Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

4 participants

Mallowe Brickson

Ven 21 Fév 2020 - 22:21

Mallowe
Brickson

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Brickson
Prénom(s) : Mallowe
Âge : 22 ans
Date de naissance : 10 mars 1998
Lieu de naissance : Seattle
Nationalité : Américaine
Groupe : Travellers
Ancien métier : Aucun. Dessine des portraits
Célébrité : Molly Bair
- Défauts -
Autoritaire
Désagréable
Impulsive
Orgueilleuse
Bornée
- Qualités -
Loyale
Réactive
Protectrice
Courageuse
Débrouillarde

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Mallowe n'a jamais été une personne agréable. Enfant et adolescente elle était même difficile à vivre. Agressive, presque haineuse, principalement envers les adultes, sa langue de vipère était bien pendue, le sarcasme facile et la désobéissance de mise.
A présent, on pourrait presque dire qu'elle se bonifie avec le temps, l'apocalypse s'étant chargée de lui apprendre quelques règles de base.
Cela n'en fera jamais une jeune fille souriante et aimable mais elle est capable de faire contre mauvaise fortune bon cœur et d'apprécier certaines rencontres.
L'abord revêche, parfois incorrect dans les propos est heureusement adouci par une loyauté sans borne. Ce n'est pas elle qui vous fera un coup fourré dans le dos et si elle a quelque chose à reprocher, elle le dira en face qui que vous soyez.
Quand elle a donné sa parole elle ne la reprend pas; si vous lui rendez service elle ne dira pas merci mais saura s'en rappeler et si elle vous prend sous son aile, vous pourrez lui faire confiance en ce qui concerne la fidélité.

Elle est autoritaire et l'a toujours été. Elle n'hésite à donner des ordres et s'attend à être obéie sur le champs; le contraire est très difficilement envisageable.
Ce trait de caractère s'est amplifié avec son statut à l'arène de Detroit. Elle avait l'habitude de voir tout le monde filer droit, c'était son rôle et le tenait à merveille.
Cela pourra rassurer les survivants un peu paumés, elle saura les prendre en charge et les diriger. Elle pourra même les endurcir. Par contre, elle aura quelques problèmes avec la hiérarchie: la chef, le boss, c'est elle !
Souvent pourtant, on ne lui en veut pas trop car elle n'abuse pas en désirs inconsidérés; les exigences sont souvent logiques et en rapport avec les capacités de celui ou celle qu'elle a en face d'elle; ça aussi c'est l'arène qui le lui aura appris.
Enfin, si parfois elle vous secoue un peu ce ne sera pas forcément pour votre mal car elle est très protectrice au point que certains se mettront presque à genoux pour la servir afin d'attirer ses bonnes  grâces.
D'autres la détesteront peut-être. Qu'importe; elle est tellement orgueilleuse qu'elle ne s'en rendra même pas compte d'autant qu'elle peut compter sur des amis de grande valeur et elle le sait.

La jeune fille est courageuse. Elle n'hésitera pas à partir en expédition ravitaillement ou en mission pour sauver ou aider son groupe, voire même un inconnu dans le besoin.
Elle fera tout ce qu'elle pourra (sauf les tâches ménagères, elle n'est pas esclave!) et pourrait aller jusqu'au sacrifice de sa personne pour ceux qu'elle aime. Par contre, et c'est là parfois le danger, Elle est trop impulsive pour avoir un esprit stratégique. Les intentions fusent facilement dans son cerveau, elle fait son possible pour apporter des solutions mais ce sera aux partenaires de faire le tri entre l'idée de génie et la bêtise monumentale qui mènerait à la catastrophe.

Elle est également débrouillarde et son système D est bien développé même si parfois les trouvailles à ce sujet ne sont pas adéquates ou compliquées à réaliser. Au pire, elle saura insuffler une chose à faire, aux autres de la matérialiser.

Mallowe a toujours été orgueilleuse et ses multiples casquettes à l'arène n'ont pas arrangé les choses, au contraire ! Elle peut devenir puante de suffisance ou carrément mégalo selon les circonstances.
C'est un gros défaut qui peut parfois tourner à son avantage: elle ne baissera pas la tête face à l'adversité ni les bras face au combat. Mieux, elle saura l'enseigner à sa façon au timoré qui aura besoin de ses services pour apprendre à redresser sa silhouette de soumis. Ce sera fait sans douceur mais cela pourrait être efficace.

Elle est très réactive et cette qualité a souvent sauvé sa vie ou celle des autres, par contre elle est bornée. Quand elle a décidé quelque chose, elle aura un mal de chien à le lâcher ce qui pourrait même l'amener au déni de la réalité.
Sa fermeture d'esprit l'empêche bien souvent d'avoir de l'humour.

Enfin, la plupart de ces caractéristiques sont une carapace forgée au fil du temps pour survivre et moins souffrir mais tout au fond d'elle même elle peut-être faible, démunie, accablée par la mort ou franchement déstabilisée. Elle ne l'avouera jamais, prendra sur elle ou fera une crise d'anorexie. Ce sera aux autres de le remarquer et de la ménager pour un temps.
N'attendez pas de gratitude dans ce cas. Le fameux orgueil et sa capacité au déni feront qu'elle ne s'apercevra pas que vous lui avez épargné une déprime suicidaire.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Mallowe mesure 1,58m pour 37kg, elle est donc petite et très maigre.
Elle doit ce côté rachitique à la malnutrition dont elle a souffert enfant et aux multiples crises d'anorexies qui auront  rythmé sa vie pendant l'apocalypse.
Elle ne fait pas son âge et ressemble plus à une adolescente qu'à une jeune fille de 22 ans passés.

Elle a un visage étrange. Certains prétendent qu'elle est laide, d'autres le jugeront atypique mais une chose est certaine: si elle était souriante elle serait plus jolie !
Elle a des cheveux mi-longs plutôt blonds pas toujours bien coiffés car elle est peu féminine et des yeux bleu pâle, directs, froids, presque durs.

Elle est vêtue d'un jean, d'un tee shirt sans manche l'été, d'un pull épais et d'un vieux blouson de cuir élimé l'hiver ainsi qu'une paire de baskets éculées. Elle ne se sépare jamais de son sac à dos.
Elle arbore sur son épaule droite un tatouage inscrit dans la chair au fer rouge, représentant un aigle aux ailes déployées que les historiens ne manqueront pas de situer à l'époque Romaine.

Sa musculature est restée faible malgré des efforts et exercices acharnés mais elle est largement compensée par son côté boule de nerf, sa souplesse et sa grande vivacité.
Elle sera donc incapable de réaliser une course de fond ou de tenir dans un combat qui s'éternise mais excellera dans les mouvements secs, nets, brefs et sans bavure.
C'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait choisi d'apprendre à l'arène le krav-maga, mélange de self-défense et de combats au corps à corps qui ne nécessite aucune force herculéenne mais qui est plutôt axé sur la rapidité d'exécution et la précision. On peut dire aujourd'hui qu'elle a un très bon niveau.

