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Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 16:11


Elisabeth Jane Ring
30 ans AMERICAINE AVOCATE THE REMNANTS

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

On ne le dirait pas en la voyant mais Elisabeth n'a rien d'une belle petite ingénue. Avocate de profession, elle a rapidement appris à s'adapter dans un monde plein de requins et à se montrer intelligente. Charismatique, elle est également manipulatrice, menteuse et dominatrice (elle a toujours eu un problème avec l'autorité). La vérité n'est à ses yeux qu'une question de point de vue et c'est justement par ce genre de pensée qu'on la pense arrogante. C'est peut-être vrai après tout ? Il lui a fallu bien du courage pour tirer son épingle du jeu et se montrer persévérante. Toutefois, pour survivre dans ce monde nouveau, il lui a fallut faire preuve d'égoïsme et de loyauté. Toutefois, elle est si sympathique qu'on pardonne tout à celle gueule d'ange et elle sait parfaitement bien en jouer.


and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

Elisabeth est une jeune femme svelte à la taille fine et élancée. Son port altier trahit ses années passées à étudier la danse. Sa souplesse lui a permis à de nombreuses reprises de pouvoir se faufiler à travers des espaces difficiles d'accès. Si elle aimait beaucoup être habillée de manière élégante et raffinée dans une autre vie, elle privilégie aujourd'hui les vêtements pratiques et solides tels que les jeans, les débardeurs et les pulls lorsque le temps le nécessite. Le tout est que les vêtements se trouent le moins vite possible et lui permettent d'être libre de ses mouvements. Elle dispose également de deux poignards qui ne la quittent jamais. Elle les a trouvé sur le corps inerte d'un militaire lors de l'évacuation de Washington en se disant que ça pourrait lui servir et depuis, elle ne compte plus le nombre de fois où ces deux petits morceaux de métal lui ont sauvé la mise. Elle dispose d'un sac à dos dans lequel se trouvent quelques photos de famille qui sont précieuses à ses yeux, des vêtements glanés ici et là dans des maisons qu'elle a visité pour trouver de la nourriture et le peu de nourriture qu'il lui reste.


a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

Elisabeth Jane Ring est née le 3 avril 1988 par une belle journée ensoleillée au George Washington University Hospital à Whashington DC de Andrea (née Flamhalf) et Thomas Ring. Elle était à leurs dires leur "petit rayon de soleil".

La première fois que son frère Josh, l'avait tenu dans ses bras, il avait 5 ans. Il avait vu sa soeur grandir petit à petit dans le ventre de leur mère. Persuadée qu'elle était un alien qui les dévorerait tous, il avait très peur de cette chose qui grandissait dans le ventre d'Andrea jusqu'à ce qu'il assiste à l'une des échographies. Il comprit alors que ce tout petit être inoffensif était avant tout fragile et s'était alors promis à lui-même qu'il ferait tout pour la protéger. Ainsi, lorsque son père l'amena voir la nouvelle venue, il se montra tout penaud dans l'embrasure de la porte avant de s'approcher du lit, invité par le sourire bienveillant de leur mère. Les mains larges de son père sur ses épaules lui donnait autant de courage qu'elles le rassurait. Il vint alors voir ce petit être et lorsque ses yeux se posèrent distinctement sur ce petit être, un tas de questions dues à sa curiosité d'enfant défilèrent dans sa tête. Sa mère lui proposa alors de prendre le nourrisson dans ses bras. Guidé par son père et sa mère, il recueillit ce petit être dans ses bras. Jamais il n'oubliera cette sensation, ce petit être fragile dont la vie ne tenait qu'à ses bras qui l'accueillaient. Emu, il la regardait lorsqu'elle lui sourit (ou en tout cas, c'est ce qu'il a toujours cru qu'elle avait fait). Une immense joie et une douce chaleur l'envahit alors, comme les rayons du soleil qui se posent délicatement sur le visage de l'endormi au petit matin. Il sut qu'il l'aimerait toute sa vie.

Le moins que l'on puisse dire c'est que Lizzy (son surnom) a eu une enfance dorée. Son père était politicien, il était un des chefs de file des démocrates. Il avait l'ambition de monter toujours plus haut dans l'échelle de la vie politicienne  et est parvenu jusqu'au poste de sénateur. Très influent et écouté, il savait se montrer progressiste quand il le fallait mais également sage. Outre les postes les plus influents, il aurait aimé être nommé aux affaires étrangères mais le sort en avait décidé autrement. Son dernier mandat sera celui de sénateur de l'Oregon, ce qui n'est pas une mauvaise place pour un jeune homme de la campagne. Sa mère quant à elle était chirurgienne, plus précisément cardiologue. Elle était une femme extrêmement rationnelle qui n'hésitait pas à inciter son mari à garder les pieds sur terre quand ses utopies prenaient un peu trop le dessus. Ainsi, Lizzie n'avait jamais manqué de rien. Elle allait dans les meilleures écoles, faisaient les activités les plus prisées et était destinée à un bel avenir, quel qu'il soit. Elle était ce que l'on pouvait appeler, de la haute. Certaines de ses amies étaient des enfants de stars mondiales, n'importe qui l'enviait. Toutefois elle gardait un regard détaché de tout ceci, comme si rien ne l'atteignait et pour cause : elle se sentait toujours terriblement seule.

C'était là d'ailleurs le drame de son existence, ses parents étaient tous deux tellement dédiés à leurs ambitions professionnelles qu'ils en oubliaient qu'ils devaient également se dédier à leur vie de famille, ce qui arrivait rarement. Lorsqu'ils s'en souvenaient enfin, petite, elle se réjouissait comme une folle de ces instants privilégiés, passés aux bords du Crater Lake dans l'Oregon où ils avaient une maison de campagne. Toutefois avec l'âge, elle se rebellait, s'opposait à ses parents et les trouvait bien hypocrites de se rappeler seulement de leur progéniture deux fois l'an.

Seul son frère la comprenait. Il avait tenu sa promesse, il s'était occupé d'elle comme un père, une mère, tout quoi. Il était à la fois son confident ainsi que son meilleur ami. Enfin... sur beaucoup de choses car lorsque le temps de parler des problèmes de coeur est venu, il a préféré qu'ils n'abordent jamais le sujet : trop bizarre pour lui. Il l'apaisait, la sermonnait quand elle dépassait les bornes, la rassurait quand elle était triste. Il était le premier numéro qu'elle composait lorsqu'elle avait un souci ou qu'elle était coincée à une fête et qu'elle avait besoin que l'on vienne la chercher. C'est lui d'ailleurs qui lui a apprit à conduire et avec qui elle a fêté aussi l'obtention de son permis.

C'est le départ à l'université de son frère lorsqu'elle avait 13 ans qui changea tout dans l'univers de Lizzy. Si jusque là, elle s'était montrée une élève moyenne mais sociable et populaire, elle s'était introvertie et était devenue studieuse. N'ayant plus personne avec qui parler des sujets qui la touchait profondément, autre que par de rapides conversations téléphoniques le soir, elle s'était réfugié dans ses livres. A vrai dire, son frère avait réussi à intégrer la prestigieuse école Harvard pour y étudier le journalisme. Elle s'était alors renseignée et faisait tout pour avoir une chance d'y aller le retrouver quand elle en aura l'âge. Ce qui en soit était assez stupide car, lorsqu'elle y arriverait, son frère aurait pratiquement terminé son cursus, mais elle préférait ne pas y penser. Ainsi elle avait arrêté d'aller aux fêtes et autres divertissements auxquels elle s'adonnait initialement chaque semaine pour se plonger d'abord dans ses devoirs et lorsque c'était fini, elle se plongeait dans les bibliographies annexes. En un an, elle était devenue première de sa classe, ce qui lui permit d'intégrer la School Without Walls High School, un lycée très réputé, le meilleur du District de Washington D.C. Elle excella aux tests à la fin de sa première année au lycée en obtenant un 5 en Advanced Placement, ce qui lui permit d'intégrer ce cursus d'excellence et de choisir une matière supplémentaire à étudier, elle fit le choix de la classe de Gouvernement et Politique aux Etats-Unis afin de marcher dans les traces de son père. Peu avant la fin de l'année, elle reçut enfin le sésame quelle espérait depuis si longtemps : sa lettre d'admission pour Harvard.

