tenace Margaret Critchlow. Et si parfois c'est vraiment une qualité, une grande et belle qualité, que tu préfères alors renommer persévérance... c'est bien souvent un de tes plus grands défauts qui révèle une certaine mauvaise foi qu'on ne te prêterait pas de prime abord. Une mauvaise foi que tu n'assumes d'ailleurs absolument pas. Mais c'est que t'as ton petit caractère Maggie. Comme on dit, il faut se méfier de l'eau qui dort, surtout quand elle a un objectif en tête et qu'elle est persuadée d'avoir raison. Dans ces cas là, tu déploies toute ton énergie, et tout ton savoir faire, pour parvenir à tes fins. Il est alors très difficile, mais pas impossible, de te faire dévier de la voie que tu as choisi.

→ Réservée, assurément tu l'es. Mais ça n'a rien à voir avec la timidité dont tu ne souffres absolument pas. C'est juste que t'es pas du genre à te mettre en avant. T'es pas vantarde ou égocentrique pour un sou. Au contraire, toi t'es plutôt du genre humble, modeste et simple. Tout cela sonne comme une qualité mais pour beaucoup c'est un défaut car tu as trop tendance à te mettre en retrait, à te sous-estimer, à faire passer les autres avant toi. Et ça, ça peut te desservir et se retourner contre toi. Car là où tu pourrais finalement briller et prouver ton utilité, tu restes dans l'ombre, passant à côté de trop nombreuses opportunités.

→ Secrète, tu n'es pas très portée sur les confidences, tu aimes garder pour toi tes états d'âmes et tes sentiments les plus secrets. Tu n'es pas du genre à t'épancher ou à chercher la compassion. Au contraire, tu détestes que l'on s’apitoie sur ton sort ou que l'on te traite avec pitié. Tu aimes contrôler ton image, tu aimes qu'on te voit comme une femme forte et sans faiblesse, sans faille. Pourtant, tu en as, comme tout un chacun. Des plus ou moins grandes. Mais tu refuses que qui que ce soit les voit. Tu ne parles d'ailleurs jamais de ta vie d'avant ou des mauvais moments que tu as pu traversé depuis le drame. Tu te caches derrière des grands sourires et une sympathie attachante. Oh tu ne joues pas un jeu, tu es réellement tout cela. Tu aimes sourire à la vie. Tu aimes apporter optimisme et bienveillance aux autres. Mais c'est tout ce que tu acceptes qu'ils voient de toi. Tu ne te dévoiles jamais vraiment. De ce fait, tu ne parviens pas à nouer de véritables liens avec les survivants que tu rencontres. Tu peux sympathiser, rigoler et même avoir une certaine complicité... mais cela ne va jamais au delà. Tu ne creuses jamais plus loin. Comme si, tu refusais de t'engager dans une quelconque amitié, ou plus. Pourquoi? Avant, tu n'étais pas comme cela... Tu avais beaucoup d'amis, des amants, un cercle de proches qui te connaissaient vraiment. Aujourd'hui, tu ne peux te vanter d'avoir qu'un seul véritable ami, le seul à avoir su percer ta carapace, le seul à t'avoir assez apprivoisé pour que tu ressentes l'envie de baisser le bouclier. Il s'agit bien sûr de Valerian et c'est déjà bien assez. Tu le sais Maggie, si tu n'approfondies jamais tes relations, c'est tout simplement, et égoïstement, pour te préserver. Car, malgré toute ta bonne volonté, malgré ton optimisme légendaire, au plus profond de toi, tu sais que la solitude est bien plus salutaire que la souffrance de perdre ceux qu'on aime. Tu ne l'avoueras jamais à qui que ce soit mais tu sais que pour continuer à survivre sans sombrer tu dois renoncer à t'attacher, à te livrer. C'est parfois pesant de tout garder pour toi, de dissimuler tes peines et tes angoisses, mais c'est un prix que tu es prête à payer. Pour toi mais aussi et surtout pour les autres.

