Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Your eyes could steal a sailor from the sea

Mar 4 Juin 2019 - 20:14

« Tu t’assures qu’il fasse sa sieste hein ? Sinon il va être grincheux. » « Comme sa maman … » « Très drôle Billy. » Avec son sourire de peste, Frankie roula des yeux avant de revoir la liste des recommandations pour s’occuper d’Aaron, comme si le canadien n’avait pas déjà l’habitude de le garder, pendant qu’Ethan revoyait lui la liste de courses avec Adrian et Nigel, les deux experts en la matière. Ils s’occuperaient de leur côté de sécuriser encore davantage la zone de pêche du groupe près de la baie, raison pour laquelle Frankie et Ethan étaient de sortie. Ca et aussi parce que la diva avait envie de profiter de la compagnie du wedding-planner loin du reste du groupe, égoïste qu’elle était encore dans le fond. S’il n’y avait pas le danger, sans doute aurait-elle amené son fils avec elle, mais elle n’était pas non plus totalement inconsciente.

La brune colla un baiser sur le front de son fils avant de glisser la sangle de son sac à dos sur son épaule pour prendre la direction du Land. Installée côté passager, Frankie attendit qu’Ethan arrive puis ils purent se mettre en route. Musique pour l’ambiance sonore, la coréenne n’était pas vraiment une grande bavarde, elle appréciait en revanche – sans le lui dire pour qu’il ne soit pas trop insupportable – tout ce qu’Ethan pouvait raconter, jusqu’à ses blagues qui ne faisaient rire que lui. Direction l’ouest de la ville, vers Sunset Hill, Adrian leur avait parlé d’un magasin d’articles de nautiques et de pêche. Il ne leur restait plus qu’à trouver leur bonheur, en espérant que la zone ne serait pas trop peuplée.

« D’après le plan, il faudra prendre à gauche au bout de la rue, longer la baie et on y sera … » souffla-t-elle en regardant le nom des rues avoisinantes et les noms sur le plan. « Et avant que tu fasses le moindre commentaire, je sais lire une carte. » Relevant le nez de la carte, Frankie esquissa un sourire avant de se pencher vers lui pour glisser sa main à sa mâchoire et l’embrasser. Peste mais peste amoureuse. Rare qu’elle soit démonstrative pourtant, ce n’était pas sa nature même si Aaron tendait à la faire changer, évoluer, vers une personne plus ouverte, plus douce.

West Marine. L’enseigne se dessina sous leurs yeux après quelques minutes supplémentaires, défraichie, rouillées. Quelques carcasses sans doute amatrices de loisirs nautiques trainaient devant le bâtiment, tournant leurs regards vides de vie vers le Land avant que le moteur n’arrête de ronronner dès qu’ils furent garés. « On s’occupe d’eux et on fait un tour rapide de la zone pour s’assurer que ça ne craint rien ? » demanda-t-elle en s’assurant de la présence de son Glock et de sa hache à sa taille, encore assise dans l’habitacle.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Dim 9 Juin 2019 - 19:56

Your eyes could steal a sailor from the sea


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man my boy. but for now it’s time to run...


- Si tu sais m'ramener quelques filets, et ça. Des filets et ?

Ah bha visiblement une liste de course personnelle. Ethan observa cette dernière, fronçant les sourcils au grès des mots, précédés par quelques tirets, qui ne lui disaient rien. Au pire dans son crâne se formait une tâche noire et informe sensée représenter l'objet dont le nom était estampillé sur le feuillet, au mieux, ça avait strictement rien à voir avec ce que désirait sûrement son père.

- Tu comptes ouvrir une étale d'romano au no man's land ? Un rictus moqueur échappa au trentenaire sous les yeux roulants de son paternel.

- Matériel de pêche espèce de crétin, Nigel en a besoin, tu comptes attraper des truites de quelle manière sinon ? Le sourire narquois, de coin même, d'Adrian l'invita à plisser le front. En dressant un ours ? T'pas doué non plus pour ça, hein ?

