Death In My Pocket
Sam 11 Avr 2020 - 0:32
Reznor
Protecteur Persévérant Entier Imaginatif Perspicace Spontané Arrogant Méfiant Hautain Obstiné Impulsif Manipulateur | Curtis possède un revolver automatique 9mm qui était déjà en sa possession avant l'épidémie . Dealer et ayant de mauvaises fréquentations, il a toujours eu une arme sur lui. Il possède également un coup de poing américain. Rempli de ressources et imaginatif il est du genre à utiliser ce qui l'entoure pour se défendre et ne pas gaspiller de balles lorsqu'il est possible de l'éviter. Il est donc fort possible que la plupart du temps, il se balade avec un tuyau en métal ou une planche de bois attachée dans son dos.. Il possède également une guitare qu'il trimbale toujours avec lui. Curtis mesure 1m 92 pour 76 kg. Cela fait de lui un homme grand, mince à tendance maigre et élancé. Son corps et ses muscles sont fins et secs. Il serait du genre que l'on pourrait encourager à manger un peu plus mais c'est tout simplement dans sa morphologie d'être comme ça. Ses cheveux sont blonds et ses yeux bleus/gris. Il est couvert de nombreux tatouages sur tout le corps dont la plus grande partie datent d'avant l'épidémie, certains ont cependant été fait sur la route et de manière artisanale. Il a une petite cicatrice sur la pommette de la joue droite et une autre en haut de son sourcil droit. Une plus grande cicatrice sur son mollet gauche qui date d'une mauvaise chute en échappant à un rôdeur lorsque un clou lui a déchiré la jambe. Une cicatrice sur les côtes à gauche qui date d'une mauvaise bagarre avant l'épidémie. Curtis est fumeur et il a les doigts jaunis par le tabac a rouler. |
Son état d'esprit repose sur les mêmes fondements que ce qu'il était avant la pandémie. Il ne fait pas partie des personnes qui ont été fondamentalement et radicalement changées par la situation. Il s'agit plutôt de voir nombreux de ses traits de caractère exacerbés par ce nouvel environnement. Il est une version de lui-même plus affûtée et plus méfiant. Il est plus avide que jamais de se prouver à lui-même et aux autres ce dont il est capable. Ses problèmes d'attachement aussi se sont développés, car la peur de perdre le peu que l'on peut avoir est plus grande que jamais et Curtis déteste perdre.
Complicated
Frustrated
Underestimated
Can't sleep, mind racing
Hard to stay concentrated
Je suis né à Portland dans l'état de l'Oregon, le 4 mai 1990 par une nuit de printemps exceptionnellement froide et pluvieuse. Mes parents Jade et Max, étaient beaucoup trop jeunes pour avoir un enfant, âgés de tout juste de 19 ans et ensemble depuis à peine trois mois. Ils ont eu ce que l'on appelle un accident. C'est moi l'accident. Je n'étais pas désiré et je suis venu au monde dans une famille instable et sans le sous. Vivant dans un vieux mobile-home au fond du jardin des parents de mon père. Mes parents s'occupaient mal de moi et le plus souvent, j'étais laissé aux soins de ma grand-mère. Lorsque j'ai eu trois ans ma mère s'est tirée avec un autre gars me laissant seul avec mon père. J'aimerais penser qu'il a tenté de faire de son mieux pendant un temps mais il a fini par sombrer dans l'alcool. J'ai très tôt du apprendre à me débrouiller tout seul et à prendre mes marques dans un monde qui n'a jamais voulu de moi. Très jeune, j'ai développé une colère sur-dimensionnée en particulier envers ma mère mais aussi pour le reste du monde. Cette garce a continué de m'envoyer des cartes à mes anniversaires, que je ne voulais même plus lire. Je l'ai vue trois fois entre mes trois et mes douze ans, quand j'ai décidé que je ne voulais plus jamais rien avoir à faire avec elle. Trop de déceptions qui me bouffaient l'existence. Mon père quand lui était un légume, déchet du système. Certains diraient que j'ai déjà eu de la chance qu'il ne soit pas violent envers moi. J'ai tendance à penser qu'au moins dans ce cas il m'aurait accordé un tant soit peu d'importance. Mon seul repaire était ma grand-mère Hylda, mais elle a très vite été dépassée par les événements et mon complètement fougueux. Je m'en voudrai toujours de combien je lui en ai fait baver, elle ne méritait pas ça.