→ Directe, tu es en effet quelqu'un qui n'y va pas par quatre chemins. Quand tu as quelque chose à dire, tu le dis. Pas de mensonges ou de faux semblants. Tu prêches la franchise et l'honnêteté en toute circonstance. A tes yeux, il s'agit d'une qualité mais aussi, et avant tout, d'une valeur primordiale. Tu ne tolères pas et tu ne pardonnes pas le mensonge. Bien sûr, directe ne veut pas dire brusque ou insensible. Tu sais y mettre les formes mais, quand il le faut, tu sais aussi te montrer plus rude, disons que tu t'adaptes à ton auditoire.

→ Pétillante, on dit souvent de toi que tu es personne vive et pleine d'entrain. Ce qui te définit plutôt bien, il est vrai. C'est un trait de caractère que tu as toujours eu mais que tu as d'avantage développé après l'épidémie. Un peu comme une barrière de protection, un rempart contre les idées noires. Et puis c'est tout simplement toi. Tu as toujours été une vraie boule d'énergie et de bonne humeur. Souriante, avenante, drôle, malicieuse. T'aimes pas tirer la tronche ou t’apitoyer. La vie est courte bordel et elle est déjà assez merdique comme ça pour pas en rajouter une couche. Au contraire, il faut savoir se contenter des petits plaisirs, des petits bonheurs, et ne pas se concentrer sur ce que la vie a de pire à offrir. Tu dis toujours, le positif amène le positif, et tu y crois! Et même si parfois, comme toute le monde, il t'arrive d'avoir une baisse de régime, ça ne dure jamais bien longtemps. Tu repenses à la chance que t'as, à cette putain de veine d'être toujours en vie, et là tu te dis que tu dois vivre à fond ne serait-ce que par respect pour tous ceux et toutes celles qui n'ont plus la chance de le faire. T'as pas le droit de baisser les bras ou de te laisser sombrer. Tu dois vivre, pas survivre!

→ A l'écoute... plutôt paradoxale pour une jeune femme qui ne sait pas, et qui n'aime pas, se confier... Mais l'un n'empêche pas l'autre n'est-ce pas? Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas raconter ta vie que tu n'aimes pas entendre celles des autres. Au contraire. Tu es toujours très curieuse à ce sujet. Et c'est peut être justement parce que tu n'aimes pas te confier que tu es aussi douée pour l'écoute. Tu ne fais pas subir aux autres ce que tu ne n'aimerais pas que l'on te fasse subir. Tu n'es pas du genre à poser mille et une questions, à donner des leçons de morales, à dispenser des conseils à tout va, ni même à juger ou à tout ramener à toi. Non, toi tu te contentes d'écouter et de comprendre. De pousser l'autre à s'écouter lui même, à mettre des mots sur ce qui le ronge, à trouver son propre chemin. Tu te contentes d'être une oreille attentive, ce qui est bien souvent suffisant et libérateur pour l'autre. Avec le temps, tu es d'ailleurs devenue assez douée pour ça. Tu possèdes une empathie fort développée. Puis pour toi, prendre le temps d'écouter c'est aussi une preuve de respect et d'estime pour l'autre. C'est la base de toute communication et, d'après ton expérience, ça permet bien souvent de désamorcer souffrances et conflits. Si seulement les gens prenaient le temps de parler et surtout d'écouter... Bon sang, ce que ça pourrait éviter comme merdier. Comme le disait Goethe : « parler est une nécessité, écouter est un art ».

→ Espiègle, tu es souvent d'humeur taquine et malicieuse, mais sans méchanceté, aucune. Tu es une adepte du concept "qui aime bien châtie bien". Tu aimes plaisanter et tourner en dérision mais jamais dans le but de blesser ou de te moquer. D'ailleurs, si tu sens que l'autre n'est pas réceptif ou que tes propos peuvent le blesser, tu cesses immédiatement. Tu n'as pas une once de méchanceté en toi Magaret Critchlow. Au contraire, plus tu cherches quelqu'un, plus cela veut dire que tu l'apprécies et le tiens en haute estime. Ton espièglerie est en réalité une vraie preuve d'affection.

