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Que serait une journée sans rôdeur ?

Mer 22 Mai 2019 - 0:01

Banlieue nord de Tukwila, mardi 21 Mai

Ava bâille à s'en décrocher la mâchoire puis jette un coup d'oeil à sa montre, 7h55. La jeune femme et sa partenaire, Charlie, se sont levées aux aurores ce matin pour entreprendre une journée d'exploration aux abords de la ville. Depuis plus de trois ans qu'elles se connaissent et sillonnent les routes post-apocalypse ensemble, elles ont malgré elles trouvé leur petite routine. Chaque jour, elles se lèvent au lever du soleil puis arpentent des kilomètres à la recherche de vivres ou d'un lieu où s'installer pour quelques jours. Lorsqu'une ville leur paraît assez calme et peu infestée, elles en font tous les recoins, cherchant la moindre maison intacte dans laquelle elles pourraient trouver des trésors. Le plus souvent, Ava et Charlie ne se quittent pas et explorent tout ensemble mais lorsqu'elles se sentent en confiance et que le lieu leur paraît désert, il leur arrive de se séparer les maisons afin de les visiter plus rapidement.
Cela fait deux jours qu'elles sont arrivées à Tukwila et à part quelques rôdeurs isolés qui traînent, aucun danger n'est à signaler. Abordant une petite rue abandonnée qu'elles n'ont pas encore explorée, Ava jette un coup d'oeil complice à sa partenaire et sans un mot, celle-ci se dirige automatiquement vers la première maison qui se trouve à sa droite. Quant à l'ancienne photographe, ce sont les maisons de gauche qu'elle va visiter.
La première maison dans laquelle elle pénètre est déjà ouverte lorsqu'elle arrive, signe qu'elle n'est pas la première à y entrer. Elle est assez petite et la blonde en fait le tour assez rapidement, son œil aguerri furetant entre les différences pièces bien qu'elle se doute qu'elle n'y trouvera rien. Elle en sort donc assez rapidement bredouille et jette un coup d'oeil à la maison d'en face où sa coéquipière est actuellement. Tout est silencieux, aucun bruit suspect qui pourrait inquiéter la jeune femme.
Confiante, elle se dirige alors vers la deuxième maison. Celle-ci apparaît être plus grande que la première et va demander un peu plus de temps à Ava pour être explorée. La porte d'entrée n'est pas verrouillée et la blonde s'infiltre discrètement dans la maison, fermant soigneusement la porte derrière elle tout en empoignant le manche de sa hachette, prête à l'utiliser à tout instant. Le silence, aussi pesant que rassurant, est de mise dans la maison, ce qui a le don la rassurer. Elle traverse le couloir de l'entrée et ouvre la première porte à sa droite qui débouche sur ce qui devait être le salon. Tout a été retourné il y a bien longtemps, une couche de poussière arpentant chaque recoin dévasté de la pièce. Néanmoins, Ava s'y attarde. Elle sait qu'elle n'y trouvera rien à manger mais il se pourrait qu'il reste quelques fonds d'alcool dans un des buffets, ce qui plairait beaucoup à sa partenaire.
Elle ouvre une à une chaque porte des buffets mais n'y trouve rien de bien intéressant à part peut-être quelques comics qu'elle glisse dans son sac. Ce sont les deux derniers numéros de Captain Marvel jamais sortis, les derniers avant que l'apocalypse ne décide de pointer le bout de son nez et décime le monde, réduisant à néant toute culture cinématographique, artistique ou littéraire. Pourtant, Ava a toujours aimé lire et les comics lui permettent de s'évader et voir le monde être sauvé par des super-héros la fait parfois rêver. Elle referme le placard puis finit son tour de salon et se dirige vers la prochaine pièce qui suit le couloir; la cuisine. Un mince sourire s'affiche le long des lèvres de la jeune femme, la cuisine étant la pièce qu'elle préfère fouiller puisque c'est généralement là qu'elle y fait les plus belles découvertes culinaires. Sans attendre, elle grimpe sur un des plans de travail et entreprend de fouiller les placards les plus hauts en premier lieu, ceux-ci étant les derniers pillés. D'ailleurs, trop occupée à fouiller un de ces placards, la jeune femme ne se doute pas qu'elle n'est plus la seule dans la maison et que la vieille boîte de hareng fumé qu'elle essaie d'attraper au fond du placard risque d'attirer la convoitise. .
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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Dim 26 Mai 2019 - 0:05