Elle en avait été tellement heureuse qu'elle avait organisé une petite virée d'une semaine à Boston pour aller voir son frère. Officiellement, ils venaient lui rendre visite mais avec la complicité de ses parents, ils voulaient surtout permettre à leur petite dernière d'annoncer la grande nouvelle en personne. Elle fut accompagnée de l'un des assistants de son père pour le voyage et se retrouva principalement seule avec son frère pour son plus grand plaisir (elle s'était arrangé avec l'assistant pour qu'il les laisse seuls pendant la semaine sous la consigne que s'ils avaient le moindre problème, elle devait l'appeler quoiqu'il se passe). Ils fêtèrent ensemble la bonne nouvelle jusqu'à ce qu'elle lui annonce avec fierté que ça leur permettrait de pouvoir de nouveau être ensemble, comme avant. Son frère alors comprit que si la jeune femme avait fait tant d'efforts, c'était pour retrouver cette époque où il n'y avait qu'eux contre le reste du monde.

S'en vient alors l'une des discussions les plus fondamentales dans la vie de Lizzy. Son frère lui expliqua alors que les choses avaient changé, qu'il avait construit sa vie peu à peu et qu'elle devait apprendre à faire de même. Que tous ces efforts qu'elle avait déployé, elle devait les faire pour elle-même avant tout, que personne d'autre ne pouvait être l'artisan de son bonheur, c'était trop de responsabilité. La jeune femme s'en trouvait alors totalement perdue, comme si son monde venait de nouveau de s'écrouler. Elle devait vivre pour elle et non pour les autres, c'était le message que son frère lui délivrait mais depuis toutes ces années, elle n'avait vécu que dans le but de le retrouver alors comment savoir ce qu'elle voulait ? La conversation n'avait pas été agréable aux yeux de la jeune blonde et elle se retrouvait une nouvelle fois perdue dans sa vie. Alors qu'il assistait à ses cours durant la semaine, elle en profitait pour se balader dans le campus, ou plutôt pour déambuler sans raison ni sans but. Un jour, elle entendit une voix extrêmement forte s'élever et vit qu'une classe avait les fenêtres ouvertes. On approchait de l'été, c'était peut être plus confortable vu la chaleur qui commençait à être redoutable. Elle pensa qu'il y avait peut être un problème, un étudiant qui se faisait rabrouer mais il s'agissait en vérité d'un professeur qui expliquait aux étudiants de sa classe combien ils devaient certains d'eux lorsqu'ils avançaient des arguments, sûrs au point de pouvoir jouer leur propre vie ou celle d'un autre sur cette réponse. Elle était comme hypnotisée par ces propos et se retrouva à écouter avec attention le cours qui était donné (même si elle n'y comprenait pas grand chose) jusqu'au moment où le professeur, un homme dans la cinquantaine, la héla : "Si vous souhaitez suivre mon cours, jeune dame, autant que vous preniez votre courage à deux mains et que vous entriez dans l'arène plutôt que de rester à la fenêtre !". Plus que surprise, Lizzy ouvrit de grands yeux et comme poussée par la peur de faire une bêtise, elle s'enfuit en courant. Elle retrouva plus tard son frère mais rien d'autre que la phrase prononcée par ce professeur ne parvenait à quitter sa tête. Elle avait trouvé son domaine d'étude : Elle ferait du droit.

Ainsi, une fois rentrée, elle s'intéressa à cette matière ainsi que sur l'université qu'elle allait intégrer. Elle termina l'année major de sa promotion et fit un discours passionné sur le fait que chacun avait désormais à prendre sa vie en main et qu'il était temps pour eux de faire leurs propres choix et de construire leur vie avec passion. Elle aborda alors avec enthousiasme cette nouvelle étape dans son existence et entra  à Harvard avec l'enthousiasme des nouveaux départs.

Elle était sereine et n'avait désormais pour but que de se satisfaire elle-même. Elle suivit ses 4 années de licence avec sérieux et assiduité, tout en se faisant enfin plaisir et en profitant de sa vie d'étudiante au sein de la prestigieuse université. Elle obtient sa licence en faisant partie des meilleurs de sa promotion. Elle ne visait pas d'être la meilleure cette fois, ce n'était plus dans ses buts, les plus hautes places lui allaient tout à fait. Lizzy ne recherchait pas la gloire mais la satisfaction personnelle avant tout. Elle commença de nouveau à se sociabiliser, eut des petits-amis mais rien de sérieux, uniquement de quoi se changer les idées et soulager la pression due au stress des examens et de la compétition permanente qui régnait entre les étudiants.

Durant son parcours, elle suivit les cours de bons nombre d'éminents professeurs. L'un d'entre eux Mr Kingsley marqua particulièrement sa scolarité. Il s'agissait du professeur Kingsley. La première fois qu'elle l'a rencontré officiellement, c'était au cours de droit pénal en première année. Elle le reconnut tout de suite à son entrée et s'était alors arrêtée au pas de la porte. Il avait dû le remarquer car il lui lança alors qu'elle prenait place :

- Tiens ! Vous vous êtes enfin décidée à pénétrer dans l'antre de la bête. Bienvenue dans l'arène miss ?
- Miss Ring, Monsieur. Avait-elle dit, penaude.
- Eh bien c'est un plaisir miss Ring, prenez place.


Il l'avait alors eu beaucoup à l’œil et s'était montré exigeant envers elle, bien plus exigeant qu'avec ses autres élèves. Toutefois elle se sentait progresser énormément du fait de cette attention particulière. Elle travaillait avec plus d'intensité mais aussi plus d'intérêt ses matières. Il l'avait également sélectionnée avec d'autres de sa classe pour travailler sur une affaire criminelle importante en deuxième année lorsqu'elle avait choisir le droit criminel. Voir sa rigueur, sa conscience professionnelle avait impressionné Mr Kingsley qui l'avait petit à petit pris en affection. Tout au long de la préparation de l'audience, la jeune femme avait présenté des idées très intéressante, faisant beaucoup avancé leur dossier. Ses compétences, son intelligence et sa curiosité avaient forcé l'amitié du professeur qui s'était fait un mentor pour la jeune femme, l'amenant peu à peu à se confier à lui. Il voulait la guider. La confiance et l'amitié qu'il lui confiait avait permis à Elisabeth de s'ouvrir peu à peu. Si au début elle s'était posée la question des véritables intentions de son professeur (après tout, elle était une jolie fille tout de même !) mais ce dernier resta toujours correcte et maintenait une certaine distance.