Ethan roula des yeux à son tour, laissant son père lui coller une tapette sur l'épaule avant de disparaître à l'autre bout du campement, sans doute aux ruches, là où Hayden faisait son possible pour récolter de ce nectar très utile. Saddler senior lui filait un coup de main d'ailleurs, histoire de retaper complètement les quelques maisons, pour que les reines y trouvent leur confort, y pondent et que la nature reprenne lentement ses droits à l’abri de l'extérieur, des grognards et autres siphonnés qui, bien qu'invisibles, devaient encore traîner dans les avenues ruinées de Seattle. Bref, il lisait encore cette liste en s'approchant du Land, les yeux rivés sur ces mots sans définitions à son regard, jusqu'à les redresser sur la silhouette fine de Frances. Prête, fraîche comme une rose, à croire que l'apocalypse n'avait rien retiré à ce qu'elle était autrefois. Et même s'il ne la connaissait pas dans l'ancien monde, qu'il n'en avait jamais entendu parler jusqu'à comprendre quel était son métier, que son père lui fasse même l'éloge de la discographie de la Coréenne, Saddler avait bien du mal à la voir différente d'aujourd'hui.

Sans un mot, juste un sourire, il s'invita au volant, boucla sa ceinture et laissa qui voulait leur ouvrir la grille pour diriger le véhicule vers la zone évoquée la veille sur l'oreiller. La musique tournait dans les enceintes, ses doigts jouant le rythme contre le cuir du volant avant de baisser les cils sur ses traits fins, prenant juste le temps de savourer l'arôme sucré de ses lèvres avant de passer la langue contre les siennes malgré le rictus subtilisé par son commentaire précédent.

- Heureusement,... tu peux pas, non plus, avoir toutes les tares du monde, Ses yeux s'écarquillèrent outrageusement. Une moquerie gentillette, propre à ce qu'ils étaient, à l'image de leur relation stable mais, malgré tout, pleine de chamailleries dignes d'adolescents trop butés. mal conduire, être peste, puis la tête de cochon aussi, j'en oublie ? Imaginant sans mal se manger un coup de poing dans l'épaule, il recula à peine en tournant le volant vers la direction précisée plus tôt. Ses yeux filèrent à son profil en un sourire amoureux. Il l'était oui, aussi niais soit ce sentiment, Ethan n'en avait pas honte, pas une seconde, il l'aimait cette fille. Dans la noirceur de cet univers il avait trouvé son phare. Si tu lui sors cette comparaison là, tu peux être sûr que tu finiras avec le levier de vitesse où c'est gênant à défaut de profiter de sa chaleur. Cette pensée fugace lui arracha un sourire, néanmoins le sérieux revint prendre possession de ses traits dès lors qu'il parqua le véhicule aux abords de cette boutique. Quelques goules traînaient là, les yeux opaques mais certainement bien plus capables de cerner le moindre mouvement que les leurs. Autant s'en charger effectivement, les achever était bien plus prudent que d'avoir à les esquiver pour s'en coltiner plus, forcément ces saletés étaient aussi équipées d'écoutilles de compet', quand ils quitteraient les lieux les bras chargés de matériel. Le trentenaire coupa le moteur, glissant la main à la double garde de son couteau, terminant de vérifier le chargeur du SIG, juste au cas où, avant de chopper la manche de Frances pour l'attirer vers lui. Ses lèvres imprimèrent leur ombre sur les siennes, sensuellement, puis il recula en deux sourcils arqués et cet air que son père qualifiait de nigaud fini. Fais attention, j'me charge de les éloigner puis je m'occupe d'ces deux là.

