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"Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 15:05


KARA MOREAUtell me more about you

prénom(s) : Kara
nom : Moreau
date de naissance : 6 juin 1980
âge : 41 ans

ville de naissance : Seattle
métier : Coutelière / Forgeronne
groupe : Travelers

avatar : Kateryn Winnick

what i am

qualites
Méticuleuse
Déterminée
Calme
Stratège
Observatrice
defaults
Arriviste
Solitaire
Pragmatique
Secrète
Calculatrice
Equipement :
Machette en acier de damas
Couteau de chasse type Bowie
Push Dagger dans la botte
Paire de brassards de protection : cuir et métal
Paire de jambière de protection : cuir et métal
     
Details physiques :
Kara n'est pas grande, le mètre soixante-dix n'est pas atteint, mais on en reste pas loin. Sa taille s'apparente à sa démarche dynamique et efficace. En revanche, l'élégance ne s'accorde pas à sa beauté naturelle, elle reste quelqu'un de direct et efficace dans ses mouvements.

Son épaisse chevelure blonde ne passe pas inaperçue, entre dreadlocks et tresses, on est bien loin du cheveu soyeux plein de vitalité qu'elle pouvait porter autrefois, à une autre époque, quand le fer à lisser et l'après-shampoing était monnaie courante.

Son visage n'est pas à plaindre, ovale il met en avant son faciès bien équilibré en long comme en large. Les yeux bleus, ses iris reflètent le calme qui l'anime et peuvent s'apparenter à un ruisseau au sein d'un environnement propice à la détente. Les rides aux coins de ses yeux adoucissent son portait ou au contraire peuvent vous alarmer de son vécu. Sa façon de parler ne reflète aucune gentillesse, elle n'est pas là pour vous plaire, mais plutôt pour énumérer les faits. Son front élevé vous toise sans vergogne et vous ne pourrez rien lire sur ses lèvres bien dessinées, tout n'est que mystère.

Un corps de gazelle loin des excès, elle peut prétendre à la morphologie de la survivante typique, de celle qui a passé beaucoup de temps à courir. Ses doigts calleux, épais et aux ongles abîmés peuvent vous éclairer sur ce qu'elle fait de ses dix doigts et qu'elle use énormément pour tout type de réalisation manuelle.

Sa tenue n'a rien de féminine, elle répond plutôt de l'ordre du pratique. Un jean épais qui n'a rien du slim traditionnel et des grosses chaussures de randonnées aux pieds. Un étui en cuir trône à sa ceinture pour y retenir une Hachette en acier damas dont le manche est fait en os. À sa cuisse gauche, un couteau Bowie Hibeen III avec son manche en bois attend sagement pour pouvoir faire son office et la sortir des pires pétrins, en particulier en cas de face à face avec la Mort. Et enfin, cheville droite, l'on retrouve un Push Dagger bien caché entre le jean et la chaussure.

Pour le haut, Kara change bien souvent de support, passant du gros pull hippie à la veste en jean ou en cuir, elle laisse ses humeurs et surtout le temps la guider. La seule fantaisie qu'on pourra y retrouver sera son bouclier en bois rond dont elle a prévu une attache à son dos par le biais d'une lanière et d'un système de crochet. Ce dernier dont tout le pourtour est renforcé à l'aide de métal aiguisé l'aide efficace contre le rôdeurs notamment pour se frayer un chemin en urgence.

Psychologie

Kara est quelqu'un de difficile à déchiffrer. Si l'on se tente à gratter un peu, les ongles curieux s'effritent inévitablement contre un mur solide. C'est ainsi qu'elle procède pour se protéger de son entourage. Qu'ils soient amis comme ennemis, tous sont logés à la même enseigne et font face à une femme au masque indécollable ou presque. Ainsi, la blonde conserve ses secrets, forces et faiblesses bien à l'abri. Son monde n'est qu'une grande scène, un échiquier géant sur lequel elle déplace ingénieusement ses pions et prédit les prochains mouvements que la vie lui réserve. C'est une stratège dans l'âme traînant bien des années d'expériences derrière elle.