Elle poursuivit deux années de plus à Harvard afin d'obtenir son Juris Doctor en 2012 et se mit alors à la recherche d'une première expérience professionnelle. Elle confia ses doutes sur son orientation à Mr Kingsley maintenant qu'elle pouvait choisir la spécialisation qu'elle désirait. Toutefois entre s'intéresser à une matière et en faire son métier, il y avait un pas. Il lui conseilla alors diverses orientations avant de s'arrêter subitement. Il la regarda fixement, l'étudia, se remémora ce qu'il savait de lui, les qualités, les défauts. Elle était douée mais elle pouvait être meilleure encore, accompagnée par la bonne personne. Il lui parla alors de June Phelps, une avocate fédérale, spécialisée en criminalité qui était l'étoile montante de la profession. D'ici 10 ans elle serait Procureur général des Etats-Unis avec le chemin que prenait sa carrière. Elle était brillante mais exigeante, plus exigeante encore que lui, ce serait dur, très dur mais elle saurait y trouver ce qu'elle voulait. Elle exerçait alors en Californie, à Sante Fe. Elisabeth y réfléchit quelques jours avant d'envoyer sa candidature à cette fameuse étoile montante. Après tout, si elle voulait apprendre, elle devait s'entourer des meilleurs et si elle voulait savoir ce qui lui convenait, autant partir des expériences les plus difficiles mais enrichissantes pour aller vers d'autres qui lui conviendraient peut être mieux ensuite.

Son entretien avec cette femme hors du commun fut des plus intéressants. Elle était efficace, terriblement efficace. C'était une femme qui n'aimait pas perdre son temps et qui allait droit au but. Si elle n'avait pas vu de ses yeux qu'il s'agissait d'une femme, elle aurait été certaine d'avoir en face d'elle un véritable requin du barreau. Elle décrocha finalement le stage, sans doute que le nom de Harvard avait pesé dans la balance. Dire qu'elle avait appris beaucoup était un faible mot. Elle avait su montrer à sa mentor qu'elle n'était pas qu'un nom, une petite privilégiée des beaux quartiers mais qu'elle était toute une personnalité avec des ovaires en acier. Elle s'était littéralement révélée. Kingsley avait eu raison de lui conseiller cette voie. Elle y resta jusqu'au départ de June pour Seattle. Elle fit le choix alors de voler de ses propres ailes après une année aussi intense à apprendre à ses côtés.

Finalement elle en fit son métier et parvint à s'inscrire au barreau de Washington D.C en 2013 en tant qu'avocate Junior. Elle rentrait au bercail mais c'était également à la capitale que se trouvaient les affaires les plus intéressantes mais aussi les plus médiatiques. Elle avait intégré un cabinet prestigieux (Smith & Wason) mais où se faire une place était pour le moins difficile. Elle espérait en tout cas intégrer le poste de Sénior dans les 5 ans avant que tout son univers ne bascule.

on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.

C'est en septembre 2015 que tout commença à basculer. Saisie pour des affaires banales où étrangement sont intervenus directement le FBI (alors qu'initialement, il s'agissait de la compétence de la police du District), son cabinet fut rapidement contacté par les familles des victimes qui souhaitaient obtenir justice et surtout obtenir des explications, les autorités restant trop vagues à leur goût sur le déroulé des évènements. L'affaire, devenue rapidement les affaires, furent confiées à Elisabeth qui commença alors à enquêter sur ces histoires et se heurta alors à un mur de la part des autorités, ce qui n'était pas habituel. La plupart du temps, elle parvenait à obtenir les infos de la part de ses contacts avec qui elle avait développé des amitiés. Tout ce qu'elle finit par obtenir d'un agent du FBI avec qui elle sortait à l'époque, c'était "Ecoutes Lizzy, crois-moi, tu ne veux pas le savoir. Pour une fois, laisses tomber. Tu n'as cas dire à ces gens qu'il n'y a rien de plus à savoir." Sauf qu'Elisabeth n'était pas le genre de femme à laisser les choses ainsi.

Lorsqu'elle se trouvait professionnellement dans une impasse, Elisabeth avait l'habitude d'aller faire de la boxe. Ce n'était pas en soit le sport qu'elle préférait mais il avait le mérite en tout cas de lui permettre de se défouler comme elle en avait besoin. Ce qu'elle préférait c'était de taper dans le sac de frappe ou dans le dodge ball. Elle n'avait ainsi pas forcément besoin de réfléchir à ce qu'elle faisait et pouvait laisser son esprit se concentrer sur les énigmes qui se posaient à elle. La réponse que lui avait fait son ami ne faisait que montrer qu'il y avait un lièvre à soulever. Le tout était de savoir lequel.

A partir de mi-octobre des sites aux sources plutôt douteuses (conspirationnistes essentiellement) ont commencés à avancer des théories au sujet de morts revenant à la vie. A vrai dire, peu de monde y accordait d'intérêt à Washington, ce fut peut être là l'erreur que tous avaient commise. Ils avaient tenté d'alerter la population mais en vain.

C'est alors que quelques jours plus tard la situation dégénéra. Les morgues pleines de cadavres de ces prétendus criminels que les policiers avaient neutralisé débordèrent et ces morts vivants affluèrent alors dans les rues de Washington en plein jour. Les autorités avaient beau tenter de remédier à la situation mais les victimes de ces créatures que l'on appela plus tard les rôdeurs, ne faisaient finalement qu'agrandir leur nombre. Ceux qui étaient mordus tombaient malades d'une fièvre contre laquelle aucun médicament ne parvenait à lutte. Ils mouraient alors dans les heures qui suivaient à l'hôpital, s'attaquant ensuite au personnel médical, aux autres patients, tout être vivant qui tombaient sous leurs mains avant qu'on ne parvienne à les maîtriser. Autant vous dire combien la situation pouvait s'aggraver d'heure en heure. Peu à peu la folie gagna la ville, les magasins de produits de première nécessité étaient dévalisés. Les routes étaient encombrées par la population qui tentait de fuir, les gens devenaient violents, les gangs profitaient de la situation pour soutirer tout ce qu'ils pouvaient sans quoi ils faisaient preuve de violence. Tout était permis, les autorités étaient dépassées. Elisabeth était quant à elle au boulot. Elle avait pour habitude d'avoir la télévision toujours allumée sur une chaîne d'information en continue dont le son était coupé pour ne louper aucune information qui pourrait sortir sur l'un des dossiers dont elle avait la charge. Elle s'arrêta net dans son travail lorsqu'elle vit à la télévision les scènes d'horreur qu'un journaliste diffusait en direct dans les évènements en cours. Elle se dirigea alors vers la fenêtre et vit en effet le chaos se dérouler en bas de sa tour d'ivoire. Elle avait alors augmenté le son et suivi le déroulé des évènements jusqu'à un coup de fil de son père. Il n'y avait pas que Washington, il semblait que d'autres États étaient touchés de la même manière simultanément.

La situation était désespérée, le Président et les personnes clés du gouvernement avaient été placés sous protection et la loi martiale venait d'être décrétée. En tant que sénateur son père souhaitait rejoindre l'Oregon qui avait commencé aussi à être touché par des évènements similaires. Il y avait d'ailleurs sollicité une intervention de l'armée mais le problème semblait s'être généralisé à l'ensemble du pays. Il avait été chercher leur mère et prévenu son frère qui se trouvait à New-York, prise dans la même panique que Washington D.C. Leur père avait pu faire jouer ses relations pour obtenir un avion privé. Le pilote était d'accord pour faire une rapide escale pour chercher Josh avant de rejoindre Protland. Ils réussirent à décoller juste avant la fermeture de l'aéroport. C'était la première fois qu'Elisabeth voyait son père user de sa position pour obtenir ce que l'on refusait à d'autres. Tout se passait bien jusqu'à leur arrivée aux abords de New-York, une hôtesse vint chuchoter quelques mots à l'oreille de son père qui blêmit alors d'un coup, comme s'il se sentait mal. Il se leva fébrile et alla voir le pilote directement. Elisabeth se faufila derrière lui. Le pilote hésitait à atterrir car il n'avait aucune réponse de la tour de contrôle, ce qui était très mauvais signe. C'est alors que l'avion sortit d'une zone nuageuse et ce qu'ils virent les laissa sans voix. La ville était littéralement en flammes. Des nuages noirs sortaient de presque tous les bâtiments, des explosions apparaissaient de part et d'autres. Thomas insista tout de même pour qu'ils suivent le plan comme prévu jusqu'à l'aéroport JFK avec prudence au cas où des survivants les y attendraient, Josh y compris. Toutefois alors que la descente avait été amortie et qu'ils s'approchaient du sol, le pilote fit immédiatement remonter l'avion à la vue de la foule de rôdeurs qui jouaient les comités d'accueil. Plus rien de vivant ne les attendraient. Ils avaient dû être attirés par le bruit des avions, le Kings County Hospital Center se trouvant à côté de l'aéroport. Ils durent alors se résoudre, la mort dans l'âme à abandonner Josh, laissant la famille Ring dans un désespoir certain. Perdre l'un des leurs, surtout un homme aussi adorable, talentueux et gentil que Josh leur était insupportable. Toutefois, ils ne pouvaient rien y faire ni rien reprocher au pilote qui avait eu raison d'agir ainsi. Au fond d'eux ils le savaient.