Son menton pointa les deux ex employés, badges aux restes de chemise témoignant encore de leur carrière de vendeur, qu'il avait choisi. Saddler quitta la bagnole puis laissa la brune s'éloigner avant de taper du poing sur le toit métallique du land. Diversion faîte, déjà les siamoises se dispatchaient. Ethan recula, laissant le premier tendre les bras par dessus le capot pour mieux l'agripper puis lui planter la lame dans l'orbite. Ça dégueulassait la voiture, comme les chiures de moineaux, pour autant valait mieux ça que la brune vers laquelle il redressa les yeux pour être sûr qu'elle gérait.

made by LUMOS MAXIMA

Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Lun 10 Juin 2019 - 10:32

Esquissant un large sourire de peste, Frankie décida de ne pas répondre à cette boutade. La bave du crapaud n’atteignait pas la blanche colombe, c’était bien cela qu’on disait. « Il faut croire que tu apprécies chacune de mes tares. » se contenta-t-elle d’ajouter avant de reporter son regard sur la route, les noms des rues, le plan. Ethan l’agaçait, c’était cela sa plus grande tare, mais pour une raison étrange et sombre, Frankie s’en était accommodée. Pire encore, elle en venait à trouver le temps long loin de ses piques et de ses blagues pas drôles. A croire que depuis toujours, dans la masse de personnes qui l’adulaient, la coréenne ne voyait que celles et ceux qui étaient différents. Saddler l’était à ses yeux, tout comme Isiah l’avait été.

Après quelques minutes de route supplémentaires, le duo arriva près du magasin d’articles de pêche conseillé par Adrian et Nigel. Ethan d’accord avec son plan, la brune sortit du véhicule, récupérant sa hache dans une main avant de se sentir attirée vers lui. Ses lèvres trouvèrent celles du brun, y dessinant un sourire avant qu’elle ne hausse les sourcils. « Fais attention à toi. » Elle ? Elle savait se débrouiller, elle avait survécu seule pendant un temps, et surtout, toute diva et princesse capricieuse qu’elle soit, Frankie n’avait pas peur. Si elle préférait laisser les autres se salir les mains à sa place, la brune savait quand il fallait se débrouiller seule et elle n’hésitait pas à le faire.

Les regards vitreux de quelques macchabées se tournèrent vers Ethan, offrant à Frankie la possibilité de se faufiler plus près du bâtiment. Sa hache rencontra en chemin le crâne ramolli de deux charognes, la première qu’elle repoussa d’un coup de pied dans le ventre avant de l’achever au sol, la deuxième qu’elle eut le temps d’approcher plus calmement. Même si tout ceci avait des airs de routine bien huilée, son cœur tambourinait toujours comme un fou furieux dans sa poitrine, c’était plus vrai encore depuis bientôt un an. Un an qu’Aaron était près d’elle, et ce bambin était sa vie, la raison pour laquelle elle devait désormais se montrer autrement plus prudente. Face à l’entrée du magasin, Frankie tourna les talons, son regard noir se posant sur le wedding-planner qui terminait d’achever un cadavre.

D’un signe de la main, Frankie lui indiqua que tout avait l’air calme. Elle aurait aimé pouvoir l’affirmer mais impossible de contourner l’édifice, ils allaient devoir entrer et découvrir par eux-mêmes si l’endroit était vraiment calme. « C’est apparemment pas barricadé, ça peut être bon comme mauvais signe. » Personne n’y avait enfermé de horde de fans et personne ne s’y était enfermé, mais dans un cas comme dans l’autre ça ne voulait pas dire que l’endroit était sûr. Les doubles portes coulissantes étaient bloquées ouvertes, à peine assez pour se faufiler à l’intérieur. Frankie haussa une épaule avec un regard vers Ethan. « Je passe la première. » Il aurait sans doute quelque chose à redire là-dessus, mais elle se faufilerait plus facilement.