→ Courageuse, certains ont du mal à l'imaginer en te voyant ainsi fraichement débarquer avec ta sincérité, ta candeur, ton optimisme et ta gentillesse à toute épreuve. Tu ressembles plus à une petite souris perdue en dehors de sa cage qu'à une guerrière tout droit échappée de l'île des Amazones. Et c'est en partie vrai. Tu n'es pas une guerrière, tu n'en pas l'étoffe, ni l'ambition. Tu n'es pas non plus une petit chose fragile et vulnérable. En fait, tu es plutôt un juste milieu. Un savant dosage des deux. Tu ne te prends pas pour le caïd du coin, mais lorsqu'il faut être sérieuse et se retrousser les manches, tu n'es pas la dernière. Tu es toujours volontaire, déterminée et motivée à relever les épreuves. Le danger, le risque, les difficultés, ça ne te fait pas peur. Tu te dis toujours que la peur n'évite pas le danger. Qu'il ne faut pas en dépendre. Parfois même, tu peux te montrer téméraire mais jamais au péril de la vie d'autrui. Car si tu acceptes volontiers de mettre la tienne en danger, il n'en est rien pour celle des autres.

→ Ton physique? Ce n'est pas un sujet que tu aimes particulièrement aborder, tu n'en vois en réalité, pas l'utilité. Tu n'as jamais été du style à t'admirer pendant des heures ou à scruter le moindre détail, le moindre défaut, devant un miroir. Tu ne saurais même pas dire si tu as beaucoup de grains de beauté, des rides déjà marquées ou même avec exactitude le nombre de tes cicatrices. Mais, ce que tu peux en revanche affirmer c'est que tu es une femme d'1m70. Tu t'es toujours trouvé trop grande et c'est d'ailleurs pour cela que tu as toujours eu un faible pour les hommes très grands et baraqués. Tu as besoin de sentir et de voir que ton homme est plus viril que toi. Ensuite, tu as deux yeux, tous les deux marrons... les mêmes que ta mère, combien de fois on avait pu te le dire ça. Tu le prenais bien évidemment comme un compliment, ta mère était une femme sublime. Tu ne te considères cependant pas ainsi, tu trouves ton physique plutôt banal en fait. Tu ne te trouves pas laide mais tu ne te trouves pas magnifique non plus. Un physique passe partout quoi. De ta mère, tu as également hérité sa chevelure chocolat légèrement ondulée, typique de Porto Rico, sa terre d'origine. C'est d'ailleurs de là que viennent également ta peau métissée et tes airs hispaniques dont tu es très fière. Aux dernières nouvelles, tu pesais 65 kilos. Etant donné que tu as pas mal restreint ton régime alimentaire depuis, tu as certainement dû perdre un peu mais tu es loin d'avoir la peau sur les os. Tu as une silhouette mince et élancée mais aussi des formes là où il faut. Tu as encore tes deux bras et tes deux jambes. Tu n'arbores aucun tatouage. Quant à tes cicatrices, elles datent presque toutes d'après l'épidémie. Chacune d'entre elles n'a pas une histoire qui mérite d'être entendu et puis de toute façon tu n'aimes ni les exposer, ni en partager les secrets. Heureusement pour toi, il t'est très aisé de les dissimuler.