L'avion fit alors route vers Portland où le père d'Elisabeth devait coordonner les actions des autorités afin d'établir des refuges et peut être permettre de réguler la pandémie. Alors que l'avion approchait de son lieu de destination, on entendit des coups provenant du monte-charge de l'avion. L'hôtesse alors ouvrit la porte et se fit attaquer par un rôdeur. Dans l'affrontement pour ne pas se faire mordre, elle tâcha de se réfugier dans le cockpit et en ouvrit la porte mais à la place, elle tomba au sol. Après l'avoir mordu, le rôdeur fut attiré par les cris des pilotes qu'il attaqua alors immédiatement. L'avion piqua immédiatement du nez et se crash dans une forêt.

Elisabeth reprit conscience plusieurs jours plus tard. Elle se trouvait allongée dans un lit de fortune, fait à même le sol. Elle eut à peine le temps d'examiner la cabane rudimentaire dans laquelle elle se trouvait qu'une femme d'âge mûr entra dans la pièce, les mains pleines d'objets divers (pansements, cotons et une bassine d'eau). Voyant que la jeune femme était réveillée, elle lui sourit gentiment mais d'un air très triste. On voyait parfaitement qu'elle venait de vivre des épreuves difficiles mais que la pudeur lui recommandait de ravaler ses larmes et de continuer à avancer. Elisabeth la regarda soigner ses blessures avec beaucoup de délicatesse. Elle avait du mal à parler, sa gorge était sèche. Elle ne put que dire "eau". Une fois hydratée, elle put demander à son interlocutrice où étaient ses parents, que s'était-il passé et enfin où elle était. La femme lui répondit à la première question simplement en faisant non de la tête, ce qui fit immédiatement jaillir des larmes sur le visage de la belle blonde. A la seconde, elle lui répondit simplement qu'en chassant, des membres de son groupe avaient trouvé les débris d'un avion. Certains rôdeurs étaient encore attachés à leur siège. Par chance, ne s'étant pas transformée, ils avaient compris qu'elle était encore miraculeusement en vie. Elisabeth lui raconta alors les dernières secondes avant que l'avion ne pique du nez. En se remémorant ce qu'il s'était passé, elle se souvint qu'elle connaissait le rôdeur. Il s'agissait de Jeremy, l'assistant de son père. Il avait dû penser que suivre le sénateur en se faufilant dans leur avion lui permettrait de s'en sortir. Instinct de survie. C'était sans compter sur le froid glacial et le manque d'oxygène dans la soute lorsque l'avion prenait de l'altitude. Après tout, ce n'était confectionné que pour y transposer des objets, non des personnes. A la troisième question, la femme lui répondit qu'ils s'étaient crashé dans la forêt de Oak Sping, non loin de la ville de Gooseneck dans l’État de Washington. Ils se trouvaient à 1h30 de voiture de Portland où ils étaient censés atterrir. Cette information laissa pour le moins un goût amer dans la bouche d'Elisabeth. Ils étaient si près du but, comment tout avait pu basculer ainsi, si vite ? Alors qu'elle était perdue dans de tristes pensées, se disant qu'elle ne reverrait jamais ses parents sans toutefois vraiment le réaliser, se dire qu'elle n'avait plus rien et que plus rien ne l'attendait, la femme du nom de Sandy lui conseilla de se reposer encore un peu. Si elle était sortie vivante, elle avaient néanmoins été lourdement blessée et même s'ils étaient parvenus à lutter contre la fièvre, les soins qu'ils lui avaient apporté n'étaient que rudimentaires. Il lui fallait faire surtout attention à ne pas rouvrir les points de suture. Elisabeth hocha la tête et, assommée par la fatigue et la douleur, elle se rendormit.

Lorsqu'elle fut sur pieds, elle rencontra les autres membres du groupe. Peu à peu, elle mangeait et reprenait des forces mais on voyait que l'envie n'y était plus et qu'elle ne faisait les choses que mécaniquement. Son corps bougeait mais sa tête était tout à son deuil. Lors d'une réunion du groupe autour d'un feu à l'occasion du dîner (ou ce que l'on pouvait désormais appeler ainsi), ils firent le point sur leur situation : les vivres commençaient à manquer, la forêt était truffée de rôdeurs et les lieux n'étaient pas sûrs si d'autres groupes venaient à les attaquer. Ils désiraient se mettre en marche pour trouver un endroit plus sûr où ils pourraient passer éventuellement l'hiver. Il fallait se préparer à l'avenir, conception avec laquelle Lizzy avait encore du mal. Le groupe prit la décision à la majorité de se mettre en direction de Goldendale, sur la route 97. Peut-être que là, ils trouveraient un endroit plus pérenne où s'établir pour l'hiver ou en tout cas un objectif vers lequel tendre.

Ils n'eurent pas à lui demander si elle voulait les suivre. Elle était encore trop faible pour pouvoir marcher sans aide pendant longtemps. Ils se mirent en route, la portant sur un brancard de fortune. C'était une vérité une sorte de lit de camps sur lequel on l'avait posée avec des couvertures sur elle. Ils marchèrent toute la journée jusqu'à arriver en fin d'après-midi à leur lieu de destination. L'endroit était désert. Si le groupe semblait habitué, ce n'était pas le cas de la jeune femme. Jamais encore elle n'avait vu une ville fantôme ainsi. Le silence qui y régnait était extrêmement pesant. Des voitures étaient abandonnées ainsi au milieu de la route. Dans certaines étaient piégés des rôdeurs qui apparaissaient d'un coup, comme s'ils surgissaient de nulle part. C'était effrayant mais la jeune femme avait vu bien pire dans sa carrière, elle ne s'était jamais dit jusque là que toutes ces horreurs lui serviraient un jour. Ils trouvèrent alors un immeuble que les plus expérimentés (les chasseurs en général) nettoyèrent des dangers qui pouvaient surgir. Ils restèrent là tout l'hiver. Les uns nettoyèrent peu à peu ce qui servait de centre-ville, ce qui leur permettait de vivre dans un confort relatif par rapport à leur campement dans la cabane du bois avec les tentes. Puis, profitant des voitures qu'ils ont fini par réussir à faire démarrer, d'autres allèrent plus loin le long de la route, dans les villes avoisinantes afin de trouver des vivres. Parfois des personnes revenaient avec eux pour se joindre au groupe. Plus ils seraient nombreux et mieux ce serait. C'était les vivants contre les morts maintenant.