Et c’est ce qu’elle fit, récupérant sa lampe torche dans sa main gauche. L’entrée du magasin était déserte, et clairement en bordel. Après une grande inspiration, Frankie frappa la lame de sa hache contre l’arête métallique de la caisse à sa portée. Un klong se répercuta dans le magasin, suivit d’un silence plutôt rassurant. « J’suppose qu’on est seuls. T’as la liste ? » Autant ne pas trainer trop longtemps pour faire leurs précieuses courses, ils auraient tout le temps après de profiter la vue à l’arrière du magasin, vue qui d’après les posters tachés de sang était plutôt agréable.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Ven 14 Juin 2019 - 15:00

Your eyes could steal a sailor from the sea


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man my boy. but for now it’s time to run...


Croire qu'il appréciait chacune de ses tares ? Oui, effectivement, sinon comment aurait-il pu la supporter ? Tout à fait, après tout elle en tient une sacrée couche. Sa propre pensée lui avait arraché un rictus. Une couche oui, ce n'était que des artifices, un peu comme les plantes carnivores qui usaient de couleurs chatoyantes pour attirer les insectes. Pas que Frances était de ce genre là, simplement que chacune de ses tares, sauf l'obstination peut-être, n'était qu'un masque qui dissimulait autre chose, de superbe, derrière. Enfin, l'heure n'était pas à la rêverie, davantage quand un comité d'accueil, démuni de colliers fleuris qu'on recevait dans les îles à atterrissage, leur tendait les bras.

La Coréenne se débrouillait, ça Ethan n'en doutait pas même s'il la garda à l’œil après avoir achevé l'un des premiers qui s’intéressait, un peu de trop près à son goût, au reflet pas terrible que lui renvoyait la carrosserie rutilante du Land. Raide mort, un de moins de son côté, un deuxième ne tarda plus à rejoindre son congénère avant qu'il puisse enfin emboîter le pas à sa compagne.  C'était calme, peut-être trop en comparaison au lot de décharnés auquel ils avaient eu droit une poignée de semaine plus tôt, lors de cette sortie où, par miracle, le groupe avait pu ramené un camping-car en bon état. Ses yeux allèrent et vinrent sur la devanture. Pas de calfeutrage aux fenêtres et entrée, rien qui suggérait qu'un potentiel groupe s'était installé dans le coin, rien qui indiquait non plus la présence d'autres grognards aux alentours, pour autant son expérience suffisait à lui rappeler que ce n'était pas parce qu'on ne voyait rien, qu'il n'y avait rien. Comme pour les siphonnés, comme pour cette flèche plantée dans le pneu du Land.

Pas que, des tas de choses lui avaient déjà prouvé que le calme, le silence, n'étaient pas forcément bon signe. Mieux valait être à l’affût de tout, en un quart de seconde la plénitude – de façade – pouvait se muer en bordel innommable digne des pires scénarios catastrophes. Sur les talons de la jeune femme, Saddler fronça les sourcils en s'arrêtant net près de ce sas entrouvert. Certes l'électricité avait sauté, des années en arrière déjà, pour autant les portes automatiques restaient rarement coincées de cette manière. Attentif, il sourcilla davantage en la voyant se faufiler sans plus d'hésitation.

- Bha voyons ... Lâcha-t-il en un roulement d'yeux faussement exaspéré. Tu t'trouves que j'ai pris du poids ? C'est une façon détournée d'me faire comprendre que j'ai d'la brioche ? Même s'il plaisantait, taquin de nature oblige, le trentenaire restait sur ses gardes.

