Depuis le début de l'épidémie, le caractère et les réactions de Robine ont beaucoup changés, sans doute à l'image de tous les autres rescapés survivants sains d'esprit. Il est vrai que, face à une menace d'une telle ampleur, le cerveau humain se reprogramme automatiquement pour passer du statut de prédateur - le maillon le plus haut de la chaîne alimentaire - à celui de simple proie - soit celui qui se fait bouffer au détour des chemins - et celui de la jeune femme n'a pas fait exception à cette faculté d'adaptabilité humaine.

De sa vie d'avant, la brunette a gardé son tempérament audacieux. Rien n'est, pour elle, assez bien et elle n'a pas peur de se lancer corps et âme dans les batailles perdues d'avance. L'audace et le défis se lisent dans ses yeux et y déclenchent des étincelles pleines de vie. Ce trait de caractère vient souligner son autre côté têtue. Ce que femme veut, dieu fait. Et sans aucun délais s'il vous plait. Robine est l'incarnation même de la personne bourrique au possible, prête à déplacer des montagnes pour rendre sa vérité vraie et acceptable.

De plus, la jeune femme a toujours été quelqu'un de très mystérieuse. Elle aime d'ailleurs plus que tout conserver le mystère autour de ses origines, de son passé comme son futur. Elle est du genre à écouter mais à ne pas parler beaucoup. C'est d'ailleurs une amie hors paire pour ça... La bonne poire présente pour écouter les malheurs des autres, la jolie jeune femme toujours présente pour prêter son épaule et essuyer les larmes de ses amies. D'ailleurs, elle a toujours été une personne loyale comme personne d'autre ne l'a jamais été pour elle. Avec Robine, mieux vaut se trouver du côté de ses amis plutôt que de celui de ses ennemis, là, elle peut se montrer agressive  voire même sans pitié.

La belle brune est aussi d'un positivisme sans égal. Elle voit - ou en tout cas essaie - de voir le bon dans chaque situation. Il est vrai qu'elle a eu du mal à remonter la pente lorsque l'épidémie s'est déclarée et à rapidement gagner toute l’Amérique, puis le monde, mais la jeune femme a fini par reprendre le dessus et à prendre les chose avec relativité. Mais à contratio, elle est très positive tout en râlant sans cesse. Attention, elle ne se plaint pas et ne se morfond pas sur elle-même, mais Robine a un don inné pour le râlage. C'est une râleuse professionnelle sur-entraînée et il est rare que quelqu'un la batte à ce petit jeu.

Depuis l'épidémie, la garde forestière est devenue quelqu'un d'inventive et de très intuitive . Son 6ème sens l'a déjà sauvé de plus d'une situation périeuse et elle a désormais appris à s'y fier et à outre-passer les choix de raison. En ce qui concerne l'inventivité, le jeune femme a du développer des capacités d'adaptations phénoménales, et l'inventivité en fait partie. Elle est capable de se débrouiller avec peu de choses et de faire marcher sa cervelle ainsi que ses neurones pour dévier le but premier de beaucoup d'objets.

La jeune femme est aussi devenue très impatiente : dans ce nouveau monde qui est désormais le sien, chaque seconde peut sceller le sort de toute une vie. Le choix est simple : vivre, ou mourir. Robine a choisi de vivre, mais de passer chaque seconde de son existence sur le qui-vive. Oui, les rôdeurs sont un véritable danger, mais elle a eu 3 années pour apprendre à faire avec eux, à évoluer dans le même panorama. Le véritable danger, le poison dans la pomme comme disait son grand-père, c'est les autres. Les autres survivants, les autres camps, les autres hommes, les autres femmes, les autres humains. Avant de rejoindre les rescapés du camp Haven, Robine évoluait seule car elle ne voulait pas faire confiance à ses pairs. Aujourd'hui encore, c'est une étape très compliquée pour elle et ceux pouvant se vanter d'être proche de Robine, de la connaître véritablement, sans aucune barrière, se comptent sur les doigts d'une main. Et encore. Elle est extrêmement méfiante et elle peine même à baisser ses barrières avec les gens qu'elle aime.

Récemment, avec le stress, la fatigue, la malnutrition et bien d'autres facteurs aggravants, Robine s'est révélée être quelqu'un d'explosive. Elle ne supporte plus rien et le moindre écart de conduite la fait sortir de ses gonds. Lorsque la jeune femme perd patience, elle sait se montrer cinglante, mais préfère vite d'isoler pour ruminer seule, se calmer dans son coin, et revenir de nouveau de bonne humeur et positive.

→ qualities.
Inventive
Audacieuse
Intuitive
Mystérieuse
Loyale
Positive → flaws.
Râleuse
Impatiente
Explosive
Méfiante
Agressive
Entêtée

Robine est une jeune femme un peu rebelle sur les bords, ce qui se retranscrit dans son style vestimentaire. Elle aime les shorts courts et les pantalons (noirs ou de couleur vive) troués, les hauts moulants, les vestes en cuir - cloutées pour certaines, bien entendu - et les collier en forme de chaines ou de plaques de soldats "US Army".