Janvier 2016 - Si la vie s'était plus ou moins organisée, elle n'en était pas pour autant facile. Désormais remise complètement de ses blessures, Elisabeth avait pris part à la vie du groupe. On lui avait apprit tout ce qu'elle savait sur les rôdeurs. Elle savait que pour les tuer, il fallait planter quelque chose dans leur tête, d'expérience, c'est la seule chose qui fonctionnait alors tout le monde s'y était mis, ce qui avait réduit considérablement le nombre de morts dans le groupe. Ils lui avaient appris que la lumière, le bruit, la chaleur ou l'odeur les attirait. Autant d'informations importantes si on souhaitait se cacher d'eux. Comme elle était une femme, on lui proposait souvent les corvées comme de faire la cuisine ou aider à laver les vêtements des uns et des autres. Toutefois, elle ne partageait pas ce point de vue pour le moins sexiste. Pourquoi ne saurait-elle pas se battre comme les hommes ? Pourquoi cela devait-il rester réserver à ces derniers ? Elle remettait en cause quelque peu l'ordre établit, ce qui ne plaisait pas beaucoup. Un jour, Sandy qui l'avait prise sous son aile et offert son amitié la prévint : on parle de l'exclure du groupe, de la laisser se débrouiller seule. Il fallait qu'elle fasse attention. Si encore elle avait des aptitudes spécifiques, les hommes l'accepteraient bien volontiers dans leurs rangs mais ils n'avaient pas envie de s'embarrasser d'un boulet alors qu'ils risquaient leur vie à chaque fois qu'ils sortaient de la ville.

Toutefois les rôdeurs étaient une chose, le froid en était une toute autre. Cela faisait un bon moment qu'il n'y avait plus d'eau courante et tous les générateurs étaient morts, même ceux de secours. Si les hommes ne ramenaient pas de leurs expéditions des vivres ainsi que de quoi se réchauffer, ils seraient tous déjà morts.

Elisabeth était une femme intelligente mais elle était avant tout une femme de caractère, plus que tout en vérité, elle détestait qu'on lui dise ce qu'elle devait faire ou savoir faire. Un jour qu'elle demandait à nouveau de se joindre aux hommes, le chef du groupe lui cria dessus qu'elle arrête de le demander, qu'elle voyait bien qu'ils ne voulaient pas d'un boulet dans leurs pattes qui leur fasse risquer leur vie. Alors il la bouscula et la fit alors tomber au sol. Alors qu'il se baissa pour lui demander si elle avait enfin compris, Elisabeth prit soudainement l'un de ses bras et l'attira vers elle de façon à ce qu'elle puisse passer ses jambes autour de sa tête et maintenir son bras dans sa main. Ainsi maintenu, l'homme ne pouvait plus bouger et plus il tentait de se libérer, plus sa nuque lui faisait mal par la pression exercée par les jambes de la jeune femme. Et maintenant alors ? Elle ne le lâcha que lorsque l'homme cria un D'ACCORD, D'ACCORD ! Il se releva alors péniblement, se massant la nuque qui devait bien lui faire mal et lui tendit ensuite une main pour l'aider à se relever. Elle avait gagné sa place. Merci les cours de self-défense qu'elle avait pris après que sa voisine avait été agressée dans la rue par un groupe de voyous.

Ils lui avaient alors confié un pauvre couteau de combat, ce qui provoqua quelque peu sa frustration. Toutefois, elle n'en dit rien. Elle avait déjà gagné sa place, c'était tout pour le moment.

La première fois qu'elle en avait tué un avec son couteau, ce fut particulièrement difficile. Elle avait du mal à oublier l'être humain que cette créature avait été. Malheureusement, si ce n'est pas lui qui meurt, c'est soi-même. Il est difficile d'hésiter bien longtemps avec ce genre d'alternative. Et puis, à force, on s'habitue. C'est triste à dire mais c'est là la dure vérité. On ne fait plus attention à l'humain mais on ne voit plus que le rôdeur, d'autant plus lorsqu'à l'occasion de ces expéditions, on perd des gens que l'on appréciait. Chacune d'elle avait son lot d'aventures. Parfois elles tournaient bien et ils revenaient la voiture remplie de provisions et entiers, sans perte. D'autres beaucoup moins.

Mars 2016 - Avec l'arrivée du printemps les difficultés s'accumulèrent. Les vivres commençaient à manquer de plus en plus. Ils étaient alors obligés d'aller toujours plus loin. Par précaution ils avaient toujours évité d'explorer la route 97 qui menait vers le nord, de peur de trop s'approcher de Yakima, la grande ville du coin. Toutefois, les rôdeurs se faisaient de plus en plus nombreux. Ils perdirent beaucoup d'hommes dans les expéditions qui devenaient de plus en plus ingérables.

On lui apprit alors enfin à utiliser une arme à feu. Après lui avoir montré les rudiments et lui avoir montré comme la démonter et la nettoyer, on mit entre ses mains un revolver. Elle n'aurait pas su dire ce qu'on lui avait mis entre les mains, elle n'y connaissait rien en armes. Toujours est-il que lorsqu'elle tirait avec un rôdeur tombait au sol pour ne plus jamais se relever. Toutefois, pas de place à l'entraînement, les munitions se faisant rares, elles devaient être préservées. Elle apprit véritablement à tirer sur le terrain. Au pire, si elle se ratait, elle avait toujours son couteau à portée de main.

La dernière expédition fut désastreuse. Après avoir fait toutes les villes longeant le fleuve Columbia, ils firent finalement route vers le nord. Sans doute jusque là, la présence du fleuve les avait plus ou moins protégé de l'afflux de rôdeurs mais leur visite de Toppenish fut tragique. Ils ne s'attendaient pas à tomber sur une horde si importante de rôdeurs. Ils perdirent beaucoup d'entre eux, y comprit le chef. Partis à deux voitures remplies d'hommes, ils ne furent que 3 à revenir. Qui plus est, les mains vides. Ce dernier évènement fut à l'origine d'une nouvelle réunion du groupe.

Alors que beaucoup souhaitaient retourner dans la forêt, Elisabeth proposa au contraire de rejoindre Yakima. On la traita alors de folle mais son argument en convainquit beaucoup : si les rôdeurs s'éloignaient des grandes villes parce qu'il n'y avait plus rien pour eux pour chercher les survivants comme eux, dans des zones plus isolées, alors il leur fallait tenter leur chance dans les grandes villes désormais relativement désertées. Bien évidemment, ils ne s'y prendraient pas comme des cow-boy mais ils iraient pas à pas, conquérant la ville bloc par bloc. L'évidence était là, ils ne pouvaient plus rester ici, les vivres s'amenuisaient et les rôdeurs se faisaient toujours plus nombreux. Ils avaient déjà de la chance si la route 97 était encore praticable et il était à espérer que leur dernière expédition n'avait pas attiré la horde droit vers eux. Ils ne pouvaient pas attendre plus longtemps avant de bouger. Inquiets de retourner à Toppenish, ils se demandèrent alors comment procéder. Elisabeth explora alors la carte et proposa de s'éloigner de la route 97 au cas où la horde se soit mise à leur pourchasse et de couper par White Saw.  La majorité se rallia alors à l'idée de Lizzy et décida que ce serait elle qui les mènerait à Yakima puisque c'était son idée.