N'importe quel timbré pouvait surgir à peine serait-elle entrée là dedans, cinglé ou cannibale décharné d'ailleurs, pour autant s'il avait à choisir, s'il n'y avait d'autres choix que de se coltiner une merde, mieux valait la nouvelle génération de lépreux sans une once d'intelligence, guidée par les élans vifs d'un estomac insatiable, qu'un type droit sur ses guibolles capable de braquer une arme sur la tempes de la chanteuse.  Rien cependant, il entendit simplement le cliquetis de métal plus loin tandis qu'il se battait, légèrement et à l’abri de son regard, pour se hisser, à son tour, entre les deux battants de verre dégueulassés par les aléas du temps puis de la météo déplorable d'un état réputé pour son temps grisâtre. Mâchoires serrés, le wedding-planer rentra le ventre et vit une pression de sa chemise voler pour rejoindre le béton ciré aux pieds de Frankie. Bha tien, si elle ne commentait pas, il allait pleuvoir des grenouilles empaillées. Libéré – délivré !!!! - de ce piège de joints et de verre, il sourit avec abus, arquant les sourcils à plusieurs reprises avant de s'approcher de hall de caisses, encore guidé par la torche de Frances avant d'estimer bon, même plus prudent, de dégainer la sienne. Trop tard sans doute. Dans son ascension, l'une de ses semelles buta dans un corps mou, même visqueux, qui l'obligea à braquer le faisceau vers le sol pour mieux grimacer avant de ne pouvoir réprimer un rictus surpris. Dieu seul savait ce qu'avait foutu ce client, ou employé, néanmoins il avait la tête coincée dans une grille d'évacuation au sol, une première.

- Y a vraiment des gens qui croyaient pouvoir s'cacher dans un trou plus p'tit qu'eux ? Son rire fila dans l'air ambiant, quelques larmes déjà à perler aux coins de ses billes émeraudes. Juste pour savoir c'qui s'est passé ici, juste pour ça, j'adorerai qu'on s'trouve un groupe électro, une télé et un magnéto, doit bien y avoir de vieilles bandes de surveillance.

Hilare, mais aussi silencieux que possible, le trentenaire passa la langue sur ses lèvres. Il enjamba le corps ensuite, puis redressa le faisceaux lumineux vers les premiers rayons, plongés dans la pénombre, à portée. Liste sortie, il la tendit à Frances. Peut-être que sa déduction serait plus probante et ingénieuse que la sienne au sujet des articles de pêche recherchés par deux des hommes restés au complexe.

made by LUMOS MAXIMA

Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Dim 16 Juin 2019 - 15:44

Passée de l’autre côté de la double porte coulissante, Frankie posa son regard sur Ethan, un sourire amusé étirant ses lèvres. « J’osais pas te le dire … » se moqua-t-elle avant de vérifier si le magasin était vraiment désert ou non. A première vue, il l’était mais le silencieuse ou l’absence de bruits particuliers pouvait facilement induire les plus décontractés en erreur. La brune resta donc sur ses gardes, tournant son regard sur Ethan qui se faufilait à son tour à travers l’entrée lorsqu’un petit objet roula jusqu’à ses pieds. « Sérieusement ? Tu commences déjà à te désaper pour détourner mon attention de notre mission ici ou tu as vraiment pris du poids ? » Pas qu’elle se plaindrait, dans un cas comme dans l’autre, mais chercher la petite bête et le taquiner, ça faisait partie de ses passe-temps favoris.

Le faisceau de sa lampe suivit finalement la grande découverte d’Ethan, découverte qui lui arracha une grimace. « Tu crois vraiment que ce type a tenté de se sauver par-là ? Faudrait vraiment être … un abruti. » Il y avait sans doute plus de chance pour que quelqu’un lui ait coincé la tête là-dedans en guise de … punition ? Secouant la tête, quelques boucles brunes retombant de part et d’autre de son visage, Frankie reprit. « Un après-midi cinéma en amoureux, comme c’est romantique. » A nouveau moqueuse, la diva récupéra la liste, calant le morceau de papier griffonné par Adrian sous le faisceau de sa lampe en grimaçant. « Cannes … du fils … des … m- … moulinets ! » Il fallait déchiffrer, une chance elle avait assez comploté avec le vieux Saddler pour faire croire à son fils qu’elle savait parfaitement décrypter ses pattes de mouche.