J'ai toujours détesté l'école et ne m'y suis pas fait beaucoup d'amis. J'était constamment appeler dans le bureau du directeur, je n'en ratais pas une pour me faire remarquer et j'ai fait plus de conneries qu'il est sain de le concevoir. En grandissant les conneries ont pris de plus en plus d'ampleur. A l'âge de 14 ans je me suis fait virer de mon école pour avoir foutu le feu aux toilettes. J'ai atterris dans une école encore pire ou seul se retrouvent les élèves dont on ne sait plus quoi faire. Mais pourtant c'est là que j'ai rencontré mes premiers vrais amis, pas de bonnes fréquentations c'est certain, mais je n'en ai jamais été une moi-même. Mes résultats scolaire frôlaient le pathétique, je n'avais aucun intérêt pour l'école et je n'ai pas poursuivi mes études après avoir à peine obtenu mon diplôme. Je ne rentrais quasi plus jamais à la maison de ma grand-mère, traînant toujours où je ne devais pas être. J'ai commencé la drogue et le deal très rapidement. Un gang des quartiers m'a recruté et j'ai définitivement sombré dans la délinquance. Petite frappe, mauvais coups, défonce et violence. Le pacte était scellé. Je me suis fait coffré à l'âge de 20 ans après un deal foireux qui a mal tourné J'ai passé neuf mois en prison à la Federal Correctional Institution de Sheridan avant de sortir pour recommencer de plus belle. La prison ne remets pas dans le droit chemin ! Que du contraire .Je n'ai pas très bien vécu mes passages en prison. J'ai eu beaucoup de mal avec le fait que l'on puisse me priver de mes libertés. Le concept de devoir obéir sans avoir le droit de remettre les choses en question, ce n'est vraiment pas fait pour moi.
Ma vie amoureuse à toujours été au moins aussi chaotique que tout le reste. Quand on a pas d'exemples et pas de cadre, il est difficile d'avoir des relations équilibrées. Quand je suis attiré par quelqu'un je ne fais pas dans le détail et les différences m'importe peu. J'ai cumulé les aventures, eu quelques relations sérieuses, mais je suis tombé aussi sur pas mal de connard/sses, . J'en ai été un moi aussi, mais pas le pire. Du moins je me laisse le croire. J'en ai plus bavé sentimentalement que j'en ai fait baver en retour. L'une de mes histoires de cœur a plus mal tourné que les autres. Une belle salope finie celle la ! Elle voulait que je la surprenne avec un autre ! Imagine comme il faut être pété du cerveau pour vouloir provoquer un truc pareil. J'ai débarqué chez elle à sa demande pour la trouver occupée à se faire culbutée par un sombre idio. C'est à elle que j'aurais du péter les dents, mais je ne suis pas du genre à frapper une femme. J'ai tout de même quelques principes. C'est donc lui que j'ai envoyé à l'hôpital et payé par six mois supplémentaires de prison. Retour à la case Federal Correctional Institution. Je n'ai plus jamais revu cette fille, je n'ai même pas envie de laisser son nom franchir mes lèvres. On ne m'aura pas deux fois. J'ai eu le cœur brisé, mais plus jamais elle n'aura eu droit au moindre regard de ma part. On se fou de moi une fois et une fois seulement. Je n'avais déjà pas confiance en la race humaine, mais après ce coup-là il faut se lever tôt pour obtenir quelque chose de moi. Je fais tout mon possible pour ne pas m'attacher à qui que ce soit.
Ma grand-mère est décédée peu de temps après me laissant sans famille...du moins je le croyais. Mon père a trouvé bon de m'annoncer à l'enterrement que j'avais une petite sœur déjà âgée de 10 ans. Ayant coupé tout lien avec lui depuis mes 15 ans je ne savais même pas qu'il avait décidé de se reprendre en main et de refaire sa vie. Je lui ai donné une deuxième chance. C'est contre mes principes, mais si on ne fait pas une exception pour la famille pour qui peut-on en faire ? J'ai enfin découvert à quoi ressemble une vraie famille. Il a fait de son mieux pour se rattraper. Je m'entendais très bien avec sa nouvelle femme et j'ai rapidement créé des liens très forts avec ma petite sœur Riley. Un amour comme je n'en ai jamais ressenti auparavant pour cette petite boule d'amour prête à m'accueillir sans le moindre jugement. Son grand frère rien qu'à elle dès l'instant où elle a posé les yeux sur moi. Tous les dimanches j'allais manger chez eux, profitant de cette douceur et de cet équilibre jamais connu avant. Laissant de côté auprès d'eux toute la violence et de l'excès de mon quotidien. Aujourd'hui Riley aurait 15 ans et je continuerais de la voire illuminée mon existence tous les dimanches si tout n'avait pas basculé.