La brunette a des yeux verts clairs, et elle apprécie beaucoup les maquiller d'un contour noir estompé, et sublimer son maquillage d'un trait de mascara et d'une touche de rouge à lèvre rouge pétant ou aux teintes métallisées. Les talons eux aussi font partie de son quotidien depuis un bon bout de temps maintenant : escarpins ou bottine, tout lui va et sublime à merveille le galbe de ses jambes fines et musclées. Ses longs cheveux bruns naturellement ondulés sont souvent attachés en une queue de cheval haute, ou regroupés en chignon sur le haut de son crâne.

Physiquement, Robine est une femme élancée du haut de son mètre soixante-douze sans talons. Elle est toute fluette et maigrichonne avec ses 57 kg toute mouillée. Cependant il faut toujours se méfier de l'eau qui dort puisque la jeune femme pratique la boxe française et tahitienne depuis une 5 ou 6 ans et qu'elle a pris des cours de combats dans le cadre de son travail de garde forestière. Au corps à corps, elle n'aura pour elle que son agilité et sa rapidité face à un adversaire plus imposant. Mais il est rare que Robine ait du se battre à main nues. Souvent, elle s'arrange toujours pour prendre ses rivaux par surprise. D'ailleurs, comble de l'ironie, la jeune femme qui ne passe pas inaperçue dans la vie de tout les jours se montre d'une concentration et d'une discrétion absolue lorsqu'elle se déplace et qu'elle ne doit pas révéler sa présence. Encore une déformation professionnelle qui lui a permis d'arrêter quelques braconnier avant l'épidémie.

Autrement, la jeune femme avait, jusqu'au mois dernier, un piercing au milieu de la lèvre inférieure, mais il a été arraché par une branche d'arbre alors qu'elle chutait plus ou moins de façon contrôlée dans un précipice. Pour le moment, elle attend que le trou cicatrise, puis elle en refera surement un autre... Si elle trouve un bijoux à peu près stérile au cours de ses péripéties. Elle a aussi 3 trous à chaque oreilles avec des petites boucles style clou d'oreille et l'une des deux a deux annaux sur le haut de l'hélix.


En ce qui concerne l'attirail de la demoiselle, elle voyage léger. Robine possède un colt 35mm qu'elle détient depuis trois ans maintenant. Le chargeur est actuellement vide, mais l'arme lui vient de son père, elle l'a prise dans la boite métallique de son paternel en quittant d'urgence la maison familiale lorsque l'épidémie est arrivée jusqu'en Louisiane. De temps à autre, au fil de ses trouvailles, elle y remet des balles. Elle a aussi un poignard qu'elle cache à sa cheville droite et qu'elle a trouvé sur le premier rôdeur qu'elle a du abattre. Symbolique pour une jeune femme de 24 ans à peine. C'était une façon de rendre hommage à cette vie volée.

De son ancienne vie, Robine a également emmené ses jumelles avec vision nocturne. Elles lui sont très pratiques pendant ses tours de garde ou à la chasse au petit gibier. La jeune brune a toujours regretté qu'il n'y ait pas de détection de chaleur dessus.
En dehors de cela, l'ex garde forestière possède aussi un fusil automatique d’assaut, mais il est bien trop lourd pour qu'elle se balade avec. Elle le laisse à la base des Haven et ne s'en sert qu'en cas d'attaque.

Ah oui, il ne faut pas oublier de recenser la gourde en cuir et en métal qu'elle a trouvé quelque part en chemin. La gourde, plutôt jolie, avait attirée son attention alors qu'elle traversait prudemment une des autoroutes du pays.

Robine est née et a grandi dans la petite ville de Maurepas, perdue au beau milieu des très connus marécages Everglades, au sud de l'état de la Louisiane, aux Etats Unis.

Cadette d'une famille de trois enfants, la petite brune a toujours été surprotégée par les siens : elle était la petite poupée du foyer, celle que l'on devait sans cesse impliquer dans tout et emmener partout. L'avantage de cette situation est qu'elle a toujours pu faire les choses bien avant l'âge auquel son frère Etan et sa soeur Alison ont eu le droit de les réaliser : par exemple, Etan et Alison n'ont pas pu se promener dans les Everglades sans la surveillance de leur parents avant que l’aîné, son frère, n'ait atteint ses 15 ans révolus. Robine, qui a 8 ans d'écart avec Etan, a pu se balader sans la surveillance d'adultes à l'âge de 7 ans : elle passait d'ailleurs tous ces moments libres avec ses amis dans les marécages à piéger les grenouilles et construire des cabanes flottantes.