En réalité, Adrian et Nigel lui avaient déjà fait un rapide état des lieux de ce dont ils auraient besoin pour pouvoir industrialiser davantage leurs journées de pêche sur la baie. « Waders, ça, ça va te plaire Ethan, j’suis persuadée. » Parce que Saddle senior lui avait expliqué de quoi il s’agissait, Frankie savait qu’Ethan trouverait une quantité astronomique de conneries à faire ou dire dès lorsqu’ils seraient dans le rayon. D’un geste de la main, avec ses manières de diva, Frankie désigna les chariots, ça serait plus simple alors qu’elle les guidait à travers les rayons, sa lampe balayant aussi bien le sol que le haut des rayons pour savoir où ils se trouvaient.

S’arrêtant face à un rayon où des dizaines de cannes à pêche étaient fièrement exposées, la coréenne reprit. « Tu comptes les accompagner sur le lac pour pêcher ? » Parce qu’elle paierait pour voir ça, ça ne manquerait pas d’être comique. La brune mordilla sa lèvre un instant avant de revenir près du wedding-planner, posant son index sur son torse. « Si tu ramènes la plus grosse prise, qui sait … t’auras peut-être une récompense. » Se hissant sur la pointe des pieds un instant, Frankie vint l’embrasser, logeant ses doigts à sa nuque avant qu’un bruit dans le rayon de la force à se reculer. Avaient-ils de la compagnie ? Faisant volte-face, en lui collant sa doute ses mèches brunes peut-être un brin trop longues dans le visage au passage, Frankie éclaira le rayon. Elle fronça les sourcils avant de sursauter en voyant jaillir de sous le rayon un raton-laveur qui se figea, sans doute aussi surpris qu’elle. Frankie vint se coller dans le dos d’Ethan en mimant un oust de sa main qui tenait la lampe. « Fais le partir … »
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Dim 16 Juin 2019 - 17:10

Your eyes could steal a sailor from the sea


tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man my boy. but for now it’s time to run...


Après midi romantique au cinoche, uhm, il arqua un sourcil, son sourire un peu crétin toujours fiché aux lèvres. C'était du sarcasme où il s'y connaissait pas. Enfin, peu importait l'inspecteur Biales ici présent, la liste des courses était bien plus importante que de résoudre une énigme digne d'un Sherlock Holmes. Watson, enfin Frances, décryptait l'écriture immonde son père, lui indiquant déjà ce qu'ils recherchaient dans ce magasin où les amateurs de glandouille dominicale devaient se plaire jadis. Moulinet... Fil, jusqu'ici tout allait bien, il situait à peu près les différents côtés d'une canne à pêche, en revanche, et après s'être emparé d'un caddie libre, le trentenaire tiqua sur le dernier mot qui fila ses lèvres. Waders... Uhm ? Plaît-il ?

- What else ? Feignit-il, un air particulièrement perplexe collé à la pomme avant de ramener, une bonne fois pour toute, et en espérant ne pas faire trop de boucan, leur précieux chariot vers lui. Forcément, il avait choisi le seul disponible mais, étant donné ce bol légendaire en ce qui concernait le shopping, Saddler avait jeté son dévolu sur le seul, l'unique, dont l'une des roues s'était mise de biais. Quelques jurons crachés entre ses dents plus tard, enfin le wedding-planer emboîtait le pas de la jeune femme dans les rayonnages poussiéreux des abonnés à chasse et pêche.  Coudes ancrés aux commandes du caddie, il baladait son regard ça et là sur les étales, décryptant parfois le nom des différents objets en espérant y dénicher l'une des « perles » inscrites en hiéroglyphes sur la liste que détenait sa compagne. C'est quoi au juste, un waders ou des … La pêche et moi ça fait dix mille, déjà que les poissons c'est pas trop ma tasse de thé c'est visqueux, mal odorant.