Equipement :

Armes : - Un casse-tête Iroquois agrémenté d'une pointe d'acier soudée sur la boule fabriqué sur mesure par Adam son ami, le forgeron de l'arène. Sur le manche est discrètement gravé en alphabet Celte « Tite Elfe », le surnom qu'il lui donnait - Un rasoir coupe-chou donné par un ami à Seattle.

Objets utiles: un sac à dos, une trousse de toilette, une serviette, une couverture, quelques vêtements de rechange, une lampe torche, un briquet, une gourde. (Le fauteuil roulant et le coussin anti-escarres ont été laissés à l'hôpital lors du voyage.)

Objets personnels:  elle n'a eu le temps de récupérer que son carnet à dessin, plusieurs crayons à papier, un taille crayon et une gomme offerts par Dean.

HEAR MY STORY



Mallowe est née le 20 mars 1998 d'une mère obèse, impotente, alcoolique et d'un père absent au fin fond d'un quartier du sud-ouest de Seattle tristement réputé pour sa pauvreté.
On pourrait presque dire qu'elle a eu une enfance sans problème puisqu'elle a poussé comme une herbe sauvage sans cadre d'aucune sorte.
Rapidement c'est elle qui fit la loi dans le taudis toutefois tempérée par son frère adoré, Erick, de 5 ans son aîné.

En âge d'aller à l'école, elle s'illustra rapidement par ses mauvaises notes et son comportement qui la menèrent droit à l'échec scolaire chronique.
Elle était intelligente mais ne faisait rien d'autre que dormir sur sa chaise ou importuner la classe, sans compter les crises d'autorité et de colère qu'elle pouvait piquer sans crier gare.
Elle n'était pas liante non plus. Tout au plus eut t-elle deux ou trois copains aussi cancres qu'elle et dont la seule complicité était de faire tourner en bourrique le corps enseignant.

Quand elle ne traînait pas dans les rues, elle était plantée devant la télévision ou enfermée dans sa chambre pour dessiner, unique occupation qui pouvait la laisser calme et concentrée pendant des heures.
Ses œuvres de prédilection étaient les portraits et plus particulièrement celui de son frère vu qu'elle trouvait sa mère vraiment trop laide. Quant à son père, il était rarement au foyer, préférant fréquenter les bistrots après son boulot de simple ouvrier dans une usine.
Le sinistre couple ne possédait pas de voiture, ne sortait pas, n'avait pas d'amis et ne saluait pas leurs voisins.
Même un chien ou un chat n'avaient pas eu la faveur d'entrer dans le cloaque et il valait  mieux, c'était déjà suffisamment sale ainsi sans compter la nourriture qui manquait souvent.

C'est dans cette ambiance glauque que Mallowe atteignit ses 10 ans, période de sa première vraie tragédie de petite fille.
Erick qui venait d'avoir 15 ans sans bougies ni gâteau avait décidé d'entrer en apprentissage afin de devenir maçon.
Il prétendait que ça gagnait bien et qu'il ne serait jamais au chômage. Personne d'autre que sa sœur ne l'avait écouté tandis qu'il noircissait des pages de CV et lettres de motivation sur le coin de la table recouverte d'une toile cirée grasse et collante.
En peu de temps il reçu la réponse positive d'une entreprise du Bâtiment située au  sud-est de Seattle.
Il y serait nourri logé chez le patron pour une somme modique et sautait presque de joie tandis que Mallowe se renfrognait. Il n'allait pas partir et la laisser seule quand-même ?
Hélas.
Quinze  jours après, les affaires étaient réglées. Il salua sa mère qui répondit par un grommellement ponctué d'un rot sonore et embrassa sa sœur qui fondit en larme en s'accrochant désespérément à lui, le suppliant de l'emmener.
Ce n'était pas possible et elle le savait bien.
C'est la mort dans l'âme qu'elle vit celui qu'elle aimait tant passer la porte et la repousser doucement.

La jeune fille se renferma encore plus, se mit à insulter sa mère à longueur de temps et à ignorer son père, trop preste à envoyer des taloches.
Elle perdit ses amis les uns après les autres, ne côtoyant désormais que des petites frappes sans toutefois toucher à la drogue qui circulait aisément.
A l'âge de 15 ans elle se fit virer du collège avant de décider qu'elle serait artiste.
Elle se claquemura des jours entiers dans sa chambre afin de s'exercer au portrait, décidée  à devenir riche et connue.

Sa vie parfois ponctuée par l'immense joie de voir revenir Erick en rares visites passa ainsi jusqu'au moment où son frère lui raconta en rigolant ce qu'il avait vu sur internet à propos de morts qui se relevaient.
Il pensait dérider Mallowe mais c'est le contraire qui se passa: elle crut à cette histoire dur comme fer...



Seattle.

L'apocalypse et les parents.
De fin octobre au 25 décembre 2015.

Au début, Mallowe partageait son temps entre l'écran TV qui diffusait des informations en boucle, sa chambre ou elle tentait de croquer les revenants et quelques sorties furtives pour essayer d'en apercevoir.
Elle n'en vit aucun. Les « choses » n'étaient peut-être pas arrivées dans leur quartier ou alors elles étaient discrètes. Mais plus le temps passait, plus le père devenait nerveux au point qu'un jour il se mit à clouer des planches aux fenêtres avant d'interdire à Mallowe de sortir, ce qui provoqua des crises violentes de la part de l'adolescente qui n'avait pas l'habitude qu'on bride sa liberté.

Un peu plus tard, par la force des choses, l'homme s'improvisa pillard. Nouvel accès de colère: pourquoi ne l'emmenait-il avec lui ? Elle serait tout aussi capable de voler dans les magasins !
Ils vivèrent ainsi quelques temps des produits de ses larcins jusqu'au jour où des flacons d'eau de Cologne remplacèrent  les bouteilles de vin. La jeune fille constata avec effarement que sa mère en buvait le contenu au goulot comme une bière et tenta en vain de l'en empêcher. Mais la daronne était rétive; les coups se mirent à pleuvoir et l'ambiance dégénéra. L'apocalypse n'était pas que dehors...

L'électricité d'abord capricieuse eut quelques soubresauts d'agonie avant de les lâcher. L'eau au robinet devint rougeâtre à force de peiner dans les canalisations puis souffla un ultime filet d'air à l'ouverture du robinet pour ponctuer la pénurie définitive. Le père fut alors obligé d'aller toujours plus loin pour trouver nourriture, alcool et bouteilles d'eau. Parfois il revenait blessé et dans ces cas là Mallowe  ne mouftait pas car elle commençait à avoir peur.