→ S'il y a bien une chose que tu as apprise dans ce nouveau monde, c'est qu'il n'est pas bon de s'encombrer et ce même si on parvient à se poser. Dans ton paquetage principal, tu ne possèdes donc pas tant de choses que ça. Le plus important à tes yeux est sans nul doute ce couteau de chasse que Valerian t'avait offert quelques temps avant que vous ne soyez séparés. Il l'avait trouvé lors d'une fouille de ravitaillement et il disait que cette lame acérée et dangereuse, alliée à ce manche atypique et coloré, te correspondait tout à fait. Ce couteau est assurément ce qu'il te reste de plus précieux en ce monde. Il est constamment rangé dans son étui accroché à ton holster de cuisse, trouvé en même temps que le couteau. Cette lame est ce que l'on appelle ton arme de prédilection. Silencieuse, rapide, efficace, il te suffit d'en prendre soin pour qu'elle dure le plus longtemps possible. Face aux morts-vivants, tu trouves qu'il n'y a rien de plus efficace qu'une arme blanche. Mais parfois, pour sauver sa peau, il est indispensable de posséder également une arme à feu. Tu n'en possèdes qu'une, un beretta, trouvé dans un commissariat de police. Les munitions se font de plus en plus rares et tu ne l'utilises donc qu'en cas de dernière nécessité. Niveau armes, tu préfères généralement faire avec ce que tu trouves dans ton environnement immédiat. Si les rôdeurs ne sont pas nombreux, c'est largement jouable et cela te permet à la fois de rationner tes munitions mais aussi de préserver ton couteau. A ton poignet, tu portes toujours ton bracelet paracorde que tu adores tresser pour te détendre. Très utile, tu l'as toi même trouvé sur le cadavre d'un militaire. Ça, c'est ce que tu portes en permanence sur toi. Il y a maintenant le reste, les choses vitales et indispensables à ta survie, que tu transportes à chacune de tes sorties, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Bien sûr, tu ne transbahutes pas tout cela dans un joli sac à main, non, tu es toujours équipée de ton fidèle et indestructible (pas vraiment mais tu aimes à le penser) sac à dos. Il a morflé c'est sûr, il en a vu des vertes et des pas mûres, c'est encore plus sûr, mais il est toujours là. Lui, tu l'avais dégoté dans les décombres d'un magasin de sport au rayon randonnée. Tu savais qu'il te fallait du solide et pas de la gnognotte, force est de constater que tu avais raison. Système compressif, poches compartimentées, étanchéité et résistance à l’usure, Bradley, c'est comme ça que tu t'amuses à l’appeler, c'est du solide et malgré le temps qui passe, il est toujours debout. Dans ce sac, on retrouve donc tout ton petit paquetage de survie collecté au fil de tes pérégrinations. Tout d'abord, une lampe torche manuelle et un couteau-suisse, tous les deux trouvés dans un vieux camping car abandonné. Ensuite, une couverture de survie, parce que, mine de rien, le repos est une chose essentielle, primordiale à la survie. Un survivant épuisé ne servira à rien. Elle, tu l'as trouvé dans les réserves d'un hôpital. Tu as aussi un rouleau de duck tape dont tu as retiré la partie centrale pour qu'il prenne moins de place. Utile pour les réparations, les pièges et même les blessures, tu ne t'en séparerais pour rien au monde. Tu en trouves régulièrement dans tous les petits commerces que tu visites, les usines, les entrepôts et les garages. Grand classique incontournable, tu transballes toujours une gourde avec de l'eau potable à l'intérieur (pluie, source d'eau douce naturelle, partage avec d'autres survivants...), elle n'est pas toujours bien remplie, c'est plutôt fluctuant, mais tu veilles à ne jamais en manquer trop longtemps. Cette gourde tu l'as choppé dans le même magasin que ton sac à dos. Elle aussi, c'est du solide. Pour finir, tu possèdes également un allume feu en acier, un outil vraiment très pratique que tu as déniché dans un camp dévasté par une horde. Les cadavres et les trouvailles étaient légion.

Rien à voir avec la survie mais tu possèdes également toujours sur toi un calepin et un crayon afin d'assouvir régulièrement ta passion, le dessin. Des calepins et des crayons, c'est pas ce qu'il y a de plus difficile à trouver, bien au contraire... Maisons, boutiques, bureaux, lieux publics... Tu en trouves à peu près partout.