Tout en conversant, il dodelinait de la tête, ne cherchant pas de véritables réponses puisque, de toute évidence, si Frances lui avait promis que ce machin allait lui plaire, elle ne lui révélerait rien avant qu'ils le trouvent ce fameux ustensile.  En revanche, à sa question, il dévia les yeux d'une vielle PLV digne des USA ; un type en salopette de pêche, une tronche d'ahuris avec une énorme dorade entre deux grosses paluches, pour les reporter sur elle. Vraiment ce genre de « sport » c'était pas trop sa tasse de thé, cependant plus rien ne l'était dans ce monde, sauf peut-être elle et son fils. Un sourire étira donc la commissure de ses pétales en l'observant, parce qu'il savait parfaitement qu'elle ne se priverait pas pour le charrier si, toutefois, en accompagnant Nigel, et Hayden qui avait plutôt l'air partant lorsqu'ils avaient évoqué cette sortie, il revenait saucé comme le peu de prises qu'il aurait pu coller dans sa bourriche.  Plus grosse prise... Juste après ce baiser partagé, un rictus fila sa trachée, marquant le coin de ses yeux de ridules aussi moqueuses qu'elles étaient rieuses. Elle tendait la perche, ils étaient seuls, autant s'en saisir pour lui en mettre un petit coup. De perche ? Bien sûr, de quoi d'autre sinon ? Leur malheureuse tentative au studio lui avait suffit pour qu'il prenne conscience que les expériences en extérieure n'étaient pas les meilleures idées qui soit, enfin dans ce monde là.

- J'ai déjà la plus grosse prise, dois-je te rappeler que t'as dit aimer les gros engins ? En capturant son œillade, lui même le sourcil arqué et un faux air goguenard collé à la pomme, Saddler éclata de rire dans le creux de son coude, le buste penché vers le guidon du chariot. En revanche, le bruit qui suivit le poussa à passer la langue contre ses lèvres tout en se redressant. A peu de chose près il devait ressembler à Sunny quand celle-ci capturait quelque chose, enfin avant de recracher les mèches qu'elle venait de lui enfoncer dans la bouche en faisant volte face aussi vite. Pas de râle, pas d'échos de savates instables en revanche, à peine se fut-elle dissimulée dans son dos, à la limite de lui agripper les fibres de chemise, que le trentenaire voyait enfin la petite bête, adorable, qui venait de se figer de trouille dans le milieu de l'allée. C'est Meeko ! Rit-il, amusé de l'imaginer effrayée par un truc aussi mignon qu'un raton laveur. Ou un Rapetou, j'veux surtout pas t'vexer mon gars, surtout si tu peux pas saquer les Powhatan. La bestiole couina, enfin elle fit son bruit de raton laveur, avant qu'il tourne doucement les yeux sur elle qui faisait des signes pour tenter de faire déguerpir l'animal. Tu parles l'râton laveur, ou ils comprennent le langage des signes ? Taquin il dégagea une larme dessous son œil avant de s'approcher, l'abandonnant dix secondes près du caddie, pour coller les mains sur ses genoux puis se pencher vers la bestiole qui ne mit que peu de temps à déguerpir. T'es une p'tite nature hein ….. et ... Et là, en se tournant, il changea d'air subitement, manquant deux trois pas à reculons pour mieux se rattraper à une gondole après avoir capturé l'imprimé de cette nouvelle silhouette PLV grandeur nature. Un grizzly, une saloperie de grizzly en carton qui sans doute ferait se marrer Frankie quant à son air livide.

made by LUMOS MAXIMA

Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Dim 16 Juin 2019 - 17:59

« Waders … tu verras quand on les trouvera. » La brune mordilla sa lèvre pour ne pas éclater de rire en l’imaginant porter un truc comme ça. Oh Ethan resterait toujours … Ethan même dans la pire tenue, mais ça ne l’empêcherait pas de se moquer copieusement de lui. C’était sa nature à elle d’être moqueuse, et c’était si facile avec lui. « Petite nature … » souffla-t-elle tout en sachant pertinemment qu’elle ne ferait pas la fière non plus. La pêche c’était salissant, elle préférait largement laisser cela aux moins précieux, à se demander d’ailleurs pourquoi Ethan était décidé à y participer, Adrian avait dû le contraindre d’une manière ou d’une autre, ou bien il voulait jouer les mâles alpha.