Noël arrivait sans dinde et sans bûche mais Erick, lui, ne vint pas alors qu'il avait promis et tandis que Mallowe s'inquiétait, le père lança « c'est foutu » sans autre explication.
Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'est-ce qui était foutu ?
L'adolescente ne voulait pas comprendre ce que ces deux mots signifiaient et d'un ton borné répliqua: et toi t'es qu'un con !

Du 26 décembre 2015 au 3 mars 2016.

Le « con » continuait ses tournées, armé d'un couteau de cuisine qu'il laissait traîner, lame ensanglantée sur la table. Mais un jour il ne revint pas.
Comme il avait pris l'habitude de s'absenter deux ou trois jours d'affilé, l'adolescente ne s'inquiéta pas outre mesure mais au bout d'une semaine, alors qu'il n'y avait plus rien à manger et plus une goutte d'alcool...
Fallait-il conclure que là aussi « c'était foutu «  ?

Mallowe se risqua à sortir. Le monde était devenu violent et elle aperçu au loin son premier mangeur d'homme. Elle détala comme un lapin apeuré et ne put poser dans la cuisine qu'une boîte de salsifis.
Sa mère se mit alors en colère, ordonnant à la jeune fille de rapporter un breuvage décent.
Affolée par ce qu'elle venait de croiser, peu eucline à obéir elle rétorqua : vas-y toi-même ! Et s'enferma dans sa chambre.

Le lendemain matin, en manque, la mère fit plusieurs de crises de delirium tremens et mourut d'un arrêt  cardiaque.
Mallowe ne savait pas quoi faire; ni du cadavre, ni d'elle-même et restait prostrée devant le corps énorme et  inanimé de sa mère.
Elle avait eu beau brailler à qui voulait l'entendre qu'elle détestait ses parents, devant la dépouille elle s'aperçut qu'elle les aimaient quand-même, qu'ils allaient lui manquer et que sa vie ne serait plus jamais pareille.

Il fallait qu'elle parte; elle n'avait plus rien à faire ici. A pas lents, en pleurant, elle prépara un sac à dos avec quelques vêtements, un bouteille d'eau, la boîte de salsifis et cala le rouleau à pâtisserie. Elle ne prendrait pas le grand couteau du père: il lui faisait peur.
Elle s'approcha une dernière fois de sa maman pour poser un drap sur son corps quand tout à coup son visage se tourna vers elle pour la fixer avec des yeux bizarres avant que la main s'élève pour tenter de la griffer.
Surprise, elle poussa un hurlement de frayeur, attrapa son sac et prit ses jambes à son cou.

L'homme au manteau de fourrure pour femme, l'Indien, l'ami Josh, Nounours, Erick, la femme brune aux yeux clairs et le couple en transit.
Du 3 mars au 30 mai 2016.

Tremblante de peur elle se hasarda dans les rues à la recherche de son frère, se planquant entre autres dans les bennes à ordures chaque fois qu'elle flairait un danger.
Heureusement, elle eut la chance de croiser un couple d'hommes étranges qui la prient sous leur aile et l'emmenèrent dans leur planque: une usine à papier désaffectée afin de lui apprendre des bases de survie.
Elle resta environs quinze jours avec eux jusqu'au moment où ils lui annoncèrent qu'ils désiraient reprendre leur route seuls.
Ils la déposèrent à sa demande au centre-ville et disparurent.

C'est là qu'elle fit la rencontre de son premier ami, Josh qui cherchait sa famille. Elle l'aida dans sa quête infructueuse, lui donnant un coup de main dans la sienne et il vécurent beaucoup de mésaventures qui endurcirent davantage la jeune fille: il lui enseigna des rudiments de self-défense, lui trouva un rasoir-coupe choux pour éventrer les Immondices et expérimentèrent ensemble la pommade de boyaux puante badigeonnée sur tout le corps.
Elle lui fit profiter de son esprit débrouillard pour les tirer d'affaires délicates et zonèrent ensemble un moment.
Comme tout a une fin, Josh croisa un jour une fille dont il tomba amoureux et abandonna sa quête; il s'était fait une raison: leur maison d'enfance, le bureau de son père, l'appartement de sa sœur étaient vides d'occupants et dévastés. Les deux compères se séparèrent momentanément, se jurant de se retrouver à une adresse précise quelques temps plus tard.
Malheureusement, il ne se présenta jamais au rendez-vous.

Déçue, angoissée, Mallowe poursuivit sa route jusqu'au jour où elle se fit accoster par celui qu'elle a toujours nommé « Nounours », un homme de 15 ans son aîné, fort, rustre, solitaire et ce fut le coup de foudre.
Ils abritèrent leur amour dans un petit chalet montagnard et l'idylle dura deux mois.
La jeune fille était aux anges et son caractère commençait à se modifier: plus avenante, elle souriait souvent; il lui arrivait même de rire aux éclats.
Il lui appris à se battre avec plus d'aisance et à neutraliser les mangeurs d'hommes plus grand qu'elle en leur cassant les os avant de fracasser  le crâne.

Mais un jour, tandis qu'ils se promenaient en forêt à la recherche de bois l'homme se fit mordre par un rôdeur qui n'était autre que... Son frère.
Le choc et le traumatisme furent terrible. Elle venait de perdre d'un coup les deux êtres qu'elle aimait le plus au monde.
En état second elle réussit tout de même à s'enfuir tandis qu'Erick dévorait l'Homme de sa vie.

Se cognant aux arbres, trébuchant sur les racines, elle finit par arriver au bord d'une national qui indiquait la direction de Brienon.
Effondrée, sanglotant, elle fit quelques pas vacillants au bord de la route.
C'est alors qu'elle entendit une voiture freiner à sa hauteur et une jeune fille brune aux yeux clairs lui intimer l'ordre de monter avant qu'il lui arrive des problèmes.
Une fois installée, elle fut incapable d'articuler un mot tant elle pleurait alors l'inconnue roula dans la montagne et la déposa devant la porte un grand camps de survivants en lui disant qu'ici elle trouverait de l'aide.

Elle n'eut pas besoin, ni l'envie de se présenter à  la sentinelle qui faisait le guet devant la palissade. Elle avait repéré un couple qui rangeaient leurs affaires dans le coffre d'un véhicule.
Entre deux hoquets elle leur demanda où ils allaient; ils répondirent Detroit et lui proposèrent de faire partie du voyage après qu'elle eut tenté d'articuler quelques explications.
N'ayant plus d'attaches ici elle accepta.

Le voyage Seattle / Detroit
Du 30 mai au 23 septembre 2016.