Foreign towns, missing home
Please don't forget about me
Tell the story, all the glory
• Octobre 2015/ Portland :
Lorsque les premières nouvelles de l'épidémie sont apparues à la télévision, j'ai d'abord cru à un mauvais trip. Mauvaise combinaison d'acide et de champi, je croyais littéralement halluciner. J'aurais bien aimé au final. Je n'y croyais pas vraiment, j'étais convaicu que tout allait rapidement rentrer dans l'ordre. On pensait notre monte invincible, le confort ayant tué toutes perspectives "d'autrement". J'ai bien dù me résoudre finalement à embrasser ce nouveau destin pour l'humanité. Je pense que ce n'était pas un choix qui s'offrait à nous, mais une fatalité. Pas de temps à perdre il fallait réagir ou périr. Je n'ai jamais été du genre passif alors autant prendre le taureau par les cornes.
• Novembre 2015/ Portland :
Mon téléphone portable à sonner tard un soir. La photo de mon père qui apparaît sur l'écran. Je décroche pour entendre Riley hurlé à l'autre bout. Son discours totalement incohérent et couvert par la panique qui envahit chacun des ses mots. Je me souviens de l'entendre me dire que notre père s'est posé la main sur le cœur et s'est écroulé...qu'il s'est relevé ensuite et qu'il s'est attaqué à la mère de Riley. Qu'il lui a mordu le bras et qu'il ne la lâche pas. J'ai hurlé à Riley de courir le pus vite qu'elle pouvait et de se cacher. Sous le coup de la panique, elle a lâché le téléphone et s'est mise à courir. Quelques secondes qui ont tout fait basculer. Mais pourquoi a-t-elle lâché le téléphone ? Peut-on blâmer quelqu'un de si jeune dans une pareille situation de ne pas avoir eu la jugeote de s'accrocher à la seule chose qui pouvait la relier à moi. J'ai sauté dans ma voiture pour rouler à toute vitesse jusque chez mon père. Je l'ai vu pencher sur le corps de ma belle-mère, il était occupé à la dévorée comme une bête sauvage. Aucune trace de Riley... Elle a couru comme je le lui ai demandé. Trop vite, trop loin et elle s'est cachée...trop bien. J'ai mis trois jours à la retrouver pâle et affamée, cachée dans l'un des jeux de la cour de recréation de son école. Je l'ai serrée contre moi si fort, lui promettant de ne plus jamais la quittée. Les promesses….si seulement elles pouvaient être tenues.
• Mars 2016/ Portland :
Je n'ai plus lâché Riley d'une semelle depuis que je l'ai retrouvée. Les premières semaines de l'épidémie ont été particulièrement difficiles. J'étais défoncé la plupart du temps avant et ayant la responsabilité de ma petite sœur, j'ai dù me sevré tout en veillant sur elle. J'ai déjà vécu un sevrage en prison, mais ça n'avait strictement rien avoir avec le fait d'assumer ma protection et celle de Riley. Subvenir à nos besoins tout en étant une loque finie ce n'est vraiment pas la tâche la plus facile. Frissons, maux de tête, nausées et je vous passe les détails les moins glorieux. J'ai fait le minimum pour nous maintenir en vie avant d'aller finalement mieux et de pouvoir enfin assumer mon rôle auprès d'elle comme il se devait. Je me suis rapidement dit que quitter la ville serait le meilleur moyen de survivre rien que tous les deux. Plus personne de ma vie passée ne comptais, elle était mon seul objectif. Nous avons donc emporter le minimum et pris la route. Nous avons squatté où on pouvais, trouver à manger comme on le pouvait... Faire profil bas et prendre soin d'elle étaient mes seuls objectifs. Je ne voulais pas non plus rejoindre abri militarisé. J'ai trop de mauvais souvenirs de la prison et du retrait de mes libertés pour me laisser enfermé à nouveau. Ce n'était pas une option pour nous et pas le meilleur endroit pour lutter contre mes démons et mes addictions.J'ai appris qu'il faut tirer dans la tête des rôdeurs de la manière la plus cocasse qui soit. Alors qu'au bord d'une route, je luttais pour notre survie, un gars est passé en voiture et m'à hurler de sa fenêtre " c'est dans la tête qu'il faut tirer". Il aurait pu nous aider! Quoi que en fait ... il l'a fait.