QUE SERAIT UNE JOURNÉE SANS RÔDEUR ? with @Ava Groves
21 Mai 2019

Hawkins, Aaron.
Au camp de the haven, les sorties sont répertoriées dans un carnet. Ce dernier reste bien à l’abri vers l’entrée. Si cela permet, à première vue, de savoir qui est parti en exploration, il sert également à savoir qui est présent, ou non, au sein de la communauté. Parfois, certaines personnes quittent les lieux pour quelques heures, quelques jours, mais malheureusement, certaines personnes ne rentrent pas, jamais. Aaron n’aimait pas le principe au départ, puis à force, il s’est habitué à « devoir » des comptes au camp. C’est pour la bonne cause se dit-il alors que l’un de ses camarades note son nom sur ce carnet.

L’exploration, c’est une chose qu’Aaron adore faire. Arbalète en main, couteau de survie à sa taille, accompagné par ses quelques shurikens indispensable, Hawkins est prêt pour survivre, encore une fois, encore un jour, à cette apocalypse. Sac à dos sur le dos (évidemment), il part seul pour une journée de découverte du coin. Cela fait déjà quelques mois qu’il est ici, mais n’ayant pas pu explorer toutes les zones autour du camp, Aaron se met en marche vers un endroit encore inconnu, dans l’espoir de trouver des vivres. Ceci est la version officielle, bien qu’en réalité, a chaque fois que le blond part pour explorer seul, c’est parce qu’il cache la véritable raison de ses sorties : retrouver ses anciens partenaires des Monarchy Springs.

Toujours très discipliné, Aaron se déplace pendant un long moment avant d’arrivé dans un endroit qui peut-être intéressant : Tukwila. Hawkins avance dans les rues et semble comprendre que le danger est presque inexistant. Certains rôdeurs sont ici et là, mais Aaron règle ce problème d’un tir en pleine tête avec son arbalète. Méticuleusement, ce dernier reprend ses carreaux, à chaque fois : la survie commence par l’économie de tout ce que l’on utilise. Aaron explore peu à peu les environs. Cet endroit n’est pas l’endroit idéal pour récupérer énormément de choses, mais par expérience, Hawkins sait pertinemment que les trésors ne se trouvent pas dans un endroit facile d’accès. Apercevant une maison dans un angle, le blond y pénètre rapidement, se disant que celle-là sera la bonne.

Comme à son habitude, après avoir ouvert la porte, il la referme pour éviter les mauvaises surprises. De plus, il sait également qu’avec ce système, il peut vite détecter si une autre personne pénètre à l’intérieur de cette maison. Judicieusement, Aaron décide de monter directement à l’étage, car c’est selon lui, le meilleur endroit pour trouver des choses de valeurs. Bien souvent, les pillards et autres survivants se contentent de chercher des vivres au rez-de-chaussée. Pour diverses raisons, ils sont moins nombreux à visiter les étages. D’où l’intérêt d’y aller en premier lieu pour Aaron. Vigilant, il avance dans les pièces, arbalète à la main. Il cherche. Il fouille. Il ne trouve malheureusement pas grand-chose à part peut-être quelques vieux paquet de bonbons et de gâteaux périmés. Aaron trouve tout de même quelques bijoux qu’il pourra troquer plus tard. Alors que son regard s’attarde sur des dessins d’enfants accrochés au mur, son ouïe développée lui mentionne le fait que la porte d’entrée s’ouvre.