Le trajet dura presque quatre mois.
A cette époque les routes étaient encore à peu près praticables et les panneaux à leurs places; quant au couple, d'âge mûr, il semblait aguerri, était bien armé et avait, aux yeux la  jeune fille, une excellente organisation.
Cela n'évita pas quelques combats avec les mangeurs d'homme contre lesquels Mallowe participait selon ses forces, ni quelques attaques surprises d'humains bien vivants mais cela minimisa les dégâts.
Déjà, ils se débrouillaient pour rouler quasiment jours et nuits en se relayant, ne privilégiant quasiment que les arrêts-pipi.
Pour les recherches de nourritures c'étaient la femme et Mallowe qui s'en chargeaient, l'homme restant au volant, moteur allumé, non loin d'elles et pour le carburant, c'était l'homme. La femme restait au volant et l'adolescente avait pour tâche d'aider à mettre les jerricans dans le coffre.
Le principal problème avait été les énormes embouteillages sur les axes principaux qui les obligèrent à prendre les routes secondaires beaucoup plus souvent que prévu.
Malgré la fatigue à cause de ce rythme imposé, ils arrivèrent sains et sauf à Detroit où ils déposèrent Mallowe dans une rue bourgeoise calme. Il lui donnèrent quelques vivres et lui souhaitèrent bonne chance.

Detroit.

Aaron, Logan, John puis Dean accompagné de Jésus.
Du 23 septembre au 12 novembre 2016.

Dans cette ville inconnue Mallowe comprit rapidement que pour s'en sortir elle devrait éviter d'être seule d'autant qu'une rage, pire, une haine des mangeurs d'hommes commençait à monter de son bas-ventre jusque sous son crâne encore surchauffé par la perte de Nounours et d'Erick.
Elle les vengerait, elle n'avait plus que cela en tête, c'était ce qui la tenait debout.
Au début elle ne rencontra que des solitaires comme elle pour de courtes périodes mais c'était suffisant pour se protéger, chercher ensemble de la nourriture, s'échanger des combines et cogner sur du charognard.

Un jour, un orage se transforma bientôt en grosse tempête avec d'énormes rafales de vent.
Ce fut l'unique moment de sa vie où elle put voir de ses yeux des puants complètement décharnés être soulevés de terre, voler dans les airs comme des épouvantails et retomber au sol quelques mètres plus loin.
Elle ne profita pas du spectacle longtemps; le ciel déversait des trombes d'eau et elle courut s'abriter sous le porche d'une église bientôt rejointe par un jeune homme dans le même état qu'elle; il s'appelait Aaron.
Comme il possédait un pied de biche, il proposa de forcer la lourde porte afin de se réfugier à l'intérieur.
Ce fut long; l'huisserie n'en finissait pas de résister quand tout à coup, dans un craquement lugubre elle céda enfin.
Ils entrèrent dans le lieu de culte, se débrouillèrent avec la croix du Seigneur pour bloquer l'entrée et s'installèrent pendant deux jours.
Ils eurent le temps de discuter.
L'homme lui apprit qu'il résidait à Fort-Hope, un grand camp bien sécurisé et lui conseilla de le suivre dès que le temps le permettrait, ce qui fut fait.

Quand Mallowe arriva dans la rue où un grand nombre de véhicules étaient proprement stationnés, elle fut impressionnée par la hauteur des barricades mais aussi par le nombre de sentinelles armées, perchées sur des tours. Aaron, habitué à ce paysage, lui présenta de la main la route et annonça en riant qu'ils étaient dans le garage en plein air de leur chef.
Il laissa l'adolescente à porte, la salua et dit qu'il préviendrait tout de suite Logan, le fameux chef, de sa présence.
Pour s'occuper, Mallowe regarda les voitures et tomba ébahie devant une ambulance camionnette en parfait état.
Elle tournait autour avec envie quand l'homme arriva.
Il était intimidant, charismatique et une chaleur humaine mêlée d'une autorité tranquille se dégageait de tout son être.
Il jaugea d'un coup d'oeil la jeune fille et lui demanda si elle accepterait de vivre ici en échange de services pour la communauté tels que ménages, jardinage, etc...
Face à la moue qui se dessina sur le visage déjà peu avenant de Mallowe, Logan devina tout de suite qu'elle n'était pas prête; peut-être l'avait-il vu dès le premier regard ?
Il leva les yeux vers le véhicule et dit:
sinon, je peux trafiquer ça rapidement, cela te permettrait de te déplacer sans risques et de pouvoir dormir dedans.
Des étoiles dans les yeux, la jeune fille accepta. L'échange était simple: elle devrait faire le guet pendant qu'il travaillait et lui donner quelque chose pour récompenser son travail.

Il fallut plusieurs heures et quand ce fut fini, il lui présenta ce qu'il avait fait.
Il avait ôté la plaque de métal qui séparait les sièges avant de l'habitacle afin qu'elle ne soit pas obligée de sortir pour aller se coucher sur la civière et avait posé un pare-buffle à l'avant expliquant qu'elle pourrait écraser les rôdeurs qui la gênerait sur son passage sans risque pour le moteur.
L'information ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde !
Elle lui tendit une boîte de haricots et une poignée de bonbons, ses seules possessions du moment; il prit un bonbon, lui expliqua comment on passait les vitesses puis le reste et la laissa se débrouiller.
Les premiers kilomètres furent épiques mais elle s'habitua très vite.

Passant devant une galerie d'art à la porte défoncée, elle eut envie de la visiter. Elle savait qu'elle ne pourrait jamais exposer tous les portraits qu'elle avait réalisés mais désirait s'octroyer le luxe d'aller voir comment était conçu ce genre de lieu.
Bien mal lui en prit. Elle avait à peine fait trois pas qu'un homme fortement dérangé par son taux de testostérone la menaça au couteau.
Elle pensait voir arriver sa dernière heure quand tout à coup, un type d'âge mûr, flanqué d'un grand chien gris dégaina et tira dans le crâne de l'agresseur qui s'écroula sur le bitume.
C'était John.
Ils se lièrent rapidement d'amitié et Mallowe proposa les services de son ambulance afin qu'ils aillent ensemble à la recherches de vivres.
De fil en aiguille, le nouvel ami lui raconta que sa femme et ses deux enfants étaient chez eux à Saint-Clair Shore et qu'il s'y dirigeait à pied.
Elle lui proposa de l'emmener,  il accepta.
La trajet n'était normalement pas très long pourtant il leur arriva beaucoup de mésaventures, surtout au moment de siphonner du carburant où il fut obliger de faire exploser un car où vivaient les femmes et les enfants des agresseurs pour s'en tirer.
Mallowe et lui eurent beaucoup mal à digérer cette tragédie.