Au petit matin vers 5h, alors que tout le monde pliait bagages, Lizzy découvrit qu'il existait une réserve d'armes. Puisqu'il n'y avait plus suffisamment d'hommes expérimentés pour les protéger, elle décida de demander à tout le monde de s'équiper pour se défendre d'au moins un couteau. Elle comprenait que pour ceux qui n'étaient pas habitués, le maniement d'une arme fasse peur. Toutefois, ils ne pouvaient pas défendre tout le groupe seulement avec 3 personnes. A 6h, tout le monde était prêt à partir. Ils firent alors route pour White Saw. En nettoyant les rôdeurs qui croisaient leur route. Leur traversée de la réserve indienne leur promit quelques surprises. Les indiens, surpris de les voir s'étaient montrés tout d'abord hostiles à leur présence. Ils avaient beau être au courant de ce qu'il se passait, ils ne voulaient pas d'intrus chez eux. Lizzy avait beau tenter de faire comprendre à leur chef que la paix qu'ils vivaient actuellement n'était qu'éphémère, que les hordes de rôdeurs n'allaient pas tarder à venir les chercher, elle ne parvint pas à le convaincre. Parfois il était extrêmement difficile d'ôter les certitudes d'un vieux monsieur qui pensait suffisamment compter sur son expérience. Toutefois, son geste de les prévenir toucha le chef qui leur permit de rester camper avec eux cette nuit avant de se remettre en route au petit matin. Malheureusement, durant la nuit, la réserve fut attaquée par une horde de rôdeurs et ils ne purent s'échapper qu'in extremis. Ce ne fut pas sans perte, c'est certain mais ils gagnèrent de nouveaux alliés parmi les survivants indiens. Au lever du soleil, après avoir éliminé tous les morts qui se transformaient peu à peu en rôdeurs (chose nouvelle pour Elisabeth), c'est épuisés qu'ils reprirent la route pour Yakima dont ils atteignirent les abords dans l'après-midi.

Le spectacle qu'ils y virent fut des plus déroutants. Ils laissèrent le groupe pour partir en éclaireur dans la ville avec seulement un petit groupe de volontaires. A l'entrée de la ville se trouvaient des barrages militaires mais tout semblait désert. Il n'y avait plus aucun signe de vie. Ils s'enfoncèrent avec précaution dans la ville et plus ils pénétraient dans la ville, plus ce qu'ils voyaient les horrifiaient. Yakima était pour le moins désert, toutefois, contre toute attente, s'y trouvaient tout de même encore de nombreux foyers de rôdeurs. Ils croisèrent des tanks abandonnés, un lance-rocket vide traînait même sur le sol. Ils parvinrent à s'échapper non sans ramasser au passage quelques armes sur les corps décharnés des militaires qui s'étaient fait dévorés. Ils étaient forts désormais de mitraillettes, d'armes d'assaut, de grenades et pour Lizzy de deux beaux et longs poignards de combat avec au manche des trous pour y mettre ses doigts, comme un coup de poing américain. Une fois à l'abri, ils tâchèrent de reprendre la route vers le campement mais tombèrent nez à nez avec un ancien campement militaire. Après avoir non sans difficulté, nettoyé les lieux, ils y découvrirent des vivres à foison, de quoi se soigner et des véhicules blindés. Une folle richesse en somme. Ils retrouvèrent finalement en fin d'après-midi le reste du groupe et décidèrent d'occuper les lieux le lendemain.

Ils avaient beau avoir nettoyé les lieux la veille, la horde de rôdeurs qui les avaient pourchassés avait pris leur place le lendemain, les empêchant complètement d'aller récupérer tout ce qui était si intéressant à se mettre sous la main. Dépités, ils rebroussèrent chemin jusqu'à une petite ville aux abords, nommés Ahtanum où ils trouvèrent une sorte de ranch où ils pourraient se reposer. Finalement ils y restèrent plus longtemps que prévu et s'y installèrent même. Une organisation quotidienne prit forme. Elle restait stricte afin d'éviter un maximum d'attirer les rôdeurs mais elle était ce qui s'apparentait le plus à la vie paisible d'avant. La proximité de Yakima, de plus en plus désertée par les rôdeurs leur permettait de s'approvisionner, ils en profitèrent également pour entretenir le potager qui avaient été mis en place par les habitants du ranch. Malheureusement, ils ne sont parvenus à garder en vie ni les chevaux, ni les cochons dont les propriétaires du lieu avaient fait l'élevage. Leur apport en viandes dépendait donc des expéditions menées dans la grande ville. Ils réussirent également à mettre la main sur les vivres et les médicaments qui se trouvaient dans le campement militaire. Ils en profitèrent donc pour utiliser deux camions qui étaient restés garés là. Ils prirent également quelques armes et beaucoup de munitions qui ne manqueraient pas de leur être utiles pour chasser les rôdeurs.

La paix permit à Lizzy de proposer d'entraîner tout le monde au maniement des armes, qu'il s'agisse d'armes à feu (puisqu'ils ne manquaient pas de munitions) ou d'armes blanches. Chacun se sentait utile et en sécurité. Lizzy avait de nouveau gagné sa place et sa légitimité.

Hiver 2017-2018 - Si la paix avait pu être jusque là maintenue, l'hiver fut des plus difficiles pour le groupe. Le froid étant trop rude, tout le monde s'établit dans la maison principale. L'intimité devenait alors un luxe et tout le monde se marchait un peu dessus, ce qui provoquait bon nombre de conflits entre les membres du groupe. Il était difficile de sortir du coup, de nombreux rôdeurs s'entassaient autour des portes de la maison pourtant barricadée avant l'arrivée de l'hiver par des planches en bois. Toutefois, ils se sentaient quelque peu piégés comme des rats. Tâchant de rester aussi silencieux que possible pour éviter d'en attirer d'autres, la situation était tout de même compliquée. Ils ne pouvaient pas sortir à la fois à cause de la neige mais aussi des rôdeurs. Seul le toît et les fenêtres de l'étage supérieur de la maison permettait de faire office de tour de guet et de voir quelle était la situation. Avec l'amas de rôdeurs, il fallut renforcer les portes d'entrées avec les meubles les plus lourds afin de maintenir le groupe en sécurité, ce qui les oppressait d'autant plus, ce qui renforça les conflits. Malheureusement, ils perdirent des membres de leur communauté par des conflits. Ils laissèrent dans la cave qui n'était pas utilisée les corps mais ne pouvaient malheureusement rien faire contre l'odeur pestilentielle qui commençait à envahir les lieux.

Lorsque la neige fondit quelques jours après un groupe se posta aux fenêtres supérieures et tira sur les rôdeurs pour dégager l'entrée. C'est alors qu'un autre groupe sortit de la maison par l'entrée afin de dégager le reste des rôdeurs. Ils redevinrent alors maîtres des lieux. Ils sortirent alors les corps en décomposition de la cave pour les enterrer dignement et entreprirent tout ce qu'ils pouvaient pour lutter contre l'odeur qui y régnait.

Printemps 2018 - Avec les beaux jours, les membres du groupe reprirent les lieux qu'ils occupaient avant l'hiver et la vie reprit son cours.

Au cours de l'une des expéditions, Lizzy et les deux membres qui l'accompagnaient rencontrèrent un groupe d'hommes armés qui sortait de Yakima. Plus nombreux, ils les désarmèrent et les firent prisonniers. Alors qu'ils les torturaient pour les obliger à révéler où se trouvait leur campement, ils appelèrent d'autres hommes en renfort avec un talkie-walkie. Bientôt ils furent plus nombreux même que les membres de son groupe réuni. Lizzy avait peur de la suite des évènements vu les types qui se trouvaient face à eux. Durant sa carrière, elle n'avait que trop rencontré des hommes comme cela, qui ont perdu toute trace d'humanité. Les choses étaient d'autant plus renforcée que l'humanité était entrain de s'éteindre. Elle tentait de les mener en bateau en les envoyant vers une fausse piste, au nord pour leur permettre d'avoir le temps éventuellement de retrouver les autres et de s'échapper. Elle n'avait pas eu tort de se méfier. Après un instant d'hésitation, ils envoyèrent finalement une partie de leur groupe en reconnaissance mais ils les gardèrent en otage. Il restait trop d'homme pour qu'à eux deux, ils puissent s'en débarrasser. Ils ne s'en sortiraient pas si facilement visiblement. Revenus de sa fausse piste après plusieurs heures, les hommes revinrent et annoncèrent que c'était une fausse piste. La réaction première de leur chef fut de frapper Lizzy de rage qu'elle ait tenté de les mener en bateau. Alors afin de les faire craquer, il décida de laisses ses hommes battre à mort Lens, l'un des deux hommes qui l'avait accompagnée, en pensant que ça les ferait craquer. C'était mal connaître Elisabeth qui avait déjà eu l'occasion de s'endurcir face à la vue des pires horreurs dont l'homme pouvait être capable dans le cadre de ses fonctions. Toutefois, c'était sans compter sur Douane qui finalement craqua et leur révéla l'endroit où se trouvait le ranch et donc le reste du groupe. Pour le remercier d'avoir parlé, le chef de leur groupe lui asséna quelques claques viriles mais peu fortes, sur la joue droite. L'homme tremblait de peur, peu habitué à ce genre de traitement.  