• Novembre 2016 : Gifford Pinchot National Forest
Nous sommes restés plusieurs mois dans une petite maison abandonnée au milieu de nulle part. J'ai profité des mois plus chaud pour faire pousser une partie de mes graines de cannabis et en récolté de nouvelles. J'ai fait un stock, autant miser sur ce que je connais pour avoir de quoi faire du troc ou me sortir de certaines situations. Pour ma consommation personnelle également, mais plus jamais lorsqu'elle était avec moi je n'ai touché à la moindre drogue dure. J'ai appris à faire sécher des feuilles de maïs pour pouvoir rouler. Bien évidemment ce n'est pas la meilleure des choses à faire avec une mineure, mais je me devais de taper dans mes capacités. Les circonstances justifient pas mal de choix douteux. Une attaque de rôdeurs nous à malheureusement chassés de la ferme. Le coin n'était plus sùr et nous sommes donc repartis sur la route. Survire aux rôdeurs est une épreuve de tous les jours, mais je n'ai jamais eu peur de la violence et éclaté des têtes ne pose aucun problème éthique pour moi. J'ai même tenté d'en faire un jeu pour faciliter la tâche à Riley. Je lui ai appris ce que je pouvais pour l'aider à pouvoir se défendre le mieux possible. Ce n'est évidemment en aucun cas une garantie de survie, mais autant mettre les plus de chance possible de mon côté et du sien .
•Mai 2017: Castle Rock
Je n'ai jamais voulu que nous nous installions avec d'autres survivants, ni que quelqu'un voyage avec nous. J'ai longtemps continué de penser qu'il est plus facile d'être deux et de ne se préoccuper d'aucun autre paramètre. Cependant, doucement la vie reprend son cours, l'être humain s'adapte étonnement à toutes les situations et le besoin de fréquenter d'autres personnes à commencer à se faire ressentir. Surtout pour Riley, adolescente elle aspirait à un semblant de vie « normale » et pas à se taper la tronche de son frère du matin au soir comme unique compagnie. Nous avons fini par décider de nous poser à Castle Rock ou Riley au fil de nos rencontre s'était faite une amie. J'ai repris mes petites plantations et progressivement baissé ma garde. Riley demandait plus d'indépendance et je lui en ai donné. J'ai moi-même fait plusieurs rencontres, amicales, amoureuses, charnelle et d'autres beaucoup moins agréables. Les êtres humains sont parfois aussi difficiles à vivre que les rôdeurs. C'est juste un autre style de rencontres.
•Octobre 2017 : Castle Rock
Elle restait mon point de focus principal, mais je me suis laissé avoir à moins de vigilance. Un raid à eu lieu à Castle Rock et Riley s'est faite enlevée sur le bord de la route. Elle se baladait avec son amie à l'entrée de la ville et elle a dépassé la limite de sécurité des barricades. Les ados et leur putain de besoin de tester ce qui les entourent!?! Oui j'étais le même et en mille fois pire mais les circonstances étaient différentes. Je savais bien que je ne devais pas la lâcher d'une semelle, tout est de ma faute. Son amie a tout juste réussià me décrire la voiture qui l'a emmenée, mais elle n'a pas vu les personnes qui conduisaient. Je lui ai hurlé dessus la pauvre, pourtant je le répète tout est en réalité de ma faute. Ça me bouffe de la savoir s'éloigner de moi, j'en serais devenu dingue sur le moment. Je n'ai pas perdu de temps pour partir à sa recherche et tenté de suivre sa trace. J'ai perdu tout rapport à la prudence et je me suis foutu dans pas mal d'emmerdes. Ravageant tout sur mon passage, questionnant toutes les personnes qui croisaient ma route. C'est à cette époque et dans cette précipitation que j'ai failli me faire bouffé. Pris en étau dans une impasse par des rôdeurs, je me suis ouvert la jambe dans un clou sur toute la longueur. Cela a mis un stop net à ma course et si je n'avais pas reçu l'aide de... (lien futur à proposer) pour me soigner et me remettre sur pied, n'aurais probablement pas survécu à cette blessure.