Au cours de leurs sorties, les enfants avaient peu à peu pris conscience des dangers de leur environnement quotidien. Quelques fois, ils avaient même croisé la route de crocodiles ou de serpents venimeux, mais ils avaient appris à s'en méfier et à étudier attentivement ce qui les entouraient : c'est là que Robine a développé son sens de l'analyse, et sa faculté à faire plusieurs choses à la fois tout en surveillant ce qui se passait autour d'elle. Grâce à tout cela, il est désormais très compliqué de la prendre par surprise. Cependant, comme tout parent normalement constitués, Linda et Christopher avaient interdit à leurs enfants de fouler la terre chancelante, gorgée d'eau, des marécages seuls. C'était bien à pensé, mais pour la cadette, les règles sont faites pour être contournées... Cette sortie incongrue lui a donc valu une belle frayeur et une cicatrice d'une dizaine de centimètre de long de son mollet : une belle nuit d'été, la fillette avait décidé de sortir seule, âgée de 11 ans à peine, et elle était tombée sur une mère crocodile qui pondait. Fort occupée, la femelle n'avait pas eu l'occasion de poursuivre la petite, sans cela, Robine aurait pu y passer.

Au niveau scolaire, Robine n'a rejoint l'école qu'à partir de ses 5 ans. Avant cela, sa mère Linda lui donnait cours à la maison comme elle l'avait fait avec Etan et Alison. A 5 ans, la jeune fille eut beaucoup de mal à se concentrer sur les bancs de la seule école de la ville. Elle a vite été catégorisée comme perturbatrice car elle déconcentrait ses camarades à tout va. Hyper dynamique, Robine a rapidement été la cible de ses professeurs, ce qui l'a très vite détester l'école. Elle en a d'ailleurs toujours voulu à sa mère de ne pas l'avoir scolarisé normalement comme les autres enfants et d'avoir fait d'elle une personne "étrange" au regard des autres jeunes du village.

Mauvaise élève, plus par pur esprit de contradiction que par manque de moyen, la jeune fille a très rapidement fait l'école buissonnière. Elle séchait très souvent les cours pour aller passer du temps dans les Everglades, a bord d'une barque qu'elle avait volé et caché. Robine est très rapidement tombée dans la "petite délinquance" : vols dès 10 ans, prise de drogue vers 14 ans, abus d'alcool vers 15 ans puis, plus âgée, vers l'âge de 16 ans, revente de substance illicite et recel des objets volés. Fort heureusement, la jeune femme connaissait le shérif en charge de sa ville et n'écopait que de grosses sanctions de la part de ses parents, le tout alourdi de quelques heures de travaux d'intérêts généraux.

A l'âge de 16 ans, elle passa son permis. L'accident en voiture qu'elle provoqua lui mit fort heureusement du plomb dans la tête en ce qui concernait la prise d'alcool et de drogue. Elle se calma radicalement sur ces deux sujets et se plaisait même à responsabiliser ses amis. C'est aussi l'âge auquel elle a eu ses premiers vrais copains et ses premières relations amoureuses sérieuses. A 18 ans, la jeune femme obtient l'équivalent de son BAC non sans difficultés. Elle le valida tout juste aux rattrapages. Ce fut pour elle un soulagement immense de quitter les bancs de l'école pour rejoindre ceux, beaucoup plus amusant, de l'école formant les gardes-forestiers.

2 ans plus tard, à 20 ans, Robine rejoint la réserve naturelle du Maurepas Swamp Wildlife Management Area en tant que contrat pro afin d'y accomplir sa dernière année d'étude. Le jeune femme, toujours aussi Rebelle et anticonformiste, y rencontra son  Cependant, un mystérieux virus bouleversa tous ses rêves.

→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie

→ La survie de votre personnage devra être bien détaillée sur les premiers mois de l'apocalypse et les derniers jusqu'au présent. Nous autorisons les sauts temporels entre ces deux périodes mais pensez à bien narrer les faits marquants qu'a vécu votre personnage depuis tout ce temps.

Afin de suivre au mieux le parcours de votre personnage, ne négligez pas les repères temporels ! Nul besoin d'indiquer en permanence une date très précise, vous pouvez opter pour des mois, des saisons, des trimestres, etc. Sauf sur le début de l'apocalyse comme indiqué avant.
Cependant, lors d'un passage marquant/important/traumatisant, soyez précis en optant pour un mois car cela peut avoir une incidence positive ou négative dans votre jeu ou via de futurs liens.

→ Dans le même état d'esprit, nous vous conseillons également grandement d'indiquer des lieux. Merci de renseigner lors de votre narration au niveau de quelle ville, quel village, quel quartier ou quelle structure elle se situe.

→ Aucun minimum de ligne imposé mais un texte très détaillé fera obligatoirement un bon nombre de ligne. Conseil d'ami.

→ Intégrer un groupe en manque de membres, ou prendre une scénario vous rapportera des points supplémentaires !