Trop heureux d'avoir obtenu ce qu'ils voulaient, ils se mirent en route, armés jusqu'aux dents des armes que le groupe de Lizzy n'avait pas pris dans le campement en plus de celles qu'ils avaient sans doute toujours eu avec eux, ils arrivèrent par surprise au ranch où personne ne s'attendait à être ainsi attaqué. Rapidement du fait qu'ils tenaient en joue deux des leurs, ils soumirent l'ensemble du campement et les forcèrent à déposer leurs armes. Il fallait dire, outre le fait que deux des leurs soient pris en otage que leur nombre excédant largement le leur, ils n'avaient pas eu vraiment d'autre choix que de capituler face à l'ennemi en s'agenouillant comme il le leur avait été demandé. En outre, ils ne comprenaient pas vraiment pourquoi d'autres vivants s'en prenaient à eux. L'important n'était-il donc pas de survivre face aux rôdeurs et donc de s'entre-aider ? Pensée bisounours que celle-ci et ils le comprirent bien assez tôt.

Leur chef, un homme arrogant qui se pensait le roi du monde, entreprit de leur expliquer combien ils ne savaient rien véritablement de ce qu'il se passait en dehors de leur petit paradis sur terre. Combien, ils étaient en réalité ignorants et innocents. Il entreprit alors de donner une bonne leçon pour encrer dans l'esprit de tous combien la vie était désormais difficile et qu'elle ne serait plus jamais comme avant : paisible. Elle pouvait convenir qu'ils s'étaient sans doute trop relâchés à avoir trouvé un lieu confortable, comme hors du temps, suffisamment pour ne plus se montrer aussi vigilants qu'avant. Toutefois, comment penser qu'avec ce qu'il se passait, les humains en viendraient à s'entretuer ? Toutefois, elle s'en voulait de cette erreur qui allait sans doute leur coûter très cher.

Si tous avaient fait le choix de se soumettre, ils voulurent tout de même leur donner une bonne leçon.
Pour ce faire, leur chef désigna au hasard Sandy, en laissant une attente insurmontable avant de la désigner afin sans doute de montrer qui était le chef. Deux hommes alors vinrent la relever de force en lui prenant les bras pour l'amener face aux autres membres du groupe et la faire de nouveau s'agenouiller là. Les larmes coulaient sur ses joues. Tous se demandaient ce qu'il allait advenir d'elle. Allaient-ils la tuer ? D'un coup de tête leur chef leur donna le signal du départ. Les deux hommes qui avaient amené là Sandy entreprirent alors de ligoter les mains de Sandy qui les suppliaient de ne pas la tuer, d'avoir pitié d'elle, de la laisser tranquille. Pour toute réponse, ils arrachèrent subitement son haut. Elle se débattit alors avec fougue pour éviter la suite des évènements mais ils l'allongèrent alors de force. L'un immobilisa alors ses mains liées au-dessus de sa tête, la menaçant d'un poignard posé sur sa gorge pour l'obliger à rester tranquille. Alors, l'autre, à l'aide d'un poignard, déchira ensuite son pantalon malgré les coups de pied qu'elle donnait avec force pour l'en empêcher, tout en criant. Puis, ils se redressa pour laisser la place à leur chef. Ce dernier alors regarda l'assistance avec attention, un sourire sadique aux lèvres "voici exactement ce qui vous arrivera si vous nous désobéissez. Je veux que chacun d'entre vous comprenne que désormais, vous êtes à nous." Puis s'adressant à ses hommes il dit : "Assurez-vous qu'ils ne manquent rien du spectacle." Chacun de ses hommes se mit alors en position derrière chacun des membres du groupe de Lizzy, elle comprise et les tient en joue, détente posée contre l'arrière de la tête. Alors il s'accroupit face à Sandy et baissa son pantalon. Comprenant ce qui allait se passer, Sandy cria et battit ses jambes comme une folle pour l'empêcher de faire. Il lui assena alors un vigoureux coup de poing qui l’assomma à moitié avant de la pénétrer sans ménagement d'un grand coup qui arracha à la femme un grand cri de douleur. Malgré ses cris et ses pleurs, il n'arrêtait pas ses violents va et viens, bien au contraire, la situation semblait l'exciter. Saignant de ce douloureux traitement, cela n'effrayait pas cet homme devenu bête, bien au contraire. La situation semblait tellement l'exciter d'autant plus du fait que des spectateurs assistaient à la scène que sadiquement, il se montra encore plus violent dans ses mouvements. Ne supportant pas la vue de cette horrible scène, certains tâchaient de détourner le regard en tournant la tête. Toutefois un petit coup de la part de celui qui les tenait en joue les forçaient à assister à cet immonde spectacle. Les larmes coulaient le long des joues de Lizzy qui ne voulait pas donner à ces brutes le plaisir de la voir pleurer. Elle relevait alors la tête et regardait son amie se faire violer, des larmes coulant intérieurement dans son coeur. Elle plongeait ses yeux dans le regard de Sandy pour lui donner du courage. Ou en tout cas tenter de lui en communiquer. Une fois qu'il eut fini sa besogne, leur chef se retira et pesta alors du sang qui le recouvrait. Il assena alors une vigoureuse claque à Sandy avant de s'essuyer sur ses vêtements déchirés. Puis il se releva et contre toute attente invita ses hommes à chacun faire de même. Lizzy regarda alors son groupe. Tous étaient horrifiés, les femmes cachaient tant bien que mal les yeux de leurs enfants afin de les préserver mais entendre les cris déchirants de Sandy était suffisant pour les traumatiser pour le reste de leurs vies. Comment pouvait-on traiter ainsi ses semblables ? Non content de se comporter ainsi, ces hommes y prenaient plaisir, certains s'amusant même à la frapper en même temps qu'ils la besognaient. Après le troisième homme, Sandy n'avait plus la force de se débattre ni même de crier. On aurait cru voir une poupée de chiffon tant elle était molle, assaillie à la fois par la douleur mais aussi par le déchirement intérieur qu'elle était entrain de subir. Lizzy, les larmes aux yeux la plaignait. Son groupe resta ainsi pendant des heures, le temps que tous les hommes prennent part à ce qui était pour eux un amusement, une partie de plaisir. La rage, pire la haine envahissait le coeur d'Elisabeth. Une fois le dernier passé, leur chef s'adressa une nouvelle fois à eux, en leur disant espérer qu'ils avaient bien comprit. Alors qu'elle sentait certains se tendre pour agir, assaillis comme elle par la haine, elle leur fit non de la tête. Tous restèrent alors silencieux, ce qui provoqua le rire sadique de leur ennemi. Visiblement satisfait, il annonça qu'il était temps pour eux de partir mais qu'avant cela, ils allaient se servir dans leurs ressources comme bon leur semblait et que son groupe ne ferait rien pour les en empêcher.