•Janvier à septembre 2018 : Olympia et ses alentours
J'ai donc été contrains de laisser le temps et la distance creusé un fossé entre Riley et moi. Je n'ai pu reprendre la route qu'une fois guérit. Je ne sais pas si elle est toujours en vie, ni où elle peut bien se trouver. J'ai cherché, fouillé, questionné… pendant des semaines. Au point de me rendre fou, de ne plus avoir le moindre repaire ...Jusqu'à en perdre tout espoir. Lorsque l'on se frappe la tête dans le mur 200 fois on est bien obligé de se confronter à la réalité...au risque de réellement basculer dans la folie. J'ai commencé à boire et a consommé tout ce qui se trouvait sur ma route, la moindre substance illicite me passant sous la main devait être ingérée. Tout est bon pour oublier le fait que l'on a en fait aucun contrôle sur rien ! J'ai commencé à vivre à fond pour ne rien vivre du tout. Cumuler les bagarres, cumuler les aventures pour ensuite me tirer au plus vite ailleurs et recommencer.
•Mars 2019 : Tacoma
A force de poser mes questions et de mener l'enquête, j'ai fait une rencontre qui m'assure avoir croiser la route de Riley, mais ne sais rien de sa condition. Apparemment elle avait l'air en mauvais état, mais bien vivante. Elle aurait été aperçue entre Seattle et Everett. Je continuerai de la chercher tant que je n'aurai pas de preuve que je n'ai plus de raisons de le faire. Je pense qu'il est bon de se fixer un objectif, aussi difficile soit-il à atteindre.
•Janvier 2020 : No man’s land
Est-ce que je peus passer ma vie a chercher Riley ? Très certainement, mais je dois me résoudre. Je ne parviens pas à retrouver sa trace. A moins que je trouve d'autres, indices, d'autres pistes, je ne peux plus continuer de m'obstiner. Peut-être que je caresse le rêve de l'ironie de la vie ; si j'arrête de chercher elle me reviendra ? Je n'y crois pas vraiment. Je viens à bout de mes ressources. Si elle est envie, elle est quelque part où je n'ai pas la possibilité d'avoir accès à elle. Je ne cesserai jamais de chercher, pourtant je ne peut plus continuer de manière aussi effrénée. Je m'en veux terriblement, mais il faut être réaliste.
•Avril 2020 : No man’s land
La culpabilité me ronge. Je tente de vivre avec ça. J'ai planté d'autres graines dans le coin et je commence à voir un peu le résultat de mes efforts. Je participe au troc en tant que négociateur. Ce rôle me conviens parfaitement. Moi qui ne pensait pas parvenir à trouver ma place, je suis content de pouvoir avoir un but. Mon ancien boulot de dealer, les gangs...Tout ça m'a préparé étonnement bien aux circonstances auxquelles je suis confronté aujourd'hui. Je me fais de nouvelles relations et malgré moi je me trouve des raisons d'arrêter de courir. Pour le moment du moins. La méfiance est toujours de mise, même si ici j'ai fait des rencontres qui me sont plus précieuses que toutes celles que j'ai pu faire avant.
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Save me from these day dreams about it
Under full moons, night swims, and tattoos
I cannot stand these fucking rules
I been sailing too long in cold water
Je me réveille tôt, j'ai toujours très peu dormis . Les nombreuses drogues que j'ai consommées me causent des insomnies. Heureusement, je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil pour fonctionner même si j'ai toujours l'air claqué. Si j'ai du tabac, je me roule une clope avec mon papier de feuille de maïs ou une page d'un livre. Je la fume en faisant le point sur mes recherches et évalue la suite de ma quête. Je pose des questions, je recoupe le peu d'info que j'ai pu récolter. Je garde toujours ça dans un coin de ma tête. Je sais bien cependant que cela ne peut plus être mon unique point de focus si je ne veux pas perdre la raison. Je me dois d'avoir un semblant de vie quand je peux me l'accorder. Je deal les stock d'herbe que j'arrive à accumuler lorsque j'en plante quand je me pose pour quelque temps. Je fais du troc et tente de survivre. Le soir, je me mets la tête en six lorsque je suis relativement en sécurité. C'est mon moyen de m'évader.Je gratte un peu sur ma guitare. Je me mets pas mal dans la merde aussi, avoir mal, avoir peur ,,,me fait me sentir vivant. Je ne cherche pas la facilité, je ne la mérite pas. Je n'aurais jamais dû laisser Riley me filer entre les doigts et j'en porte une culpabilité qui me ronge chaque jour .
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Re: Death In My Pocket
Sam 11 Avr 2020 - 0:33
Courage pour ta fiche!
- Johanna L. Gordon
Sanctuary Point
Administratrice
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Re: Death In My Pocket
Sam 11 Avr 2020 - 2:06
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Re: Death In My Pocket
Sam 11 Avr 2020 - 8:56
Au plaisir de te croiser en Rp
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