Immédiatement, son instinct de survivant s’installe. Rapidement, et comme à son habitude, Aaron passe en furtif, l’une de ses spécialités : un vrai fantôme. Ainsi, il jette un œil dehors. Par la fenêtre il peut observé qu’il n’y a personne, à part une jeune femme, au loin, sûrement une camarade à la personne qui se trouve à l’intérieur de la maison. Silencieux, Aaron descend les escaliers et fait exactement le même chemin que sa future rencontre. Ne sachant pas vraiment à qui il aura affaire, le blond reste extrêmement vigilant. Il jette un œil derrière lui : personne. Il passe dans certaines pièces avant d’arriver vers la cuisine. Il peut facilement entendre que quelqu’un semble fouiller les lieux. Son arbalète en main, il fini par voir une femme, blonde, sur un plan de travail en train de fouiller les placards.

Toujours méfiant, il arme son arbalète, et volontairement, cela fait un léger bruit que la blonde entend, forcément. Tournant délicatement la tête, surprise, elle constate qu’elle n’est pas seule. Et oui, il faut être plus vigilante mademoiselle.

« Si tu bouges. Tu es morte. » dit-il sur une voix plus que sérieuse.

L'homme de plaisante, et elle le sait, elle le voit dans son regard. Aaron jette un coup d’œil sur la jeune femme, car par expérience, on peut voir énormément de choses concernant la personne rien qu’en regardant le style de l’individu. Cependant, il ne perd pas le nord pour autant.

« N’essaye pas de crier pour ramener ta pote qui est dehors. » ajoute-t-il.

En plus de ça, il est observateur. Il sait pertinemment qu’à deux contre un, elles peuvent avoir le dessus, et pourtant, il a l’avantage de la surprise. A voir maintenant, quel destin va choisir la personne qui se trouve face a lui.

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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Dim 26 Mai 2019 - 18:50

Alors qu'elle atteint la boîte de hareng du bout des doigts, la blonde se fige instantanément lorsqu'un clic bien distinct se fait entendre juste derrière elle. Ce clic, elle le connaît maintenant très bien et n'est jamais bon signe, encore moins lorsque Ava est séparée de sa partenaire. Néanmoins, il apparaît différent de celui d'une arme à feu, moins mécanique. Elle n'est hélas pas aussi experte en armes à feu que sa partenaire et ne préfère pas s'avancer. Actuellement, elle sait qu'elle n'est plus seule et qu'elle est menacée. La blonde tourne légèrement la tête sur le côté de façon à entrevoir la silhouette qui la menace avec ce qui semble être une arbalète, chargée.
Ava réfléchit à toute vitesse. Elle abandonne sa conquête de la boîte de conserve pour lentement lever ses mains en l'air et se tourner complètement vers l'intru, à genoux sur le plan de travail. Sa hachette, posée sur le plan de travail pour ne pas l'encombrer lorsqu'elle fouillait les placards, est hors de portée ou du moins, elle n'aura pas le temps de l'attraper qu'elle aura déjà une flèche d'arbalète entre les deux yeux. Quant à prévenir Charlie, elle pourrait facilement la prévenir à l'aide du sifflet qu'elle arbore autour du cou mais une fois de plus, cela mettrait sa vie en péril. Ava est cernée physiquement parlant, il va falloir bluffer.

D'un furtif coup d'oeil autour et derrière lui, Ava estime que l'homme qui se dresse face à elle est seul, ou du moins pour le moment. Il a l'air... propre ? En tout cas, plus que la jeune femme qui n'a pas eu accès à de l'eau courante depuis... des années. Se laver dans des lacs et rivières ou avec des seaux d'eau, c'est le quotidien des travelers. Il est donc fort possible que s'il appartient à un camp non loin d'ici, il ne soit pas seul dans le coin.
Le corps entier de la blonde se crispe lorsque l'inconnu évoque Charlie. Il sait que Ava n'est pas seule mais il sait également qu'il a une large fenêtre de tir avant qu'elle n'ait le temps de prévenir sa partenaire.

- Si tu l'as vue, alors elle t'a vu
réplique-t-elle.