Enfin ils arrivèrent devant le pavillon, foyer de l'ami. Le portail était ouvert, ce n'était pas bon signe.
Après avoir cherché partout dans la maison, ils descendirent dans la cave et les portes de l'enfer s'ouvrirent pour le pauvre homme.
Ses deux garçons gisaient au sol, le crâne troué d'une balle. Ils avaient une morsure à l'avant bras. A côté d'eux un troisième enfant, plus décharné avec lui aussi une balle dans la tête. Et au dessus de leur tête, une femme, pendue à une corde, transformée en morte vivante qui grommelait en tendant ses bras vers les arrivants.
John, blanc comme la mort dégaina son pistolet mais fut incapable de tirer sur sa femme pour la délivrer.
D'un geste d'automate il donna l'arme à Mallowe et sortit en pleurant.
L'adolescente n'avait jamais touché une arme à feu; elle ne savait même pas comment s'en servir.
Elle fit appel à sa mémoire pour avoir vu l'ami s'en servir plusieurs fois et la pointa vers le crâne de celle à achever.
Le premier coup partit et se perdit dans le béton. Elle se concentra et le deuxième coup fut le bon. La chance du débutant comme on dit.
Tremblante, choquée, elle le rejoignit dans le jardin.
Elle avait fait cela pour lui; il le savait. Les liens s'étaient encore davantage resserrés dans l'amitié mais John avait besoin d'un moment de solitude avant de reprendre le cours de sa vie et demanda à la jeune fille de le déposer à Detroit; ils se reverraient plus tard.
Elle ne le revit jamais.

Mallowe s'était blessée à la main avec son rasoir coupe-choux et n'avait rien pour se soigner.
Elle arrêta le moteur devant une maison afin de tenter sa chance pour au moins un pansement mais, plus faible qu'elle ne le pensait, tourna de l'oeil sur le perron.
Une voiture de luxe stoppa à sa hauteur et deux hommes en sortirent.
Le plus jeune, séduisant et apprêté s'occupa de la ranimer tandis que l'autre, véritable armoire à glace au physique patibulaire, front bas, yeux sombres insondables faisait le guet.
C'était Dean, ex-star de l'écran et des séries B et Jésus, son homme à tout faire.
Quand l'adolescente revint à elle, elle reconnu tout de suite: elle en était fan et quand il lui proposa de l'emmener à l'Arène, elle accepta sans même savoir ce que c'était.

Du 12 novembre 2016 au 28 novembre 2017.
L'Arène.

Les frères Caulfield... Sam allias César avait créé ce concept dans l'ancienne patinoire olympique de Detroit et Dean était metteur-en-scène des combats.
A peine fut-elle entrée qu'elle subit la marque au fer rouge avant de s'entendre décréter bras droit de Dean. Son rôle consistait à s'occuper de son secrétariat, de le représenter quand il n'était pas là et de faire régner la discipline.
Malou était très fière. Ce qu'elle ne sut jamais c'est qu'en fait elle était leur larbin. Ils profitaient de son caractère dur pour lui faire faire le bas œuvre. S'il y avait manquement, elle serait punie ou tuée comme les autres.
Mais Malou ne faillit jamais dans ses tâches tant et si bien que rapidement elle fut promulguée au rang de tribun lui donnant droit, entre autres, de mécéner quelque chose, ce qu'elle fit en devenant propriétaire de la taverne puis de la brasserie.
Elle était crainte. Beaucoup la détestait car  elle était jeune et frêle dans un monde d'homme mais elle était souvent accompagnée de Jésus qui semait une terreur froide sur son passage, cela calmait.

Peu de temps après après son arrivée, Dean lui confia le rôle de coach pour apprentis gladiateurs puis celui de faire d'un dénommé Robin, ingérable de son état, un champion pour son père Joshua Cornwell, lui-même tribun qui avait décrété les choses ainsi.
Coach était un bien grand mot ! en réalité elle ne s'occupait guère que des échauffements physiques. Elle s'asseyait et ordonnait le nombre de tour d'arène en courant, de pompes, de planches, etc... puis envoyait les gus vers leurs instructeurs respectifs.
Pour les récalcitrants elles les faisaient marcher au fouet.
Débourrer un cheval sauvage tel que Robin ne fut pas une mince affaire mais tandis que plus personne ne croyait en des résultats positifs elle réussit dans sa tâche.
Dans l'intervalle de temps, Joshua s'était lassé de son fils, avait choisi un autre champion et avait laissé Robin sur les bras de l'adolescente. Qu'importe, Robin était donc Son Champion à elle, il était fou mais il était fort et en était très fière.

Tout se passait bien et la vie ici devint rapidement routinière à sa grande satisfaction puisqu'elle n'aimait pas le changement. Elle avait une suite, pouvait s'entraîner tous les jours au krav-maga, mangeait à sa faim jusqu'au jour où pendant une mission un morceau de parpaing d'une maison en ruine lui tomba dans le bas du dos.
La petite clinique du dernier chirurgien de Detroit ayant explosé avec lui, l'adolescente ne put pas se faire soigner et  dû continuer sa vie en fauteuil roulant ce qui n'arrangea pas son caractère.
Elle fut obligée d'abandonner tous les entraînements pour se consacrer davantage à sa taverne en recrutant un tout nouveau barman prénommé Vaughn dont elle tomba amoureuse ce qui n'était malheureusement pas réciproque.

Un beau jour elle appris que Robin se nommait Isha, que son esclave était sa femme, que Joshua le gentil papa était une véritable pourriture et alla demander des explications à Joséphine.
A force de se parler elles devinrent amies et Mallowe put à peu près comprendre tout se qui se tramait autour de son champion.

Enfin arriva Maïa par l'entremise de Vaughn qui avait fait une entaille de plus dans le règlement en la faisant entrer illégalement.
Mallowe qui était en total désaccord avec la façon dont étaient traitées les  femmes esclaves prit la jeune fille sous son aile en la faisant passer à son service personnel.

Sur ces entre faits étaient arrivés les bidasses. Quelques-uns puis ce fut l'invasion.
Malou qui avait fait des pieds et des mains pour que l'arène s'allie avec Logan et Fort-Hope se vit obligée d'envoyer son équipe dans des missions débiles et périlleuses jusqu'au jour fatidique de la chute de Fort-Hope, gigantesque piège qui s'était refermé sur eux.
La-bas, Mallowe, jonchée sur les épaules de Screw son autre esclave avaient réussis ensemble à sauver un enfant muet de l'appétit des mangeurs d'hommes avant de fuir.

De retour à l'arène, la tribun était loin de s'imaginer qu'un tel bastion finirait un jour comme l'immense camp.
Hélas. Elle était à peine remise de ses émotions qu'elle entendit Isha brailler partout de rassembler ses affaires et partir dans les vingt minutes maximum.
En fauteuil roulant elle fit se qu'elle put et prit le strict nécessaire avant de rouler vers la sortie rejoindre tout le monde.
Dehors un camion à bidasses les attendaient. Il fallait monter vite et partir...
Personne ne répondit à ses questions mais la réponse fut rapide: une explosion lui vrilla les oreilles tandis que le bâtiment s'écroulait, en feu.

Detroit / Seattle. Le grand voyage.
Du 28 novembre 2017 à décembre 2017.