Toujours calme comme un arbre solide, son épaisse écorce peut s'effriter et s'affaisser à condition d'y mettre les moyens. Son essence, c'est sa patience, une vertu cultivée avec l'âge et une petite dose sagesse. Elle peut supporter les maux des autres et accepter ceux qu'on essaye de lui infliger. Maîtresse de ses pensées, renfermer sa colère et contrôler ses répulsions n'ont plus rien d'une épreuve, c'est un mode de vie enrichi avec les années. L'impulsivité ou les erreurs liées à l'impatience ne l'atteignent pas. Kara n'a pas peur de la Vérité et ne se laisse pas enchaînée par les enseignements profonds bons qu'à conditionner les uns et les autres. Le monde bouge sans cesse, il est ce qu'il est, et surtout ce qu'on veut qu'il soit. Rien n'est à perdre, rien n'est à gagner, tout est à prendre, absolument tout. Pour la détourner d'un objectif, il n'y a qu'une chose à faire : lui prouver qu'elle sera davantage gagnante en optant pour une autre stratégie.

Accepter la réalité et privilégier l'action pratique avant tout, c'est la base de la réussite, qu'importe les moyens.

Le goût du petit détail et de la finition parfaite, c'est plus qu'un devoir pour Kara, c'est aussi une façon de faire sa place dans ce monde en satisfaisant méticuleusement sa réalité. Toute création se doit d'être soignée, d'être solide et plaisante pour Exister. L'organisation en devient une notion essentielle et ancrée dans son mode de vie qui se lie parfaitement avec l'ingéniosité qui l'anime.

Kara est quelqu'un de solitaire mais ne vit pas que pour elle. Sa famille possède une place toute particulière au sein de sa vie. Elle fera tous les sacrifices nécessaires pour que ces derniers prospèrent en paix : Don't fuck with my family. Si l'enfer a su les séparer, nul doute que ceux qui seront considérés comme ses nouveaux proches pourront bénéficier d'une attention toute particulière.




Story of survival

Pre-apocalypse

Mon histoire ? C'est qu'elle est un peu longue, quarante années à résumer, j'espère que tu es bien installé. Questionne conne, c'est évident, je parle à un mur, tu es forcément bien installé.

Pour comprendre la fibre qui m'anime, on va vriller en France et dans les années 1830, c'est là que ma famille, les Moreau, ont commencé à se lancer dans le milieu de la coutellerie. De génération en génération, on s'est passé le flambeau et c'est 1975 qu'on a commencé à jouir d'une excellente renommée sous le nom de marque "Moreau Couteaux". Nom qui laissa place à bien des jeux de mots et qui marqua en conséquence la clientèle, d'une façon ou d'une autre, les gens se souvenaient de notre famille et surtout de nos couteaux. C'est cette même année que Richard, mon père, a décidé de s'établir à Seattle avec sa femme Christine pour vivre leur American Dream à eux. Avec force et motivation, ils ont pu récupérer une forge du côté de l'industrial district et l'ont aménagée de sorte à ce qu'ils puissent exercer leur art dans le respect des traditions ancestrales avec le moins de machines possibles.

Trois ans, c'est le temps qu'il a fallu à mes parents pour installer confortablement leur business et enfin commencer à vivre confortablement de leur passion. En 1978, ils se sont donc lâchés avec un premier enfant, ma grande-sœur, Michelle. Deux ans après, en 1980, le 6 juin à 5h30 pour être précise, j'ai fait mon entrée (ou plutôt ma sortie) bruyante à Seattle. Tout comme ma frangine, je n'ai manqué de rien dans mon enfance, un petit caprice et j'avais ce que je voulais, le rôle de la petite dernière avait bien des avantages.

J'ai donc fait toute ma scolarité à Seattle, au début c'était difficile, je me cachais pas mal derrière ma grande-sœur, puis j'ai appris à prendre confiance, en middle school quand Michelle a filé en école secondaire, on ne me marchait plus dessus. Très vite, je me suis rendue compte que ma langue pouvait être plus efficace que mes poings, alors je ne me suis pas gênée. Je n'arrivais pas vraiment  à m'adapter aux autres filles de mon âge, maquillage et soirée pyjama, c'était vraiment pas pour moi. Je préférais les travaux manuels pour réaliser tout type de créations durables avec mes dix doigts. Mon père a capté cette fibre qui m'animait et m'a aidé à réaliser une petite boite en bois avec deux anneaux pour y glisser un cadenas, c'était ma boite à secret. On a continué ainsi, tous les week-end, on se donnait un projet lui et moi et on travaillait dans le garage, ainsi j'ai pu faire mon propre skateboard, une table basse pour ma chambre, un banc pour le jardin, etc.. On s'arrêtait pas. À l'époque, j'aurai quand même aimé travailler le fer comme il le faisait au cour de la semaine dans sa forge, mais mes parents avaient estimé que le lieu était trop dangereux alors je devais me contenter du garage et de bosser sur du bois.