C'est possible qu'elle ait raison, mais actuellement la jeune femme joue tout au bluff en espérant que sa partenaire se rende rapidement compte qu'elle est dans la maison depuis un moment. En attendant, il va falloir meubler pour sauver sa peau car cela n'empêche en rien le fait qu'elle a toujours une arbalète pointée sur elle. Elle regarde son interlocuteur de haut en bas une nouvelle fois. Un couteau et des shurikens sont accrochés à sa ceinture. Pas d'arme à feu en vue, contrairement à Ava qui réfléchit une fois de plus à comment elle peut atteindre son Beretta 92 coincé dans sa ceinture et qui, comme sa hachette, est parfaitement visible.

- Bon. Qu'est-ce que tu veux ?
L'interroge-t-elle.

Elle arque un sourcil en sa direction tandis qu'elle plante ses prunelles dans les siennes. La jeune femme est dans une situation assez critique mais de laquelle  elle peut se sortir avec un peu de bagout. S'il avait voulu la tuer, il l'aurait déjà fait. Tout se joue selon ce que la blonde lui répondra, ou fera.
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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Sam 1 Juin 2019 - 2:47


QUE SERAIT UNE JOURNÉE SANS RÔDEUR ? with @Ava Groves

La femme qui se trouve dans la même pièce que lui porte possède maintenant un visage. Une blonde plutôt svelte, assez grande, avec les traits assez creusés par la fatigue. A vu d’œil, elle doit avoir un peu moins de la trentaine. Elle sait pertinemment que rien n’est fait pour elle. Sans armes pour se défendre. Sans aide de la part de son amie. Aaron sait qu’il a l’avantage, dans tous les domaines. A genoux sur le plan de travail, elle observe Hawkins qui est toujours muni de son arbalète. Cette dernière est prête à l’emploi.

Hawkins se doute que celle qu’il a en face de lui est une voyageuse. Cela se voit directement par son aspect général et son attitude. Comment le sait-il ? Car il était comme elle, avant. C’est pourquoi, elle se contente de la fixer pour voir ce qu’elle va faire, ce qu’elle va dire. Toujours en joug, Aaron garde son regard bleu vers la jeune femme qui semble être crispé. Cela dit, ça ne doit pas être la première fois qu’elle se retrouve dans une situation pareille.

Visiblement, le fait de mentionner son amie se trouvant à l’extérieur la rend encore plus anxieuse. Elle décide de prendre la parole pour dire que si lui l’a vu, alors elle aussi. Immédiatement, Hawkins secoue la tête : « Aucune chance. » affirme-t-il, simplement. Elle ne l’a pas vu, c’est une certitude. De plus, ayant la hauteur sur elle, il avait l’avantage. Cependant, il sait également qu’il ne dispose pas de forcément énormément de temps pour agir, car bientôt, sa collègue risque de venir voir ce qui se passe à l’intérieur de cette maison pour avoir des nouvelles, qu’elle n’aura pas eu, de son ami.

Puis, elle lui demande ce qu’il veut. Elle le fixe. Aaron lui, la regarde de haut en bas. Il voit, en hauteur, dans ce meuble, les harengs que la blonde essayait de récupérer. Ils sont visibles. Il les regarde un instant, puis détourne son regard vers le sac de la survivante. « Ça ? » dit-il en lui montrant d’un simple regard les comics de Captain Marvel.

Ayant assez d’expérience dans la matière, Hawkins comprend que la jeune femme n’est pas là pour faire le mal, et ne semble pas dangereuse bien qu’il ne doit pas baisser sa garde trop facilement. Il décide, délicatement, d’abaisser son arbalète avant de s’adosser à la porte de la cuisine. Dans son sac, il a déjà ce qu’il faut comme vivres, et ce n’est pas une boîte d’harengs qui lui fera des faux. Cependant, des comics inédits peuvent être intéressants bien que ce dernier préfère un autre super héros : Un certain Thor.

« Tu viens d’où ? » demande-t-il avant d’abaisser totalement son arme. Il jette un œil vers l’extérieur : personne. Sa collègue n’est pas là, sûrement occupée ailleurs. « Tu fais quoi dans le coin ? » ajoute-t-il, bien qu’il sache presque à coup sur la réponse de la blonde. Le regard perçant, il reste légèrement sur ses gardes tout de même, car on ne sait jamais. Tout peut arriver dans ce monde. L’atmosphère qui était tendue auparavant redescend doucement, et un dialogue pointe le bout de son nez. Du moins du côté de l’homme. Pour la survivante, elle reste dubitative quand au choix de celui qu’elle a en face d’elle. Comme quoi, parfois, dans ce monde, ce n’est pas forcément les choses les plus importantes et convoitées que nous choisissons pour notre bien être. Le choix d’Aaron en est la preuve.

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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Dim 9 Juin 2019 - 16:21

Une situation comme celle-ci, Ava en avait déjà vécu une quasi similaire dans le passé et pour cause, c’était lors de sa rencontre avec Charlie, l’ancienne lieutenante devenue par la suite et ce depuis trois ans et demi sa partenaire de voyage. Mais ce jour-là, c’était Ava qui avait été à la place de l’homme qui aujourd’hui la menaçait, position de domination assez plaisante puisque tout semblait sous son contrôle, du moins pour l’instant.

Toujours immobile, il lui faut réfléchir à toute vitesse pour trouver une solution pouvant la sortir de là mais actuellement, aucune issue de secours ne s’offre à elle et il va falloir négocier avec diplomatie. Ce n’est pas réellement un problème pour Ava qui a toujours su se sortir de situations à risque par le discours lorsque la fuite n’était pas possible mais ce n’est jamais très agréable d’être ainsi prise au piège, en proie à un inconnu dont elle ne connaît pas les intentions.

La blonde suit son regard, elle devine qu’il a vu la pauvre boîte de harengs qu’elle essayait d’atteindre quelques minutes plus tôt. S’il la veut, elle lui donnerait, tant pis. Elle et Charlie trouveraient autre chose à se mettre sous la dent et si elles ne trouvaient rien, elles feraient avec, ce ne serait pas la première fois. Puis, le regard du brun change de direction et vient se poser sur le sac entrouvert de la jeune femme duquel dépassent les bandes dessinées qu’elle a récupérées dans le salon. Lorsqu’il désigne les comics, Ava arque un sourcil perplexe puis hausse les épaules, son visage laissant apparaître une petite moue aux coins de ses lèvres.

- Mmh ça ne m’arrange pas… Ce sont les dernières parutions.

Elle sent que l’atmosphère se détend et se permet donc un trait d’humour, tout son corps se décontractant lorsqu’elle le voit abaisser son arbalète. Le danger immédiat étant moindre, cela permet à la jeune femme de sortir de cette position à genoux qui commençait à lui être désagréable. Elle baisse les bras et vient lentement s’asseoir sur le bord du plan de travail, sachant pertinemment que tous ses faits et gestes sont décryptés par son interlocuteur et qu’au moindre faux mouvement, il n’a qu’à relever son arme déjà chargée. Néanmoins, le fait de s’asseoir sur le plan de travail l’a rapprochée de sa hachette et sa main n’est plus qu’à une vingtaine de centimètres de celle-ci, situation un peu plus rassurante que lorsqu’elle était en hauteur.
D’où vient-elle ? Cela fait un moment qu’on ne lui avait pas posé cette question. Ava hausse les épaules tandis qu’elle écoute la deuxième question du barbu.

- De Portland, à quelques centaines de kilomètres au sud d’ici. J’ai eu envie de visiter, il paraît que c’est sympa par ici, assez festif,ironise-t-elle.

Elle suit son regard au travers de la fenêtre de la cuisine qui donne sur l’arrière de la maison, pas un signe apparent de rôdeur ou de Charlie. Cela fait un peu moins d’une quinzaine de minutes qu’Ava est dans la maison et tant qu’elle n’a pas tiré un coup de feu ou soufflé dans son sifflet, sa collègue de l’autre côté de la rue ne risque pas de s’inquiéter de suite.

- Et toi ? Tu m’as l’air assez propre et pas assez affamé pour te battre pour deux tranches de poissons alors qu’est-ce qui t’amène ici ? L’interroge-t-elle, sa tête légèrement penchée sur le côté.

La faim, c’était vraiment le facteur qui régissait les déplacements de duo féminin, ça et les rôdeurs. Dès qu’elles trouvaient un lieu assez calme et où elles pouvaient se poser pour quelques semaines, les deux femmes n’hésitaient pas à y établir un camp éphémère, cherchant chaque jour des vivres aux alentours. Alors, se battre pour deux tranches de poisson fumé, ce n’était pas dans leurs habitudes mais, lorsque la faim régnait depuis plusieurs semaines, ça pouvait effectivement être source de conflits avec les autres voyageurs qu’elles pouvaient croiser.
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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Mar 11 Juin 2019 - 20:54


QUE SERAIT UNE JOURNÉE SANS RÔDEUR ? with @Ava Groves

Avoir le contrôle, c’est une chose que l’être humain adore avoir. Hawkins n’échappe pas à la règle. Même avant l’apocalypse, c’était déjà le cas. Néanmoins, dans ce nouveau monde, et surtout dans cette situation, Aaron fait surtout cela pour sa défense : on ne sait jamais. Ses expériences passées lui ont déjà fait comprendre qu’il y avait vraiment de tout dorénavant. C’est pourquoi, avoir le contrôle sur cette situation précise pouvait être qu’un avantage.

Ayant déjà était dans la situation de la blonde, Aaron décide rapidement d’arrêter le supplice qu’est d’être en joug d’une arme par un inconnu. Observateur, Hawkins sait qu’elle n’est pas un danger potentiel pour lui. De plus, sa façon d’être et d’ironiser les choses dans ses réponses lui conforte son avis. Néanmoins, la seule interrogation pourrait venir de l’extérieur. Non pas des rôdeurs, mais de la seconde partie du duo. Cependant, son amie n’étant pas encore là, il pouvait détendre un peu plus la situation bien qu’il comprenne que la jeune femme reste très vigilante aux moindres détails.

« Je sais. C’est bien pour cela qu’elles m’intéressent. » annonce-t-il, en fin connaisseur qu’il est. De nos jours, même si la nourriture est une chose rare, les créations artistiques le sont encore plus. Et dire que le peuple nouveau n’entendra plus jamais une seule mélodie nouvelle, ou encore ne lira plus un seul livre inédit. La blonde reste sur son plan de travail, mais s’assoit à présent. Cependant, elle se rapproche dangereusement de sa machette. Aaron veille aux grains, et sait pertinemment, que de toute façon, son carreau d’arbalète partira toujours plus vite que n’importe quelle action de son interlocuteur. C’est pourquoi, il reste vigilant, tout en répondant à la question de la survivante.

« Les Blazzers. » ajoute-t-il en faisant référence à l’équipe de NBA. Il secoue la tête, car il n’aime pas forcément cette équipe préférant, évidemment, les Bulls de Chicago. « Pourquoi avoir fait tout ce chemin ? » demande-t-il, avant d’ajouter : « A part pour visiter. » Haussant légèrement les sourcils, il entend bien que le jeune femme répondra correctement cette fois-ci, sans ironie aucune.

Pas de nouvelles de sa collègue. Pourtant, elle jette un œil, mais rien. A croire qu’elle la oublier pense-t-il avec un léger sourire dans son fort intérieur. Aaron lance un regard derrière lui : aucun danger. La blonde pose, à son tour, des questions. « Ce qui m’amène ici ? Hum, j’imagine que je fais exactement comme les autres : survivre a ce monde maudit. » dit-il sans parler des détails. Cependant, elle n’a pas tord quand elle dit qu’il est assez propre et ne semble pas affamé. Contrairement à elle. « Disons que… Je suis plus dans la recherche d’élément spécifique. » conclu-t-il avant de constater la différence entre eux. A la voir comme ça, il repense à son aventure et son périple en tant que SCF (sans camp fixe). Cela le rend à la fois nostalgique même s’il aime son statut actuel au camp.

Il lance un regard sur les comics. « J’étais là avant toi. Je prends les bouquins, et je te laisse la bouffe pour toi et ta copine. » dit-il avec assurance. Après tout, cela semble être un bon deal. Chacun sa part. Pour une fois que la blonde trouve quelqu’un de loyal, qui ne va pas tout prendre et rien laisser. Hawkins soupire et attend une réponse, en espérant que la jolie blonde soit assez intelligente pour accepter la proposition, à moins qu’elle préfère tout garder pour elle et son amie. Mais là, un problème se posera entre eux, c’est une certitude.

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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

Mer 12 Juin 2019 - 21:20

Ava hoche automatiquement la tête à l'évocation des Blazzers, l'équipe de basketball de Portland qu'elle avait l'habitude d'aller voir jouer avec d'autres collègues reporters avec qui elle s'entendait bien. Les soirs de match, surtout lorsqu'ils étaient victorieux, laissent toujours planer sur la ville une douce ambiance que la jeune femme appréciait. Puis, lorsque le brun anticipe une tentative d'Ava pour continuer à lui répondre vaguement, celle-ci esquisse un nouveau sourire en coin qui s’estompe lors de sa réponse..

- Il n'y a plus rien de vivant par là-bas. répond-elle, un peu froidement.

Et c'était le cas de le dire. Elles avaient essayé, avec Charlie, d'établir des camps dans les alentours de Portland, notamment chez les parents d'Ava qu'elles avaient retrouvés à leur domicile, sans vie. Elles étaient alors restées plusieurs mois là-bas, arpentant les alentours lorsqu'elles avaient besoin de vivres. Puis, la mort les avait rattrapé et elles avaient dû quitter le coin pour de nouvelles aventures. Aujourd'hui, les derniers souvenirs qu'avaient Ava de ses parents étaient un vieil appareil photo argentique souvent caché au fond de son sac et l'alliance de sa mère qu'elle gardait précieusement pendue à une chaîne autour de son cou. D'ailleurs, celle-ci était visible à l'heure actuelle, roulant le long de la poitrine de la jeune femme selon ses mouvements.

Le temps d'un court instant, le regard brun de la photographe se perd dans le vide avant qu'elle ne le repose sur son interlocuteur, la froideur disparaissant en même temps que la pensée qui venait de la traverser. A l'écoute, elle fronce néanmoins les sourcils lorsque celui-ci s'auto-proclame détenteur légitime de son trésor.
Quand il s'agit de ses trouvailles, Ava n'est pas vraiment partageuse mais parfois, il faut se résigner et trouver un terrain d'entente entre êtres humains. Après tout, ce ne sont que des bandes dessinées et ce serait dommage de se battre pour des bibelots bien que ceux-ci aient fait de l'oeil à la blonde lors de sa recherche dans la maison. Des comics Marvel qui plus est de Captain Marvel et surtout les toutes dernières éditions, ce n'est pas tous les jours qu'elle les trouvera. Elle fait basculer son sac à dos sur une épaule pour jeter un coup d'oeil aux bandes dessinées qui dépassent de la fermeture entrouverte, comme si celles-ci allaient l'aider à prendre sa décision. Alors qu'elle semble prendre une décision, un fracas contre la baie vitrée du salon vient interrompre leur négociation, la main d'Ava agrippant dans un sursaut le manche de sa hachette tandis qu'elle porte son regard sur l'origine du fracas.
Un rôdeur, qui les a sans doute aperçus à travers la porte-fenêtre, vient s'exploser à intervalles réguliers contre celle-ci, ses doigts en décomposition badigeonnant de sang la vitre. Ava l'observe quelques instants puis pousse un soupire avant de reporter son attention sur l'homme en face d'elle, celui-ci présentant actuellement plus de menace qu'un simple rôdeur s’égosillant contre une fenêtre capable de résister à un seul mort-vivant.

- Déjà, j'étais là avant toi et c'est moi qui les ai trouvés alors faire moitié-moitié serait la moindre des choses.

Sa proposition est faite, maintenant libre à lui de l'accepter ou non mais la blonde est assez dure en affaires, encore plus lorsqu'il s'agit de nourriture mais l'homme n'a pas l'air d'être intéressé par la pauvre boîte de harengs certainement périmée depuis quelques années qu'Ava a trouvé.
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Re: Que serait une journée sans rôdeur ?

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