Incrédule, Mallowe considérait l'ignoble spectacle avec des yeux grands comme des soucoupes. Sa maison, sa vie, son équilibre était en train de partir en fumée.
Elle tenta d'ordonner de rester ici, d'attendre que l'incendie se calme puis de fouiller dans les décombres à la recherche des survivants. Elle dit qu'avec de la patience il serait peut-être possible de réparer le bâtiment mais elle ne fut pas entendue.
Ils voulaient partir; fuir la proie pour l'ombre en fait alors elle lâcha au hasard Seattle comme destination puisque c'était sa ville natale, persuadée qu'ils refuseraient un tel périple.
A sa grande surprise ce fut accepté.
Elle haussa les épaules et rétorqua qu'aller si loin était débile et quand Isha annonça qu'il faudrait trois mois pour y arriver elle tenta d'annoncer qu'il en faudrait au moins le double, voire le triple mais là aussi ils firent la sourde oreille.
Puisque c'était ainsi qu'ils ne voulaient écouter leur boss, elle ne dirait plus rien.
Ce n'était pas parce que l'arène était détruite que les règles de discipline devaient s'arrêter, merde !
Elle fit une ultime tentative en annonçant qu'Allïa qu'elle aimait comme une sœur serait affranchie séance tenante.
Même manque de réaction... Ok. Leur voyage, ils pourraient se le mettre dans le froc.
De toutes façons elle était infirme donc elle ne ferait rien, dont acte pour la panne deux jours après et pour le reste.
Dans son coin, elle faisait la tronche, faisait semblant de dormir, ne s'intéressant à aucun des arrêts pour pièces mécaniques ou autres et ils allèrent ainsi jusqu'au trou du cul du monde où il faisait un froid de canard. (Entre le Michigan et l'Indiana).

Sans lui demander l'autorisation, ils s'arrêtèrent devant une ferme avec dedans des gens, hélas.
Elle ne leur épargna pas son visage disgracieux plein de mauvaise amabilité et se contre-ficha du tee shirt à cactus.
La seule chose qu'elle voyait c'était qu'un des hommes la regardait un peu trop souvent à son goût: à tout les coups il voulait la violer !
Ce soir là, elle décida de ne pas regagner sa chambre au rez-de-chaussé à cause de son infirmité mais de rouler discrètement puis se planquer dans le grand placard à balais sous l'escalier. Elle ne vit donc pas ses « copains » partir sans elle mais par mégarde, une roue cogna le seau métallique et cela fit du bruit.
L'homme au regard appuyé ouvrit la porte à la volée et l'attrapa. Persuadée de « passer à la casserole » comme on dit dans les cas d'agressions sexuelles, elle se mit à hurler dans des sons suraigus pire qu'un cochon qu'on égorge.
Ils allaient la suriner avec le grand couteau de cuisine quand elle vit Isha débouler; alors elle ordonna :
Zigouille les putaaain !!! et viiiite !!!!
Enfin, pour la première fois depuis le début du voyage il obéit, ce n'était pas trop tôt !
Elle ne demanda pas son reste et, sans voir ce que faisaient les autres tant elle était paniquée elle rampa jusqu'à son fauteuil et roula à fond la caisse vers le camion.

De janvier à avril 2018: quelque part, un hôpital et...Des jambes retrouvées(Bloomington, Illinois).

Allïa était vraiment pénible avec sa radio. Les bruits que cela faisait perturbait l'esprit de Mallowe qui n'arrivait pas à rêvasser comme elle le désirait mais elle ne dit rien. Il fallait bien que chacun s'occupe pendant cet interminable voyage.
L'ex-esclave reçu un message d'un hôpital et ils décidèrent tous d'y aller pour se poser un peu.
Le lieu était au-delà des espérances. Ils avaient l'électricité, le confort et ici les bidasses ne dévastaient pas, ils soignaient avec les infirmiers, les médecins et d'autres gens.
Quand ils virent arriver Mallowe en fauteuil roulant, tout le monde s'inquiéta pour elle et un toubib l'emmena dans son bureau pour l'ausculter.
Elle lui expliqua ce qui lui était arrivé, lui montra le bas de son dos, exactement où était tombé le morceau de béton, expliqua que par la suite elle avait eu de gros fourmillements dans les jambes puis plus rien; elles ne répondaient plus et parla de l'escarre aux fesses.
L'homme prit le temps de tout regarder et expliqua:" vous avez une grosse hernie discale qui s'est transformée ces dernier temps en syndrôme de la queue de cheval, c'est grave; une semaine de plus comme çaet vous auriez été définitivement infirme."
Il annonça que les jambes étaient opérables; elle pourrait remarcher à condition de suivre une rééducation.
La jeune fille accepta sur le champs et le lendemain matin elle passa sur le billard avant d'être conduite dans une chambre.
Une infirmière soigna l'escarre et mit la jeune fille sous perfusion car elle était trop maigre, il fallait qu'elle reprenne des forces pour les exercices physiques qui lui seraient imposés dans la salle des kinés.
Ses compagnons de voyage passèrent la voir quelques fois avant qu'elle fut séparée d'eux, la rééducation se situant dans une autre aile du bâtiment.
Les premiers temps elle en bava; ses jambes n'avaient plus de muscles et elle avait mal mais au fil des jours, à force de courage elle réussit à marcher sans appareil. Ce fut une victoire; elle était folle de joie, ce qui était rarissime.
En signe de reconnaissance elle leur laissa le fauteuil roulant et le coussin anti escarres.
Quand ils durent repartir, elle pouvait courir, monter dans le camion, s'accroupir pour ses besoins, que du bonheur !
Il lui avait été prescrit des exercices quotidiens de renforcement. Elle s'en acquitta avec plaisir, cela l'occupait dès qu'il étaient arrêtés.

C'est à partir de ce moment que Vaughn devint plus proche d'elle jusqu'au soir où ils se retrouvèrent à l'avant du camion, le « lupanar » de la Love-mobile.
Mallowe l'aimait mais elle connaissait suffisamment l'oiseau pour savoir qu'il ne s'attacherait pas; il voulait juste prendre du bon temps. Cela tombait bien, elle aussi et puis elle n'était pas du genre à forcer les choses surtout depuis l'apocalypse où chaque lendemain était une incertitude.
Ils prirent beaucoup de plaisir ensemble qui se renouvela de temps à autres avec capote: hors de question d'avoir un chiard !!!

De novembre 2018 à janvier 2019. Une maison sans histoire... Avant le passage d'Isha. (Cawker-city, Kansas).

Il commençait  à faire vraiment très froid et alors que d'habitude ils arrivaient à trouver des bâtiments désaffectés pour passer certaines nuits ou pour se réchauffer devant un feu, là rien.
Mallowe disait qu'ils s'étaient trompés de route, que c'était pour cela que tout était désert et ordonnait le demi-tour. Allïa pestait, la môme pleurait, Joey lançait des regards désapprobateurs à son mari, Vaughn tirait la tronche et Isha n'écoutait rien.
C'est dans cette ambiance qu'après un virage ils virent quelques maisons au loin.
La jeune femme imposa qu'ils s'arrêtent à la première venue mais son champion stoppa à la deuxième parce qu'il y avait un groupe de gens devant.