Sa remarque sur un hypothétique concours et surtout la récompense finalement déjà acquise et dont ils sauraient profiter tous les deux fit lever les yeux au ciel de la brunette, avant que leur moment ne soit interrompu par cette petite créature aussi perfide que sale. « Ca pourrait être le pape ou sa sœur que je m’en foutrais et que je voudrais qu’il dégage tout autant ! » pesta-t-elle dans le dos du wedding-planner qui s’amusait à blaguer avec le raton-laveur. Ces créatures n’étaient rien d’autres que des rats en plus gros, il aurait sans doute fait un bon gibier à ramener au camp mais Frankie n’avait pas l’âme d’une chasseresse et elle préférait se contenter de légumes plutôt que se salir les mains. « Oh tais-toi Ethan ! Fais le juste partir ! » De ses petits poings, elle lui martela le dos jusqu’à ce qu’il se déplace pour faire filer le petit gars qui n’avait rien demandé.

Petite nature, oui, et c’était l’hopital qui se foutait de la charité parce que clairement le brun n’était pas plus courageux qu’elle parfois. Alors … zut. Frankie se cramponna au chariot jusqu’à voir Rocket disparaître dans l’allée, bien. Mais voilà qu’Ethan se retrouvait à son tour effrayé, à tel point que Frankie brandit sa hache en se retournant pour voir ce qui lui avait fait peur. « T’es sérieux ? Moi j’ai peur des ratons laveurs, okay, mais toi t’as peur d’un … » Du bout de l’index, elle appuya sur le présentoir en carton qui tomba en soulevant un nuage de poussière avant de se mettre à rire, revenant vers lui. Ses doigts glissèrent à son bras droit, relevant sa manche. « Petit ours brun est pas vraiment là Ethan … T’en fais pas. » Elle se moquait, mais à bien y réfléchir, il aurait pu y passer, c’était un miracle que la bête sauvage ne lui ait pas refilé de saloperie. « Et puis il t’a laissé un souvenir qui te rend plutôt … sexy … » souffla-t-elle en plongeant son regard dans celui du wedding-planner, pour le détourner de cette peur qu’elle comprenait même si elle s’en moquait gentiment.

Meiko était parti, l’ours n’était pas vraiment là et leur chariot était encore vide. Collant un baiser au coin de ses lèvres, Frankie entra dans le rayon et laissa son regard aller de la liste aux diverses cannes exposées là jusqu’à trouver ce qu’Adrian et Nigel avaient recommandé. La coréenne saisit une canne qui semblait correspondre aux inscriptions sur la liste, galérant un minimum pour l’arracher à son support, assez pour en faire tomber une dizaine. « Et merde. » Une chance, elle n’avait pas besoin de tout ranger, personne ne viendrait la reprendre sur l’état du rayon. Encore deux ou trois et ce serait bon, le tout dans le chariot Frankie indiqua plus loin les moulinets qui allaient avec. Sans trop de conviction, la diva en jeta quelques-uns dans le caddie avant de s’appuyer sur la structure métallique, face à Ethan qui menait toujours la chariote, enfin le chariot. « Faut qu’on aille vers les vêtements maintenant, ça a l’air d’être plutôt de l’autre côté. » Waders. L’idée la fit à nouveau rire alors qu’elle indiquait la direction de son index.
Invité
Anonymous
Invité
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Re: Your eyes could steal a sailor from the sea

Contenu sponsorisé
Casier judiciaire
Feuille de personnage

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum