→ Le caractère de Martha a profondément évolué au fil de ses dernières années et de ses expériences.

Votre texte doit expliquer chaque trait de caractère (qualités/défauts) que vous aurez choisi dans la partie précédente.

→ Dans cette section, décrivez également la psychologie de votre personnage et son évolution depuis le début de l'épidémie.

→ Veillez à rester cohérent dans vos choix. Par exemple, votre personnage ne peut pas être à la fois avenant et timide. Attention aux synonymes. (Exemple : Courageux / brave...)

→ Particularités physiques : Martha tient énormément de sa mère (Helen), de taille moyenne elle avoisine les 1m64. Si ses traits du visage proviennent de sa génitrice, elle a hérité des yeux de son père (Peter). Des prunelles marrons aux reflets verts qui avaient fait craquer Helen lors de leur rencontre. Née avec une tâche de naissance en forme de fer à cheval sur l'aine, ses tâches de rousseur sont apparues au cours de sa puberté. C'est aussi à cette période que ses cheveux se sont épaissis et sont devenus indomptables. D'un roux flamboyant, Martha n'a jamais pu se résoudre à les couper, pourtant elle sait que cela aurait été bien plus pratique pour sa survie. Son teint pâle lui donne un air maladif, même les rôdeurs à côté paraissent en meilleure forme - si on plisse les yeux. La jeune femme n'a jamais été très épaisse mais l'apocalypse lui a définitivement fait perdre ses joues rondes et ce petit ventre qu'elle avait depuis toujours. Ses muscles ont fondu comme neige et sa souplesse naturelle s'efface peu à peu. Il lui est de plus en plus difficile de se faufiler dans des espaces restreints comme si son corps s'était mis en mode vieillissement avancé. Elle a délaissé ses ongles qu'elle rongeait quand elle s'ennuyait ou qu'elle était stressée depuis qu'ils sont devenus probablement la partie la plus crasseuse de son corps. Martha n'a que deux cicatrices, elles remontent à son enfance lorsqu'en apprenant à faire du vélo elle s'était lamentablement fait une fracture ouverte. Elle a encore une vis dans sa jambe d'ailleurs. La jeune femme n'a pas eu de blessures conséquentes en cinq ans d'errance, elle se trimbale cependant avec une multitude de bleus et d'égratignures qui changent de place au gré de ses activités et déplacements.

→ Equipement : Voilà plusieurs années que la vie de Martha tient dans un vieux sac en toile kaki qu'elle a récupéré lorsqu'elle est arrivée pour la première fois dans une faction. Son premier rôle était d'assurer la sécurité du groupe et plus particulièrement du leader qui adorait avoir la jeune rousse docile à son service. Obéissante et efficace, la faction lui confia un fusil de précision avec un sacré stock de munitions. Aujourd'hui, elle possède encore l'arme mais n'a plus de balles pour l'alimenter. Elle a récupéré un revolver plusieurs mois plus tard alors qu'elle cherchait des provisions pour survivre. Le chargeur est encore plein, car l'arme s'est enrayée la première fois qu'elle a voulu l'utiliser. Son deuxième rôle dans la faction était de soigner les blessures des membres de la faction. Elle a donc encore en sa possession quelques compresses, une paire de ciseaux, un désinfectant périmé et sept doses militaires à injection rapide de morphine. Il s'agit probablement de sa plus grande richesse à l'heure actuelle.

Comme tout le monde, Martha s'habille avec ce qu'elle trouve. En ce moment elle porte un pantalon en toile épaisse, une chemise et une veste kaki bien trop grande pour elle mais qui lui permet de se protéger de la pluie et de ne pas avoir froid. Ses pieds sont protégés par une paire de rangers d'une pointure trop grande. Dans son sac, elle possède un jean large et une autre chemise. La jeune femme ne porte plus de soutien-gorge depuis plusieurs années, c'est un gain de place, de temps et de confort. Et enfin, elle conserve précieusement une paire de gants et de chaussettes épaisses pour la saison froide.

Concernant l'alimentation, ses réserves sont maigres et c'est probablement ce qui lui manque le plus depuis la fin de la faction. Sa gourde en métal, d'une contenant d'un litre est presque vide et il lui reste l'équivalent d'un repas - c'est-à-dire de quoi manger pour trois ou quatre jours pour Martha. Enfin, ses affaires personnelles se résument à une photo de famille pliée mainte et mainte fois, un plan de Seattle et ses environs annoté par ses soins, un crayon à papier, un briquet qu'elle n'utilise qu'en cas d’extrême nécessité, les papiers qu'elle aurait du envoyer il y a trois ans pour espérer conserver sa nationalité danoise et enfin un bouquin de poche qu'elle n'aime pas le moins du monde mais qu'elle s'efforce de lire le soir pour trouver le sommeil.