Ils furent invités à rester avec eux. Ils n'étaient pas désagréables mais Mallowe évitait de se lier d'amitié surtout avec les femmes de peur de devoir aider à la vaisselle ou à la cuisine et quand cela arrivait elle prétextait avoir trop mal aux jambes quand elle restait debout.
Ses membres inférieurs allaient très bien. Tous les jours elle faisait des exercices physiques et ses muscles répondaient de mieux en mieux. Une fois, elle avait même aidé à trouer le crâne de mangeurs d'hommes sans sentir de faiblesses.
Elle ne parlait pas non plus avec les hommes de ce lieu; ils étaient un peu lourdingues dans leur humour et ne savaient causer que de moteurs, de chasse et de femmes.
Elle s'éloignait alors et en profitait pour dessiner. Elle était devenue douée; ses portraits étaient harmonieux et ne comportaient ni erreurs de proportions, ni raideurs.
Elle avait déjà fait au moins une dizaine de portraits de Gemma qu'elle offrait tous à Joey et là elle continuait.
De temps à autres elle conversait avec Allïa ou Joey ou les deux; l'hiver allait passer ainsi. Morne mais au chaud.

Pourtant, un jour qu'ils étaient tous à table avec les quolibets habituels qui faisaient parfois rire tout le monde sauf Mallowe qui levait les yeux aux ciel, la situation dégénéra.
Une fois de plus, ils parlaient de bonnes femmes, de plans culs apparemment hilarants, etc..., jusqu'au moment où l'un d'entre eux risqua ce qu'il ne fallait pas faire: mêler Joey et ses atouts dans la conversation. Certains autres eurent le malheur de renchérir en riant grassement.
Mallowe jeta un œil inquiet vers son champion, elle le connaissait trop mais n'eut pas le temps de ciller une deuxième fois.
L'homme était devenu fou comme la fois à l'arène où il avait fait une tête au carré à Jésus en personne et écopé de plusieurs jours de trou.
Ce fut sanglant au point que toutes les femmes s'étaient écartées sauf Joey qui réussit tant bien que mal à calmer son mari.
Il fallut partir sur le champs. On était en février, le mois le plus froid de l'année...

De février à avril 2019. Quelque part dans le Montana, un sale relent d'esclavage...

Il fallait s'arrêter; ils n'avaient presque plus de nourriture mais surtout plus de médicaments et Allïa n'allait pas bien. Elle s'était blessée au doigt, il était infecté, elle avait de la fièvre.
Ils n'eurent pas le choix, le premier lieu venu serait le bon et c'est là qu'il tombèrent sur une communauté de femmes ultra féministes.
Mallowe n'avait pas suffisamment de culture pour comprendre qu'elles se revendiquaient amazones cela ne l'empêcha pas de remarquer tout de suite que les hommes y étaient maltraités.

Elle avait eu beau se plaire à l'arène malgré la violence, s'il y avait bien une chose contre lequel elle était en désaccord profond, c'était l'esclavage principalement de femmes en ce lieu viril.
Elle n'avait rien pu y faire d'autre qu'adoucir le destin de certaines mais gardait ce principe en travers de la gorge.
Autant dire qu'elle vit d'un très sale œil Vaughn se faire malmener pour l'unique raison qu'il était célibataire contrairement à Isha qui s'en tirait pas trop mal.

Naturellement Allïa fut soignée, et Mallowe y veillait car plus vite ils repartiraient, mieux cela vaudrait.
Afin d'accélérer la quête de victuaille elle prétexta avoir une éternelle faim de loup à cause de son enfance de privations, elle qui mangeait si peu, et courrait la nuit jusqu'au camion pour y entasser le rab.
Malheureusement, elle avait beau ordonner qu'il fallait partir, personne ne l'écoutait à commencer par Isha.
Mallowe savait que son champion avait besoin d'un cadre strict pour filer droit sinon c'était la porte ouverte au grand n'importe quoi mais avec les murs de l'arène son autorité était tombée et elle dût subir les hôtesses malsaines jusqu'en avril, autant dire une éternité.

Un jour pourtant Isha se fâcha enfin. Elle ne sut pas trop pourquoi puisqu'elle s'était isolée afin de faire une série de shadows comme le gladiateur responsable du krav-maga le lui avait appris.
Elle courut vers le groupe au moment où ils prenaient l'une d'entre les amazones en otages. Elle participa au kidnapping en sortant son arme et monta avec tout le monde dans la Love-mobile.
En cours de route la femme fut relâchée dans la nature; ce n'était pas trop tôt car ils étaient serrés comme des harengs saurs à cause d'elle.

Il y avait eu du grabuge ? Bien fait ! Son champion avait très bien oeuvré.

Octobre 2019. le panneau « Elko »défoncé et la panne dans le Nevada.

Allïa était au volant, Mallowe à l'arrière avec les autres quand tout à coup Isha piqua une sale colère: ils n'étaient pas sur la bonne route. Ce n'était pourtant pas la première fois, même quand c'était lui qui tenait le volant !  
Toujours est-il que de rage, il cassa un panneau et décida de conduire.
Les jours passaient comme tous les autres, l'automne arrivait et eux ne voyaient plus la fin de ce voyage. Arriveraient-ils un jour ?
La santé de Gemma se détériora soudainement, elle n'allait vraiment pas bien. D'habitude l'enfant avait tendance à lui taper sur les nerfs parce qu'elle était trop bruyante mais là, son état la faisait plutôt angoisser.
Son teint était pâle comme la mort et les lèvres étaient sèches. Son front était brûlant, le souffle court et surtout, elle manquait de réaction hormis quelques gémissements.
A un moment l'ex champion freina sec. Il avait repéré un couple avec un enfant en bas âge.
La jeune fille le vit courir vers eux pour leur demander des médicaments mais les parents firent non de la tête et passèrent leur chemin. Il allait falloir trouver au plus vite quelqu'un d'autre ou une maison, voire un dispensaire de fortune ?
Hélas, il n'eurent vraiment pas de chance. A peine avaient-ils redémarrés que la Love-mobile tomba encore en panne et Isha partit à pied chercher elle ne savait trop quoi.
Quand il revint un peu plus tard, il avait une drôle de tête comme le jour où il avait foiré la mise-en-scène de Dean et tenait une boîte de médicaments dans la main. Mallowe poussa un soupir de soulagement; le hasard avait bien fait les choses et la gosse allait guérir mais quelle ne fut pas sa surprise de voir tout à coup le visage de Joey se durcir et balancer la boîte dans la figure de son mari.
Que s'était-il passé ?
Plus tard, voyant que le couple battait de l'aile même au bout de plusieurs semaines, Mallowe se risqua à demander à son amie ce qui était arrivé mais elle refusa de répondre.
Les mois passèrent dans cette ambiance avec le lot de mangeurs d'hommes, de squatts, de bons et de mauvais plans quand enfin...