Une fois leurs camions chargés, ils prirent la route et s'éloignèrent au loin. Lizzy alors sauta d'un bon aux côtés de Sandy qui n'avait même plus la force de pleurer ni même de bouger. Ses cuisses étaient en sang. Lizzy espérait de tout son coeur qu'elle parviendrait à s'en remettre. Un membre du groupe s'approcha alors et proposa de l'emmener dans sa chambre au sein de la maison principale. Avec une délicatesse extrême, il la prit dans ses bras et la souleva pour l'emmener avec lui. Afin de la rassurer, il lui parla tout du long avec une voix douce. Lizzy l'accompagnait sans lâcher la main de son amie. Ils la déposèrent dans son lit et l'homme sortit tandis que d'autres femmes du groupe vinrent aider la jeune femme. Elles entreprirent alors doucement à la laver. L'une d'elle qui était une ancienne sage femme proposa de tenter de regarder doucement l'entendue de ses blessures. Elle hocha doucement de la tête et lui permit de l'examiner. Elle cautérisa doucement ses plaies avant de lui donner un médicament l'assommant suffisamment pour qu'elle puisse se reposer. Tous sortirent alors. Il était temps de s'occuper du reste du groupe. Lizzy s'enquit de savoir combien de provisions il leur restait mais les brutes avaient tout pris avec eux. Il fallait trouver de quoi se nourrir. Avec un groupe elle monta une expédition pour aller tenter de chercher des vivres à Yakima.

Automne 2018 : Finalement enfin remis des derniers évènements, la vie avait en quelque sorte repris son cours au ranch. Toutefois le groupe accusa quelques départs, certains membres préférant voler de leurs propres ailes plutôt que de devoir continuer avec comme épée de Damoclès le retour de ce groupe ennemi, maintenant qu'ils savaient où les trouver. Elisabeth ne pouvait que le comprendre et ne retient personne. Elle continua avec le reste et prit le temps de cacher un peu partout dans le ranch, les armes qu'ils trouvaient au compte goutte à Yakima avec leurs expéditions pour trouver de la nourriture et des médicaments qu'ils ne pouvaient pas obtenir d'eux-mêmes.

Le groupe d'hommes revint en effet en octobre mais cette fois le groupe de Lizzy était prêt à les recevoir. Alors que leur chef frappait à la porte d'entrée de la maison principale comme si c'était chez lui, Elisabeth du haut des fenêtres appuya sur la détente d'un fusil qu'elle avait trouvé en ville et tua le chef de la bande, ce qui initia immédiatement une fusillade. Il y eut beaucoup de morts ce jour là mais ils préféraient être morts que d'être torturés ainsi. Malheureusement, ils échouèrent dans leur entreprise et tous les hommes furent tués dont Sandy. Les femmes furent alors emmenées de force dans les camions te serviraient sans doute d'objet sexuel aux hommes dans leur base. Par miracle, Lizzy parvint à profiter d'une négligence de surveillance pour sauter du camion et s'engouffrer en courant dans la forêt. Elle se cacha grâce à un grand tronc d'arbre ouvert et sema ainsi ses poursuivants. Elle entendit le camion repartir et attendit là bien une heure avant de sortir. Elle parvint à défaire les liens qui immobilisaient ses bras dans le dos en se frottant contre une grosse branche cassée.

Elle retourna au ranch qui était désormais envahit de rôdeurs. Elle se dégagea néanmoins un passage en utilisant la solide branche avec laquelle elle s'était détachée pour les enfoncer dans le crâne des rôdeurs. Elle y prépara rapidement un sac de vivres pour tenir le coup jusqu'à son prochain arrêt et récupéra ses deux poignards qu'elle trouva au sol à côté du cadavre de l'un des assaillants.

Elle se mit alors en route. Il lui fallait trouver un groupe plus puissant pour sauver son groupe désormais.

Hiver 2018-2019 : Elle erra seule sur les routes pendant un bon moment. Afin de ne pas être retrouvée par le groupe qui avait capturé les siens, Lizzy prit la direction de l'ouest afin de s'éloigner du ranch et de Yakima qui étaient les deux endroits où ils la chercheraient le plus. Elle prit la route 410 et décida de la continuer jusqu'à peut être arriver dans une grande ville. Elle espérait peut être tomber sur un groupe plus important et solidement armé et organisé qui pourrait être susceptible de l'aider. Si la route n'était pas visiblement une route principale de cet Etat, elle fouillait toutes les maisons qui se trouvaient sur son chemin afin de remplir son sac de vivres et de glaner quelques médicaments au cas où. Le moins que l'on puisse dire, c'était qu'Elisabeth était une femme qui avait de la chance. L'hiver était plutôt doux cette année. Sa route n'était donc pas des plus difficiles, même s'il fallait tuer les rôdeurs qui rencontraient son chemin. Certaines fois furent plus dures que d'autres à cause du nombre de rôdeurs qui marchaient ensemble. Elle ne sait pas comment elle aurait fait s'il avait neigé comme l'année passée.

Elle erra ainsi pendant plusieurs jours jusqu'aux abords d'une grande ville qu'elle reconnut pour être Seattle. Elle eut à peine le temps de se réjouir d'être arrivée à destination qu'un groupe de personnes l'entoura subitement. Ils étaient comme sortis de nulle part. A vrai dire, elle était tellement épuisée des derniers évènements qu'elle n'avait même pas pris garde d'écouter si on la suivait ou non. Ils lui demandèrent de se désarmer, ce qu'elle fit sans hésiter. Alors elle leur dit qu'elle cherchait de l'aide et leur raconta ce qui était arrivé à son groupe. Voyant qu'elle n'était pas une menace mais ne pouvant pas répondre à sa demande car ils n'en avaient pas l'autorité, ils décidèrent de l'amener, yeux bandés, vers leur campement. Il ne se trouvait pas tout proche car ils marchèrent un bon moment pour y arriver. Elle reconnut qu'elle était à destination lorsqu'elle entendit les portes s'ouvrir et tout un brouahah de gens dans leur quotidien. On l'amena dans une salle visiblement plongée dans la pénombre. Là, ils la firent s'asseoir sur une chaise qui se trouvait devant une table en métal tant son contact était froid. Une fois que leur chef (ou l'un d'entre eux?) prit place sur la chaise face à elle, ils ôtèrent alors enfin son bandeau. Elle fut stupéfaite de ce qui était sous ses yeux. En face d'elle, une vieille connaissance. June Phelbs.

time to meet the devil

• pseudo › sur internet, Pizi
• âge › 30 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Via Google
• et vous le trouvez comment ? › Vraiment très bien
• présence › Quotidienne (sauf le soir et le week-end)
• personnage › créé [X] - scénario [...] - prédéfini [...]

• code du règlement › Code Validé par Morgan
• crédit › de la bannière et du gif, Gify
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 16:38

Bienvenue à toi et bienvenue ici et chez nous !
Bon courage pour ta fiche Wink
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Re: Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 17:39

Bienvenuuuuuuuuuuue ici!
Bon courage pour ta fiche! Very Happy





The hate you give
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Ruben West
Ruben West
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Re: Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 19:45

Une consœur ! :3
Sois la bienvenue, bon courage pour la rédaction de ta fiche^^
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Re: Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 21:19

Bienvenue et bonne rédac o/
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Re: Elisabeth Ring

Lun 25 Fév 2019 - 21:26



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue parmi nous !

Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/
Si tu as des questions, n'hésite pas à MP ^^
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Re: Elisabeth Ring

Mar 26 Fév 2019 - 7:00

Bienvenue à toi et bonne rédaction !
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Re: Elisabeth Ring

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