Vous l'aurez pigé, j'étais vraiment pas la plus sociable des gamines, je ne traînais pas avec les jeunes de mon âge, j'avais bien mieux à faire à la maison ! À l'exception d'un garçon, Zack, la famille Atkins s'entendait bien avec les Moreau et ce depuis de longue date. J'avais donc pour habitude de le côtoyer depuis le middle school, nos parents faisaient régulièrement des dîners, ça se passait très souvent à la maison et on partait même en week-end tous ensemble, parfois, pas régulièrement. C'était un peu le seul garçon que j'arrivais à supporter, peut-être parce qu'on a en partie grandi ensemble ? Je ne sais pas, en tout cas, quand on était petiots, on s'est fait la promesse de se marier à l'église quand on serait grands. Mignon hein ?

À la fin du collège, mon paternel m'a enfin laissée approcher la forge, j'avais le droit de le regarder travailler, mais je ne devais toucher à rien, sans quoi, c'était retour direct à la maison. Il martelait le fer, et moi je le martelais de questions derrière. J'ai toujours été curieuse comme gamine, et je trouvais son travail fascinant, c'était important pour moi de comprendre toutes les étapes liées à la conception, alors je me gênais pas. Ma sœur ne nous accompagnait pas, elle préférait rester avec ma mère à la boutique qui se trouvait dans le centre de Seattle, là où l'on vendait nos couteaux. Son truc à elle, c'était le contact client et elle voulait évoluer dans le commerce, c'était pas plus mal comme ça, j'avais mon père rien que pour moi.

Arrivée dans la cour des grands, le high school fut un succès pour ma part, j'étais studieuse, plutôt sage et disciplinée. J'avais pas vraiment le choix en même temps, mon père me mettait bien la pression, je devais réussir mes classes, c'était important pour lui que je réussisse le SAT, au cas où. Pourtant il savait bien que j'aimais la forge et le domaine de la coutellerie mais il voulait que je puisse avoir toutes les chances de mon côté, au cas où. J'ai pu obtenir une bonne note au test final, ça m'ouvrait des portes à certaines universités, mais ce n'était pas ce que je voulais faire, au grand bonheur de mon père, du coup.

J'ai donc coupé les liens avec tout le monde pour partir à Paris à mes 18 ans et réaliser un CAP Instruments coupants et de chirurgie dans la meilleure école qui soit (selon mon père). Là-bas, j'ai pu apprendre la base du métier de coutelier, l'estampage, le cisaillage, l'usinage, les traitements, la finition, la réparation, le contrôle et la qualité. Tout cela en deux ans, à la fin, je maîtrisais toutes les opérations élémentaires pour forger, aussi bien sur des machines automatisées qu'avec des méthodes traditionnelles. Je vivais chez mon oncle et ma tante restés en France, c'était plutôt le bon plan car je pouvais ainsi continuer de voir le reste de ma famille française. J'avais quelques copains de formation, mais sans plus, je savais que je ferais pas ma vie en France alors je me suis pas vraiment attachée à eux.

À 20 ans, CAP en poche et pile à l'année 2000, je suis revenue à Seattle pour retrouver définitivement les miens. Mon père était fier de moi et il m'a tout de suite tourné vers l'American Bladesmith Society (ABS) pour continuer ma formation. J'ai pu rencontrer des maitres coutelier et continuer de perfectionner cet art. À leurs côtés et moyennant finance, j'ai pu me lâcher un peu côté fantaisie : épées, sabres, pointes de flèches, machettes et bien d'autres supports encore, c'était relativement intéressant. J'y trouvais bien mon compte et je suis restée trois ans en formation à leur côté, ma famille avait les moyens de payer les formations de l'ABS, alors j'en ai bien profité ! Du coup, arrivée à mes 23 ans, j'étais plutôt bien formée et j'ai enfin pu rejoindre la forge familiale sur Habor Island pour travailler au côté de mon père. Ma mère et ma sœur continuaient de faire tourner la boutique dans le centre de Seattle, on était plutôt bien posés. C'était une chouette époque et mon père m'a enfin amenée à la chasse (à l'Okanogan-Wenatchee National Forest), sa seconde passion. J'ai bien accroché à ce "sport", la chaîne alimentaire, elle est ce qu'elle est et il faut savoir l'accepter, nous sommes les plus gros prédateurs, nous, les humains, ainsi est notre nature.

Les années ont passé, contrairement à ma sœur qui avait déjà sa petite famille, j'ai quitté le foyer familial tardivement et je l'assume, j'avais 30 ans. J'ai essayé de me caser, mais ce n'était pas chose aisée, je n'arrivais pas à m'intéresser aux autres finalement. Ma passion pour mon métier était bien trop maladive pour que je puisse m'en écarter un peu afin de vivre une vie de couple digne de ce nom. De plus, je commençais à me faire un nom dans la coutellerie d'art sur le territoire Américain, c'était pas le moment de lâcher. Ça faisait un peu grogner mon père que je ne m'attarde pas que sur les couteaux Moreau, j'aimais faire des répliques d'armes de cinéma et travailler l'acier de Damas mais il a fini par s'y faire.

À mes 35 ans, mon nom était enfin fait et les plus gros geeks et collectionneurs se tournaient vers moi pour des créations originales et dignes de ce nom. Pour cause, j'étais une vraie acharnée de travail, et je passais plus de temps dans la forge qu'en extérieur. Ma vie sociale était clairement pas au top de sa forme mais j'avais ma famille, c'était l'important, on était sacrément unis et soudés, ma sœur, ma mère, mon père et moi.

De temps en temps, on allait en France pour retrouver notre famille, c'était le bon vieux temps... et comme toutes les bonnes choses ont une fin, c'est à mes 37 ans que tout s'est barré en live.


Post-apocalypse


Septembre 2015

Le début de la débandade, encore fallait-il bien comprendre tout ce qu'il se passait dans le pays. Ces accidents isolés, aussi peu nombreux soient-ils n'annonçaient rien de bon et je n'avais pas le recul nécessaire pour comprendre que c'était le début de la fin. Du coup, je n'étais pas trop inquiète, ainsi va la vie, et les gens deviennent un peu plus cons et fous à mesure que le monde avance, c'est comme ça. Pour ma part, c'était un mois très compliqué, je croulais littéralement sous les commandes et je passais simplement le plus clair de mon temps à la forge avec mon père. J'ai également rompue avec une femme ce mois-ci, on avait une relation plutôt saine qui a duré six mois jusqu'à ce que sa possessivité me bouffe. Elle a tenté de m'éloigner de mon travail, c'était pas la bonne chose à faire. Un jour.. je trouverai quelqu'un qui comprendrait de quoi je suis faite, enfin, c'est ce que je croyais à cette époque.

Octobre 2015

On entend qu'il y a du bordel dans la ville de Seattle, quelques accidents peu communs dénotant une certaine violence. La radio qui résonnait dans la forge crachait des informations sur une enquête qui se tournait vers une connerie d'intoxication alimentaire. C'était pas vraiment pour me déplaire, les commandes pleuvaient en conséquence, à croire que les gens avaient besoin d'un bon couteau pour se rassurer. Tant mieux, ça faisait plus de dollars dans la poche et face à la demande, on en a profité pour grimper un peu les prix, je pensais vraiment l'avoir ma foutue piscine, c'était bien parti ! Mort-vivant et autres histoires du genre, j'y croyais pas vraiment, les fables, c'est aussi le fort d'une civilisation, je pensais que c'était qu'une mascarade politique moi.

Dans les alentours de mi-octobre, j'ai commencé à me faire un peu dessus. Ça faisait déjà quelques jours qu'on parlait d'un virus et les militaires ont commencé à se faire plus présents en ville. Tout ce bordel commençait vraiment à devenir sérieux et côté famille on a décidé de suivre les recommandations des autorités, à savoir : pas trop se bouger et rester dans notre petit coin le temps que ça se tasse.

Mais ça s'est jamais tassé et vers la fin du mois, la loi martiale était lancée, l'armée commençait à recueillir des civils dans des camps dit "sécurisés". On y croyait pas trop de notre côté, notre unité et notre protection, c'était avant tout notre famille. Alors on s'est tous retranchés dans la forge familiale, le magasin n'était plus sûr et avait été dépouillé par une bande d'émeutiers. Mes parents avaient beau nous avoir eus jeune ma sœur et moi, ils n'avaient plus l'âge pour se défendre. Il n'était donc pas question de les laisser, c'était juste des retraités qui ne voulaient pas de la retraite, des travailleurs acharnés dans l'âme. Autant là, c'était clair, la forge n'était pas prête de tourner à nouveau. Alors on a attendu sagement, en espérant que l'orage passe un jour. Heureusement, mon père avait pu récupérer les fusils de la chasse et les réserves alimentaires de la famille, au moins, on était armés et on avait de quoi survivre un peu dans la forge, du moins en se rationnant. Pourquoi la forge ? Bonne question, nos voisins nous avaient dit qu'ils s'étaient fait piller la baraque, du coup, on pensait qu'on serait en sécurité ici... enfin.. on le pensait.

Novembre 2015

On y était, on avait plus de réserve, plus rien à bouffer et même l'eau devenait une denrée que l'on peinait à trouver. Certains survivants ont finalement repéré notre forge, s'ils n'avaient pas soif et faim, ils avaient besoin d'armes blanches et notre forge fut prise d'assaut en début de mois. Mes vieux parents ont gardé les fusils et ont feinté la fuite, laissant ma sœur et moi même passer en première vers la sortie de secours, ils ont refermés derrière nous. Sur le coup, j'ai pas compris, je me suis acharnée sur la porte jusqu'à ce que mon aînée m'extirpe de là. Maintenant, avec le recul, je comprends leur geste, ils se savaient âgés, fatigués et affamés et finalement, ils ont juste voulu nous laisser une chance de survivre sans avoir à être portées comme fardeaux. Michelle l'avait pigé bien avant moi, je pense même qu'ils en avaient discuté entre eux, dans mon dos.  Mon père m'avait refilé une machette en acier de Damas, une commande tout juste terminée qui devait être livrée au magasin pour un client, par chance et surtout à cause de tout ce bordel, elle était entre mes mains et c'était mieux que rien.

Sous le tirs et les cris, j'étais littéralement coincée derrière la porte, j'allais pas aller loin avec ma machette, alors on a détalé, loin, très loin, enfin, pas si loin que ça, jusqu'à notre maison qui se trouvait dans le même quartier. C'était pourtant une traversée d'un demi kilomètre mais je l'aurai sans mal associée à une mâtinée sur le chemin de Compostelle. C'était l'angoisse, le chaos était partout et on a croisé quelques cadavres défigurés bien portant sur leurs deux pattes en chemin, l'horreur était juste sous notre nez, on baignait carrément dedans.

On a donc tracé jusqu'à notre maison, celle de nos parents et on a pu constater sans grande surprise qu'elle avait bien été pillée, sans doute juste après notre départ en septembre. Tout avait disparus même nos plus belles œuvres qu'on exposait en vitrine dans le grand salon. On avait plus rien, heureusement qu'on avait eu la brillante idée de déménager toutes nos conserves à la forge le mois dernier, au moins, ces ressources n'étaient pas tombées entre les mains des pillards, on les avait juste bouffées quoi.

Hiver 2015-2016

Évidemment, on a pas tenu longtemps dans la baraque familiale, y avait rien (ou presque) à se mettre sous la dent. Alors, on est retournée à la forge, sans trop d'espoir pour nos géniteurs. Et on a bien fait de pas y croire, leurs cadavres en disaient long. C'était toute une épreuve, surtout quand notre père s'est tourné vers nous avec sa mâchoire ballante et ses yeux blancs. On avait déjà vu des cadavres, on les esquivait soigneusement mais autant là, l'une comme l'autre, on est restée clouée sur place. Il a fallu qu'il se mette à grogner et à nous approcher dangereusement pour qu'on sorte de stase et qu'on fasse ce qui était à faire. Les rumeurs disaient qu'il fallait viser la tête, c'est donc ce que j'ai fait à coup de machette alors qu'il agrippait ma sœur dans l'espoir de la croquer. Ma pauvre mère a eut plus de chance, une balle dans la tête, direct, et bien évidemment, les pilleurs avaient récupéré les fusils de chasses. En fouillant la forge, j'ai pu retrouver un Couteau Bowie Hibben III et un long poignard, j'ai filé le poignard à Michelle et j'ai gardé le couteau qui avait un beau étui en cuir.  

Sur le départ, on crevait de faim, alors on a décidé de se tirer de Seattle, on a croisé en chemin des survivants et des militaires qui nous parlaient de camps installés en ville. Malheureusement, avec notre précédent vécu vis à vis des pillards, on a décidé de refuser et de tracer notre route, pour fuir loin des humains, le temps que ça se calme.

Après bien des galères, on est arrivée à la ville d'Everett où on a pu se trouver une planque dans une petite maison. On allait dans le petit bled du coin pour récupérer quelques vivres et on évitait toujours soigneusement les vivants et les morts.

Fin de l'hiver, plus rien n'allait, on avait froid et on avait déjà pillé les environs de toutes denrées alimentaires. Une horde de passage s'est finalement pointée dans le quartier qu'on occupait, sous la surprise, on a manqué de discrétion ma sœur et moi et notre planque fut vite repérée. Dans la hâte et la peur, on a paniqué et on a du se séparer pour échapper à nos assaillants.

Printemps 2016

J'ai survécu, au début en courant, puis j'ai trouvé un vélo qui m'a permis de distancer sans trop trop d'effort la horde dans mon dos, la chance était avec moi. J'ai du attendre que ça se calme et que la horde trace sa route avant de retourner à notre planque. J'espérais y retrouver ma soeur, ou un mot, n'importe quoi qui pouvait m'affirmer qu'elle était en vie. Je n'ai rien trouvé de tel, le lieu était comme on l'avait laissé, et moi, j'étais seule.

Après quelques jours à arpenter les environs, début avril il me semble, je suis finalement tombée sur un groupe de survivants, une petite dizaine. Si en temps normal on esquivait soigneusement les vivants, là, la donne avait changé. Je me suis donc présentée à eux, les mains en l'air et ils ont accepté de m'écouter. Après plusieurs heures d'échange, on a convenu un accord, ils chercheraient ma sœur pour moi et de mon côté, je devais m'occuper de leurs équipements. J'ai accepté le deal, ils étaient nombreux alors logiquement, ça doublait mes chances de retrouver Michelle dans les environs d'Everett. Le groupe squattait une école primaire, y avait donc des petites grilles qui pouvaient me protéger et on m'a déposée dans une salle de classe. Ils sont allés chercher le matériel dont j'avais besoin pour aiguiser les lames, pour retravailler les manches afin d'en faire des poignées plus ergonomiques et adaptées à la morphologie de chaque propriétaire. J'ai aussi pu en améliorer quelques unes en ajoutant des baïonnettes maison et autre piques de métal. Tout un boulot qui a su m'occuper l'esprit un moment.

Été 2016

Toujours pas de nouvelles de Michelle, les éclaireurs rentraient toujours bredouilles à ce sujet. Je commençais à perdre patience, j'ai toujours refusé de croire qu'elle était morte à cette époque, je la sentais en vie, quelque part à me chercher... Je lui ai laissé un mot à la planque pour lui donner l'emplacement de cette école, elle ne l'a peut-être pas vu, ou peut-être pense t-elle que je suis morte ? J'en sais rien et à ce moment là, ça me bouffait. J'ai donc décidé de partir, je savais que ça pouvait emmerder le groupe de voir leur maître d'arme les quitter, alors pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai fuis en pleine nuit. J'ai quand même laissé une partie du matériel qu'ils m'avaient dégoté et un mot pour les remercier.

Automne 2016

La ville de Seattle commençait à se vider de ses rôdeurs selon les dires d'un vagabond que j'avais croisé en route. J'ai donc cessé d'arpenter les alentours de la ville d'Everett pour y tenter ma chance, Michelle pouvait possiblement s'être installée à la forge ou dans la baraque de nos vieux. Il fallait que je tente. Heureusement, je commençais à plus vraiment craindre les rôdeurs, j'arrivais à m'en débarrasser avec ma machette sans trop trop soucis, enfin, non sans quelques frayeurs quand même. Je fuyais donc les petits groupes de morts-vivants et je n'affrontais ces atrocités que lorsqu'ils étaient peu nombreux et sur une route que je ne pouvais me permettre de contourner. Ma progression pour arriver jusqu'au Harbor Island fut alors longue et périlleuse, là où je jouais la carte de la prudence au maximum. À l'approche de l'hiver, j'ai enfin pu retrouver ce quartier familier.

  Hiver 2016-2017

Pas de Michelle à la forge, et aucune trace de son passage non plus. La maison de nos géniteurs n'était pas loin, alors j'y suis allée également pour finalement faire face ce même vide. J'ai donc fini par accepter l'évidence, ma sœur n'était pas revenue ici et elle était possiblement morte. C'est là que j'ai commencé à monologuer, comme je le fais maintenant, à causer à un putain de mur. Je crois que j'avais besoin d'entendre le son de ma voix pour m'assurer que j'étais bien vivante ou une autre connerie du genre.

Enfin bref, je me suis installée à la forge et j'ai profité de l'hiver pour renforcer le lieu et dépouiller par la même occasion toutes les habitations aux alentours. La recherche de planches de bois et de clous pour améliorer les fenêtres m'a amenée à fouiller de fond en comble les garages et maisons du coin. J'ai pu trouver de quoi me rassasier et survivre à cet hiver. J'en ai aussi profité pour déplacer des véhicules devant la forge, c'était long et éprouvant, pas comme si j'avais les clés quoi. À coup de frein à main et avec beaucoup de motivation et de temps, j'ai quand même réussi à pousser pas mal de véhicules et ainsi sécuriser l'entrée de la forge.  

  Printemps 2017

L'hiver était derrière moi, je craignais pas trop le froid à ce moment là, ma maîtrise du feu et des fours de la forge m'assurait un toit chaud. Du coup, le printemps m'a un peu miné le moral car les rôdeurs se faisaient plus présents et plus vivaces alors je devais filer plus loin pour espérer trouver de quoi me nourrir. Bref, j'y gagnais rien à ce changement de climat, si ce n'est des sorties plus dangereuses que les précédentes. Par chance, je suis tombée sur un camion renversé dans le centre de Seattle transportant des palettes de nouilles chinoises. Enfin ça, je le savais pas avant d'avoir faire sauter le mécanisme qui fermait les portes arrières avec un petit chalumeau. J'ai passé deux jours pour réussir à le vider et blinder la forge avec ces pseudo "pâtes" bas de gamme. Mais au moins, ça a pu me nourrir et limiter mes déplacements. Ainsi, j'ai pu me concentrer sur la forge, j'avais besoin de me vider l'esprit alors j'ai décidé de tuer le temps pour la remettre en état de marche. En fouillant de fond en comble ce qui était autrefois mon lieu de travail, j'ai pu retrouver un petit Push Dagger au fond d'un tiroir, à côté de ça j'avais aussi pas mal de fer suite à la dernière grosse commande de mon père. J'avais également pas mal de charbon en stock pour faire tourner la cheminée, pour l'eau et mettre en place la fameuse "mouillette" qui allait m'aider à contenir la chaleur de mon four, la pluie a sut m'aider. Pour l'outillage de base, on peut dire que je manquais de rien, enclumes, pinces, marteaux, tenailles, griffes, j'avais tout à disposition. Une chance que notre famille ait toujours voulu respecter les traditions ancestrales dans le milieu de la coutellerie.

  Été 2017

C'était enfin tout bon. La forge pouvait tourner, j'avais tout ce qu'il me fallait alors je me suis lancée dans la conception d'un petit bouclier en bois avant de lui ajouter la bonne dose de tranchant qui allait bien. J'ai fait tout un pourtour de métal à mon bouclier, je l'ai bien bossé pour que chaque contour soit tranchant au possible. Le seul soucis, c'est la cheminée et la fumée conséquente, je travaillais le fer que la nuit pour éviter de me faire repérer facilement mais y a bien un moment où j'ai été grillée. Une bande de connards, au nombre de trois, s'est donc pointée à ma forge en pleine nuit alors que je réalisais une petite hachette. Ils ont eu aucun mal à passer le mur de bagnoles que j'avais déposé à l'entrée de la forge. De même pour ma petite barrière de piques en bois taillés, c'était pas des rôdeurs quoi, ils avaient un cerveaux ces cons là. Ils se sont donc invités dans ma forge en tambourinant la porte d'entrée, je voulais pas leur ouvrir au début mais ils ont su se montrer persuasif en menaçant d'attirer une horde sur ma forge. J'ai du céder, j'avais peur que tout ce que j'avais réalisé s'envole d'un claquement de doigts. De là, ils ont vite pigé que je pouvais être utile pour leur survie et ils m'ont laissée continuer mon affaire à condition que je les fournisse en armes blanches et ce à titre gracieux, ou presque. Les gars me rapportaient du charbon quand ils arrivaient à en trouver, je feintais ne pas en avoir assez, au moins ça les occupait et ça m'assurait des réserves.

Automne 2017

Ça me faisait clairement chier de battre le fer pour ces enfoirés, mais qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? J'étais seule. Dame nature faisait son bordel de son côté et moi, je devais me débarrasser de ces trois types qui se faisaient de plus en plus gourmands. Les armes de type poignard et hachette ne leur suffisaient plus, je devais continuer de les servir en offrant quelques pipes à droite à gauche. Un jour, l'un d'eux à même tenter plus loin, une fois, trop loin. J'étais assez docile quand il s'agissait de m'occuper de leurs queues alors ils ne se méfiaient plus trop à la longue. Un coup de chance car j'en pouvais clairement plus de ce rythme de vie, le rôle d'objet et instrument sexuel, ça passait plus, c'était la goutte d'eau. J'ai donc utilisé mon Push Dagger, caché dans ma botte pour planter cette vermine  en pleine carotide pendant qu'il baissait mon futal. Ça pissait le sang, son agonie fut plus rapide que ce que je pensais. Je l'ai regardé mourir avant de lui planter le crâne. J'ai récupéré son flingue à la suite, et je suis allée plomber par surprise ses deux autres copains qui tournaient dans la forge en gardant précieusement mes armes (comme à chaque fois qu'ils venaient). En réalité, ils attendaient leur tour et j'ai vidé tout le chargeur sur leur gueule, visiblement, c'était le seul flingue de la bande.

Hiver 2017-2018

Pas grand chose à dire, j'ai vadrouillé en dehors de la ville un bon mois, j'avais besoin de changer d'air après tout ça et de m'éloigner un peu de la forge. C'était pas la meilleure des périodes, certes, mais bon, pas vraiment le choix. Sur le retour, j'ai enfin trouvé le No Man's Land, j'avais entendu les trois abrutis en parler une fois. J'y ai échangé le flingue au chargeur vidé contre une cartouche de cigarettes, du café et de l'alcool. Cette arme à feu ne me manqua pas vraiment, j'avais un mal fou à la maîtriser, contrairement aux fusils de chasse qui eux m'assuraient une bonne prise en main. J'ai ensuite vite compris que ce lieu pouvait être mon salut, pas mal de vagabonds en tout genre y passaient et chacun était prêt à marchander, alors j'y ai installé mon étale, la forge était juste à côté, coup de bol. J'y proposais des affûtages de lame et je pouvais y troquer mes dernières conceptions, c'était plutôt pas mal, du coup j'y allais assez souvent, mes armes blanches en intéressaient plus d'un.

Printemps 2018

Le petit train-train quotidien commençait à s'installer, je me faisais peu à peu connaitre et à contrario, je connaissais maintenant pas mal de têtes dont Romy, une prostitué du coin, je maîtrisais plutôt pas mal mes relations. Jusqu'à l'arrivée de quelques connards, c'était pas les premiers et ce serait pas les derniers. Ils voulaient pas payer et souhaitaient obtenir mes couteaux gratuitement, comme si j'étais qu'une putain de bonne sœur. Après quelques coups dans ma gueule, une femme armée a pu me sortir de là et m'a même aidée à me remettre sur pied. Depuis, je me méfies à nouveau des vivants comme de la peste, j'ai appris à maîtriser mes mots et à me faire plus intimidante. J'ai également rencontré Idriss, un grand black, une putain d'armoire à glace et un surtout un homme adorable. T'vois John Coffey dans la ligne verte ? C'est exactement le même type avec le cœur sur la main et tout et tout. Il traîne souvent au No Man's Land, c'est devenu un ami et surtout un type armé qui reste à mes côtés quand je viens pour y faire du business.

Enfin, tu vois le tableau quoi, je sais pas de quoi sera fait demain et au fond, j'ai pas hâte d'y être... Merci pour l'écoute en tout cas.


Survie

Une journée type se résume rapidement, le matin, la forgeronne dort jusqu'à 10h voir 11h, ensuite elle file au No Man's Land pour prendre le relais avec Idriss qui tient son stand. De là elle négocie ses armes blanches et s'occupe également d'encadrer tout ce qui touche au troc. Le soir venue, elle retourne à la forge et s'occupe de battre le fer pour répondre aux commandes clients. Le lendemain, la boucle reprend et ainsi de suite. Elle ne s'accord que peu de jour de repos et son peu de temps libre est passé aux côtés de Monroe.

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• Âge irl : blblbl è_é
• Présence : quand je peux !
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? google à l'époque
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? le thème et le graphisme qui était grave A REFAIRE ( :3 )
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [x]
• Crédits (avatar et gifs) Zo

• Code du règlement BLBLBLBLBL !!!!

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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 15:17

Copieuse ! Juste quand je m'inscris !
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 15:21

Bonjour madame Perfection "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau 2736068674 "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau 1442386177
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 15:23

Mina Moon a écrit:Copieuse ! Juste quand je m'inscris !

Gnia gnia gnia, faut bien te faire un peu d'ombre :111:

@Zack GRAOU ! MI AMORRRR ! "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau 2101447028 :125:
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 15:58

Ah bah quand même elle est là elle ! :smile2:
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 17:08

Re re re !!!!!!!!!!!!!!!!! Et écoutes pas l'autre là, il est jalouse x)
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

Mer 1 Aoû 2018 - 17:49

Salut Baby !!! Hâte de découvrir la miss en action !
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Re: "Walkers eat brains, don't worry, you're safe." - Kara Moreau

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