Fin février 2020: Seattle, retour à la ville natale...

Au fil du temps Mallowe avait recouvré toutes ses forces et elle en était fière mais quand elle vit au loin les tours de Seattle se dessiner dans la brume hivernale elle fut prise d'une immense nostalgie. Detroit, l'arène, tous ses amis... Quelle tristesse et quel gâchis.
Elle regarda ses compères uns à uns et se dit que malgré tout elle avait de la chance; elle les aimaient plus qu'elle-même et ils étaient tous là.
Qu'allaient-ils faire à présent ? Qu'allait être leur destinée dans cette ville ?".



Il fait nuit, il fait froid et Mallowe se couche toute habillée, se pelotonnant dans sa couverture à côté de Vaughn afin qu'ils se réchauffent mutuellement. Demain, si tout va bien ils seront arrivés à Seattle et une nouvelle vie commencera. Trois ans à être la Boss sans avoir été obéi c'est long, très long. Elle s'endort et rêve à cet aujourd'hui hypothétique que sera cet autre matin dans sa ville natale.

Si le destin veut bien que je sois encore en vie je me réveillerai tôt. J'aime voir le jour se lever même si ce doit être le pire. J'avalerai un truc vite fait ou je boirai de l'eau, me laverai si c'est possible, m'habillerai tout aussi rapidement et irai dans un coin faire des exercices physiques afin d'entretenir ma forme, comme avant, à l'arène.
La nostalgie me serrera la gorge; 1095 rotations du soleil ont eu beau filer d'est en ouest, je n'arrive toujours pas à tirer un trait sur ce passé.
Nous aurons probablement trouvé un point de chute où nous ne serons pas seuls et j'angoisserai; je n'aime pas le changement, je n'aime pas les situations que je ne peux pas contrôler alors je serai désagréable ou froide afin d'asseoir un semblant d'autorité.

Les autres se seront levés; j'irai vers eux. Je suis incapable d'envisager une séparation qui sonnerait le glas de ce que nous étions à Detroit... Mon champion, mon barman, mon ex-esclave presque soeur, mon amie et maintenant la gosse, mon meilleur modèle qui sait déjà poser comme une star attendant patiemment que je dessine son portrait puis l'apportant à sa mère en criant de joie « maman, encore un !!! range-le ! ».
Je serai effondrée de voir que leur couple part en vrille depuis l'incident du médicament et m'inquiéterait de la santé mentale d'Isha si le lien venait à se rompre définitivement.
Je dévisagerai Vaughn en songeant qu'il sera probablement le premier à partir sous d'autres cieux; il a toujours été électron libre à la recherche de nouvelles conquêtes féminines. J'espère juste qu'il ne les trouvera pas dans un bar et qu'il ne recommencera pas à boire...
Voir Allïa et Joey à mes côtés me fera chaud au cœur mais le regard triste de cette dernière me le serrera jusqu'au sang afin de me rappeler qu'ici bas on paye toujours un bonheur gagné par un malheur qui s'improvise sournoisement.

Je ne montrerai rien de tout cela; mon regard bleu pâle, coupant comme l'acier restera de glace; je suis leur chef, je ne dois pas dévoiler mes sentiments, je dois rester forte quoi qu'il  arrive.
Une chose est certaine, j'aurai besoin de prendre l'air et je sortirai un peu sans eux.
Je me crois solitaire et c'est l'impression que je donne, pourtant, je ne sais pas vivre sans les autres; c'est tout de même grâce à tous ces inconnus croisés au bord du chemin que je ne suis pas transformée en immondice puante.
Je dirigerai mes pas au hasard afin de chercher quelque chose qui ressemblerait de près ou de loin à ce que César avait mis en place dans l'ancienne patinoire olympique et j'y proposerai mes services en temps que bras droit, responsable de la discipline comme avant. J'aime l'ordre ou disons plutôt pour être honnête, j'aime faire régner l'ordre même s'il faut en passer par le chaos pour y arriver.
Et si rien de ce style n'existe, il faudra que je cherche ailleurs ou autrement mon équilibre.

J'ai beau être assez faible physiquement, j'aime la cogne et si d'aventure je suis  témoin d'une agression ou d'un conflit,je n'hésiterai pas y aller; j'ai confiance en mon nouveau corps et en mon arme mais surtout, je n'ai plus peur de rien et si je devais mourir demain ce serait presque sans regret.

J'espère pouvoir être de retour avant la nuit. J'ai besoin de les voir, de veiller sur eux sans savoir qu'au final c'est souvent eux qui veillent sur moi. J'espère que j'aurai pu trouver quelque chose à se mettre sous la dent afin que nous partagions encore un repas ensemble sans penser que ce pourrait être le dernier.
Je me rapprocherai de Joey pour qu'elle m'avoue enfin ce qui s'est passé entre eux. Je lui raconterai qu'ici aussi, c'est comme là-bas, comme partout. C'est l'enfer et nul n'est à l'abri d'un dérapage, même immonde pour sauver sa peau ou celles des êtres aimés. Elle m'écoutera enfin; ou pas...
Je me coucherai en espérant pouvoir faire une nuit complète sans qu'il arrive quelque chose de grave. J'aurai une pensée pour Nounours et Erick qui sont morts non loin de là dans la montagne; peut-être que cela me fera pleurer en silence.
J'éviterai d'envisager le lendemain, tout est tellement aléatoire; et je m'endormirai.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Malou
• Âge irl : majeure
• Présence : souvent
• Personnage : Inventé [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
J'y étais il y a longtemps. 2016 ?
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
le plaisir de RP et...Quelqu'un qui se demandait si j'allais revenir un jour !
• Crédits (avatar et gifs) :
Chloé & Isha



passeport :
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Ven 21 Fév 2020 - 22:26

Youhouuu :smile2: :smile2:



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !


Tu sais déjà où me trouver si tu as besoin^^
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Ven 21 Fév 2020 - 22:55

Youhououou !!!! :smile12:
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Sam 22 Fév 2020 - 2:05

Bienvenue, j'ai déjà vu ce vava tien ! Bon courage pour ta fiche Very Happy
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Sam 22 Fév 2020 - 8:05

Hello Malou! Bienvenue!



Oh, my eyes are seein' red. Double vision from the blood we've shed. The only way I'm leavin' is dead : That's the state of my, state of my, state of my head
Andrea West
Andrea West
The Hallows | Conseil
Administratrice
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Sam 22 Fév 2020 - 8:47

Merci pour l'accueil !!! I love you
Oui Lucia, Mallowe est en quelque sorte une revenante ! Very Happy
Je suis très heureuse de revenir par ici en tous cas :smile2:
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Sam 22 Fév 2020 - 9:07

Bon retour alors Mallowe =P (c'était Mallory avant, non ?)

Bon courage pour la fin de ta fiche !
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Mallowe Brickson

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 5 1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum